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n° 01324Fiche technique27180 caractères27180
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Temps de lecture estimé : 19 mn
23/05/23
corrigé 23/05/23
Résumé:  Une histoire à choix multiples : Après avoir vécu les désillusions d'un cadre d'entreprise, à vous de choisir la meilleure conclusion ! Vous avez le choix entre " à la campagne " " le club privé " " les tours de Notre Dame "
Critères:  hh ffh hbi religion prost sales campagne boitenuit fellation cunnilingu pénétratio jeu conte humour -héros
Auteur : Ursulin Neveway  (J'ai horreur de la presse économique !)      
Victime du libéralisme sauvage

« Victime du libéralisme sauvage », en voilà un titre qui n’est pas accrocheur pour deux ronds ! Qu’est-ce que vous voulez, je l’aurais bien titré « Il m’encule avec plaisir » pour ne prendre aucun risque, mais c’était déjà pris, et de toute façon, ce n’est pas le sujet !

Bon, soyons sérieux : cette histoire présente une singularité. Elle se compose d’un début (normal !), puis de trois fins possibles que vous pourrez choisir comme bon vous semblera… Selon vos fantasmes, selon votre humeur…



Chapitre 1 – L’entreprise



Jean-Claude avait 45 ans. Il était cadre dans son entreprise. Pas encore cadre supérieur, mais il savait cette promotion imminente. Il croyait fermement aux valeurs de l’entreprise et du travail. S’il y était arrivé à force de pugnacité et de ténacité, les autres n’avaient qu’à faire pareil. Aussi, dans son univers il n’y avait pas de démunis, il n’y avait pas de pauvres, il n’y avait que des perdants.

S’il prenait le train de banlieue pour se rendre au travail, c’était pour éviter le stress de la circulation, mais aussi parce qu’on pouvait faire des tas de choses dans le train, et si le trajet du retour était consacré à la rédaction d’ultimes notes ou à la lecture de textes rapportés tardivement, le matin était dédié à la lecture de « La Tribune ». Rien de ce qui était du domaine économique ne lui était étranger, il connaissait le nom de tous les dirigeants d’entreprise et pouvait soutenir de longues conversations sur le sujet. La lecture appuyée de cette presse, incompréhensible au profane, lui conférait un air supérieur dont il jouissait intérieurement.


Jean-Claude faisait du sport, même s’il n’aimait pas trop cela. Considérant que c’était une perte de temps, il continuait néanmoins pour deux raisons : il était conscient que cela le maintenait en forme, mais surtout cela participait à son image de marque.


Jean-Claude avait un physique de play-boy. Les femmes le remarquaient et il le savait. Mais il ne draguait pas. Non pas par principe, ni par désintérêt du sexe (au contraire, il serait même un peu obsédé), mais par crainte de l’échec ! Par timidité, il avait attendu d’avoir plus de 20 ans pour coucher avec une femme et au moment de passer à l’acte, la psychose de l’échec l’avait bloqué. Il avait vécu cet épisode comme une humiliante catastrophe. Il s’était marié malgré tout, les candidates ne manquaient pas et l’une d’entre elles fut assez amoureuse de lui pour gérer ses problèmes de pannes. Il suffisait de choisir le bon moment et éventuellement de donner un « petit coup de main ». Il s’était cru guéri, mais sa première tentative d’adultère avec une collègue de bureau fut lamentable. Il dut piteusement invoquer la prise de médicaments, histoire de dire quelque chose. Il avait poussé l’ignominie jusqu’à obtenir le licenciement de la fille en question, ne supportant plus son regard dans les couloirs. Il le regratta amèrement, il n’était pas si mauvais bougre que cela et demanda ensuite sa réintégration, mais dans un autre immeuble.

