n° 01532 | Fiche technique | 34308 caractères | 34308 5868 Temps de lecture estimé : 24 mn |
22/12/00 corrigé 02/12/23 |
Résumé: Voici une histoire vraie qui m'est arrivée à 19 ans et dont je me souviendrais longtemps | ||||
Critères: fh couplus bain campagne voir exhib nudisme fmast intermast fgode | ||||
Auteur : Méline (J'ai 27 ans) Envoi mini-message |
Je vais vous raconter une histoire qui m’est arrivée quand j’étais plus jeune (j’ai aujourd’hui 27 ans), qui a marqué et renforcé quelque peu ma féminité.
J’étais cette année encore en vacances avec mes parents et ma petite sœur, après avoir terminé ma dernière classe de lycée, avant de me retrouver en faculté en octobre.
C’était la première fois que nous allions en Ardèche et le cadre me plaisait beaucoup. Malgré la chaleur assez forte les après-midi, le climat était radieux tous les jours avec quelques rares orages le soir ou la nuit. Nous avions fait des excursions sur les montagnes et des sorties en vélo. Ma petite sœur de huit ans prenait toute l’attention de mes parents et je les laissais souvent aller ensemble visiter un village pittoresque ou passer la journée à la piscine. Moi, j’en profitais pour me reposer en me levant tard le matin ou en faisant des siestes l’après-midi.
J’avais une chambre pour moi toute seule, calme, assez fraîche, avec une fenêtre qui donnait sur la garrigue à l’arrière de la maison. J’aimais beaucoup, après avoir déjeuné quelques crudités et des fruits, m’allonger et écouter les cigales dans un transat à l’ombre ou dans ma chambre à travers les volets clos. Je travaillais un peu mes cours, écrivais, dessinais, en prenant mon temps, en savourant cette première indépendance.
Un après-midi, alors que mes parents et ma sœur étaient partis après le repas, je paressais, suite à une courte sieste. Je choisis ensuite de sortir faire une petite promenade. Il n’était pas encore 15 h et j’écoutais les cigales innombrables et les oiseaux virevoltants. Je bus un coup d’eau fraîche et fermai la maison, isolée par des arbustes, des buissons, des oliviers et des figuiers. Je me dirigeai vers le petit chemin qui prenait à droite de la route étroite et défoncée. Il faisait chaud et la transpiration commença à perler sur mon front et couler derrière mes lunettes de soleil. Je marchais sur le sentier qui montait doucement vers une forêt plus dense et redescendait vers un petit vallon sec. L’odeur de l’herbe grillée et des essences d’arbres me plut beaucoup, je me sentais heureuse dans cette nature, même si la chaleur était assez suffocante. Je longeais des bouleaux dépouillés et des lentisques verdoyants. Les cigales chantaient toujours très fort et bientôt un bruit d’eau vint percer le silence de ma promenade.
En contrebas, un torrent s’écoulait entre les rochers et des galets. Je quittai le sentier pour traverser l’herbe assez haute et gagner le bord de la petite rivière limpide. L’eau, éclaboussant des pierres roses ou blanches en gerbes rafraîchissantes, était d’une transparence incroyable et plongeait dans des vasques calmes et paisibles. Cet endroit me ravit soudain, sentant une plénitude rassurante. L’envie me prit de remonter le cours pour explorer d’autres recoins et découvrir encore plus d’enchantement, avec une sorte de peur stimulante.
Il n’y avait pas de passage le long du ruisseau et je ne voulais pas m’aventurer dans des éboulis ou des pierres avec mes petites sandales de cuir. Même bien chaussée, je ne me sentais pas capable de tenter une telle expédition. Je retournai donc vers le sentier et remontai un peu pour m’engager dans les buissons, à travers les arbres.
Après avoir gravi quelques centaines de mètres, je pus trouver un passage qui descendait rapidement au bord de l’eau. Mes vêtements n’étaient pas appropriés à cette excursion : je pris mes précautions, mais ma petite robe légère était la proie des ronces et des branches.
