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n° 00142Fiche technique11796 caractères11796
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Temps de lecture estimé : 9 mn
13/02/00
corrigé 12/11/10
Résumé:  Il pleut dans la maison de Nicolas. La voisine vient voir. Il va voir la voisine et découvre qu'elle écrit des ouvrages érotiques. Elle lui en prêtera même un !
Critères:  #chronique #érotisme #initiation #volupté #rencontre #occasion #voisins #masturbation #fellation fh voisins grosseins voir hmast fellation cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Nicolas V
Trombes d'eau

Fraîchement sorti de l’université, j’ai embauché immédiatement au sein d’une très grande boîte. J’avais travaillé très dur pour avoir mes diplômes et j’avais été contacté par un grand nombre d’entreprises au sortir de l’école. Je n’avais que l’embarras du choix. Finalement mon choix s’est orienté vers la province, une petite ville de la France profonde dont je tairai le nom pour ne pas être reconnu.


Je n’ai guère eu le temps de prendre mes dispositions. Ma présence était indispensable le plus tôt possible. Et je dois dire que je n’avais pas non plus l’habitude de faire des démarches, habitué que j’étais à vivre dans le cocon familial. J’ai pris la première bicoque qui me tombait sous la main et j’ai emménagé à la hâte. Plus tard, on verrait, lorsque j’aurais plus de temps. L’endroit paraissait sympathique, perdu au bout du monde et quelques voisins épars ne pourraient pas me déranger.


Je vivais seul à l’époque et aucune femme ne m’attendait. Ma copine, la seule femme avec qui j’avais eu une expérience précédemment, avait jugé préférable de mettre les points sur les « i » en affirmant haut et fort qu’elle ne pensait pas que nous ayons assez d’atomes crochus pour continuer ainsi notre relation. Aussi, étant donné que je m’expatriais, c’était pour elle une bonne occasion pour en terminer là. Je n’étais à vrai dire même pas chagriné par cette nouvelle. Je me demandais même à posteriori comment nous avions fait pour rester si longtemps ensemble. Peut-être parce que vivre chacun chez papa-maman et ne se retrouver qu’occasionnellement pour une sortie c’est plus commode, quelque part !


J’ai tout de suite remarqué la jeune femme seule qui habitait près de chez moi. Elle passait cet automne radieux à bouquiner dehors, allongée sur un transat, protégée du soleil par un parasol. J’ai tout de suite remarqué également qu’elle était très court vêtue et que l’on devinait parfaitement ses formes pleines sous son chemisier à moitié transparent. Mais qu’importe après tout puisque j’étais son seul voisin immédiat et le seul susceptible en tout cas de profiter du spectacle. Je ne m’en privais d’ailleurs pas. Je rentrais même tous les midis sous le prétexte futile que j’allais enfin ouvrir les cartons. Mais je passais la moitié de mon temps sur le balcon à manger mon sandwich en regardant mon intrigante voisine dévorer son livre. Et, d’où j’étais, je pouvais presque apercevoir son opulente poitrine et ses gros tétons sombres qui transparaissaient sous sa chemise.


Mais pour autant nos rapports restaient de bon voisinage. Bonjour, bonsoir, un sourire, un petit mot sur le temps qu’il fait ou qu’il va faire et c’est tout. Cette situation aurait pu perdurer toujours, d’autant plus qu’à l’approche des mauvais jours ma charmante voisine se renferma dans sa maison et que désormais je l’entrapercevais à peine sous la véranda. Ne sachant rien d’elle ou alors pas grand chose, mon imagination allait bon train. Après tout elle ne semblait guère plus vieille que moi, peut-être à peine 30 ans et paraissait vivre seule, sans visite, sans ami, sans amour, sans travail… Passer ses journées à lire ainsi, voilà qui me paraissait pour le moins intrigant.