Depuis, il ne draguait plus, son niveau de rémunération lui permettant de s’assurer les services de prostituées de haut vol, et il se disait s’en satisfaire. Son épouse finit par l’apprendre, elle aurait pu se montrer compréhensive, mais la routine et la monotonie s’étant installées dans leur couple, il y avait là matière à divorce avec versement de substantielle pension alimentaire. Elle n’hésita pas.


Ce divorce avait été pour lui un choc émotionnel intense. Il aimait sincèrement sa femme et n’arrivait pas à admettre cette rupture. De plus, cela le plaçait dans une situation financière difficile. Sans promotion rapide, il n’aurait d’autres choix que de restreindre son train de vie. Mais il était confiant ! Cette promotion plus que méritée ne saurait tarder.


À force de pugnacité, sa place dans l’entreprise est devenue prépondérante, il savait développer des stratégies adaptées afin de permettre à celle-ci de progresser, il savait gérer des contacts efficaces et se servir de réseaux d’influence. Il était écouté et demandé. Sa haute hiérarchie lui avait demandé conseil ces derniers temps quand les dirigeants de MP2DLC-Consulting avaient souhaité un rapprochement, voire une fusion. Il ne pouvait que dire « oui », la taille de l’entreprise s’agrandirait, les synergies réalisées augmenteraient les bénéfices, et pour ce qui est de son rôle il saurait en faire son affaire.


D’ailleurs, ce matin, il avait rendez-vous avec Moineau. Moineau était le second personnage de l’entreprise, l’un des rares avec lequel il n’était pas trop familier. En pénétrant dans son bureau, il découvrit un individu qu’il ne connaissait pas, on fit les présentations :



Jean-Claude n’aima pas la poignée de main molle et le regard fuyant de l’Américain, il s’assit sans qu’on ne lui en donne l’ordre, comme il avait l’habitude de le faire avec les dirigeants de l’entreprise.



Ça va ! Il avait compris, l’entretien avait pour but de lui signifier sa place dans le nouveau staff né de la fusion. Sa promotion tant attendue allait enfin lui être notifiée.



Jean-Claude devint blanc comme neige, son cœur vacillait, il s’attendait à tout sauf à cela, il était incapable de prendre en compte une donnée aussi inattendue.



Son cerveau fonctionnait à 100 à l’heure : « non, ce n’est pas possible, ils vont me proposer un truc, une filiale à l’étranger, une mission, quelque chose ! »



Moineau se leva en lui tendant la main, signifiant par-là que l’entretien était (déjà) terminé. Jean-Claude ne la prit pas.



Jean-Claude avait assez suivi de séminaires comportementaux pour savoir que l’autre avait envie de rajouter quelque chose afin de l’achever moralement ! La bonne tactique aurait été de partir, mais l’envie de savoir fut la plus forte :



Jean-Claude perdant alors tout contrôle envoya un direct du droit à la face de Moineau, lui éclatant le nez qui instantanément se mit à saigner. Quelqu’un déclencha une alarme provoquant l’arrivée de deux gorilles qu’il n’avait jamais vus. Ceux-ci le maîtrisèrent brutalement.

Moins de cinq minutes plus tard, il était dehors, sans avoir eu la possibilité de récupérer ses affaires personnelles.


Jean-Claude ne comprenait pas, il était sonné, choqué. Ces salauds l’avaient frappé au ventre, là où ça fait mal sans laisser trop de marques. Il était là, hébété, assis sur le bord du caniveau, vomissant de la bile. Tout ce qu’il a fait pour l’entreprise pour se faire virer comme un malpropre avec des coups par-dessus le marché. Les salauds ! Les salauds ! Il chialait, comme un gosse !


« Il n’y a pas de pauvres, il n’y a pas de déshérités, avait-il l’habitude de dire… il n’y a que de perdants ! »


Mais, pourquoi avait-il alors perdu ?

Ces histoires de putes n’étaient pour lui qu’un prétexte, il en était persuadé, mais alors quelle était la vraie raison ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Moineau devait jouer sa carte personnelle, dans le dos du grand patron, mais comment vérifier ? Il essaierait de le joindre chez lui ce soir !


