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n° 00442Fiche technique14833 caractères14833
Temps de lecture estimé : 11 mn
30/05/00
corrigé 17/05/23
Résumé:  Suite de la 434. Lucien est dépité de ne plus apercevoir Chris dans l’équipe de ménage. Pourtant un jour la voici de retour, et quand elle lui sautera dessus, il se laissera faire.
Critères:  fh grosseins travail soubrette voir intermast
Auteur : Etranges Délires      Envoi mini-message

Série : Chris, la dragueuse

Chapitre 02 / 05
Le piège

Résumé du précédent épisode :

Chris fait des remplacements en tant que femme de ménage dans mon entreprise. Elle a beaucoup de bagout et me drague ouvertement. Depuis qu’elle m’a rencontré, elle m’a carrément dévoilé ses gros seins et m’a même incité à les lui caresser. Tout ça s’est passé dans mon bureau, mais par malchance nous avons été dérangés par sa cheffe de service, une vieille fille acariâtre, sinon, nul ne sait comment tout ceci se serait terminé… !




Le lendemain donc, je reviens tout guilleret au bureau en attendant impatiemment le soir. Mais là… déception, aucune nouvelle de Chris ! Ce n’est pourtant pas son jour de congé. Un peu plus tard, je me décide à sortir dans les couloirs et à faire un tour du côté de la machine à café. Chris n’est pas là, c’est certain, sinon il y aurait beaucoup plus d’ambiance. Je n’y trouve que les deux Portugaises qui papotent dans leur langue maternelle à laquelle je ne comprends évidemment rien. Je me sers un café sans rien oser leur demander, d’ailleurs elles ne font même pas attention à moi… Elles étaient pourtant, j’en suis à peu près certain, dans le groupe de celles qui s’étaient gaussées de moi la veille, quand Chris m’avait chouravé mon permis de conduire, mais non, pas un mot, je suis pour elles à nouveau dans le plus parfait anonymat.

Je sirote mon café sans rien dire, quelque peu dépité par ce nouveau contretemps… Moi qui ai rêvé toute la nuit à cette fille et à ses gros obus, maintenant, rien, le vide absolu !


Les jours suivants sont à l’identique, dix jours moroses durant lesquels je me morfonds. S’est-elle fait virer ? Son contrat est-il arrivé à son terme ?

L’absence attise sans doute le désir et, désormais, je ne pense plus qu’à Chris. Bien sûr qu’elle n’est pas super belle et qu’elle a un visage pour le moins bizarre, très loin des canons de la beauté ; bien sûr que son attitude sans gêne est parfois déroutante ; bien sûr aussi qu’elle paraît tellement extravertie, dévergondée, et que ce n’est certainement pas une fille pour moi ! En plus, décontractée comme elle est, elle doit avoir plein de petits copains un peu partout dans la ville, et malgré son physique peu engageant, je suis convaincu que beaucoup d’entre eux ne demandent qu’à glisser entre les cuisses de cette fille très libérée.

Malgré toutes ces réserves, je ne pense plus qu’à elle, et ce de plus en plus. Je rêve même d’elle la nuit, c’est dire si je suis accro… Pourtant, je me sens comme un con, je ne sais absolument rien d’elle, ne connaît ni son nom, ni son adresse, ni aucun détail qui puisse me permettre d’espérer à nouveau une rencontre.


Le dixième jour, je prends sur moi et je vais carrément trouver une de ses collègues, celle qui me semble la plus abordable, pour lui demander où elle est, mais pour mon plus grand malheur elle n’en sait vraiment rien et cela a l’air d’être vraiment le cadet de ses soucis. Croyant bien faire, elle tient à poser la question aux autres collaboratrices, bien que j’essaye vainement de l’en dissuader.

Me voici donc à nouveau au milieu de quatre femmes qui me regardent ironiquement, je crois lire dans leurs visages des sourires moqueurs. L’une d’elles semble pourtant savoir ce qu’il est advenu de Chris :



Mais une autre rétorque :



Et une autre d’ajouter :



Finalement, à force de palabres, les voici qui tombent toutes d’accord pour dire que le mieux c’est encore de demander à Mme Albertini (La cheffe). Elle, au moins, doit savoir où est Chris.


J’ai une sainte horreur de cette bonne femme, elle me fout la frousse avec sa démarche en crabe et son regard d’aigle, je n’ai surtout pas envie de lui demander quoi que ce soit, j’ai pourtant absolument besoin de savoir où est Chris. Cette problématique me torture les vingt-quatre heures qui suivent, je n’en dors pas de la nuit. Le lendemain, quand je tombe nez à nez avec cette ogresse, je n’ose piper mot, je laisse tomber, déçu par moi-même et par mon incapacité à résoudre les crises graves. Un triste week-end s’en suit ! Un long week-end, car le lundi suivant est également férié.