Une fois au bord du ruisseau, je découvris un endroit encore plus ravissant que le précédent. Le torrent serpentait entre des gros rochers et s’arrêtait parfois dans des grandes vasques naturelles où l’eau prenait une couleur cristalline. La première idée qui me vint fut l’envie de m’y baigner. Un bassin se calait entre des rochers aux formes variées, près des berges en galets clairs. Puis il y avait d’autres vasques en contrebas, avec des dalles très plates, de la place pour barboter, voire pour faire quelques brasses, et là il était plus aisé de sauter de pierre en pierre pour s’aventurer dans la petite rivière. Je marchai un peu, en gardant mon équilibre, puis m’assis au bord de l’eau, calme à cet endroit. C’était merveilleux.
Je jetais des galets polis et restais pensive. J’aurais bien aimé me baigner, mais je n’avais rien apporté. C’était sûr, il fallait que je revienne passer un après-midi ici, au calme. La nature était intacte, sans signe de pollution ni d’âme qui vive. Je restai longuement assise ainsi. J’avais retiré mes sandales et je trempais mes pieds dans l’eau. Je m’attendais à une température plus froide et mon envie de me baigner était réconfortée. J’aimais cette solitude dans ce lieu où il était sûr que personne ne pouvait s’y aventurer.
Je remis finalement mes sandales et après avoir profité du soleil qui commençait à brûler, je regagnai les bosquets de genévriers et de chênes verts, en remontant le cours d’eau par où j’étais descendue. Sur le chemin du retour, je songeai à ma journée du lendemain au bord du torrent rafraîchissant et fus très contente de ma découverte. À la maison, personne n’était encore rentré en cette fin d’après-midi et j’en profitai pour prendre une douche bienfaisante. À peine sous l’eau, j’entendis la voiture de mes parents rentrer et bientôt leurs voix peuplèrent la cuisine.
La soirée se déroula joyeusement avec les faits et gestes de chacun racontés avec détails. Je me gardai bien de révéler ma découverte et expliquai simplement ma promenade dans la garrigue.
Le lendemain, je trépignais à l’idée d’aller passer l’après-midi à la rivière. Mes parents partirent en fin de matinée pour un circuit en voiture dans la région et j’insistai pour ne pas les accompagner. Ils prévoyaient de ne pas être de retour avant le soir.
Je me préparai alors quelques tomates avec des carottes râpées, des morceaux de fromage de chèvre que j’avalai goulûment avec du pain. À midi, j’avais fini de manger et, rassasiée, je préparai mes affaires. Dans un sac, je mis une bouteille d’eau fraîche, un livre intéressant, ma crème solaire, une brosse et ma serviette de bain. Je me déshabillai tout aussi rapidement dans la chambre pour enfiler mon maillot de bain avec deux-pièces gris et rouge. Je laissai tomber ma petite robe à fines bretelles d’hier pour passer un short et un débardeur, plus appropriés aux passages dans les taillis. Je gagnai le chemin avec empressement, mon sac en bandoulière et mes lunettes de soleil sur le nez. Aujourd’hui, pas de sieste à l’ombre sur mon lit, mais un bain rafraîchissant !
Je retrouvai facilement le chemin puis, après quelques franchissements longs et fastidieux, je me retrouvai au bord de l’eau. Je choisis un endroit sur un très grand rocher plat, entouré de galets et bordé de buissons épais…
L’eau transparente m’invitait généreusement. Je posai mon sac et étendis ma serviette, puis, après avoir retiré mes sandales et mes lunettes de soleil, j’enlevai mon débardeur de coton et mon short. Se retrouver seule en maillot de bain dans la nature faisait bizarre. J’avais plutôt l’habitude d’être en maillot à la piscine ou dans le jardin chez mes parents, quand je m’allongeais sur un transat pour me faire bronzer.
Je trempai un pied puis deux dans l’eau, c’était froid, mais avec la chaleur excessive le contraste était amplifié, puis je descendis doucement en me mouillant le cou et les épaules. Je fus bientôt complètement dans l’eau claire et fis quelques brasses pour me retrouver au milieu du bassin formé par les rochers. Je ris assez fort, tellement joyeuse d’être là, ivre de bonheur. Je fis la planche, tournai, mis la tête sous l’eau, puis je sortis pour retrouver la chaleur du soleil en me tenant aux galets pour ne pas tomber. J’avais envie de crier ma joie et mon excitation. Je m’assis sur ma serviette pour encore contempler la piscine naturelle et le havre de paix. Le soleil commençait déjà à me chauffer le corps.
