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n° 00534Fiche technique14625 caractères14625
Temps de lecture estimé : 9 mn
17/06/00
corrigé 29/07/07
Résumé:  Lors d'une soirée, un inconnu lui pose carrément les mains sur les seins. La réaction ne se fait pas attendre, il reçoit une gifle magistrale. Mais...
Critères:  fhh hbi laid(e)s hsoumis fdomine intermast cunnilingu 69 sm gifle fouetfesse init -humour -tarifé -sm
Auteur : Chanette  (Chanette la crevette)            Envoi mini-message
Une gifle magistrale


À Phil…


Sans doute raconterai-je ici comment un jour j’ai eu la révélation de ma nature dominatrice. Sans doute raconterai-je ici mes premières dominations ou certaines des folles soirées organisées par le cercle SM ! Mais aujourd’hui j’ai envie de parler d’autre chose. Parce qu’à la longue toutes ces séances de donjon, avec les esclaves qu’on attache, qu’on dresse, pour nous ce n’est jamais pareil, mais pour le lecteur ça peut devenir lassant.


De cette soirée, je n’ai conservé que deux souvenirs, le premier c’est la date, puisque le thème en était halloween, le second c’est.


Mais patience l’histoire commence maintenant






Ces soirées m’embêtaient un petit peu, trop de monde, trop de gens différents et surtout trop de gens bizarres, mais cela faisait tellement plaisir à Clara. Je m’étais habillée d’une tenue qui me laissait quasiment le torse nu, des lanières en cuir noir étant censées figurer un soutien-gorge qui ne soutenait rien du tout. À l’époque ma poitrine était moins volumineuse qu’à présent et je n’avais pas encore mes piercings, mes amis la trouvaient belle et je ne m’en plaignais pas ! Comme je ne me plaignais pas non plus des regards appuyés qu’elle provoquait dans l’assistance !


L’incident survint alors, il fut très bref ! Deux mains se posent sur mes seins et veulent commencer à les peloter. Il se croit où, celui-là ? Au Club Med ? Ma réaction fut instinctive, je balançai à l’intrus une gifle magistrale qui l’envoya voir ailleurs.



Elle ne croyait pas si bien dire. Mais les choses ne se passèrent pas du tout comme elle l’imaginait. Je n’ai pas revu l’olibrius de la soirée, sans doute était-il occupé dans son coin, pour ma part j’étais occupée dans le mien. C’est quelques jours après que je reçus un étrange coup de téléphone :



Il faudra un jour que je dise à Corinne d’arrêter de refiler mon numéro à tout le monde…



Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas raccroché.



Elle parle décidément trop, la Corinne.


Je ne sais pas pourquoi, je ne l’ai pas envoyé paître.



Et je lui donnai l’adresse ! En l’attendant, je modifiai ma tenue, me dénudant complètement la poitrine, pour ensuite me couvrir d’un corsage super transparent, qu’en plus je laissai ouvert. Le type arriva, ponctuel. L’ayant à peine aperçu, l’autre soir, je ne le reconnus évidemment pas !



Le type alors se déshabilla, il était assez frêle, fragile même, ses traits étaient délicats, presque efféminés. Tous les poils de son corps, à l’exception toutefois de la toison pubienne, avaient été consciencieusement épilés.



Il s’exécuta sans broncher. J’adorais ce genre de situation. Le type peu habitué aux rituels des dominations, qui arrive avec son scénario dans la tête et qui se figure que ça va se passer sans problème… Eh bien, non ! C’est moi, la maîtresse, c’est moi qui dirige les opérations. Son scénario, c’est si je veux, quand je veux et comme je veux ! Mes esclaves sont mes jouets, je les veux dociles et disponibles ! Mais les choses ne sont pas si simples, une domination réussie est une domination où le soumis aura envie de revenir. Et ce point n’est jamais gagné d’avance !



Il se relève et aussitôt je le gifle, en dosant le coup.



Et tout en parlant, j’ôte mon chemisier, libérant ma poitrine, je sens qu’il n’en peut plus, le pauvre.



Le pauvre bandait comme un sapeur rien qu’en matant mes nichons. J’en éprouvai une certaine fierté !