Il avait le sentiment d’avoir tout perdu, après sa femme, c’était son emploi, mais c’était aussi une catastrophe financière.


Rentrer chez lui l’insupportait, son magnifique pavillon en banlieue ouest, ce n’était pas seulement sa maison, celle de Jean-Claude B…, à titre privé, mais aussi celle de ce grand cadre dont la vie privée se confondait avec celle de l’entreprise. Son ordinateur personnel, son téléphone personnel, ses tiroirs remplis de dossiers. Tout cela aussi participait à sa vie de décideur. Et tout cela d’un seul coup n’avait plus aucune signification ni valeur !


Des heures avaient passé, il avait marché dans les rues au hasard, pendant des heures, sans manger, sans boire, il était maintenant sorti de Paris et se trouvait dans une ville de Banlieue. Il trouva un hôtel pour la nuit, il n’avait rien pour se changer, il lui faudrait attendre le lendemain, l’ouverture des magasins… Il réussit à joindre le grand patron au téléphone. Ce dernier fut très sec et aucun dialogue ne fut possible.



Choisissez à présent votre fin : « Chapitre 2.1 – À la campagne »  ;  « Chapitre 2.2 – Le club privé » ou « Chapitre 2.3 – Les tours de Notre-Dame »



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Chapitre 2.1 – À la campagne



Il ne réussit à dormir qu’au petit matin. Il erra ainsi sur les routes pendant deux jours sans rien manger, buvant de l’eau aux fontaines publiques et dormant n’importe où. Il se réveilla ce matin-là, frissonnant sous un arbre et fourbu de courbatures. Il se leva, cherchant à rassembler ses affaires, il s’aperçut alors qu’on lui avait fait les poches : plus d’argent liquide, plus de cartes de crédit, plus de chéquier, plus rien ! Même le petit sac plastique contenant ses sous-vêtements de rechanges tous neufs s’est envolé !

Prévenir ma banque !

Il s’approcha d’un village, découvrit que l’on était dimanche, que la gendarmerie était beaucoup plus loin. Alors il se remit à marcher, tout heureux de pouvoir cueillir quelques pommes qui se révélèrent vite immangeables.


Jean-Claude était hirsute et crasseux. Seul son costume témoignait encore, si on y regardait de près, de son ancien statut social. Le voici un matin de très bonne heure près d’une ferme où un paysan s’apprêtait à commencer sa journée.



Et voici notre brillant cadre qui, après quelques maigres explications, entreprit de déplacer consciencieusement le tas de fumier, le paysan revint le voir au bout d’un quart d’heure.



Jean-Claude monta donc dans la chambre qu’éclairait à peine le soleil de l’aube, il trouvit les bottes et ce fut en enfilant la première qu’il distingua dans le lit deux femmes sans doute d’une trentaine d’années dormant près l’une de l’autre. Il se demanda quelle était cette drôle de ferme où la femme et la sœur couchaient dans le même lit, mais il ne s’était jamais penché sur les mœurs et les contradictions de la France profonde.

Il évita de faire du bruit, mais la botte n’était pas si facile à enfiler, l’une des femmes bougea alors, se retourna dans le lit et se découvrit légèrement. Légèrement, mais assez pour dévoiler un sein. Jean-Claude était en arrêt devant ce spectacle magnifique. La fille était blonde, la peau très pâle, son sein tout rond était terminé par un joli téton tout rose. Notre cadre se surprit à bander (il n’a jamais eu de problème d’érection, c’était l’éjaculation qui n’allait pas très bien !). Il tira sur la botte pour l’ajuster à sa jambe, faisant à nouveau crisser les lames du plancher. Cette fois, ce fut la deuxième fille qui se retourna, elle était brune, la peau mate, un instant il vit ses seins tandis qu’elle rejetait son drap pour ensuite se retourner et continuer à dormir les fesses à l’air. Par la même occasion, le drap avait dégagé la blonde dont le pubis était maintenant complètement dévoilé.



