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n° 01571Fiche technique51029 caractères51029
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Temps de lecture estimé : 35 mn
28/11/23
corrigé 28/11/23
Résumé:  Un simple besoin d'argent de poche entraîne Clara et Chanette dans une rocambolesque aventure au cours de laquelle nous allons découvrir la très mystérieuse Nicole, qui vend de la lingerie en appartement même très tard le soir !
Critères:  ff prost magasin essayage contrainte lingerie rasage fgode uro sm donjon attache baillon gifle fouetfesse piquepince
Auteur : Chanette  (Chanette vous raconte le début de ses aventures)            Envoi mini-message

Série : Chanette à St Tropez

Chapitre 02 / 02
La Trappe

Et voilà ! J’étais tombée amoureuse de Clara, j’ai toujours été une grande sentimentale ! Rien que de regarder attentivement son visage me troublait. Je ne pouvais pas non plus passer mon temps à la dévisager sans passer pour complètement gogol. Alors je profitais de nos matinées. Souvent, je me réveillais la première. Je pouvais de mes yeux voire ainsi son visage de madone sur lequel le soleil faisait apparaître de mutines et rares taches de rousseur. Ses lèvres légèrement entrouvertes, ses lèvres qui maintenant connaissaient mon corps par cœur. Souvent, je ne pouvais m’empêcher de lui déposer un tendre baiser sur le bout du nez, je commençais toujours par le bout du nez ! Après, cela pouvait varier, les paupières, ou les joues, ou la nuque, tout dépendait comment elle était placée. Puis j’attaquais les lèvres, tout doucement, d’abord avec les miennes, puis, je sortais un coquin petit bout de langue qui venait lécher tout cela. À ce stade, elle était souvent réveillée, mais jouait à faire semblant de dormir, sachant que je n’étais point dupe !

Parfois, elle sortait de son faux sommeil en riant aux éclats, alors nous nous jetions l’une contre l’autre pour nous aimer sauvagement. Cela finissait de toute façon souvent comme cela. Alors il m’amusait de retarder ce moment, et j’aimais par-dessus tout quand, avec sa tacite complicité, j’écartais doucement le drap qui nous avait protégées des fraîcheurs matinales. Je commençais par lui dégager l’épaule. C’est joli une épaule ! Mais personne n’en parle jamais, c’est comme les nez, c’est joli un nez, non ? Enfin pas tous ! Reprenons ; donc, je lui embrassais son épaule dorée par les vacances. Parfois, pas toujours, je m’attardais sur le bras. Avez-vous remarqué comme la chair est douce à cet endroit ? Puis je finissais par découvrir un sein, que je contemplais, complètement béate, un peu à la façon dont certains amateurs scotche les tableaux des maîtres dans les musées. J’essayais de me contenir, de me forcer à prolonger ces instants, et ce n’était que quand l’excitation accumulée devenait trop forte, que mes lèvres et ma langue attaquaient son téton qui immédiatement se dardait !


Clara avait un tel ascendant sur moi que j’avais du mal à m’opposer à ses projets, et c’était très souvent elle qui choisissait nos sorties, nos restaurants, qui me conseillait à propos de ma toilette. Je ne m’en plaignais pas plus que cela, ses idées et suggestions ne m’ayant jusque-là jamais contrariée.

Les vacances touchaient à leur fin, j’étais restée avec elle huit jours de plus que prévu, épuisant complètement mon budget. Elle m’avait dit que le sien n’était guère plus brillant !

C’est en se baladant sur le port, le soir que croisant un type pas trop mal, elle me fit cette étrange remarque !



Il est extrêmement rare que je ne réponde pas lorsqu’on me parle. Je trouve cette pratique vexante, et n’aimant pas qu’on me la fasse subir, je n’en use guère moi-même, mais cette curieuse réflexion ne me séduisant guère, je préférai ne point relever.

Ma copine avait donc le choix entre relancer ou pas. Elle relança, mais beaucoup plus tard, dans son studio.



Il allait donc falloir mettre les points sur les i.



Tu parles que la nuit porte conseil ! Pas moyen de dormir ! Je ne sais d’ailleurs pas ce qui m’angoissait le plus : cette proposition délirante de Clara, ou le fait que la refusant, ma liaison avec cette dernière allait prendre fin le lendemain matin. Je cherchais un plan, mais n’en voyais malheureusement qu’un seul et il ne me plaisait guère : accepter ses conditions, mais être ferme sur le nombre, ce ne serait qu’une seule et unique fois. Il y aurait de toute façon des problèmes, me disais-je qui seraient autant d’arguments pour ne pas continuer après…


Le lendemain matin, c’est Clara qui parla la première :



Non, je ne vous raconterai pas cette première « passe » (le sujet n’est pas là !), simplement nous avions repéré quelques hommes seuls sur la plage, et si certains n’étaient pas intéressés, nous n’eûmes pas à chercher longtemps. L’homme était charmant, courtois, quoiqu’assez radin. Il n’y eut aucun problème. Du coup, ma vision des choses se transforma, hélas, à la vue de cet argent si rapidement gagné, et je fis l’une des plus belles conneries de ma vie en proposant à Clara incrédule de continuer. Le deuxième fut aussi agréable que le premier, mais pas le troisième qui nous fit une vie pas possible, allant jusqu’à exiger qu’on lui rembourse une partie de la somme qu’il nous avait versée. Le ton monta et il nous menaça de nous dénoncer à la police ! Ce qui nous fit mourir de rire.