Le mardi, toujours rien, je suis au bord du désespoir, mais le mercredi… elle est de nouveau là, j’entends sa voix criarde dans le couloir. Pas de doute, il n’y a qu’elle pour rigoler ainsi. Mon cœur se met à battre la chamade. Je me lève tout à coup du bureau, si précipitamment que mon collègue pointe les yeux vers moi et me demande ce qu’il m’arrive.



L’envie pressante c’est surtout celle de revoir ma belle. Je me dirige vers la machine à café. La salle est noire de monde, toutes les femmes de ménage bien sûr, mais aussi quelques cadres qui doivent faire une pose au milieu d’une réunion. Grand brouhaha dans cet espace réduit. Impossible de se frayer un chemin, mais oui, elle est bien là, je l’aperçois entourée par toute une troupe. Elle est en train de discourir de « je ne sais quoi » et tout le monde rigole alentour. D’où elle est, elle ne peut probablement pas me voir, mais peu importe, la voici de retour, c’est ça le principal…

Du coup, je retourne sagement à mon bureau après avoir fait une escale aux toilettes. J’ai hâte que nous soyons à nouveau seuls et qu’elle me montre à nouveau ses beaux nichons blancs…


Une heure plus tard, mon collègue est parti et la porte s’ouvre. C’est bien elle, toujours aussi enjouée, mais cette fois-ci elle ne referme pas la porte et n’a nullement l’air décidée à montrer ses appâts. D’ailleurs, ça balance beaucoup moins sous son jogging, car elle porte cette fois-ci un soutien-gorge. Elle s’assied néanmoins bien gentiment à la place de mon collègue en me regardant, toujours avec son satané sourire ironique…



J’essaie de parler, mais aucun mot ne sort de ma bouche, je suis décidément toujours aussi frileux !



Et elle éclate à nouveau de rire en me dévisageant.


Je suis livide, cette histoire d’amants multiples qu’a évoquée sa collègue m’a pour le moins perturbé. Désormais, je me pose plein de questions, je n’ai pas envie de passer après tout le bâtiment, même pour avoir deux gros obus blancs.


Elle secoue la tête en riant. Elle a encore coupé ses cheveux, elle les a presque à ras, elle fait encore plus mec, mais cette fois-ci, fait nouveau, elle a mis des boucles d’oreille et aussi un espèce de truc dans son nez. C’est la première fois que je la vois avec des bijoux, cela contraste un peu avec son survêtement et ses baskets. D’un côté, ça la vieillit un peu, mais, du moins, elle fait un peu plus femme. Elle joue en tout cas toujours sur l’ambiguïté. Peut-être a-t-elle conscience après tout d’avoir un faciès un peu particulier et peut-être est-ce sa façon à elle de se mettre en valeur ? À bien regarder, elle ne fait pas si négligée que ça, même son curieux accoutrement est finalement plus un look soigneusement étudié qu’une façon de se laisser aller. Après tout, pourquoi pas, même ceux qui ont un physique ingrat ont le droit de séduire et, dans la laideur, il n’y a jamais rien de définitif…


Nous n’avons pas grand-chose à nous dire. Moi surtout d’ailleurs, les idées qui me viennent en tête sont beaucoup trop « intimes » pour que j’ose les dévoiler. Elle fait donc la conversation toute seule pendant quelques minutes, elle est intarissable, puis se lève et me jette un clin d’œil :



J’en suis encore à me demander si c’est une invitation à la rejoindre, mais elle a déjà disparu.

Je tremblote. L’idée de me retrouver seul avec cette femme dans cet endroit fermé : j’ai à la fois très envie, mais aussi très peur. Je me demande si je vais avoir le courage d’y aller. Ça va nous emmener forcément plus loin que l’autre fois, j’en suis sûr, mais jusqu’où ? J’ai surtout peur de ne pas bander et/ou d’éjaculer trop vite, et en définitive de passer une nouvelle fois pour un con, comme ça m’est arrivé tant de fois par le passé.


Les minutes s’égrènent, trop vite. J’essaye de me replonger dans mon boulot pour oublier, mais sans réellement y parvenir. Je suis beaucoup trop préoccupé par ce rendez-vous imminent. Je me fais un sang d’encre. L’heure s’est écoulée et il va falloir y aller, ce serait dommage de louper cette occasion. Je me mets lentement en route pour l’échafaud. Une fois arrivé au sous-sol, je m’aperçois que la porte de la réserve est fermée. Peut-être n’a-t-elle pas eu la clef, peut-être allons-nous devoir remettre cette entrevue ?

L’instant d’après, cette furie se jette sur moi par-derrière et me masque les yeux en rigolant comme une folle, toujours aussi débridée…



Inutile de répondre à ce jeu stupide, mais parallèlement à ça je sens ses gros seins écrasés contre mon dos, ce qui est loin d’être désagréable et me fait presque oublier ma frayeur.



