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n° 00477Fiche technique16204 caractères16204
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Temps de lecture estimé : 10 mn
04/06/00
corrigé 14/11/22
Résumé:  Son amie Maryline, plate comme une limande, est obsédée par les gros seins. Du coup elle entraîne sa copine dans une succession d'aventures rocambolesques
Critères:  ff frousses copains grosseins plage cérébral ecriv_f
Auteur : Valérie_Maingat      Envoi mini-message
Mon amie Marilyne

Ma copine Marilyne a toujours souffert du fait d’être plate et moi qui ai une large poitrine plutôt encombrante je ne comprenais vraiment pas où pouvait être son problème. Nous sortions ensemble tous les samedis soir, nous allions dans des booms ou alors en boîte, suivant les cas. On se faisait parfois draguer, nous n’étions certes pas les plus belles ni les plus courtisées, mais bon, quand les garçons n’avaient rien d’autre à se mettre sous la main, ils daignaient nous inviter à danser. En ce qui me concerne, la cause essentielle de mes déboires amoureux était un certain embonpoint, j’étais souvent la petite boulotte qui tient la chandelle. Je n’étais pas non plus complètement inculte sur le plan amoureux, il ne faut rien exagérer, mais c’est évident que compte tenu de mon âge (presque 20 ans) je n’étais pas en avance… Mais ce qui me rassurait le plus à l’époque c’est que Marilyne pourtant fine et fluette n’avait guère plus de succès que moi. Je ne comprenais pas vraiment, avec son joli petit minois, j’aurais vraisemblablement fait un malheur (Malheureusement, fille de paysans beaucerons, j’ai toujours reproché à mes parents mes origines agricoles…).


Je pense que l’origine de ses problèmes se situait plutôt dans sa tête et dans sa façon d’aborder la vie. C’était une perpétuelle tourmentée, cette fille-là, avec en prime plein d’obsessions… Plus naturelle, elle aurait pu faire au moins aussi bien que Jane Birkin (dans le chapitre planche à pain !). Elle se faisait sans cesse du souci pour rien ou pas grand-chose. Elle craignait de perdre dix grammes ou d’attraper le sida en s’asseyant sur la cuvette des toilettes, ou même de traverser la rue lorsqu’il y avait de l’orage, plein de détails lui pourrissaient la vie.


Une de ses principales obsessions, lorsque nous parlions toutes les deux, tournait autour du fait qu’elle n’avait pas de poitrine et qu’elle enviait mes seins lourds (que j’aurais pourtant pour ma part aimé faire rapetisser – comme quoi, le monde est mal fait). L’année où nous sommes parties en camping toutes les deux, elle m’en parlait tous les jours, à la longue c’en était particulièrement chiant !


Elle faisait d’ailleurs plus qu’en parler car je l’ai surprise plusieurs fois en train de me reluquer la poitrine. En particulier le soir quand j’ôtais mon maillot sous la tente, son regard était particulièrement insistant, quelque peu malsain également, on aurait dit un adolescent boutonneux qui voit des nichons pour la première fois !!!!!


Une autre fois, nous étions en train de nous promener sur la plage, il faisait froid cette année-là en Bretagne du Nord. Quelques jeunes étaient en train de faire un match de volley et la plupart avaient des t-shirts ou même des pulls. Il y avait en particulier une fille dans nos âges, certainement plus belle que nous, avec une grande crinière rousse et surtout avec une paire de seins énormes. Rien à voir avec les miens (Le problème chez moi c’est que j’étais grosse de partout !) mais je me contentais d’un 110 D (peut-être moins d’ailleurs à l’époque !) tandis que la fille devait faire au minimum du 120 avec des gros bonnets, beaucoup plus impressionnants, d’autant plus qu’elle au moins n’était pas grosse de partout.


Nous nous sommes arrêtés pour les regarder jouer et je me rappelle que Marilyne était véritablement subjuguée. Elle avait les yeux rivés sur les seins de cette inconnue comme s’il s’agissait de la dernière merveille du monde ! Au bout d’un certain temps, j’ai réussi à l’arracher à sa contemplation pour l’entraîner vers les rochers. Je me demandais si elle n’était pas gouine et je me demandais si je n’allais pas y passer une de ces nuits… À l’époque, j’aurais trouvé cela INIMAGINABLE !