Sauf que le lendemain, un représentant des forces de l’ordre (comme on dit) vint à notre rencontre sur la plage en nous intimant sèchement l’ordre d’aller tapiner ailleurs. Ce que nous fîmes, il y avait plein de plages à côté…

C’est deux jours après, alors que nous allions faire quelques emplettes à la supérette, qu’un homme d’assez petite taille et tout de bleu vêtu nous aborda :



Sauf que quand ce schtroumpf nous en annonça le tarif, nous changeâmes l’une et l’autre très rapidement d’avis.


Et non ! Pas de description d’orgie non plus (le sujet n’est pas là non plus !) D’autant que cette nuit restera à jamais comme une tâche sur le drap de mon existence… Après avoir subi les assauts de gens qui se croyaient investis de toutes les permissions, y compris celles de nous mépriser, après nous être fait pénétrer par tous les orifices, c’est épuisées et pantelantes que, le lendemain matin, nous cherchâmes vainement la personne qui nous verserait nos émoluments. Ne la trouvant pas, nous nous sommes un peu (juste un peu !) énervées, précipitant l’arrivée (sans doute programmée) de deux gorilles aux faciès de brutes qui nous jetèrent dehors manu militari en nous gratifiant d’un :



Humiliées, souillées, nous nous sommes mises à chialer chacune de notre côté, n’osant même plus nous regarder.



Enfin, nous nous rapprochèrent !


Nous venger ? Mais comment ? Nous imaginions des scénarios les plus abracadabrants les uns que les autres, mais non, rien ne marcherait. Aller se plaindre à la police ? Inutile ! D’autant qu’il fallait supposer que les organisateurs de cette soirée bénéficiaient de protections.


Nous avons passé la journée à essayer de dormir et à végéter, finalement il fut décidé que nous offririons le lendemain une dernière journée de plage (sans draguer personne), et après, direction Paris !


Et ce matin-là, à l’arrêt des cars, nous fûmes de nouveau accostés par un inconnu, pas le même, celui-ci était un grand échalas maigre comme un haricot vert qui nous fit une proposition qui ressemblait à la précédente. Je m’apprêtai à éconduire sèchement le zigoto quand je sentis un coup de coude de Clara. Je la laissai donc faire semblant d’accepter en espérant qu’elle avait un plan qui tenait debout. Clara retrouvait le sourire et s’imaginait la déconvenue de ces nouveaux organisateurs en constatant l’absence des filles. Sauf que son teint changea radicalement quand l’abruti avant de nous quitter nous proféra cette menace :



La douche froide ! Le car arriva ! J’allais monter ! Clara me tira par le bras !



En rebroussant chemin, je ne sais quelle intuition me fit regarder en arrière ! Le zigoto nous suivait ! La solution de Clara n’était pas la bonne, il aurait fallu prendre le car, s’éloigner de Saint-Tropez et revenir chercher nos affaires bien plus tard, mais c’est toujours facile de dire après ce qu’il fallait faire avant ! Une fois dans le studio, je jetai un coup d’œil par la fenêtre ! Le sale type s’était mis en planque !



Malgré les réticences de Clara, je décidai de téléphoner aux gendarmes.



  • — On se renseigne et on vous rappelle !


Je n’y croyais pas trop, mais ils le firent !



  • — Aucune réception n’est prévue ce soir à l’endroit où vous devez aller, il doit s’agir d’un truc avec un nombre restreint d’invités. On fera des contrôles de véhicules à la sortie. On nous a signalé des tentatives de traites des blanches ces temps-ci. Allez-y sans crainte, on vous protégera !


Bien joli, son plan, au policier ! Mais il se trouvait que nous, on n’avait pas du tout envie d’y aller !



  • — Ça n’aurait pas été plus simple qu’on n’y aille pas et que vous nous débarrassiez de l’autre cloche en bas ?


Le ton changea soudainement !



  • — Si vous êtes dans cette situation, c’est de votre faute. Vous aurez peut-être la chance de servir d’appât. Alors vous y allez ! Et encore une fois, vous n’avez rien à craindre ! Sauf de vous faire sauter, mais ça, vous avez l’habitude !