Il était au bout du rouleau ! L’idée de suicide l’effleura, mais il savait qu’il ne le ferait pas, pas encore ! Mais si on pouvait l’aider à en finir, pourquoi pas ? Et tant qu’à faire, autant partir en beauté ! S’envoyer la fille pour ensuite tomber sous les balles du fusil de cet abruti de paysan était décidément une idée qui le tentait. D’autant que le paysan se paierait après les pires ennuis, avec arrestation, article de presse et procès d’assises. Décidément, c’était une très bonne idée !


Il craignait simplement que ça aille trop vite, que la fille crie à la première caresse. Et puis il avait conscience de son état, il ne sentait pas vraiment la rose. Ce qu’il ignorait, c’était que la blonde aavait justement un handicap olfactif et qu’elle ne pouvait pratiquement détecter aucune odeur. Il y alla, approcha une main de son sein, il avait vraiment l’impression de vivre ses derniers instants, de fumer la cigarette du condamné. Il caressa l’arrondi de sa poitrine, provoquant des gémissements à la femme qui ne se réveillait pas. Encouragé par ce premier contact, il s’approcha du téton et le frôla d’un doigt. À ce contact, il se raidit ! Quel beau spectacle ! Le second subit le même sort. Il caressa alors les cuisses, un peu n’importe comment, puis, en insistant sur l’intérieur, il remonta lentement jusqu’à l’entrejambe et atteignit sa petite toison blonde qu’il finit par toucher d’un doigt timide, pour s’enhardir aussitôt. Il prit brusquement conscience de la saleté de ses mains et abandonna un instant, par contre, son visage, sans être nickel, avait été rincé à une source matinale, et puis une langue n’était jamais sale, alors il lécha sa fente qui finit par s’ouvrir de plaisir. Complètement inconsciente, elle l’aida à ouvrir son sexe, lui permettant d’atteindre son clitoris, qu’il suçota un moment. Il s’arrêta stupéfait de constater la puissance de son érection actuelle. Serait-il subitement guéri, un seul moyen pour le savoir, il baissa son pantalon, son slip, et pénétra sans effort le sexe maintenant bien lubrifié de la blonde. Toujours dans son sommeil, elle ne se défendit pas et poussa de petits râles de satisfaction. Certes, ce n’était pas l’extase, mais elle était contente, c’était le principal. Il espérait que cet instant dure encore, qu’elle ne se réveille pas, et voilà qu’il jouit ! Il était guéri ! C’était trop absurde, à quelques minutes de sa mort probable, le voici guéri !


Il constata alors que la deuxième fille était bel et bien réveillée. Elle avait, dans un geste pudique un peu vain, remonté le drap afin de couvrir ses trésors. Elle semblait en fait plus surprise qu’apeurée, elle ne réalisait pas très bien, peut-être croyait-elle qu’elle était encore en train de rêver ?


Le sort en était jeté, Jean-Claude s’approcha d’elle : mais celle-ci protesta.



Et à ces mots, il ouvrit la fenêtre, et s’adressant au paysan, une botte à la main :




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Chapitre 2.2 – Club privé



Il ne réussit à dormir qu’au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l’hôtel. Il ne s’était ni changé, ni lavé, ni rasé. À quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Le seul qui lui semblait maintenant possible à faire. Il s’assit sur un banc public et ouvrit son portefeuille. Il y chercha une feuille de papier. Elle était toujours là. Elle datait de la grave crise qui avait suivi son premier adultère. Trois noms indiqués en caractères grecs, précaution au cas où sa femme aurait fouillé dans ses papiers. Il les retranscrit en alphabet ordinaire. Il s’agissait du nom de trois médicaments, chacun suivi d’un chiffre, le chiffre correspondait aux nombres de gélules nécessaires. Deux de ces produits étaient disponibles sans ordonnance, pour le troisième, il fallait insister un petit peu. Il se les procura dans la première pharmacie venue, il acheta également un somnifère, puis se dirigea vers un café où il s’attabla. Il sélectionna les doses nécessaires, décortiqua les gélules et mélangea le poison ainsi obtenu. Il s’agissait d’un poison lent, et grâce au somnifère il agirait donc pendant sa somnolence. Il réunit tout cela dans une feuille de papier. Il hésita un instant à verser tout cela dans le verre qui était devant lui.