Moi qui étais assez pudique, je me décidai, là, de retirer le haut de mon maillot en scrutant aux alentours. Je ne suis pas une adepte des seins nus, mais ici, la sérénité de la rivière et la nature magnifique me poussèrent à dégrafer mon soutien-gorge. Je le posai derrière moi, à côté du sac.
Je restai un moment comme cela, à regarder les éclats que formaient les rayons du soleil dans les feuilles des arbres et à la surface de l’eau, avec un sentiment partagé d’excitation, de joie et de peur d’être surprise. J’étais bientôt sèche quand me vint l’idée de retirer ma culotte, ce qui restait de mon maillot de bain. Je réfléchis à cette envie avec hésitation, ne sachant pas quoi penser. Quelqu’un pourrait me surprendre. Cette indécision était partagée avec la sensation de bien-être que j’éprouvais.
Je me levai pour regarder dans tous les recoins s’il n’y avait personne. Je fis quelques pas, un peu nerveuse, en scrutant de tous côtés puis je fis glisser lentement mon slip sur mes hanches puis mes jambes pour finalement l’enlever complètement et me retrouver toute nue. Comme par réflexe, et soudainement enivrée par cette nouvelle sensation de sentir l’air me caresser la peau, je m’avançai vers l’eau. Craintive et émoustillée par cette voluptueuse découverte, je rentrai dans la piscine naturelle sans hésiter, et là je ressentis une chose inouïe, un bonheur intense de pouvoir nager complètement nue en sentant l’eau courir sur mon dos, mes fesses, mes jambes, mon ventre. Je ris et m’éclaboussai, la peau en alerte à cette nouvelle caresse. Je restai longuement dans l’eau à nager, tourner, plonger et m’ébattre toute nue.
Puis je ressortis doucement et profitai toujours de cette nouvelle sensation, tout en gardant une légère crainte d’être surprise dans ma nudité. Je m’allongeai le dos sur ma serviette avec la chaleur qui m’entourait et le soleil qui commençait son doux frôlement. J’étais en extase, dans cet état de plénitude, seule au monde. Des gouttes perlaient sur ma peau éveillée de toutes parts et je me passai la main sur le ventre et les bras. Je rejoignis la base de mes seins en un frisson tendu, le souffle court, puis remontai à la pointe durcie, qui me laissa échapper un petit soupir. Mes orteils se tordaient de bonheur. Je pliai lentement une jambe et descendis une main sur ma toison encore humide. Je caressai tendrement mon entrejambe de deux doigts puis m’agitai un peu plus en me pinçant légèrement les seins. Mon index s’immisça entre mes poils frisés pour atteindre le haut de mes lèvres d’où perlait un suc tiède.
J’écartai un peu plus les jambes pour offrir à mon doigt la liberté de s’introduire en profondeur et remonter vers mon excroissance rubis. Je respirais fort. Je me détendis sur la serviette, cherchai dans mon sac et attrapai ma brosse à cheveux. Je frôlais le manche de ma bouche pour ensuite y promener ma langue. Bientôt, j’orientai le manche luisant contre mon bas-ventre pour l’introduire entre mes lèvres très humides. Je le poussai un peu plus au fond de moi en laissant échapper un gémissement. Je retirai le manche doucement pour l’enfoncer de nouveau et imprimer un va-et-vient insistant et langoureux. Je continuai à me titiller le clitoris et me tendis à chaque impulsion. J’étais prête à craquer et gémis assez fort avec un mouvement plus rapide du poignet ; le plaisir était irrésistible, indéfinissable.
Alors que le manche de ma brosse me transportait vers un abîme de jouissance, tendue au maximum et transpirante, je m’effleurais tout le corps. Je laissai échapper soudain un petit cri quand le plaisir me terrassa et m’irradia tous les sens d’une onde de choc violente, puis je me relâchai, respirant bruyamment et abandonnée.