L’infect goujat !


On passa une bonne partie de la journée à se morfondre et à se jouer la scène qui nous attendait. On avait beau se dire qu’il était quasiment impossible que ce soit pire que la dernière fois, que cette fois-ci nous serions sans doute payées, non, on n’avait pas envie d’y aller ! Quant au Félix, il accomplissait sa misérable besogne avec beaucoup de conscience professionnelle, et comme le soleil descendait maintenant sur l’horizon, sa grande carcasse faisait de plus en plus d’ombre dans la rue.

On finit par échafauder ce qui n’était même pas un plan, mais une piste ! Nous irions le plus mal fagotées possible, en espérant être refusées à l’entrée, et en priant sainte Marie-Madeleine (c’est bien elle la patronne des putes ?) que l’on ne nous tabasse pas pour cela ! Si on nous acceptait quand même, et bien on verrait sur place, l’objectif étant d’essayer de se faufiler le plus vite possible.


Et sur une idée de Clara, c’est en Jogging que nous sonnions à la majestueuse grille d’entrée de cette immense propriété. Le gorille local se demanda qui nous étions, on le lui expliqua ! Il n’avait pas l’air de bien comprendre et prévint quelqu’un avec son talkie-walkie (il n’y avait pas encore de portables). Un type ne tarda pas à apparaître.



Tout avait l’air de se passer selon notre pauvre plan. Le type revint dix minutes plus tard.



Nous voici donc reparties, un peu dépitées par cette tournure imprévue des évènements. Un type s’approcha de nous, il était de la police :



On lui expliqua.



Tout cela commençait à devenir pénible, nous recommencions à envisager des plans de fuites. Apparemment, personne ne nous suivait, mais notre ange gardien pouvait très bien être déjà en route vers la rue où se tenait notre studio. Nous décidions donc de jouer le jeu. Après tout, si cette personne était si honorable que cela, peut-être nous permettrait-elle de trouver une solution ?


Nicole était une grande femme d’une quarantaine d’années. Elle nous ouvrit sa porte, nous accueillant avec un large sourire, son visage semblait fatigué, et ses yeux et sa bouche s’entouraient de nombreuses petites rides de plaisir. Nous ignorions à ce moment que cette personne faisait partie de l’impressionnante cohorte des filles qui ont fait du cinéma (un film, pas deux !) et qui, le temps de quelques semaines, se sont prises pour Catherine Deneuve avant de retomber dans l’oubli. Celle-ci avait su gérer son éphémère petite gloire en exigeant le mariage d’un riche dragueur local, pour mieux en divorcer, imposante pension alimentaire à l’appui. Elle avait su ensuite gérer son magot en le plaçant de façon raisonnable dans quelques magasins, et sa popularité en continuant de fréquenter le gratin local.

Ses yeux verts semblaient pétiller de malice et éclairaient un visage maquillé juste comme il suffisait, sans aucune outrance. Son opulente chevelure châtain bouclée lui tombait sur les épaules. Elle était vêtue d’une petite robe noire à fine bretelle, dont le décolleté montrait la naissance et même beaucoup plus d’une opulente poitrine. Une fort belle femme ! Elle nous détaillait curieusement, mais nous n’y prîmes pas garde. Sachant être très nature, elle s’amusait de notre attifement et finit par en rire de bon cœur.


Elle avait déjà présélectionné plusieurs bricoles. Tout cela était fort joli, mais si comme beaucoup de monde je ne suis pas insensible au charme de la belle lingerie, je suis loin d’être une fétichiste de ce genre de choses. Je trouve par exemple que garder ses bas pour faire l’amour est d’une rare incongruité ! Je sélectionnai néanmoins un petit body bleu ciel qui avait l’air tout à fait trognon. Clara, elle, voulut absolument essayer un soutien-gorge à balconnets rouge en dentelles qui devait coûter une fortune !



Ben voyons ! Le regard concupiscent qu’elle jeta sur ma poitrine quand je la dénudai me fit dire que la complicité que nous cherchions n’était sans doute pas loin ! Je voulus quand même me regarder, le seul miroir était dans la cabine d’essayage. Ça allait, mais je ne le dis pas. Si nous voulions que Nicole nous aide à ne pas retourner à la villa, ce ne serait certes pas en bâclant les essayages. Il fallait maintenant la complicité du temps pour obtenir celle de Nicole !



À son tour, Clara rentra dans la cabine. Elle m’appela, je lui dis que ça ne me plaisait pas trop. Le manège se répéta une dizaine de fois. Deux choses m’intriguaient : le regard appuyé que Nicole ne cessait de nous porter, certes elle était attirée par les filles et ne faisait rien pour le cacher, mais il devait y avoir autre chose… l’autre bizarrerie concernait l’étrange ballet qu’elle livrait avec son petit comptoir chaque fois que l’une d’entre nous rejoignait l’autre dans la cabine, Nicole s’approchait de ce comptoir pour s’en éloigner aussitôt après.


