n° 00647 | Fiche technique | 15981 caractères | 15981Temps de lecture estimé : 11 mn | 07/07/00 corrigé 12/11/10 |
Résumé: - Ah ! les vacances ! " Tels furent les premiers mots que j'entendis prononcer par Nathalie. Il eu droit ensuite à tous les détails ! | ||||
Critères: fh hh extracon plage voir massage intermast fsodo hsodo | ||||
Auteur : Bubu.53 Envoi mini-message |
Tels furent les premiers mots que j’entendis prononcer par Nathalie, ma troublante inconnue. Comme chaque fois que j’en ai le loisir, j’étais parti faire une petite balade dans le bois qui n’est qu’à quelques kilomètres de chez moi. Deux heures de marche, ça retape un homme !
Une fois mon circuit terminé, j’avais pour habitude de m’asseoir dans un coin pour rêvasser, à l’écart des promeneurs.
C’est ainsi que ce samedi-là, je fis la connaissance – si l’on peut dire puisque jamais, je ne vis son visage – de Nathalie. En fait, elles étaient deux femmes, installées derrière la haie de fougères qui nous séparait. Elles aussi, certainement, avaient voulu s’écarter des sentiers trop fréquentés pour faire la causette. Et c’est cette conversation délicieuse que je retranscris maintenant :
Nathalie semblait réticente, à en juger par les silences qui ponctuaient cette conversation (je ne les retranscris pas tous, évidemment).
« Le lendemain, était organisé un grand concours dans un autre terrain et il ne voulait manquer un pareil événement. Donc, de bonne heure, il est parti, pour la journée, m’a-t-il dit, participer à ce concours. Je restais donc seule. Vers onze heures, alors que je terminais de ranger sous l’auvent, Franck est arrivé. La veille, j’avais évoqué mon goût pour la plage, surtout quand elle est déserte et il m’a proposé un endroit peu connu, donc tranquille : une crique accessible que jusqu’au milieu de la marée. Ensuite, la mer nous emprisonne jusqu’au milieu de la marée descendante. On était sûr, ainsi, d’être au calme. Il m’a dit qu’on avait juste le temps de passer si on partait maintenant. Je n’ai pas eu le temps de vraiment réfléchir ; je me suis retrouvée dans sa voiture. J’aurais dû me méfier, mais, son sourire m’a convaincue.
« Quand je me suis retournée, il était déjà dans l’eau, jouant, criant comme un gamin, et me faisant de grands signes pour le rejoindre. Je me suis remise à lire, ou plutôt à essayer de lire, car j’étais très troublée. Je ne l’ai pas entendu revenir. Il s’est allongé sur sa serviette et m’a (silence) demandé de lui mettre de la crème solaire. Je devais être rouge comme une ingénue qui découvre la nudité des hommes dans un dictionnaire, mais je ne me suis pas dégonflée. J’ai pris le produit et j’ai commencé à beurrer son dos, puis ses jambes. « Partout » a-t-il dit sans lever le visage. Je l’ai fait et quand mes mains se sont posées sur lui, j’ai cru défaillir de plaisir. Toucher la peau d’un homme nu, quasiment inconnu, dans des endroits habituellement cachés, m’émoustillait. Je me sentais l’âme d’une gamine en train de faire quelque chose de défendu, donc, de délicieux. Je n’ai pas osé m’y attarder mais j’en mourais d’envie.
« J’ai repris ma place et c’est alors qu’il m’a proposé de me faire la même chose.
« Si vous voulez » ai-je susurré. Je me suis bien allongée, j’ai tourné la tête sur le côté pour éviter de voir son corps nu et j’ai attendu avec une fièvre extrême, je dois le reconnaître, ses mains sur moi. Mon cœur me faisait mal tellement il me semblait qu’il cognait fort. Je n’étais plus moi-même, car la veille, j’aurais pu jurer que jamais un inconnu n’aurait pu se permettre une telle familiarité avec moi. Je crois, avec le recul, que je souhaitais le péché et qu’il fallait que j’y participe. Pour qu’il puisse me caresser, car c’est comme ça, que j’entendais cet « enduisage » de crème, j’ai dégrafé le haut de mon maillot.
« Quelle douceur, quelle chaleur aussi, quand ses mains se sont posées dans ma nuque puis ont glissé sur mon dos pour revenir ensuite plus haut, dans un ballet de plaisir, je ne te raconte pas. Tout à coup, j’ai senti ses mains se poser de chaque côté de mon slip de bain et il a commencé à vouloir le faire descendre. J’étais comme envoûtée ; non seulement, je n’ai pas résisté mais, en plus, je me suis même soulevée pour faciliter son entreprise. Avec une lenteur et une douceur extrême, j’ai senti le tissu glisser le long de mes jambes. Quand je me suis retrouvée nue comme un ver, il s’est penché à mon oreille et m’a dit : « Maintenant, vous pouvez aller vous baigner ». Et il s’est rallongé sur sa serviette.
« Bien malgré moi, j’étais troublée par ce spectacle, et en plus, depuis déjà un moment, j’avais fait monter mon taux d’adrénaline par ce que Franck m’avait fait vivre. Pour finir de m’exciter, Franck s’était littéralement collé à moi. Je sentais le centre de son corps vibrer contre ma cuisse. L’homme qui subissait l’assaut de son ami, un léger sourire aux lèvres, me fixait droit dans les yeux et son regard semblait me dire : « Mais qu’attends-tu ? toi aussi, prends du plaisir, tu vas voir comme c’est bon ! » C’est alors que sans que ma raison semble me commander, des mots se sont échappés de ma bouche : « Franck, s’il te plaît, moi aussi, je veux ! » Jamais je n’aurais pu imaginer une telle scène mais je n’étais plus Nathalie, la femme si sage, mais, Nathalie, l’assoiffée de plaisir.
« Franck a posé ses lèvres au creux de mon dos comme pour donner le signal. Une nouvelle fois, il s’est montré patient et prévenant. Tous ses gestes n’étaient que douceur et plaisir. Il s’est placé sur moi mais en se tenant sur ses bras afin que nos corps ne fassent d’abord que se frôler. J’ai ouvert mes cuisses pour que ses caresses se précisent et c’est comme si nos corps se connaissaient depuis longtemps car il n’a pas eu à chercher longtemps pour trouver le chemin, bien trempé, d’ailleurs, et avec une lenteur infinie, il s’est introduit en moi. Il s’est alors plaqué contre moi et ne s’est mis à bouger que quand il m’a sentie plus décontractée. Ses baisers dans le cou, ses mains berçant mon corps, ces hommes que je regardais. Je sentais la vague prête à déferler. Là-bas, les deux hommes approchaient du plaisir final, à en juger par la cadence imprimée et Franck s’est mis lui aussi à accélérer ses va-et-vient, et je crois que c’est quasiment en même temps que, tous les quatre, nous avons atteint le septième ciel.
Un long silence suivit.
À nouveau, le silence s’installa entre mes inconnues. La tenue de cette conversation ne m’avait pas laissé indifférent, et ma main droite avait glissé vers mon short pour que je participe, à ma façon, à ce moment de plaisir.
J’aurais pu assez facilement voir le visage de mes inconnues, (c’est surtout celui de Nathalie qui m’intéressait) mais j’ai trouvé une excitation supplémentaire à la laisser sans visage.
Je suis parti, sur la pointe des pieds.
Notre ville n’est pas grande et imaginer que je puisse, dans un magasin, dans une soirée dansante, croire reconnaître, par la voix, mon inconnue, me plaisait bien davantage. Plusieurs fois depuis, j’ai cru, au timbre de certaines femmes, voir ma « Nathalie ». Mais, à aucune je n’ai voulu demander : « Vous vous appelez Nathalie ? » et de temps en temps, la nuit, « Nathalie » m’accompagne dans mes plaisirs solitaires.