Non ! Il attendrait encore un peu !


Il fit une boule avec le papier contenant la poudre empoisonnée et la glissa dans sa poche, puis il sortit, jeta le surplus de médicaments à même le caniveau et se remit à déambuler. Il se donna une heure, une heure pour trouver un plan de recours, sinon, il en finirait. Au bout d’une heure, il n’avait rien trouvé, mais le courage lui manquait à présent, il décida donc de la renouveler. Au bout de la deuxième heure, il renonça à se donner une échéance, estimant que le moment viendrait tout seul, il traîna dans les bistrots, mais n’avait pas envie de boire, il traîna dans les sex-shops, mais sa libido était descendue à la cave. Il décida d’aller au Musée du Louvre et y passa la majeure partie de l’après-midi. Voir toutes ces belles choses avant de mourir lui paraissait une bonne idée. En sortant, il chercha un cinéma, mais rien ne lui disait, finalement il trouva une salle de jeu et s’escrima tout seul pendant deux heures contre un malheureux flipper qui s’acharnait à ne pas vouloir lui donner de parties gratuites. Sauf la dernière, il sentait qu’il allait la gagner, et au dernier moment : Tilt !


De rage et avec une force qu’il n’aurait jamais soupçonnée, il tapa du poing sur la vitre de l’engin qui se fracassa, lui blessant la main. Tout alla ensuite très vite ! L’alarme, le patron qui arriva, des clients qui s’en mêlèrent, bagarre générale, arrivée des flics, coups un peu partout, embarquement au commissariat, déposition, conduite aux urgences, puis retour au commissariat d’où il ne ressortit que vers vingt-trois heures en se découvrant une fringale nocturne. Il voulut rechercher un restaurant assez haut de gamme, il eut alors le réflexe de tâter sa poche intérieure, là où était son portefeuille. Celui-ci avait tout simplement disparu avec cartes d’identité et de crédits. Son chéquier avait connu le même sort ! Où lui avait-on fait les poches ? Il s’enfuit du restaurant tel un voleur, mais comme il n’avait pas consommé, on ne fit rien pour le rattraper. Il avait toujours eu l’habitude de laisser un billet ou deux dans son porte-monnaie, effectivement il lui restait deux cents francs.

Et deux cents francs pour finir sa vie, c’était largement suffisant, car cette fois la coupe était pleine, il chercha un bistrot pour en finir. Il se retrouva au centre de Paris, près du Forum. Il allait entrer dans ce café quand, juste à côté, ces mots l’intriguèrent : « club privé » Pourquoi pas ! Il entra !


Le lieu était à peine éclairé, il ne comprit pas tout de suite où il était, Il n’y avait que des hommes, tous habillés de cuir, enfin quand nous disons habillés ! Certains avaient carrément les fesses, voire le sexe à l’air, d’autres étaient bardés de chaînes, d’autres encore exhibaient de véritables collections de piercings. Il avait conscience que sa présence faisait tache là-dedans. Mais qu’importe ! Il s’attabla.

Un type vint immédiatement s’asseoir à ses côtés, il avait le sexe à l’air et se le masturbait.