Sur ce, tout en restant derrière moi, elle laisse aller ses mains sur tout mon corps, de haut en bas, en descendant lentement vers mon sexe qui se réveille déjà un peu. Quelques secondes plus tard, ses mains sont sur mon pubis et ses doigts s’occupent avec dextérité de ma braguette.


Nous sommes dans le couloir et je retiens ma respiration. Anticipant mes craintes, elle rétorque :



Tout en disant ces mots, elle sort mon sexe et mes couilles sont à l’air. Elle est en train de me les caresser, de me les soupeser, de me les palper. Au début, compte tenu de la situation un peu particulière, debout en plein milieu du couloir, je ne bande pas trop, mais peu à peu, Chris, avec un évident savoir-faire, réussit à me revigorer et à faire redresser ma petite bite. Toujours debout derrière moi, les nichons écrasés dans mon dos, les deux bras autour de mon corps, elle soupèse mes couilles d’une main et me branle la queue de l’autre, pratiquement mieux que si je me masturbais moi-même.


Plusieurs fois, je fais mine de me retourner, mais chaque fois elle m’en empêche en me demandant de la laisser faire et de rester tranquille. Désormais, je commence à être sacrément excité et mes jambes se mettent à flageoler. J’écarte les cuisses pour mieux me donner à ses caresses.



Je ne suis pas très prolixe, mais comparé à mes expériences antérieures, ces quelques mots font de moi presque un bavard. Je vais venir, j’en suis sûr. Après je ne serai plus bon à rien, c’est certain, mais c’est peut-être ce qu’elle cherche après tout ! Mon manche est désormais fièrement dressé et bien dur, et à chaque aller-retour je sens la pression monter un peu plus dans ma queue. Je suis sur le point d’exposer entre ses doigts experts… et finalement, j’atteins le point de non-retour. Le foutre monte dans ma queue, il faut l’expulser au plus vite, ce que je fais entre ses doigts en longues et puissantes saccades qui vont s’écraser sur la porte de la réserve en face. J’ai rarement craché aussi loin et fort, même après des heures de branlette…


Je suis à peine remis de mes émotions… lorsque je reçois le coup de grâce :



S’en suit une explosion de rires féminins qui me glace sur place. Je tourne la tête et vois deux femmes de ménage qui nous regardent au bout du couloir. Elles n’ont rien perdu de la saynète.

Quelle salope ! C’est un coup monté, elles ont tout vu ces deux vicieuses, quelle honte pour moi ! Je débande aussi sec et remballe mes instruments en toute hâte. Je suis comme fou, elles ont tout vu, tout le monde va bientôt savoir dans la boîte que j’ai une petite bite.


J’enrage et pousse Chris violemment, mais au lieu de protester, elle éclate de rire et les autres enchaînent de plus belle. Toutes ces vicieuses s’en donnent à cœur joie. J’escalade l’escalier quatre à quatre, sors du bâtiment comme un dératé sans prendre la peine de repasser dans mon bureau, et cours à perdre haleine me réfugier chez papa maman.



Je suis tellement perturbé que ma mère s’aperçoit que quelque chose ne va pas. J’ai beau avoir vingt-trois ans, je suis encore son grand garçon et elle a l’habitude de me consoler au moindre bobo, mais là, comment lui dire ce qui m’est arrivé, c’est… beaucoup trop personnel. Je dois rester seul avec mon calvaire.


Ce soir-là, il y a un match de foot à la télé. Mon père, comme à son habitude, est vautré dans son fauteuil et ma mère vaque à ses occupations. Quant à moi, je fais les cent pas dans le verger. C’est alors que je me rappelle que j’ai oublié mon veston au bureau. Oh merde ! mon blouson et tous mes papiers sont à l’intérieur. Zut et re-zut !


Je dois donc retourner à la boîte. À cette heure-là, de toute façon, les femmes de ménage doivent avoir quitté les lieux depuis belle lurette. Je me dépêche dans l’espoir de pouvoir contacter un gars de l’équipe de surveillance pour le convaincre de m’ouvrir.


Comme fait exprès (je dois vraiment avoir la scoumoune), j’arrive au moment le plus inopportun, précisément à l’heure où les femmes de ménage quittent leur boulot. Je suis à peine en bas des marches qu’un troupeau de femelles dévale les escaliers. Je tombe nez à nez avec elles. Certaines se mettent à rire en me voyant, d’autres moins, il faut dire que, pour la plupart, leurs maris les attendent sur le parking.


Je me glisse derrière elles en tentant le plus possible de les éviter, et ne me retourne qu’une fois à l’intérieur du grand hall. J’essaye de repérer cette salope de Chris parmi la douzaine de femmes et je l’entrevois quelque part sur la droite, toujours avec son horrible survêtement de sport. Je la suis alors des yeux. Elle traverse le terre-plein en direction d’une voiture. Au volant, un mec l’attend pour démarrer…


Je suis complètement dépité par cette nouvelle découverte, mais il faut encore que je bataille avec le service de sécurité afin que les vigiles m’autorisent enfin à récupérer mes effets…