Il fallait quand même faire semblant de se décider. Une dernière fois, Clara pénétra dans la cabine afin de s’admirer vêtue du petit bustier noir qu’elle venait juste de passer. Elle m’appela, j’étais à ce moment-là complètement à poil entre deux essais. J’entrai, approuvai le choix de Clara et sortis de la cabine en reculant. Pendant ce temps, Nicole avait à nouveau regagné son comptoir…


… Et c’est à ce moment-là que tout bascula, c’est le cas de le dire ! Au moment même où je m’écartais un peu et sortais légèrement de la cabine pour prendre du recul, le plancher de celle-ci s’ouvrit, et l’espace d’un instant je pus voir Clara dégringoler et atterrir sur une pile de matelas avant que la trappe ne se referme !


Le piège était donc ici ! Bravo, la Nicole, personnage respectable et honorable avec laquelle nous ne risquions rien ! Si je n’avais pas reculé au moment où celle-ci activait la trappe, nous serions toutes deux prisonnières de ce sous-sol en attendant que d’étranges livreurs viennent prendre possession de nos personnes !


Je me jetai comme une folle sur Nicole, elle résista un moment, mais je réussis à l’immobiliser en lui tordant le bras !



Elle se foutait de moi ! Je lui envoyai deux baffes. La situation devenait compliquée. La première chose à faire était bien sûr de libérer Clara !



Je lui attachai les poignets dans le dos (avec une petite culotte bien tirebouchonnée, c’est très pratique !), et lui empoignai la tignasse pour me faire guider :



Je la giflai à nouveau, du coup elle trouva un joli petit double de la clé ! Une fois libre, Clara se précipita sur Nicole, la faisant dégringoler, et commença à la rouer de coups…



Et se saisissant d’un grand sac en plastique, Clara entreprit d’embarquer toute la lingerie que nous avions essayée. Je suggérais sans trop y croire d’appeler la police. S’ils acceptaient de se déplacer, la présence de la trappe et du local de réception constituait une preuve irréfutable de ses intentions…



Quelque chose clochait ! Pour le téléphone, l’explication était plausible (le type de la villa avait dû téléphoner à son domicile et non pas ici), mais pas le reste, elle bluffait, si ces copains étaient effectivement à la sortie, son intérêt était de nous envoyer au casse-pipe sans rien dire afin que nous tombions dans leurs pattes. Pourquoi alors nous prévenir ?


C’est Clara qui eut l’idée des ciseaux.



Aucune réponse de l’intéressée : Clara saisit alors une paire de ciseaux et commença par cisailler quelques pièces de grandes marques !



Clara reprit ses coups de ciseaux vengeurs !



J’intervins :



Et Clara, décidément très énervée, reprit sa série de baffes. Nicole eut alors une brève crise de larmes.



Toujours maîtrisée, Nicole nous emmena dans la salle en question, il fallait descendre, pénétrer dans la salle de la trappe, ouvrir une porte de placard qui en fait débouchait sur un véritable donjon. Il y avait dans ce fatras tout l’arsenal de la parfaite dominatrice : courroie, chaîne, poutres, table d’élongation, piloris, cages, sans compter des instruments de toutes sortes pour flageller, bâillonner, pincer, pénétrer, immobiliser…

La respectable gérante du magasin de lingerie bien connue des services de police pour son honnêteté et sa probité exceptionnelle servait de rabatteuse pour fournir des victimes à un sadique inconnu.



Ça se compliquait décidément de plus en plus !



Évidemment, elle ne pouvait pas savoir qu’on avait prévenu les gendarmes.



Elle ne répondit rien, mais son regard montrait bien qu’elle n’était pas trop tranquille !



Clara m’aida à attacher Nicole. On se servit bien sûr des chaînes du donjon. On lui plaça des bracelets de cuir munis de clips autour des poignets. Cela nous permit de la suspendre les bras en l’air et écartés à une espèce de portique. De façon assez inattendue, elle n’opposa plus la moindre résistance et se laissa mollement attacher. Je la crus un moment résignée au sort que nous lui réservions quand, m’approchant d’elle, elle en profita pour m’expédier un coup de pied que je n’esquivai que d’extrême justesse.



Et voici qu’elle me dégotta une espèce de barre métallique d’environ un mètre de long terminé de chaque côté par des clips. Il suffit alors de placer des bracelets de cuir autour des chevilles de Nicole et de clipser tout cela à la barre, et la voilà immobilisée, les jambes écartées.



Mais voilà que Madame se mit à rouspéter !