Jean-Claude réalisa enfin qu’il était dans un club gay à tendance cuir. Dans trois heures, il serait mort… autant ne pas mourir idiot ! Il se surprit à se pencher vers la pine de l’inconnu qu’il fourra dans sa bouche, il entreprit de lui faire une fellation en règle et s’étonna de savoir d’instinct si bien s’y prendre, mais fut également surpris d’y trouver du plaisir, à tel point que sa quéquette, enfouie jusque-là au fond de sa braguette, commençait à retrouver une belle vigueur. Le type finit par éjaculer dans sa bouche, Jean-Claude le regretta, il se serait bien fait enculer tant qu’il y était, comme ça pour essayer. Mais il réalisa que la soirée ne faisait que commencer. C’était bien parti, et peut-être avait-il découvert quelque chose ? Peut-être était-ce là le petit déclic qui lui redonnerait goût à la vie ? Sauf que décidément ce jour devait être un jour de poisse !

Alors qu’on venait de lui apporter sa consommation, un hurluberlu bodybuildé s’approcha de lui, apparemment il n’était plus très net :



Jean-Claude, interloqué, ne sut que répondre.



Ne pas répondre, surtout ne pas répondre, ne pas tomber dans la provocation. Mais il lui faudrait partir, même ici on le rejetait, le destin lui donnait donc rendez-vous. Oui, il partirait, mais ce n’était pas ce club qu’il quitterait, ce serait la vie.



cinq minutes plus tard :



Le type attrapa le verre de Jean-Claude et avala le tout cul sec.




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Chapitre 2.3 – Les tours de Notre-Dame



Il ne réussit à dormir qu’au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l’hôtel. Il ne s’était ni changé, ni lavé, ni rasé. À quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Il lui fallait déjà rejoindre le centre de Paris. En cheminant, il regardait distraitement les vitrines, Noël approchait et les devantures s’agrémentaient de guirlandes, de boules lumineuses et d’idées de cadeau par milliers.

Il détestait cette fête, Noël, c’était la fête des gosses. Il disait détester les gosses, sans doute parce qu’il n’avait pu en avoir.

Il partirait en beauté, comme il l’avait toujours rêvé. En se jetant dans le vide, non pas de la tour Eiffel, mais des tours de Notre-Dame, ce serait bien plus « romantique ».

Néanmoins, il retardait sans arrêt la décision et une fois la cathédrale atteinte, il se mit à tourner dans les rues avoisinantes, coupant sa marche de quelques haltes dans les bistrots du coin.

Vers 16 heures, il décida enfin à faire acte de courage et qu’il acheta un ticket donnant accès aux escaliers des tours. Il avait un peu forcé sur l’alcool et sa tête tournait un petit peu, la progression circulaire des degrés de Notre-Dame ne faisait rien pour l’arranger. Il fit une très longue halte au premier étage, puis reprit sa progression. Au second, il resta carrément une demi-heure, puis gravit les derniers escaliers, ceux qui menaient à la cloche. Il ne sentait pas très bien !

Ce fut à ce moment qu’il rencontra le Père Noël :


Il allait enjamber le parapet pour se jeter dans le vide quand quelqu’un lui frappa sur l’épaule.



Jean-Claude lui narra ses mésaventures



Jean-Claude reprit soudain goût à la vie.



Jean-Claude débraguetta avec application le père Noël et en sortit une bite flasque, quelques mouvements de masturbation lui rendirent une raideur convenable, il la mit alors dans sa bouche et la suça, c’était la première fois qu’il faisait une fellation à un homme, il trouvait la texture de cette verge et son contact agréable. Sans doute avait-il eu tort de ne pas faire cette expérience plus tôt ? Mais après tout, voilà qui lui ouvrait des perspectives inattendues, d’autant que le saint homme allait lui arranger ses affaires avec sa magie. Le père Noël explosa soudain dans sa bouche l’emplissant de sperme salé !



Le père Noël, en refermant sa braguette, lui demanda alors :




Si des auteurs veulent se servir de mon récit pour inventer d’autres fins possibles, qu’ils le fassent volontiers !