Je restai quelques instants rêveuse, repensant à mon plaisir à l’instant assouvi.
À l’époque, je n’étais pas encore très experte en caresses et ma sexualité se bornait alors à des masturbations solitaires dans mon lit ou sous la douche. Je n’avais pas eu beaucoup de relations avec des garçons et la seule fois où j’avais pu aller un peu loin, ce fut quand mon dernier petit ami, me prenant la main, s’était caressé la verge. J’avais pu longuement lui donner du plaisir, ne lâchant pas ma paume, entourée sur son sexe dur jusqu’à ce qu’il éjacule sur son ventre.
En attendant avec impatience l’homme qui viendrait en moi, j’explorais les parties de mon anatomie avec délectation.
Ces caresses m’avaient donné très chaud et je me levai pour me diriger vers l’eau. Je m’aspergeai tout le corps pour finalement plonger et nager comme tout à l’heure. Je ressentis encore la caresse sensuelle de l’eau et touchai les rochers. Je restai un moment immergée pour me rafraîchir pleinement quand soudain au loin, je vis deux personnes avancer vers le torrent.
Je fus saisie de panique et m’enfonçai dans l’eau. Ils ne purent pas ne pas me voir sur le coup et continuèrent, à une dizaine de mètres de moi, de marcher en équilibre sur les cailloux. C’était un couple avec un sac sur le dos qui se dirigeait vers une des vasques de la rivière formée par des gros rochers. Ils regardèrent dans ma direction et virent mon sac, ma serviette et moi dans l’eau, qui ne dépassait que la tête.
Que faire ? Moi qui étais si pudique, ils allaient m’accuser d’exhibitionnisme quand je sortirais de l’eau. Et mes affaires n’étaient pas toutes proches. Je réfléchissais tout en les regardant. Ils s’arrêtèrent sur les galets, un peu plus loin. Ils se parlaient, mais avec la distance, je ne saisissais pas toutes leurs paroles.
Comment allais-je sortir et enfiler mon maillot de bain ? J’aurais eu mieux fait d’attraper ma serviette pour m’enrouler dedans, mais je ne pouvais pas le faire sans qu’ils me voient toute nue !
Je m’appuyai sur les rochers, désespérée, et les regardai. Ils étendirent leurs serviettes sur des dalles de granit poli. L’homme enleva son T-shirt et ses chaussures pendant que la femme retira les siennes et sa jupe. Elle enleva ensuite sa chemisette et se retrouva avec son soutien-gorge blanc de dentelle. Elle l’ôta aussi et garda ce qui semblait être son maillot de bain de couleur vert pomme. Ils paraissaient assez jeunes. L’homme était bronzé, avec des cheveux courts et des muscles saillants. Ce qui lui faisait office de short devait être un caleçon de bain, car il entrait maintenant dans l’eau. La femme, très belle, noua ses grands cheveux bruns et le rejoignit en ne mettant pas de haut de maillot de bain. Ses seins étaient hâlés et fermes, bien hauts et assez ronds. Ils s’aspergèrent tous les deux en riant et chahutant.
Je ne me sentis plus très bien avec la fraîcheur de l’eau qui me gagnait et m’engourdissait. Je devais trouver une solution pour sortir et ne pas choquer ce couple qui n’avait pas choisi, comme moi, de se baigner dans le plus simple appareil.
« Oh et zut ! » pensai-je. « Ils savent bien comment c’est fait une fille de 19 ans ! Et puis ils avaient qu’à ne pas venir ici. »
Je choisis de sortir ainsi, en me tenant aux pierres, délicatement pour ne pas tomber, car j’aurais eu l’air encore plus ridicule.
Je respirai un grand coup et regagnais ma serviette courageusement, comme si de rien n’était, attrapai mon slip de bain et l’enfilai le plus rapidement possible. Bien sûr, je m’offris en spectacle malgré moi et l’opération qui consiste à remettre sa culotte prit une éternité. Je m’empêtrai les pieds, faillis tomber, me déhanchai dans tous les sens pour finalement réussir à me rhabiller avec beaucoup de mal. Le couple m’avait regardé sous toutes les coutures et dut trouver la situation plutôt cocasse. Je m’allongeai ensuite sur le ventre en n’ayant remis que le bas, puisque des seins nus ne semblaient pas gêner les nouveaux arrivants. Rouge de honte, j’attendis et ne semblais pas avoir déclenché de cataclysme.
