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Temps de lecture estimé : 52 mn
10/01/01
corrigé 29/07/07
Résumé:  Didier nous raconte ses expériences dans le domaine des plaisirs solitaires...
Critères:  h forêt cinéma toilettes voir exhib nudisme photofilm hmast intermast hgode méthode -masth
Auteur : Didier 4  (Didier)
Les découvertes de plaisirs solitaires


Introduction


Il est toujours assez difficile de s’asseoir devant un écran pour rédiger un recueil de souvenirs de sensations qui vous ont marqué. Car, bien sûr, rien que l’idée de se remémorer ces instants vous enflamme de désirs qui, s’ils ne sont pas contrôlés, pourraient nuire à ma rapidité de frappe.


Enfin je vais essayer d’être adulte, puisque, paraît-il, les plaisirs solitaires ne sont autorisés qu’aux plus jeunes d’entre nous.




Mon premier âge


Je ne me souviens pas exactement de l’âge que j’avais lors de la découverte des particularités de ce petit bout de chair qui pendouillait entre mes jambes. Enfin tout ce dont je me souviens, c’est que je devais être très jeune. Je situe cette période entre 4 et 6 ans. Je n’arrive même pas à me rappeler Ma Grande Première. Pourtant je devrais, car cela a sûrement bouleversé ma vie intime. Ce dont je me souviens très bien, c’est que j’adorais cette nouvelle sensation, et que le monde me paraissait assez fade une fois cet appendice recouvert de cet horrible carcan que sont les vêtements.


En tout état de cause ce que je me souviens c’est de ces particularités que représentaient ces attouchements par rapport à ceux que nous connaissons post puberté. Le plaisir était, je crois, beaucoup plus intense et du fait qu’il n’y avait pas d’éjaculation, ce plaisir pouvait se trouver répété à l’infini, du moins je crois.

En fait le soir, en me couchant, après ma prière et la lumière éteinte, j’ôtais le bas de mon pyjama. Je m’allongeais sur le ventre, et je glissais mes deux bras sous mon ventre. Une fois cette petite préparation effectuée, mes mains, après avoir pris soin de disposer mon tout petit pénis bien en long entre mon ventre et le matelas de mon lit, se glissaient de part et autre de mon sexe pour se rejoindre derrière mes testicules.


Cette disposition ne variait quasiment jamais. Étant donné que - comme les psychanalystes l’ont dit - il n’y avait dans cette découverte et dans ces attouchements, pour moi, aucun jeu à proprement parler sexuel, car bien évidemment, je n’avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait signifier. À la différence des pratiques ultérieures et actuelles, où les petits détails et la variété des situations et des positions se trouvent être un élément moteur principal de l’auto-érotisme épanoui.


Je commençais ma masturbation proprement dite. Pouvant recommencer quasiment à l’infini, comme je l’ai dit au début de ce paragraphe, le besoin de faire durer n’existait pas. Cela avait pour conséquence une certaine brutalité dans les mouvements. J’exécutais donc des mouvements de mon bassin d’une fréquence quasi frénétique pour que mon sexe, coincé entre mon ventre et le matelas d’une part et mes deux bras de l’autre, puisse ressentir les frictions qui nous procurent à nous tous tant de satisfactions. L’"orgasme" ne tardait pas à venir.


Une fois cette jouissance obtenue, je ralentissais un peu les mouvements décrits plus hauts, mais sans les stopper complètement, plus pour me délecter de cette sensation et pour reprendre mon souffle que pour reposer mon appareil génital à proprement parler.


Après ces quelques secondes, de répit ou, dirais-je, d’activité réduite, je reprenais ces frottements rapides grâce aux muscles de mon fessier. Pour les mêmes moyens, un résultat semblable, une extase garantie. Je ne sais si c’est ma mémoire ou mes fantasmes, je crois même que mon plaisir grandissait au fur et à mesure des répétitions de mes orgasmes. En tout état de cause, j’étais obligé de me faire violence pour stopper, car je crois que j’aurais pu passer mes nuits à cette pratique.


