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n° 00060Fiche technique10272 caractères10272
Temps de lecture estimé : 7 mn
01/11/99
corrigé 21/08/07
Résumé:  Isabelle en a marre d'être obligée de se taper des soirées chiantes pendant lesquelles elle est obligée d'endurer la présence de cons et de leur famille que ses parents ont invités...
Critères:  fh neuneu laid(e)s fdanus portrait humour -occasion
Auteur : Isabela
Expérience navrante


J’ai 18 ans, je suis étudiante à Paris mais je passe l’été sur la Côte d’Azur dans une somptueuse villa que possèdent mes parents en bord de mer. Mon père est violoniste et ma mère psychanalyste. Ils ont une certaine notoriété, beaucoup d’amis très riches et très chiants. Points positifs : la mer, le soleil, les vagues, les copines, les soirées, les garçons… Points négatifs : des soirées très chiantes avec des cons auxquelles je suis obligée d’assister en bonne fille de bonne famille. Je suis capable d’être incroyablement faux-cul, de faire des risettes à toutes ces blattes. Et tous de se dire « Ce qu’elle peut être sympathique, prévenante, attentionnée cette petite Isabelle ! ». Une pincée de faux-semblants et ce monde de dupes n’a que ce qu’il mérite, c’est-à-dire l’insignifiance en reflet.


C’est à l’un de ces désastreux épisodes que je veux faire référence ici. Quatre débris font soudain irruption dans notre propriété. Zut, je dois décommander les copines, la troisième fois cette semaine, c’est vraiment galère ce truc. Je ravale ma rancœur et enfile une jolie robe de soirée pour plaire. Bonjour Monsieur, bonjour Madame, il en est vraiment que les instituts de beauté ne peuvent guère arranger. Elle pour sa part ne parvient à aligner que des banalités « Ohh que vous avez un joli intérieur, oh que vous avez une jolie robe, oh que vous avez de jolis enfants ». C’est pas ton cas, pauvre pomme, la top classe, c’est souvent la déchéance. Lui, de son côté, ne discute que de politique et marchés financiers, de préférence en tétant son cigare et en sirotant son whisky. S’il n’avait pas une situation et un compte en banque bien rempli, on dirait presque un clodo, un vieux SDF pouilleux et hirsute.


Leur fille, une petite chipie capricieuse et maniérée, elle gonfle vraiment avec ses réflexions désobligeantes et ses principes débiles. Elle débite au kilomètre une éducation apprise par cœur, soûlante à mourir, elle n’a pas deux sous de jugeote, la pauvre, et n’est capable d’aucune réflexion personnelle. Père a dit cela, Mère a fait ceci, la grand-mère était comtesse et l’oncle est un haut gradé dans l’armée de métier, intéressant non ? Trois mille phrases plus tard, je lui sers un jus de carotte bien épicé pour la faire taire, toujours souriante et bien élevée, je lui fais un petit clin d’œil amical et la laisse en tête-à-tête avec mon frangin.


Et me voici désormais avec le quatrième et dernier membre de cette cohorte de caricatures, j’ai nommé le fils aîné en personne. Il est tout raide, tout sec, on dirait presque qu’il a un balai dans le cul tellement il se tient droit. Prétentieux à vomir, il entame par son séjour probable à Harvard et les brillantes études qu’il ne manquera pas d’y faire. Quand je lui dis que je suis étudiante en sciences humaines, sociologie et ethnologie, il manque de s’étouffer. Ohh que je dois être malheureuse avec tout ce bas peuple du service public ! Si cela te fait plaisir de penser ça, libre à toi, mais le plus malheureux, c’est pas celui qu’on croit. L’alcool aidant, il devient plus volubile, il me fait un cours d’astronomie parsemé de remarques concernant sa collection de timbres. Vraiment, je sens que je vais passer une très bonne soirée.


Heureusement qu’une certaine complicité nous unit, mon frère et moi, et nous savons toujours nous éclater discrètement sans que les invités le remarquent. Plus ils sont cons et plus on s’éclate et, le pire, c’est qu’ils repartiront enchantés et qu’ils auront l’impression de s’être fait de nouveaux amis. En plus, ce soir, il a été décidé que les enfants feront table à part. Quand je dis "les enfants", nous avons tous les quatre entre 16 et 20 ans. Merveilleux dîner qui restera dans les annales, j’ai surtout du mal à ne pas éclater de rire tellement ils sont grotesques.


Et voici que Jean-Didier, notre charmant convive, se décide à raconter des histoires drôles, une histoire de Chinois, de Russe et d’Africain qui comparent leurs expériences sexuelles. Mais complètement tordu, mal raconté, incompréhensible. L’alcool aidant, il éclate d’un fou rire incontrôlable suivi de près par sa pétasse de sœur. David et moi restons stoïques et du coup mon frérot raconte une histoire bien dégueulasse, mais beaucoup trop subtile pour nos visiteurs. À leur tour de sourire poliment et à nous de nous gausser. Nos humours sont aux antipodes, nous ne partageons vraiment pas les mêmes valeurs. Jean-Didier n’a visiblement rien compris. Il se hasarde à demander des explications en se tournant vers moi. Le pauvre !