On ne sut jamais ce qu’elle allait rajouter, Claire ayant vite fait de poser l’objet sur sa bouche.


On remonta un instant au rez-de-chaussée, on tournicota sans y trouver l’inspiration. Un étroit escalier, en colimaçon, permettait d’atteindre le premier étage. On y alla. C’était une unique pièce qui devait servir de réserve. Dans un coin, il y avait un petit cagibi avec une table, il y avait une prise de téléphone, mais pas de combiné. On essaya, bien sûr, d’y brancher l’appareil du dessous, mais ça ne le fit pas.

Cet endroit possédait deux fenêtres. J’éteignis la lumière et m’approchai, essayant malgré le médiocre éclairage nocturne de l’endroit de scruter quelque chose. Il y avait deux voitures garées, pas trois… deux. L’une, une gigantesque limousine gris-anthracite était relativement proche, et il était clair qu’il n’y avait personne à l’intérieur ; la seconde était un peu plus loin. On regarda à deux, sans en être totalement persuadés, nous n’avions vraiment pas l’impression qu’il y avait quelqu’un dedans. Mais dans ce cas, il se cachait où, son client ? À moins qu’il ne fût l’occupant de la première voiture et qu’il soit parti se dégourdir les jambes !

On décida alors de se mettre en planque et on attendit ! Pendant dix minutes, la rue resta dans l’état, puis un homme à pied remonta la voie, mais c’était pour pénétrer dans un immeuble voisin. On attendit dix nouvelles minutes. Il ne se passait décidément rien.



Nous redescendîmes dans le mini donjon !



Je lui foutis une baffe ! Décidément, elle allait s’en souvenir de sa petite soirée, la personnalité locale !



Et ce disant, Clara la roua de coups.



Clara remonta rapidement au rez-de-chaussée rechercher sa paire de ciseaux, puis elle entreprit de taillader tous les vêtements de Nicole qui, les uns après les autres, tombèrent en pièces. L’autre ne dit plus rien, elle paraissait résignée, mais l’expérience nous avait montré qu’il fallait rester sur nos gardes. Son visage, à force de prendre des baffes, commençait à se tuméfier. Les ciseaux de Clara avaient alors si bien travaillé que Nicole se retrouva très vite en culotte et soutien-gorge. Un bel ensemble en satin noir, vraiment très sexy. Les bonnets du soutien-gorge s’arrêtaient juste au-dessus du téton, dévoilant la partie supérieure de l’aréole, le reste étant faussement dissimulé sous une bordure de fine dentelle. Vraiment très joli, très sexy.



Nicole n’était plus qu’en slip, un petit slip brésilien qui lui allait à ravir, décidément cette personne portait fort bien la lingerie. Deux coups de ciseaux, et le slip faillit aller rejoindre l’amoncellement de vêtements déchiré quand Clara, un peu par réflexe, le regarda de plus près.



Clara porta l’objet à ses narines et huma un instant !



Il faut être objectif, à présent complètement à poil, la Nicole présentait fort bien. Intégralement bronzée à l’exception d’un minuscule triangle pubien par ailleurs fraîchement épilé. Le corps restait ferme et devait être habitué aux séances de fitness et autres méthodes de remises en formes. Son petit ventre n’était certes pas plat (mais qui a décrété un jour que les ventres devaient être plats ?), les seins étaient tout à fait charmants, très ronds, sans doute refaits, mais ce n’était même pas certains, les tétons étaient très sombres et très développés. Finalement, cette personne aurait été absolument charmante si elle n’avait pas été la reine des salopes !


La nature humaine est curieusement faite. Il y a des associations d’idées qui se font toutes seules sans que personne ne vous les apprenne. Ainsi si vous demandez à quelqu’un de désigner une couleur, très vite sans réfléchir, 90 % des gens répondront rouge ! Réflexe venant de l’origine de l’humanité, direz-vous ! Alors on refait une expérience et cette fois au lieu de demander une couleur, vous demandez un outil ! 90 % des gens répondront « un marteau » ! Exit donc l’explication préhistorique ! Mais pourquoi est-ce que je vous parle de ça ? Eh bien, mettez un amateur dans un donjon, et donnez-lui carte blanche pour faire des misères à une pauvre soumise sans défense : alors qu’il y a là-dedans plus de cent objets différents, que va-t-il prendre à tous les coups ? Le martinet ! Et c’est exactement ce que fit Clara  : elle commença par attraper un martinet.


Et continuons nos petites questions. Notre amateur avec son martinet, il va la frapper où, donc, notre soumise ?

Sur les fesses ! Bravo ! Et c’est exactement ce que s’apprêta à faire Clara qui passa derrière le portique !