Le lendemain, nous repartions sur Paris, nous devions bosser tous l’été pour essayer d’avoir notre examen en septembre. Nous n’étions ni l’une ni l’autre douées et ces études scientifiques nous laissaient perplexes…


Entre deux révisions, nous avons décidé d’aller nous détendre un peu à Aquaboulevard, histoire de nous rafraîchir un peu. Autant nous avions eu presque froid dans le Morbillan, autant l’atmosphère à Paris était étouffante. Et à la piscine, comme de bien entendu nous avons posé nos serviettes près de celle d’une fille à la poitrine opulente. Un peu plus âgée que nous cette fois. Rien qu’à voir ses seins dans son maillot de bain, j’étais persuadée que, libres, ils ne devaient pas être très beaux à voir.


Mais Marilyne ne voulait rien entendre et elle n’avait de cesse que de regarder les seins de la fille. J’en étais gênée, je craignais que l’on nous repère, elle ou quelqu’un d’autre, d’autant plus que Marilyne ne se faisait pas très discrète.


Lorsque la fille s’est levée et a récupéré ses affaires, Marilyne m’a tirée par le maillot. Elle voulait déjà s’en aller, nous étions là depuis à peine trois quarts d’heure. J’ai fait un peu d’opposition puis je me suis levée, je ne voulais pas que ça dégénère ! Et en plus, j’étais un peu coincée car nous étions venues avec la voiture de Marilyne. Je l’ai suivie à contrecœur jusqu’aux vestiaires. La fille avait passé ses affaires dans un coin et était en train de prendre une douche. Marilyne est allée se mettre juste face à elle et moi à l’autre bout, me contentant de regarder la scène discrètement. Marilyne matait la fille sans aucun complexe, j’étais désormais persuadée qu’elle devait être une homo refoulée car elle prenait un visible plaisir à regarder. L’autre semblait ne pas y prêter attention. À un moment, elle retira carrément ses bretelles et démasqua entièrement sa poitrine pour se la rincer en se retournant simplement face au jet. Marilyne n’en perdait pas une miette. Elle se paya même le luxe de changer de place pour mieux voir.


Ensuite, la femme ramassa son savon et récupéra sa serviette avant de s’enrouler dedans, nous gratifiant à peine d’un sourire avant de s’en aller.



Le lendemain, il fallut retourner à la piscine. Comme j’étais bonne poire, je la suivis. Et cette fois-ci on poireauta presque trois heures avant de voir la fille arriver. Enfin si Marilyne avait regardé un peu plus loin que le bout de son nez, elle aurait vu qu’il y en avait une autre de l’autre côté face à nous et, d’après ce que j’avais pu voir, certainement avec un plus beau galbe. (Elle commençait sérieusement à me travailler l’esprit avec ses histoires de nichons, voilà, je commençais moi aussi à regarder les filles !!!)


Et puis finalement notre copine arriva et s’installa à la même place que la veille, à deux pas de nous, d’ailleurs pas spécialement surprise de nous trouver là. Elle nous gratifia d’un petit geste d’amitié et plongea direct dans la piscine. Marilyne décida de la rejoindre, mais sans trop de succès, car l’autre nageait vite et bien, sans trop se soucier de son entourage et je crois bien que Marilyne c’était vraiment le cadet de ses soucis. Du coup, cette dernière revint bientôt s’allonger près de moi.



J’avais dit cela sur le ton de la plaisanterie mais mon amie rougit et détourna les yeux. J’avais visé juste et je m’en voulais un peu de l’avoir fait souffrir, ce n’est vraiment pas mon style !!!


Elle s’est levée et est allée se balader je ne sais où, sans doute vexée. Entre-temps, notre inconnue est revenue. Elle paraissait plus détendue, sans doute parce que j’étais seule. J’ai toujours attiré la sympathie des gens que je rencontre. Nous avons bavassé toutes les deux, de tout et de rien, elle n’était pas trop con, cette meuf, pour une nana du 16e, pas trop bêcheuse non plus, je m’en serais presque fait une copine.


Lorsque Marilyne est revenue, l’atmosphère est redevenue soudain beaucoup plus tendue. Marilyne avait toujours beaucoup de mal à se lier d’amitié…


Ce jour-là, Marilyne se prit une veste comme c’est pas permis, n’arrivant même pas à aligner trois mots face à une fille qui, de toute façon, n’était pas prête à succomber à ses avances. Pour preuve, le clin d’œil que celle-ci me décocha lorsqu’elle nous quitta, elle avait sans doute tout compris quant aux désirs cachés de ma copine. Celle-ci eut pourtant droit de regarder une dernière fois les gros seins nus et puis l’autre s’en fut comme la veille en toute insouciance.