Ils étaient toujours dans l’eau à nager et s’ébrouer tout en s’embrassant parfois. Leurs rires eurent raison de mon calme et de ma tranquillité de tout à l’heure. Je leur en voulais d’être venus et songeais à repartir, mais souhaitais profiter de mon après-midi comme bon il me semblait.
Je continuais à les observer du coin de l’œil et ils ne semblaient rien manifester à mon précédent état de baigneuse nue et de mon attitude peu familière. La femme parla et l’homme lui répondit sans que je comprenne.
Elle, maintenant, s’était assise au bord et je ne la vis que de sa tête jusqu’au milieu de son dos luisant. Lui devait être dans l’eau. Puis elle disparut à son tour et je la retrouvai en train de nager, la tête parfois dans l’eau, parfois en dehors. Elle rit ensuite beaucoup. Lui dut s’asseoir dans l’eau sur un rocher, car je ne le vis même plus.
Puis elle fit quelques brasses, s’éclipsa derrière les galets qui me masquaient le bord. Elle s’appuya sur ses mains pour sortir, les cheveux et le corps ruisselant. Elle se redressa pour sortir, et là, qu’elle ne fut pas ma surprise en découvrant qu’elle était nue ! Elle fit quelques pas vers sa serviette et s’y allongea sur le dos.
Là, je fus stupéfaite ! Et en même temps presque rassurée sur mon sort de tout à l’heure. Cette femme avait fait comme moi. Elle devait se sentir peut-être à l’aise en sachant qu’elle ne me gênerait pas. Ou alors, c’est en me voyant qu’elle en avait eu l’idée ! Maintenant, ma peur s’était estompée et mes sens s’étaient remis en éveil.
Je regardais en direction du couple et de la femme qui s’était allongée sur le dos. Elle se redressa sur les coudes et parla à son compagnon. J’admirais son corps, très beau, avec une sensation particulière. J’éprouvais non seulement un extrême bien-être à me trouver torse nu en pleine nature, mais aussi un grand plaisir de voir cette femme qui avait une réaction similaire à la mienne.
L’homme n’était pas réapparu et je vis la jeune femme se lever, marquer un léger temps d’arrêt en regardant dans ma direction et rentrer dans l’eau. Là, il y eut des rires et des éclaboussements. Je les voyais, de temps en temps, tous les deux, nager ou s’ébattre joyeusement, avec la femme qui provoquait son compagnon ou qui le poussait dans l’eau.
Peu de temps après, la jeune femme nue retourna s’allonger sur sa serviette avec son maillot de bain à la main.
Je vis ensuite l’homme se rapprocher du bord et parler à la femme. Il sortit de l’eau. Je fus surprise de nouveau, peut-être qu’à moitié, car il se trouvait nu lui aussi et se dirigeait vers sa serviette. Il paraissait plus gêné que sa compagne, avec une chose qui me frappa : il avait une légère érection bien visible et semblait confus de cet état. La femme rit assez fort quand ils se retrouvèrent côte à côte, tout en regardant parfois dans ma direction.
Je me sentais toute excitée à la vue de ce couple nu, assez près de moi, qui avait franchi le cap de se déshabiller malgré ma présence et qui profitait de se baigner et de s’allonger au soleil dans le plus simple appareil.
La femme embrassa son compagnon et ils se chamaillèrent encore un peu, je supposai à cause du fait que j’étais là à les regarder. Puis une nouvelle chose me surprit. Le couple se parlait à voix basse et je distinguais très nettement la femme prodiguer quelques caresses à son ami qui paraissait tout excité d’être ainsi dans la nature. Son sexe turgescent pointait vers le haut.
La jeune femme en profitait d’ailleurs pour en rajouter, ce qui gênait encore plus l’homme. Il semblait la repousser quelques fois, sûrement car je me trouvais la spectatrice de leurs ébats. La gêne commençait à tomber et voyant que je ne manifestais aucune animosité, la femme continua ses effleurements et s’orienta vers la verge de son ami. Elle décalotta le gland rouge et tendu et fit des va-et-vient.
