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n° 00025Fiche technique6080 caractères6080
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Temps de lecture estimé : 5 mn
05/09/99
corrigé 13/07/07
Résumé:  Marion est une accro de la masturbation. Elle se remémore quelques anecdotes croustillantes.
Critères:  f campagne parking collection voir fmast -exhib -mastf
Auteur : Marion Nanterre
Mon péché mignon : la masturbation

Depuis toute petite, il paraît que je me tripote… Ça, je ne m’en souviens pas trop, évidemment. Par contre c’est vrai que depuis que je suis réglée et que je me sens femme, j’use et j’abuse de mes dix doigts. Et toutes les occasions sont bonnes pour que je me procure quelque plaisir solitaire.


Il paraît que c’est mieux de faire cela à deux. Je ne sais pas. Moi en tout cas, je suis loin de partager cet avis, parce que même lorsqu’il m’arrive de sortir avec un mec, cela ne m’empêche pas de me caresser, avant, pendant et même après. Avant parce que je pense à lui, pendant parce qu’il n’est pas toujours très doué et que moi je veux prendre mon pied, après parce que j’ai encore envie et que l’on est jamais mieux servie que par soi-même. Et s’il m’arrive de jouir profondément lors d’une pénétration, il m’arrive encore plus souvent d’éclater de toutes parts en me caressant moi-même.


C’est sans doute de l’égoïsme, de l’onanisme, comme l’on dit parfois, c’est peut-être même une perversion. Mais qu’importe, j’adore cela et je ne pourrai jamais m’en passer. Même, seule, en prison, enfermée dans une petite cellule, ma vie sexuelle serait, je crois, tout aussi riche, du moment que l’on n’a pas l’idée de m’attacher les mains derrière le dos.



Et tous les endroits sont bons pour accomplir mon forfait, bien sûr chez moi, dans mon intimité, dans mon petit lit douillet ou sous la douche ou pourquoi pas sur le sofa en regardant la télé. Mais pourquoi pas non plus dans ma voiture, dans un parking ou même dans les embouteillages. Ou alors à la fac, discrètement, dans un amphi, lorsque je ne suis pas trop entourée ou alors dans une salle libre, au pire dans les toilettes. Dans les vestiaires à la piscine, dans les salles obscures de cinéma ou alors dans la nature.


Tous les endroits sont bons pour me toucher. Le principal c’est que je me sente tranquille, en sécurité et que je n’aie pas l’impression d’être observée. Que je n’en aie pas l’impression ne signifie nullement que je ne le sois pas effectivement. L’été dernier par exemple j’étais allée bronzer dans un endroit tranquille au bord de la rivière. Il faisait un beau soleil doré et, là où je m’étais glissée, je me sentais vraiment en sécurité. Alors je me suis mise entièrement nue pour faire un bronzage intégral et bientôt je commençai à me caresser lentement, environ une demi-heure avant d’atteindre la jouissance.


Et quand j’ai ouvert les yeux, oh surprise ! Deux gamins en kayaks étaient en train de me mater avec les yeux écarquillés. Évidemment, quand je les ai vus, j’ai ramassé mes effets et me suis rhabillée, mais ces petits cons restaient là, à me regarder, s’attendant sans doute que je leur fasse des propositions. Du coup je suis partie vers d’autres cieux.



Une fois aussi, j’étais allée passer une semaine chez une amie d’enfance en Savoie. Elle habitait un studio minuscule avec une toute petite salle de bain et nous dormions dans le même lit. Alors ce n’était vraiment pas facile de s’isoler. Et moi, au bout de quelques jours, c’est vrai que je n’en pouvais plus et que j’avais très envie de me toucher (Vous devez penser que j’exagère !). Alors une nuit, j’ai attendu qu’elle s’endorme et j’ai commencé à me caresser à ses côtés, en faisant bien attention de ne pas la réveiller.


Mais c’est vrai qu’au bout d’un moment, lorsque l’on est bien excitée, on est plus tellement en mesure de se contrôler. Alors ce qui devait arriver arriva, mon amie s’est réveillée et m’a trouvée cuisses écartées en train de me masturber. Mais j’avais tellement envie et j’étais tellement partie, tout près de la jouissance, que j’avais oublié toute pudeur et que j’ai continué et que j’ai joui devant elle. Après évidemment, j’étais vraiment gênée, je n’aurais surtout pas voulu qu’elle pense que je suis gouine, ce qui n’est pas du tout le cas. Mais, en fait, il n’y a pas eu de problème, après on en a discuté. Elle m’a dit qu’elle aussi ça lui arrivait, surtout en ce moment qu’elle n’avait plus de copain. Du coup, les nuits suivantes, nous avons fait ça ensemble, je vous rassure chacune dans notre coin de lit, sans nous toucher, mais très décontractées. Et c’est vrai qu’en plus, cela nous a rapprochées et que nous parlons plus ouvertement entre nous de nos problèmes de cœur ou de cul.



Un autre exemple où j’ai été surprise la main dans la culotte. Ça s’est passé dans un parking souterrain. J’avais garé ma voiture à l’écart, pour ne pas être dérangée. J’avais une grosse envie parce que je venais de me faire draguer par un mec qui m’avait excitée. Alors inutile de dire que je me suis masturbée de bon cœur et que j’ai bien pris mon pied. Et j’étais en train de me rafistoler quand je me suis aperçue qu’il y avait une caméra juste au-dessus de la voiture. Et quand je suis passée à la barrière pour payer, nul doute que les gardiens s’étaient copieusement rincé l’œil, rien qu’à voir la façon dont ils me regardaient…



Enfin tout ceci ne sont que quelques petits contretemps finalement bien sympathiques. La seule fois où j’ai vraiment été inquiétée, c’est à la fac. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai changé d’Académie. Un prof rougeaud m’avait surprise dans un labo, les doigts dans la culotte et s’était déjà imaginé qu’il allait pouvoir profiter de la situation en me faisant chanter. Il n’arrêtait pas de me relancer, me téléphonait chez moi en me traitant de salope et me menaçait de raconter ce qu’il avait vu à tout le monde à la fac si je n’acceptais pas de passer à la casserole. Plusieurs fois aussi il a essayé de me coincer dans une salle de cours.


À la fin, j’en ai eu marre, c’est pour cela que j’ai décidé de déménager et d’aller poursuivre mes études ailleurs. Comme quoi, il y a de sacrés connards sur Terre… C’est pas parce qu’une fille se branle que c’est une vicieuse. Que je sache, quand un mec s’astique, on ne dit pas de lui que c’est un cochon ! L’égalité des sexes n’est vraiment pas dans les mentalités.


Mais pour ma part, je pense être épanouie, bien dans mon corps et bien dans ma tête et lorsque j’ai envie de me doigter, je n’ai aucune raison de me refuser ce petit plaisir.


😉