On déclipsa notre marchande de frous-frous avec moult précautions, craignant toujours une réaction (faut toujours se méfier des bêtes blessées, disait ma grand-mère !), mais nous n’avions pas grand-chose à craindre. La barre d’écartement qu’elle a aux pieds la gênait considérablement. Et alors que nous l’aidions à pivoter, la voici qui dégringola et qui se retint avec les mains. Elle était là, les fesses en l’air, l’air idiot. J’en profitai pour lui donner un coup de pied au cul. Oh, pas trop méchant ! Mais on devait l’aider à se relever. Je craignis un moment qu’elle essaie quelque chose… mais non, elle se laissa faire avec nonchalance ! C’est tout juste si elle ne nous aida pas à la raccrocher. C’était à ne plus rien y comprendre ! Clara, dans un geste impulsif, lui mit la main à la chatte et la renifla.



Je me reculai pour laisser Clara manœuvrer, un instant je me laissai troubler par le côté pile de Nicole : un dos magnifique, des petites fesses nerveuses. Elle allait finir par me faire mouiller aussi… si seulement elle pouvait changer un peu d’attitude et se faire complice, mais j’avais conscience que c’était vraiment demander l’impossible !


Le martinet avait des lanières assez longues. Aussi, quand le premier coup claqua sur les fesses de Nicole, ce fut ses deux globes fessiers qui tressautèrent sous la douleur avant de laisser apparaître une belle zébrure. Le coup avait été encaissé sans cri exagéré, juste un grognement dont il serait vain de deviner la vraie nature. Le second suivit, la force fut la même, les fesses tressautèrent.


Ce spectacle m’excita au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Une face cachée de ma nature était-elle en train de se révéler ce soir ? Je saurais quelque temps après que oui !


Nicole encaissa une dizaine de coups toujours appliqués de la même façon, toujours encaissés sans débordement. Clara changea alors de tactique. Elle se recula, prit son élan, fit une sorte de moulinet avec le martinet et, sans s’avancer, le fit claquer. Le coup fut donc plus violent, mais l’impact plus restreint. Ça lui fit mal, le « Aïe » qu’elle poussa en fût la preuve, mais elle ne nous supplia nullement d’arrêter ! Un deuxième coup suivit, encore mieux ajusté, Nicole encaissait toujours. Clara semblait avoir trouvé le bon rythme, les coups se succédèrent alors à une cadence infernale sur les fesses de Nicole qui étaient maintenant carrément toutes rouges.



Je ne me le fis pas dire deux fois, et visai ce dos, coupable de m’exciter et que je voulais zébrer de ma colère ! Je frappai, je frappai ! Quand j’estimai que le dos en avait assez eu, je m’attaquai aux cuisses et aux mollets. Nicole encaissait toujours ! Elle poussait de petits grognements à chaque coup. J’aurais voulu qu’elle nous supplie d’arrêter, qu’elle nous fasse une comédie pas possible, qu’elle ait peur de nos coups, mais non, cette fille fit preuve d’un courage inattendu. Quelque part, je trouvai ça bien !



On la déclipsa donc, on resta malgré tout sur nos gardes en la faisant pivoter. Alors sans que nous ayons à lui en donner l’ordre, elle leva ses bras pour les repositionner. Quand même, son attitude m’interpellait ! Je décidai d’y réfléchir plus tard et, reprenant le martinet, je visai alors ses seins. Ils tressautèrent sous le choc. Un deuxième coup fit gémir la victime. Je continuai ! Mais quelque chose avait changé, quelque chose dont je ne soupçonnais absolument pas l’importance : ce fut que maintenant son visage était de mon côté et donc que nos regards pouvaient se croiser. Ce regard, je l’évitai d’instinct, et je continuai à flageller, le ventre, les seins, les flancs. Je gardai le sexe pour la fin !

Je ne veux pas la regarder ! Je ne veux pas la regarder ! Je ne voulais pas, mais j’avais beau me le répéter ! Je jetai quand même un coup d’œil ! Non, je n’avais rien vu ! Non, je n’avais pas regardé. Et que faisait Clara pendant ce temps-là ? Elle était partie fouiller dans un coin et commençait à sélectionner un tas de bazars. Mais pourquoi n’était-elle pas là à côté de moi en ce moment ? Je vais tomber dans le piège, je le sens ! Je le sens ! Ne pas regarder ! Ne pas la regarder ! Juste un coup d’œil comme il y a quelques secondes. Alors je regardai, et mon regard croisa celui de ma victime :



Elle ne m’aurait pas ! Je préparai le martinet pour que le coup suivant soit très dur et je le dirigeai vers son sexe ! Elle poussa un cri très bref, ferma les yeux l’espace d’une seconde, se mordit les lèvres, puis reprit son regard de méduse !



C’était Clara qui se ramenait, enfin !



Clara regarda, l’autre lui fit un petit sourire.



La meilleure : elle qui n’avait pratiquement pas bronché ni protesté pendant la flagellation, la ramenait à présent pour un simple bandeau !