Moi, je commençai à profiter du spectacle avec un certain plaisir, en me tortillant sur ma serviette. Je ne pouvais échapper à leur petit manège et ils en étaient tout à fait conscients.
L’homme semblait tendu et répondait bien aux caresses par des halètements. La femme poursuivit sa masturbation et je vis très nettement l’homme se contracter au bout d’un moment et éjaculer dans un souffle court. Je fus tout étourdie par cette situation.
Seconde partie
Ma peau était moite et mon cœur battait très fort. Je sentais un tremblement jusqu’à mes os. Pétrifiée et la respiration coupée, je n’osais continuer à observer le couple. Ils étaient en train de s’embrasser et de se parler à voix basse.
Je récupérais peu à peu mes esprits quand la femme se leva et se dirigea vers l’eau pour s’immerger totalement. L’homme attendit quelques instants en se nettoyant le bas-ventre avec une serviette puis se redressa aussi pour rejoindre sa compagne. Il regarda subrepticement dans ma direction, embarrassé et tentant de se cacher le sexe encore chancelant et élevé. Il se mouilla le corps en se lavant et nagea un peu.
Je ne savais pas comment me comporter. Mon estomac se tordait. Je souhaitais peut-être partir, mais mon corps se relâchait au ralenti. Je me retournai et sentis que mon maillot de bain, sec tout à l’heure, était maintenant légèrement humide à l’entrejambe. Je sortis ma bouteille d’eau de mon sac et bus quelques gorgées.
J’essayai de penser à autre chose et pris mon livre pour faire évader mon esprit. J’entendais en même temps le couple s’ébrouer dans l’eau, parler et rire. Je ne pouvais pas ignorer cet homme et cette femme nus, là, à côté de moi.
En faisant comme s’ils n’étaient pas ici, je pensais à me re déshabiller. À la fois, je percevais bien que cela ne pouvait les gêner et en même temps, je n’arrivais pas à me décider à retirer mon slip. Seule, j’avais pu le faire alors que j’en étais bien incapable maintenant. Je lus quelques pages, un œil sur le texte et un autre sur mes voisins qui nageaient, sortaient de l’eau, montaient sur un rocher et s’y asseyaient, avec joie.
Il était évident qu’ils me regardaient de temps en temps, tout en évoluant librement, sans gêne d’exposer leur corps et de profiter de ce plaisir. Ils m’étaient familiers et je leur vouais presque de l’amitié, depuis quelques heures passées à avoir partagé leur intimité, et à la fois je me sentais mal à l’aise d’avoir été leur témoin et de rester prostrée à moitié habillée.
Je profitais encore de la chaleur de l’après-midi à lire et à apprécier la beauté des lieux.
La femme était ressortie de l’eau et se tordait les cheveux pour les essorer. Elle m’avait regardée quelques instants et je crus apercevoir qu’elle me faisait un sourire. J’avais fait mine de l’ignorer et m’étais replongée dans ma lecture. Elle s’était allongée, le dos sur sa serviette, pendant que son ami se baignait encore. Elle se faisait sécher, étendue, nue au soleil, et moi je poursuivais ma lecture, tantôt à admirer la lumière dans les arbres et l’eau limpide, tantôt à observer le couple.
L’homme était ressorti lui aussi et s’était allongé à côté de la femme. Le silence était revenu avec le ruisseau qui serpentait entre les galets.
Au bout de quelques pages de mon roman, la femme se releva. Je regardai son beau corps nu et allai reprendre le cours de mon histoire quand je la vis se diriger dans ma direction. Je stoppai ma lecture, pensant qu’elle allait faire quelques pas puis repartir, mais elle venait bien vers moi. Je fus saisie de panique et me sentis affolée. Elle s’approchait tranquillement pendant que mon cœur commençait à s’emballer. Elle fut bientôt là, nue devant moi, et je reposai mon livre avec peur.
Elle s’accroupit vers moi, pour se mettre à mon niveau.