Du coup, il rougit et paraît tout émoustillé et gêné. Cela doit lui rappeler de bons souvenirs intimement personnels.


Un peu plus tard mon frère emmène la sœurette dans sa chambre (je ne me souviens même plus de son petit nom à celle-là). Ils se sont trouvés des points communs car elle adooooore l’art moderne et David est un expert en la matière. Le lendemain, il m’avouera qu’elle adooooore tout mais qu’elle n’y entrave que dalle, quel snobisme !


Voilà donc que je me retrouve seule au salon avec ce formidable Jean-Didier qui se prend désormais pour Jean-Paul Belmondo dans ses meilleurs films. Il m’a dans la peau, je lui ai tapé dans l’œil. Le canapé a beau avoir l’air grand, il se rapproche dangereusement de moi et me fait du rentre-dedans. Le con, il me drague en faisant le beau. Et ses mains baladeuses essaient de toucher mes fesses. Il a l’air très éméché, presque ivre, il bredouille, il bafouille, il sirote un grand verre d’Armagnac qu’il s’est servi lui-même, il parle haut et fort et devient vulgaire à vue d’œil. Il a envie de m’enculer, il aimerait bien m’enculer, je dois en connaître un rayon en la matière, et tout et tout. Et si nous allions dans ma chambre pour qu’il essaie mon petit cul ? Je suis assise au bord de la banquette et cet obsédé a glissé une main sous mes fesses et est en train de me triturer le cul. Ce qui me rebute le plus chez lui, ce n’est pas qu’il soit moche (il est quand même vraiment pas terrible), mais qu’il soit autant imbu de sa personne et aussi grotesque dans la réalité. Sinon je baiserais bien, moi aussi. Après tout, plutôt que de se faire suer à discutailler, ce serait une manière plus agréable de terminer la soirée.


Voici les parents de retour. Ils étaient partis prendre l’air sur la plage. Je regarde les miens, ils ont l’air eux aussi de se faire suer avec leurs charmants visiteurs. Ouf ! Je suis un peu rassurée quant à leur faculté de jugement. Du coup, je me lève et invite Jean-Didier à m’accompagner dans ma chambre. Il en a la bave aux lèvres. La porte à peine fermée qu’il se jette sur moi pour m’embrasser. Quelle horreur, je repousse fermement ce vilain crapaud plein d’écume. Il titube, il éructe, j’ai presque l’impression qu’il va gerber dans ma chambre. Je retire ma robe de soirée. Je suis entièrement nue dessous. Je m’installe à quatre pattes sur le lit et d’une main commence à me caresser. Je l’entends derrière moi qui essaie de se déshabiller maladroitement. Je préfère ne pas regarder ça. J’espère qu’il aura la décence d’enfiler un préservatif au moins. Il s’approche enfin et me triture l’anus avec ses doigts.



S’il savait, le pauvre, que souvent des sexes sont passés par là et que mes orifices sont tous bien rodés… Encore un qui se prend pour un Superman Déniaiseur. Il n’arrête pas de me fouiller le cul avec ses doigts tandis que moi, je suis déjà bien partie à force de me caresser. Je la veux, sa bite, je lui demande de me la mettre, je ne sais pas ce qu’il fout. Finalement il essaie de me l’enfoncer et se met à débander aussi sec. Il a l’air complètement paniqué, il arrête tout. Je me retourne, il est déjà en train de se rhabiller, en train de maugréer entre ses dents. Il couche pas avec les putes, il aime pas les filles faciles, il a pas envie d’attraper des maladies… Le parfait goujat : c’est lui qui m’a proposé une sodomie. Je me retourne sur le lit, cuisses écartées et continue de me caresser. Il me dit que je suis une vicieuse, une obsédée, et il part en claquant violemment la porte. Quel rustre, j’éclate de rire en pensant à ce minable puis j’essaie de me concentrer sur ce qu’il me disait quand nous étions sur le canapé. Mais difficile, ce con a tout gâché, j’arrête de me masturber et je me rhabille à mon tour.


Il est reparti voir ses parents, la queue entre les jambes. Quand il me voit arriver, il baisse les yeux. J’ai intentionnellement laissé mes cheveux ébouriffés, afin que tous aient le sentiment que je viens de m’offrir une partie de jambes en l’air. Du coup, c’est son père qui me regarde avec des yeux de merlan frit et un regard concupiscent, le même regard con et vicelard que son fiston lorsqu’il est excité. C’est sans doute pour cela qu’il a épousé une niaise. Seule une pauvre fille peut se satisfaire d’un être aussi vulgaire. Pour couronner le tout, lorsqu’il me dit au revoir, il me serre d’un peu trop près. Il doit sentir mon odeur intime et ça l’excite, ce vieux cochon. Si les autres n’étaient pas là, il me violerait sur place. Tout du moins il essaierait, car s’il bande aussi mou que son fils, ce serait vraiment pas le pied. En attendant, il me tripote en plaisantant avec ses grosses mains grasses et reluque abondamment dans mon décolleté. Le fiston, quant à lui, s’arrange pour ne pas me dire au revoir, honteux qu’il est de cette expérience navrante.