Là, j’étais sur le cul ! Toute seule, j’aurais cédé, pas Clara qui, coupant court, lui appliqua un bandeau de velours noir, très « histoire d’O », autrement dit très cul-cul.



J’eus peur de mal saisir le sens de cette phrase et interrogeai Clara du regard, qui se contenta de hausser les épaules !



Clara me surprit, mon petit doigt était en train de me dire que ce n’était pas la première fois qu’elle participait à une petite séance comme celle-ci. Décidément, elle était très instructive, la petite séance ! Elle plaça carrément la première pince sur le bout du sein droit de Nicole. Celle-ci tressaillit légèrement, puis, stoïque, attendit l’autre. Nouveau tressaillement, nouvelle attente. L’autre n’était pas folle et comprit parfaitement ce qui allait se passer. Clara prit une troisième pince et la fixa sur la grande lèvre gauche de sa victime. C’était tout mouillé là-dedans ! Une vraie mare aux canards ! La quatrième suivit, naturellement.



Elle était en train de me faire un cours de travaux pratiques ou quoi, la Clara ? J’appris effectivement beaucoup de choses !

Clara prit des poids, me les montra, me les fit soupeser, c’était de jolis poids tout verts en forme de poires, le genre de trucs que l’on met pour tendre les nappes de tables. Elle mit un poids après la première pince, celle qui était sur le sein, puis continua, provoquant chaque fois des gémissements de la victime. Elle doubla, puis tripla, puis quadrupla les poids… ses tétons furent alors irrémédiablement tirés vers le bas alors que ses lèvres se distendirent de plusieurs centimètres.



Je sautai sur l’occasion, sachant ce qu’elle impliquait.



On redétacha la pauvre fille (j’ai dit la pauvre fille ?) On lui retira son bandeau, on la fit mettre à quatre pattes, et on lui fit faire une petite promenade. Manifestement, elle souffrait ! Elle souffrait, mais elle endurait bien, les poids ballottaient dans tous les sens à chaque mouvement, pinçant et entraînant sa chair.



Je m’y opposai, étant malgré tout persuadée qu’elle l’aurait également fait sans broncher. On la reclipsa pour la énième fois, mais on ne remit pas la barre entre ses chevilles. Clara me tendit le martinet de tout à l’heure.



Voilà qui me parut bien barbare. J’hésitai un peu, mais ajustai mon coup !



Ce n’était pas Clara qui avait parlé, c’était Nicole ! Voici qu’elle me donnait des conseils !



Je repris mon élan, je visai, je claquai, mais la pince resta en place. Nicole fit une vilaine grimace !



C’était encore elle ! Alors j’essayai de faire plus sec, le deuxième coup rata aussi. Cette fois, des larmes coulèrent des yeux de Nicole. Ça ne me plut guère. Je tentai un dernier coup, me disant que si celui-ci échouait, je passerais l’instrument à Clara. J’ajustai mon coup, je frappai, la pinçai, elle vola dans les airs, entraînant les poids, et retomba au sol. Cette fois, Nicole avait véritablement dégusté. Ses yeux étaient remplis de larmes, mais elle ne dit rien, elle ne dit rien non plus au coup suivant qui eut tout de suite raison de la pince de son second sein. Mais je n’avais pas le courage de continuer, le reste me faisait peur ! Oui ! Peur ! Alors, Clara, peu sûre d’elle, retira manuellement les pinces posées sur les lèvres.



La provocation à présent. Je ne dis rien, j’eus peur que l’impulsivité de Clara lui fasse faire une bêtise, mais non ! Elle était bien, ma Clara ! Exit donc la provoc ! Alors l’autre changea de tactique et, à nouveau, Nicole me regarda, mais l’effet de surprise ne joua plus, du moins c’est ce que je me dis ! Mais on n’était jamais trop prudente et il valait mieux arrêter ce petit jeu avant qu’elle me fasse craquer. Certes, elle nous l’avait dit : c’était son arme, alors à nous de fourbir les nôtres. Non, je ne voulais pas qu’on lui remette le bandeau. Je voulais qu’elle se tourne ! Voilà ! Qu’elle se tourna ! On la détacha encore ! On la fit se mettre à quatre pattes, mais le cul dressé vers nous !



Clara en pleine crise de romantisme, elle n’attendit même pas la réponse et se ceintura avec un gode-prothèse qu’elle recouvrit d’un préservatif dont elle enduisit la surface de vaseline, puis elle introduisit l’objet dans le trou du cul de Nicole. Ça entra, ma foi, très facilement, et notre victime n’eut vraiment pas l’air de se plaindre.



Nous ordonnâmes à Nicole de se coucher sur le dos à même le sol et Clara vint s’accroupir à quelques centimètres au-dessus de son visage.