Je ne savais quoi répondre et lançai un simple :
Je n’osais pas la regarder avec franchise, sentant une gêne terrible. Elle ne semblait pas très à l’aise non plus malgré l’exposition de son corps qu’elle m’offrait maintenant d’une façon très proche.
Elle était accroupie avec le genou gauche presque à terre et les coudes posés sur les cuisses. Ses bras cachaient un peu ses seins, mais ses jambes n’étaient pas serrées pour masquer sa pilosité brune et je pouvais détailler toute son anatomie.
La discussion n’était pas très animée et son embarras me réconforta. Chacune devait avoir la même idée en tête : j’étais une spectatrice-voyeuse et ils étaient les acteurs d’une situation plus que singulière.
L’échange sembla plus serein ensuite et sa nudité ainsi que leurs ébats de tout à l’heure importaient moins.
Je manquai de m’étouffer et mes joues s’empourprèrent. Je ne sus quoi répondre à sa remarque forte embarrassante. Moi qui voulais éteindre ma nudité derrière mon maillot de bain, je fus de nouveau découverte. J’aurais aimé avoir un immense drap pour m’enrouler dedans tellement j’avais honte. Elle avait remarqué ma déconvenue et me dit avec réconfort :
Elle m’avait remise à l’aise, mais je me sentais toujours bloquée. Que faire ? Fuir en courant ou rester ? Face à mon mutisme, elle renouvela son invitation :
Je souris un peu à ses paroles et elle en fut ravie.
Indécise et interloquée, je ne pouvais mesurer la situation à laquelle je m’exposais. Après maintes tergiversations, je me décidai. Je rangeai ma bouteille et mon livre et pliai ma serviette. Je mis mon sac en bandoulière et accompagnai la femme qui continua :
Nous arrivâmes à leurs serviettes et quand mon sac fut à terre, Claire me présenta son compagnon :
Il émit un bonjour très silencieux et me sourit malgré son embarras.
J’étalais ma serviette quand Claire lança :
Son mari se leva et elle était la seule à être joyeuse et enthousiaste. Je me sentais confuse même si Claire m’avait mise en confiance. Malgré tout, la proximité de ce couple, et maintenant de Pascal que je venais de découvrir plus en détail, me mettait un peu mal à l’aise. Je n’osais aller me baigner.
Ils furent tous les deux dans le torrent avec l’eau jusqu’aux genoux quand Claire me dit :
Elle me troubla et mon blocage s’accentua. Claire continua :
Voyant que je ne bougeais guère, tous les deux se retournèrent et s’avancèrent dans l’eau. Je pris mon courage à deux mains et enlevai mon slip très rapidement, sans élégance. Puis je gagnai la piscine naturelle formée par des rochers pour rejoindre Pascal et Claire.
Je songeai qu’il n’y avait rien de mal à se déshabiller pour aller se baigner et j’admis très bien que la chose était simple en fait.
Claire se retourna en nageant, me vit et dit :
La situation était très particulière : je surprenais un couple dans leur nudité, je partageais leur intimité et faisais leur connaissance, et maintenant je me mettais nue aussi devant eux. Je ressentis le même plaisir que tout à l’heure quand j’étais seule avec une autre sensation de confusion et d’embarras. L’air et l’eau en contact direct avec la peau me faisaient quand même un bien fou. Nous rîmes de nos évolutions dans l’eau, chacun chahutant pendant que l’atmosphère se détendait peu à peu. Bientôt, la gêne semblait disparue malgré nos distances encore conservées.
Claire escalada un rocher avec un peu de peine, montrant ses fesses avec insistance en se déhanchant largement, puis elle sauta dans l’eau avec fracas. Pascal sortit aussi pour s’asseoir et battre des pieds. L’ambiance était de plus en plus enfantine et cette douceur de vivre me fit oublier mes peurs et mes réticences.
Claire m’envoya une gerbe d’eau dans un rire. Je ripostai aussitôt avec la même joie. En réponse, elle vint me pousser. Je ne me laissai pas faire et lui tins les poignets pour l’attirer sous l’eau avec moi.
Pascal nous observait en riant aussi et en nous éclaboussant.