L’automne était désormais bien installé et avec lui un temps pluvieux, gris, triste, désespérant. Sacrée petite bourgade de campagne tellement séduisante l’été et tellement déprimante dès que surviennent les mauvais jours… Au début je ne remarquai rien. Je m’investissais à fond dans mon travail et ne rentrais chez moi que pour dormir. C’était l’époque également où ma mère était souffrante et je rentrais presque tous les week-ends chez mes parents…

Ce n’est qu’un jour, tandis que j’étais en train de ranger quelques courses dans la cuisine après une journée fort pluvieuse que je m’aperçus des fuites au plafond. Ça pissait l’eau au fond de la cuisine et pas qu’un peu, il y avait toute une mare près du frigo. Cela m’amena à faire une inspection de toute la maison. Au fur et à mesure que j’avançais, j’allais de surprise en surprise. Il y avait de l’eau partout, sur les murs, dans les placard, ça pourrissait, ça moisissait, tout était trempé. Une petite semaine de pluie avait suffi à inonder la bicoque. Et mes affaires dans tout ça. Mes vieux cours de fac détrempés par la flotte, mes vêtements en train de moisir dans l’armoire, mes paquets de gâteau en bouillie. J’en étais médusé ! Le lendemain matin je suis allé dans la grange attenante chercher l’échelle de bois. Une rapide inspection du grenier m’a permis de m’apercevoir que celui-ci était plein de flotte.


Coup de fil à l’agence, air étonné de l’agent immobilier. Et le voici qui cherche désespérément à joindre les propriétaires. Ils ne sont pas là, pas joignables en tout cas. Oui mais moi comment je fais ? Et en plus il continue à pleuvoir. J’ai surtout pas envie de voir pourrir les meubles que m’a si gentiment prêtés ma grand-mère. Il me propose de faire venir un couvreur… À mes frais ? C’est un fieffé filou. Sur le pas de ma porte car il a finalement consenti à venir constater l’état des lieux, nous en venons presque aux mains. Bien sûr que ce n’est pas très diplomate de ma part mais je suis comme cela, sanguin. Lorsque je m’emporte, je ne parviens plus à m’arrêter. Du coup, il me plante là sur place avec la pluie qui redouble d’intensité. Je suis désespéré.


Je rentre chez moi, le téléphone sonne, c’est la voisine, elle s’inquiète de ce qui m’arrive. Je lui confie mon désarroi, je dois avoir l’air plus déprimé qu’autre chose. Elle me dit qu’elle a de la place dans son garage, que si je veux entreposer des affaires, il n’y a pas de problème. Cinq minutes plus tard elle frappe à ma porte. Elle est là en ciré qui me propose de m’aider, c’est très gentil, je suis touché. J’ai envie de refuser, non ce n’est pas la peine, je vais me débrouiller. Mais déjà elle empile, elle entasse, un vrai ouragan plein de dynamisme, elle que je ne connaissais qu’allongée sur une chaise longue. Du coup ça me redonne de l’énergie. J’approche la voiture près de la porte et nous commençons à charger la voiture. Préserver ce qui peut l’être, mes biens les plus précieux… En quelques voyages, nous déménageons l’essentiel avant de déplacer les meubles dans les endroits secs.


Je n’ai pas mon mot à dire, je vais venir m’installer chez elle pendant quelques jours, le temps que cette maison soit de nouveau habitable. Comme je proteste un peu, elle me rétorque que je ne vais pas la déranger, qu’entre voisins il faut bien s’entraider, qu’il y a par-derrière une petite chambre avec une salle de bain indépendante où je serai comme chez moi et que, pour commencer, elle va me préparer un bon petit repas chaud pour que je me remette de mes émotions.


Son intérieur est très coquet et décoré avec beaucoup de goût. Une amatrice d’art en plus. Des reproductions de toiles de maîtres dans toutes les pièces… Et des livres partout ! Des bibliothèques pleines de bouquin, je suis médusé. Elle a dû passer sa vie entière à lire. Elle remarque sans doute ma stupeur et, tout en me proposant un apéritif, m’annonce qu’elle est romancière et qu’elle puise ses idées dans la littérature. Je suis bouche bée, admiratif.



Elle éclate de rire.



Je m’approche de l’étagère en question. Beaucoup de livres d’aventures pour enfants et quelques policiers.