On était tombées sur une super vicieuse, il n’y avait que les baffes qui arrivaient à la dérider. Mais, enfin, l’envie de pipi était là, on verrait bien, peut-être bluffait-elle ! Non, elle ne bluffait pas, elle avala tout ce qu’elle put avec avidité. Mais Clara pissait trop vite et la pauvre fille (j’ai encore dit la pauvre fille ?) faillit s’étrangler. Clara changea donc de tactique et finit son petit pipi dans un petit pot de chambre qui faisait partie du matériel du lieu. Je complétais ce ringard récipient de ma propre urine. Nous avions maintenant plus d’un demi-litre de liquide et nous obligeâmes notre étonnante victime à tout laper. Elle mit un certain temps, mais elle le fit sans broncher, elle était décourageante !



On chercha, on chercha !



Et tandis que Clara s’en alla farfouiller à la recherche du matériel nécessaire. Nicole, épuisée, assise par terre et qui n’était même plus attachée, me regarda à nouveau dans les yeux !



Clara revint, elle avait trouvé un rasoir, de la mousse à raser, un peigne.



Clara me conseilla de rattacher Nicole, puis je montai chercher le document que je décachetai en redescendant, avec une certaine appréhension :


Et je lus :


Bonjour, chères inconnues !


Un évènement vient donc de mettre sans doute fin à notre petite séance ! Vous auriez peut-être fini par le découvrir, mais c’est moi seule qui ai tout organisé. Un contact qui vous envoie chez un comparse pour brouiller les pistes. Le comparse qui vous renvoie ici. Je me débrouille pour ne faire tomber dans la trappe que l’une d’entre vous. J’invente une salade pour que d’abord vous vous sentiez coincé et qu’ensuite vous ne sachiez plus trop, je m’arrange pour vous faire découvrir le donjon et inconsciemment vous pousse à m’y dominer.

Je peux bien sûr répondre à toutes les autres questions.


À ce moment-là, j’étais presque convaincu, mais je voulais en savoir davantage :



Hein ! D’où sortait-il, celui-là ? Et voici que je reconnus Félix, le contact. Mais il se croyait au théâtre ou quoi, celui-là ? Et voilà qu’il se mit à nous faire un discours :



Il y a parfois des évènements qui durent deux ou trois secondes, parfois moins, mais si riches en actes et en pensées que les décrire rend mal compte de la façon dont les choses se précipitent. On s’acheminait vers une conclusion plus ou moins amiable, et voilà que ce bouffon apparaissait, ce type qui nous avait gâché une journée de vacances, le genre de mec à accepter tous les petits boulots minables y compris les pires et qui se permettait de porter des jugements sur les putes, la petite frappe malsaine, l’horreur absolue ! Et c’est à ce moment-là que Clara faillit commettre l’irréparable. Clara n’avait pas lâché les ciseaux avec lesquels elle voulait raccourcir la coiffure de Nicole, et la voilà qui fonçait comme une dingue vers Félix, les ciseaux en avant ! Et elle lui visait les yeux !



Heureusement, notre Al Capone du littoral savait se battre. La situation se renversa en un éclair, il esquiva le coup, neutralisa Clara, lui serra le kiki avec son avant-bras et la menaça des ciseaux !



Le type hésita, il regarda sa patronne dont les bras étaient toujours clipsés.



Le type finit par partir. Clara était assise par terre, un peu hagarde ! Je détachai Nicole !



Elle parlait bien sûr de Félix, mais je ne relevai pas, je reconnaissais bien là le profond mépris qu’ont certains curieux maîtres d’ouvrage pour les exécuteurs de leurs basses œuvres !



J’aidai Clara à se relever, elle reprit très vite du poil de la bête, j’aurais cru qu’elle serait nerveusement choquée. Non, ça allait !

Nicole parut gênée, elle ne savait plus trop quoi dire. J’avais bien conscience qu’elle voyait la seconde partie de la soirée complètement différemment. Nous remontâmes toutes les trois au rez-de-chaussée. J’avais un sourire amusé à la vue du sac de lingerie que Clara avait préparé. Je me demandai si on allait l’emmener. On pourrait. On était en situation de force et son ange gardien était parti !



Elle se marra, elle était belle quand elle riait, je souris à mon tour, nos visages étaient à trente centimètres l’un de l’autre. Je n’en pouvais plus ! Je me rendais compte de tout ce que l’autre idiot avait gâché avec son apparition ! Sans elle, je me serais amusée, je me serais jetée sur Nicole et l’aurais fougueusement embrassée. Alors Clara m’aurait fait la gueule. Tant mieux, je lui aurais alors proposé de me punir pour me faire pardonner. Et la punition, pourquoi ne pas la faire ici, chez Nicole ? Et bien sûr, après la punition…