Voilà qui avait le mérite d’être simple et de sortir de l’ordinaire



Il n’y croyait plus, il s’empare sauvagement de mes seins, et les pelote, les caresse, les malaxe, je le laisse faire un moment, cela a l’air de le surprendre, et puis j’y vais, je dose mes gifles, il ne faut quand même pas qu’il s’arrête à la première. C’est un jeu, son visage devient tout rouge, il me pelote toujours, il s’enhardit même et attaque mes tétons, le voici qui baisse la tête pour essayer de me les sucer ! J’augmente la force de mes gifles, il résiste à une gifle, à deux, à trois, à quatre, pas à la cinquième, il est vaincu et n’insiste plus ! Alors il se tourne et m’offre son petit cul ! J’attends un petit peu, je ne suis pas pressée ! Et soudain je tape, je tape de plus en plus fort, mais ce type encaisse bien, j’essaie de taper plus fort, mais je me fais mal aux mains, à ce stade, normalement, je ne continue plus, je prends un instrument, souvent un martinet ! Je le lui dis !



J’allai chercher une brosse à cheveux, le genre grand modèle avec plein de piquants.



Je commençai à taper, sans trop forcer !



Du coup je m’arrêtai et attendis sa réaction !



J’avoue que je ne m’attendais pas à ce genre de chose !



Voir deux mecs faire l’amour était l’un de mes fantasmes, j’avais déjà vu des types se faire des trucs, dans les soirées SM, mais il s’agissait de mecs complètement bodybuildés à moustaches qui ne m’excitaient guère. Certaines dominatrices s’amusaient à contraindre des soumis à avoir des relations sexuelles forcées, ce n’était pas non plus mon trip. Non, ce qu’il me fallait, c’est deux hommes presque ordinaires, et là, j’en avais l’occasion. Les conseils de Clara me revenaient à l’esprit :



Mais non, je ne risquais rien.

Ça y est l’autre était là, maintenant. Phil ne m’avait pas dit qu’il était aussi laid, binoclard, trapu, bedonnant, le visage balayé d’un rictus ridicule, la peau constellée de défauts divers, berck, berck, mais je me devais de faire bonne figure maintenant !



Éric (il s’appelait Éric) ne se fit pas prier. À poil, il passait mieux, moins frêle que son copain, et mieux monté, mais comme l’autre il était presque entièrement épilé ! Je décidai de jouer le jeu, mais d’aller plus vite !



Éric était beaucoup plus délicat que Phil, en me tripotant les seins, j’avais l’impression qu’il découvrait quelque chose. J’appris beaucoup plus tard que c’était en fait une vraie découverte. J’étais son premier contact féminin ! J’hésitai un instant à gifler ce visage si ingrat, mais après tout, il était venu pour cela, et il eut sa dose de baffes. Moins résistant que son ami, il ne tarda pas à me tendre son postérieur, que j’attaquai directement à la brosse, sans que cela ait l’air de le gêner.



Les deux types étaient tellement excités qu’ils roulèrent par terre en se suçant mutuellement. En quelques brèves minutes, ils parvinrent à la jouissance.



J’étais, quant à moi, mouillée d’excitation, l’envie de me masturber me tenaillait.



Le pauvre Éric n’avait jamais fait cela de sa vie, il faisait ce qu’il pouvait, mais manquait cruellement d’expérience, je pris le parti d’être gentille.



Ce n’était pas l’extase absolue, mais au moins Phil savait ce qu’il faisait et parvint à me faire jouir rapidement ! Je pris congé de ces deux zouaves.


Il me fallait maintenant faire deux choses : téléphoner à Corinne, pour lui dire d’arrêter de donner mon téléphone à tout le monde ! Et téléphoner à Clara, pour lui raconter tout cela, ensuite lui dire de venir et de passer ensemble une bonne soirée complice. Mais les choses ne se passent jamais comme on les prévoit ! J’entends encore Clara me dire :



Ça veut dire quoi, ce genre de phrase ! Je suis libre ! Je fais ce que je veux, il n’y a pas plus de vraie dominatrice que de vraie pizza ou de vrai couscous ! J’ai raccroché !



J’ai souvent revu Phil, il est devenu mon compagnon, puis mon mari. En aurait-il été autrement si, ce fameux jour d’Halloween, je lui avais botté les couilles, au lieu de cette gifle magistrale ?