A posteriori et en frappant ce texte, je me dis que cela a même été un tort d’être raisonnable, car si j’avais su que la nature des êtres humains de sexe masculin interdit les plaisirs à répétitions aussi multiples une fois l’âge adulte arrivé, je pense que je n’en ai pas assez profité. Ceci encore est très relatif, bien sûr, car je pense me souvenir que cette pratique était quasi quotidienne. Comme remords, j’ai aussi de n’avoir pas essayé d’autres exercices, ou alors je ne m’en souviens pas du tout.


Comme anecdote, ne voyant bien évidemment pas le mal que je faisais, ou plutôt le mal dont les grandes personnes, dans leur hypocrisie habituelle, auraient pu me taxer, je me laissais aller à ces attouchements en toute innocence, si mes parents, ma sœur arrivaient dans ma chambre, je continuais le plus naturellement du monde. Je ne sais pas si ma sœur et mon père se doutaient de quelque chose, mais en tout cas je me souviens qu’un jour, ou plutôt un soir, j’étais couché, le cul à l’air sous les couvertures, me branlant dans ma ferveur habituelle, ma mère est venue fermer les volets, et m’a simplement dit que cela n’était pas forcément très bien de ne faire que cela. Je n’avais bien sûr pas compris l’importance de cette tolérance maternelle, par rapport à ce que connaissaient bien des garçons et des filles de ma génération.


Voilà comment s’est déroulé ma pré-sexualité, si je peux dire, ou plus correctement : ma sexualité pré-pubère.




Ma première érection et éjaculation


Je ne pourrais vous dire ni à quel âge ces jeux ont commencé, ni leur durée. Ce qu’il me semble, c’est qu’avant ma puberté, il y a eu comme une grande période de latence. Comme si j’avais pensé que c’était des jeux pour enfants et que j’avais passé l’âge. Si c’est cela qu’il s’est passé dans ma psychologie, je trouve cela drôle, vu la fréquence et l’importance de la masturbation dans mon épanouissement sexuel.


Par contre ce dont je me souviens très clairement, comme tout garçon, je pense, c’est ma première "éjaculation" ou plutôt ma première sécrétion.


J’avais dans les 12 ans, un jour de vacances, et cela est très clair dans mon esprit, je m’ennuyais un peu. Quand je me mis justement à repenser à ces sensations que j’arrivais à me procurer avec mon zizi dans ma tendre enfance. Il me vint à l’idée, comme je n’avais rien d’autre à faire, de voir si cela marchait toujours. Ne pouvant pas me coucher vu que c’était la pleine après-midi, je desserrai mon pantalon, le fis glisser, ainsi que mon slip, au bas de mes jambes. Je m’allongeai sur la moquette, bien évidemment sur le ventre. Je voulais reproduire les mêmes choses que dans le passé, il me fallait donc appliquer strictement la même stratégie. Les pieds contre la porte, afin d’empêcher toute intrusion inopinée.


Car, même si à l’époque j’étais timide et solitaire, je ne parlais que très peu à mes copains de classe, et encore moins de sexualité, j’avais quand même perdu mon innocence. Je me doutais que ce que je m’apprêtais à faire devait rester dans une certaine intimité (nous verrons plus tard que je ne le pense plus forcément). Sans la moindre originalité aucune, je m’exécutai, après avoir glissé mes mains derrière mes testicules qui avaient normalement pris de l’ampleur. Mon sexe, à la différence d’autrefois, se mit à grossir et à se durcir en même temps que mon plaisir gagnait tout le reste de mon corps. Je m’arrêtai pour contempler ce phénomène, puis après quelques attouchements manuels pour me familiariser avec cette situation nouvelle, je me recouchai et repris mes mouvements masturbatoires. Après quelques instants, je sentis quelques petits spasmes, si coutumiers actuellement mais inconnus à l’époque. Une fois cette jouissance obtenue et le plaisir retombé, je me relevai sans faire attention, et me reculottai.


À peine cette opération terminée mon père, entra dans ma chambre pour me demander je ne sais plus trop quoi. En tout cas, il mit les yeux à terre et me fit remarquer qu’une drôle de tache se trouvait auréoler la moquette, ce dont je ne m’étais pas aperçu. