n° 01274 | Fiche technique | 10482 caractères | 10482 1775 Temps de lecture estimé : 8 mn |
23/04/23 corrigé 23/04/23 |
Résumé: Une première expérience à trois, un tournant de ma vie... | ||||
Critères: ff ffh fbi couplus intermast fellation cunnilingu 69 pénétratio | ||||
Auteur : Wilco (Jh la vingtaine, rêveur et gourmand, novice en écriture.) |
Qu’il est dur de parler de soi !
Je suis amateur d’histoires en tous genres, et j’aime l’érotisme au plus haut point quand il ne sombre pas dans la vulgarité.
Aussi, après avoir lu bon nombre d’histoires, je me suis décidé à en raconter une, une petite tranche de vie et de plaisir. Je tiens à préciser que tout ce qui est dit est authentique, même si pour une raison évidente de respect de la vie privée, vous ne saurez bien sûr jamais le vrai nom des protagonistes. Si cette première histoire est bien accueillie, peut-être en écrirai-je d’autres, qui sait… j’ai la vingtaine passée de peu, et quelques expériences intéressantes à raconter.
Je m’excuse par avance si c’est un peu long, mais on ne résume pas sa vie, on la raconte.
Cette première histoire, donc, parle de ma première expérience de « groupe », entendez par là avec deux filles.
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C’était il y a quelques années dans une ville qui n’a pas de rose que le nom. J’étais avec ma petite amie depuis deux ans environ. Pour plus de commodité, je vais la nommer Julie bien que ce ne soit pas son vrai prénom. Julie, donc, m’avait souvent vanté ses soi-disant nombreuses expériences homosexuelles, ainsi que celles avec un copain de l’époque qu’elle partageait avec sa meilleure amie, bisexuelle elle aussi, qui était également son amante.
Vous imaginez bien sûr l’effet que de telles histoires pouvaient avoir sur un garçon de vingt ans qui n’avait jamais connu pareil plaisir. J’ai toujours été fasciné par les femmes, et j’avais à l’époque plus que jamais à l’idée que deux corps féminins enlacés dans un ébat étaient ce qu’il y avait de plus beau au monde. Je n’ai d’ailleurs guère changé d’avis depuis…
Julie m’avait proposé quelques fois de chercher une fille à partager avec elle, mais j’étais resté hypocritement réticent, prétextant que j’étais exclusif alors que l’envie ne m’en manquait pas.
Notre vie sexuelle tournait sérieusement à la routine, et nous ne faisions plus l’amour qu’une à deux fois par mois, le plus tristement du monde. L’issue devenait évidente, mais j’aimais Julie, et mourrais d’envie de réaliser ce fantasme. Comme par magie, l’occasion se présenta d’elle-même.
Une amie de Julie (appelons-la Sophie) vint habiter dans la même ville que nous pour chercher du travail, et nous lui proposâmes naturellement de venir s’installer chez nous le temps qu’elle prenne ses marques. J’avais déjà eu l’occasion de la rencontrer, mais elle ne m’avait pas particulièrement marquée. Je me ravisai bien vite quand je la revis : qu’est-ce qui avait bien pu me rendre aveugle à ce point ? L’amour peut-être ?
Sophie, de deux ans plus jeune que nous, était d’une douceur incomparable, une peau laiteuse servie par une armée de boucles folles, et un visage d’ange. Elle était de taille moyenne avec des rondeurs judicieuses, des fesses rondes et douces, des seins moyens, mais adorables néanmoins.
Que je vous décrive un peu Julie : brune, un mètre soixante-dix environ, un peu garçon manqué, avec des proportions moyennes elle était relativement musclée (dix ans de natation y étaient pour quelque chose !).
Sitôt Sophie installée, nous, noctambules invétérés, étions ravis de constater qu’il en était de même pour elle. Cette ville où nous habitions ne manquait pas d’endroits pour sortir, et ce pour tous les goûts. Nous affectionnions particulièrement les bars gay et lesbiens, car Julie y trouvait son compte, et moi parce que je n’avais jamais été très attiré par la picole machiste et la lourdeur malheureusement souvent caractéristique de la gente masculine. Vous allez me dire que je suis un homo refoulé, mais figurez-vous que j’ai eu mon lot d’expériences de ce côté-là aussi.
Nos sorties se faisaient de plus en plus fréquentes et je prenais l’habitude de voir Julie embrasser d’autres filles dans ces endroits. Je ne lui refusais pas ce plaisir qui n’engageait à rien, et me procurait une excitation certaine.
Je remarquais que Julie et Sophie passaient le plus clair de nos sorties à s’embrasser et à se peloter… ce n’était pas pour me déplaire puisque je commençais à réaliser que c’était l’occasion ou jamais. Sophie, en effet, s’avérait bisexuelle aussi – ça tombait à point –, et extrêmement gourmande de surcroît. Je profitais aussi des baisers et contacts langoureux que nous échangions tous trois les nuits où nous sortions, ce qui n’avait rien d’extraordinaire pour les lieux où nous étions. J’avais envie d’elle. Terriblement.
Comme nous ne faisions rien avec Julie sans l’autorisation l’un de l’autre, nous en parlâmes plusieurs fois, et Julie qui avait mitonné Sophie me raconta que, bien qu’étant portée sur les deux sexes, elle n’avait jamais eu d’expérience à trois et qu’il faudrait procéder en douceur. Nous mîmes un plan en route. Certes, il était maladroit et plutôt grossier, mais la mise en scène apportait son lot de plaisir.
Julie allait sortir seule avec Sophie pour la mettre en condition, et je ferais semblant de dormir à leur retour. Je m’étais tant et si bien masturbé en les attendant que je finis par m’endormir pour de bon… Quel acteur ! Je fus réveillé par des respirations haletantes et une main sur ma poitrine : Julie guidait les doigts faussement timides de Sophie sur mon corps. J’ouvris les yeux sur ce visage qui me plaisait tant et nous échangeâmes un sourire gêné, mais ravi. Elles étaient en culotte toutes les deux et visiblement bien éméchées par l’alcool et les joints. J’avais moi aussi préparé le coup de ce côté-là et nous nous trouvions dans le même état, fébriles, désireux, avides de sexe. Ces paradis n’allaient pas rester artificiels bien longtemps…
J’éveillai mon corps en caressant Sophie, découvrant avec délice la rondeur de ses seins et sa peau de crème tels que je me les étais imaginés tant de fois. Je l’embrassai, mon cœur s’arrêta de battre.
Je remarquai alors que quelque chose bougeait au niveau de mon entrejambe, une main s’était glissée dans l’intimité de Sophie, celle de ma compagne bien évidemment. Le visage de Sophie s’empourprait à mesure des caresses et je rejoignis ses seins du bout des lèvres dans un élan de passion. Je caressais cette main qui lui donnait du plaisir à travers le coton et tétais ses mamelons gonflés par l’envie. Mes mains rejoignirent derrière elles le corps de Julie, tantôt ses seins, tantôt son sexe déjà bien humide.
Sophie s’étendit sur le dos, offerte, nous regardant tous deux. Si c’était un rêve, je maudirais mon réveil ! Je baissai sa petite culotte ornée de fleurs et déposai un baiser sur son pubis. La main de Julie ne l’avait pas quittée et ses doigts avaient pénétré entre des lèvres gorgées et ouvertes, ruisselantes de bien-être. J’écartai un peu plus ses cuisses et passai lentement ma langue sur son clitoris, tant bien que mal, au milieu de ces doigts bataillant. Son sexe avait un goût de miel. Ses sucs enduisaient mes lèvres et je me léchais les babines. Je joignis un doigt, puis deux, puis je m’accaparai la place, doigtant en bonne et due forme ce petit nid de douceurs.
Sophie caressait maintenant furieusement le minou de ma douce qui me semblait fade à présent, au vu du trésor que j’avais au bout des doigts. Nos corps commençaient à entrer dans un concert d’arabesques et de gémissements, se mouvant au gré de nos désirs. Sophie tremblait de plaisir. Je tendis un doigt à Julie pour lui faire savourer ce qui me faisait tant saliver, elle l’engloutit sans mot dire, et l’envie lui prit d’y goûter aussi. Elle coucha sa tête entre les cuisses de Sophie, son dos arqué comme pour demander grâce et jouissance.
Je remontai et offris ma verge à Sophie qui la branla maladroitement, plus troublée, je pense, par l’orgasme qui pointait que par la timidité. Sa bouche suçait la friandise avec lenteur et application, à tel point que je jouis subitement une première fois, là, entre ses lèvres.
J’optai pour un peu de repos, ayant du mal à me remettre de mes émotions, et j’admirai le jeu de leurs formes se contorsionnant sous le plaisir. Elles étaient en 69 et s’introduisaient tour à tour les doigts et la langue dans leur vagin, puis dans leur anus. Je ne mis pas longtemps à retrouver de l’ardeur et je pris place derrière Sophie qui dominait brillamment la situation. Mon gland glissait entre l’entrée de son sexe et la langue de Julie, quatre lèvres pour moi seul. Le paradis terrestre. La langue de Julie poussait lentement mon membre vers l’entrée de cette source de plaisir, Sophie mouillait abondamment, elle ruisselait sur ma queue et sur la gorge de Julie.
Je la pris tendrement, amoureusement, par douces saccades et mon bout se faisait de pierre à mesure que j’arrachais des hurlements de bonheur à ce cher être. Je la sentis soudain qui se cabrait convulsivement, et je reçus sur le pubis un flot d’extase. Ses cuisses se fermèrent, m’emprisonnant, j’espérais à tout jamais.
Julie était jalouse, délaissée. Elle ne me laissa pas de répit et avala goulûment ce qui quelques secondes auparavant aimait Sophie si fort, me coucha sur le dos et me chevaucha en me fusillant du regard. J’attrapai Sophie par les hanches et plaçai sa vulve contre ma bouche. Elle l’écrasa en prenant ma tête entre ses mains, et je me retrouvai avec deux ondines au-dessus de moi, envoûté, enivré sans plus savoir par quoi ? L’extase côtoyait la folie, j’aurais baisé ainsi jusqu’à la mort si j’avais pu, mais nous ne sommes que des humains. Je jouis encore et encore.
Le lit dépassait tous les champs de bataille qu’on pourrait voir en sauvagerie, tous les romans en tendresse, toute forme d’érotisme en moiteur et odeurs de sexe. Et ce n’est que quelques bonnes heures plus tard que nous nous endormîmes, dans les bras les uns des autres.
Je ne l’aimais plus, mais je l’aimais, elle, j’avais trahi par sa volonté.
Nous restâmes ensemble deux mois au cours desquels j’ai beaucoup plus souvent fait l’amour avec Sophie qu’avec ma légitime, en cachette la plupart du temps, ce qui ne faisait qu’ajouter à l’excitation… Parfois même dans le même lit que Julie pendant son sommeil.
Quelques semaines plus tard, j’appris que bien que ravie sexuellement, Sophie était tombée amoureuse de Julie qui, voyant que j’étais amoureux de Sophie, la détestait. Sophie est repartie, je me suis séparé avec Julie, et maintenant quand j’y repense, c’est bien mieux ainsi. Le malaise qui nous avait poussés à épicer notre couple avait pris le dessus, et je vis mieux à présent.
Il nous arriva bien des choses à tous les trois, plus à moi et à Sophie, d’ailleurs !
Peut-être une autre fois si vous en avez envie.