Puis nous sortîmes de l’eau. Claire la première puis Pascal et moi. Nos corps ruisselaient et une certaine gêne me regagna à la vue de ma nudité découverte.
Nous nous assîmes sur nos serviettes et j’eus envie tout de suite de remettre mon maillot de bain. Hermétique, je repliai mes genoux contre ma poitrine et enserrai mes jambes avec mes bras.
Nos regards se croisèrent. Florence reprit la discussion :
J’acquiesçai et elle poursuivit :
Elle me tutoyait du fait de mon jeune âge, pensais-je. Je me sentis encore très confuse d’avoir à subir une telle question.
Pascal poursuivit :
J’étais d’accord, mais mes inhibitions n’étaient pas levées.
Chacun détaillait le corps de l’autre en s’attardant sur différentes parties de peau déjà sèche.
Il répondit « oui » par un sourire et je remarquai que la discussion devenait plus chaleureuse. Les corps étaient moins contractés.
Je sentis que le discours s’orientait et mes joues devinrent roses. Je me remémorai la scène de masturbation entre Claire et Pascal, tout à l’heure, et la confusion se mêla à une certaine excitation.
Je remarquai aussi que Pascal s’était déplacé et sa position en tailleur offrait maintenant une vue sur son bas-ventre qui ne semblait pas insensible aux paroles.
Je ne sus si Claire l’avait aperçu, mais elle échangea avec son mari un sourire gourmand et poursuivit :
Ma honte était à son comble et je me sentis acculée, comme un poisson pris dans la nasse.
Claire continua :
Je devais faire une piteuse figure pendant ce récit qui me déstabilisa totalement. Claire prenait un malin plaisir à me dévoiler leur observation embarrassante et Pascal fut aussi troublé que moi. Il avait du mal à masquer une érection naissante, puis ne cachait plus du tout son sexe qui devenait dur et droit.
J’étais dans un état second de déliquescence et d’excitation refoulée.
Le silence devint très pesant et la situation s’alourdit.
Sa main arriva à l’intérieur des cuisses de Pascal et lui effleura la verge. Une bouffée de chaleur sortit de ma gorge et de la sueur perlait sur ma nuque. Claire se saisit du membre dressé de son mari qui commençait à fermer les yeux et respirer plus fortement.
La main de Claire montait et descendait en tirant la peau pour découvrir un gland rouge et gonflé.
Elle me regarda et proposa :
À ces paroles troublantes, je réagis avec emportement, totalement décontenancée, et déclarai :
Je me levai rapidement et enfilai mon débardeur et mon short sans prendre la peine de remettre mon maillot de bain. Une fois chaussée, je pris mon sac et m’éloignai avec hâte, délaissant mes hôtes, la gorge serrée et les larmes proches des paupières.
Je sortis du lit du torrent et disparus dans les buissons. Là, je m’arrêtai pour me calmer et regarder vers Claire et Pascal que je venais d’abandonner dans mon exacerbation. Je m’assis par terre et repris mes repères.
Claire et Pascal étaient restés l’un contre l’autre et je pouvais maintenant distinguer Claire qui poursuivait sa masturbation.
Au bout d’un moment, elle se leva et se plaça face à Pascal et s’assit sur ses hanches. En même temps, elle se pénétra du sexe luisant et tendu vers son vagin. Elle l’engloutit totalement et enserra son partenaire de ses jambes, puis s’activa en râles incessants et en mouvements de plus en plus rapides, pendant que Pascal lui caressait les seins et la supportait par les fesses.
Mon entrejambe mouillait mon short et ma poitrine était dure. Après quelques minutes, je compris que le paroxysme était atteint, car les gémissements étaient bruyants, et les corps se contractèrent puis se relâchèrent.
J’eus bien du mal à rentrer avec des idées obsessionnelles en tête et un esprit déstabilisé. Je n’avais pas mesuré le risque que j’avais pris de m’être aventurée seule, mais depuis je repense souvent à cet après-midi et en ai retiré une certaine philosophie qui me pousse à me mettre nue dans la nature quand je le peux.
Si je retrouve ce couple, je le comprendrais peut-être mieux maintenant.
- Fin -