Et voici que sur l’étagère du bas je tombe nez à nez avec une douzaine de romans érotiques. J’en rougis jusqu’aux oreilles. Je me relève en faisant mine de ne pas avoir remarqué. Mais, sans aucune gène, la voici qui me dit :



J’en bafouille presque et change vite de sujet pour ne pas rester coincé tout le repas.

Après le dîner, elle m’annonce que c’est son heure, qu’elle doit y aller, qu’elle a pris la mauvaise habitude d’écrire la nuit. Comme je prends congé en la remerciant une fois de plus pour son hospitalité, elle me tend trois bouquins, évidemment érotiques.



Je les prends en tremblant à moitié et elle prend congé.

Une fois bien installé dans la petite chambre de derrière, je me jette immédiatement sur ces ouvrages. L’un d’entre eux requiert toute mon attention puisqu’il s’agit de l’histoire d’une femme seule qui reçoit une nuit la visite d’un voleur. Ce dernier, convaincu d’être seul, rentre dans la chambre pour fouiller la commode et… trouver la lingerie coquine… de la belle qu’il entend maintenant ronfler derrière lui. Excité par cette découverte, plutôt que de s’éclipser rapidement avec son butin, il décide de profiter de la situation, glisse ses doigts agiles sous la nuisette, et s’enfonce dans son intimité. Humm très excitant en effet … Du coup je sors même ma queue et entreprends de me branler en continuant ma lecture, tellement pris par la lecture que je n’ai même pas vu la porte s’ouvrir et ma charmante voisine en train de me regarder.



Je sursaute en rangeant mes attributs, honteux d’avoir été pris ainsi la main dans le sac si je peux m’exprimer ainsi. Elle s’approche du lit, juste vêtue d’une nuisette presque transparente, un peu comme dans le bouquin, ses formes pleines et généreuses, et l’odeur de son sexe plein de désir. Elle s’assied sur le lit et repousse les draps et caresse lentement mon sexe bandé avant d’entamer une longue pipe sensuelle. Moi qui n’ai pas fait l’amour depuis plus de trois mois, je suis prêt à exploser mais ses lèvres expertes retardent sans cesse l’échéance.


Finalement elle se met à cheval sur ma bouche dans une position sans équivoque qui m’invite à la lécher. L’odeur forte de son con juteux, débordant de désir, je la dévore bestialement, elle se tortille de plaisir, cambrant ses reins sous les assauts de ma langue. Dieu qu’elle est chaude, à peine le temps de m’enfiler une capote qu’elle est déjà sur moi, à cheval enfilée sur ma queue, je vois cette redoutable amazone aller et venir le long de mon vit en caressant ses seins. Toujours troublante et sensuelle, des mouvements lents, profonds et langoureux qui m’excitent au paroxysme. Avant qu’elle n’éclate de jouissance en m’inondant de cyprine.


Du coup je n’ai même pas pris la peine de jouir, je la bascule en avant et la prends à nouveau par derrière, cette fois-ci complètement débridé en la traitant de grosse cochonne ou de petite salope. Je la tringle, elle aime ça, jusqu’à ce que j’explose. J’ai même fait exploser la capote, mes va-et-vient bestiaux l’ont enlevée de ma bite et du coup c’est en elle que je lâche toute ma semence en hurlant comme un ours, en remplissant son trou à foutre.


Inutile de préciser que nous avons couché dans le même lit ce jour-là et les autres et que du coup je n’étais plus pressé que l’on répare mon toit. Nous avons réalisé tous ses fantasmes, tous ceux qui étaient couchés par écrit. Mais, pour mon plus grand malheur, elle m’a fait rapidement comprendre que même si nous nous entendions bien, elle tenait malgré tout à sa liberté, y compris sexuelle et que le mieux pour nous c’était de vivre chacun chez soi et de nous voir de temps en temps. Évidemment, cela ne me convenait pas, mais alors pas du tout. J’étais beaucoup trop jaloux pour la laisser aller se faire sauter à droite à gauche. Ce qui a sonné le glas de notre relation.