Sur le chemin du retour, Marilyne fulminait. Elle a failli s’encastrer dans un camion à un feu. Elle était tellement énervée qu’elle a grillé une priorité et qu’elle s’est fait incendier par un connard. J’avais hâte de rejoindre la maison.


Ensuite, elle est allée s’enfermer dans sa chambre en attendant le repas. J’étais venue passer quelques jours chez ses parents à Vincennes… Je discutais avec sa mère, je l’aimais bien, elle était originaire du terroir tout comme moi, cela nous faisait un point commun et je crois que, malgré la différence d’âge, nous arrivions fort bien à nous comprendre, plus en tout cas qu’avec ma mère qui était parfois tout à fait hermétique. Elle trouvait que sa fille était parfois bizarre, qu’elle ne lui parlait pas beaucoup, surtout depuis son remariage, Marilyne ne s’entendait pas très bien avec son beau-père.


Le dîner fut ce soir-là assez tendu, Marilyne ne décocha pas un mot de toute la soirée alors que moi je plaisantais avec son frère. Si seulement nous avions pu changer de famille toutes les deux ! En plus, je suis certaine qu’elle aurait été bien avec mes parents, ils se seraient penchés sur ses petits problèmes psychologiques et tout le monde aurait fait de l’introspection à tire-larigot.


De retour dans sa chambrette, j’eus droit en plus à ce qu’elle me fasse la tronche, comme si j’avais été responsable de tous ses malheurs. Nous nous sommes à moitié disputées, autant qu’il soit possible de se disputer avec moi. Tous les prétextes étaient bons pour elle pour me chercher des noises et me décocher quelques piques.


Exaspérée par tant d’injustice, je décidai de lui voler dans les plumes :



Sur ce, elle a jeté un duvet sur la descente de lit et s’est allongée par terre…



Elle ne répondait pas.



Mais elle avait décidé de faire la sourde oreille et ne répondit pas… Finalement, je me suis endormie.


Un peu plus tard dans la nuit, je me suis réveillée. Je l’ai entendue sangloter sur le tapis. J’ai allumé. Elle était assise sur le duvet, elle sanglotait.



Au bout d’une ou deux relances, elle vint finalement s’allonger près de moi. Elle était dépitée…



Alors je la pris par les épaules et l’attirai contre moi…



Elle était blottie tout contre moi, une main posée sur ma poitrine, sa main bougeant imperceptiblement, des mouvements microscopiques qui suffisaient à la rassurer mais qui, en même temps, me mettaient mal à l’aise. Elle se rapprochait imperceptiblement de l’ouverture de ma chemise de nuit, nous en étions conscientes toutes les deux, excepté qu’elle le désirait ardemment alors que moi je n’en avais surtout pas envie. Un peu plus tard, sa main entière s’est installée sur mon sein droit, ce contact chaud et obscène me dégoûtait mais je prenais sur moi, sans doute parce que c’était ma copine, qu’elle était mal et qu’après tout ce n’était peut-être pas si terrible. Mais j’avais l’impression à l’époque d’être une dépravée. Un instant, dans ma tête, j’ai imaginé ma mère ou mon père apprenant simplement que leur fille avait été caressée par une autre…


Et Marilyne allait plus loin, elle désirait aller plus loin, mais jusqu’où, jusqu’où irait-elle ? Elle avait déjà mes seins entre ses mains, elle était déjà en train de titiller mes tétons. Plein de sensations contradictoires m’assaillaient. J’étais excitée malgré moi, la douceur de ses caresses m’excitait malgré moi, mais d’un autre côté, je ne pouvais plus tenir, je ne voulais pas cela, il fallait que je m’en aille.


Et, quand j’ai senti ses doigts frêles glisser sur mon pubis et s’emmêler dans mon buisson, là je n’ai pas pu tenir plus longtemps. Je me suis levée d’un bond et suis sortie de la pièce. Trop de tension, j’avais besoin de prendre l’air, de décompresser, de réfléchir aussi, je ne savais plus trop bien où j’en étais… Il y avait la lune, il y avait la vie, il s’est mis à pleuvoir… Je suis passée boire un verre d’eau puis suis retournée me coucher près de ma copine. Visiblement, elle s’était endormie. Je me suis allongée sous les draps tout près d’elle et me suis blottie contre son corps qui m’attendait. Et, en m’endormant, dernière image mentale, je me suis dit que je me serais bien couchée tout contre elle entièrement nue…


Et ce jour-là, nous en sommes restées là, c’était la première fois de ma vie que j’expérimentais un contact féminin !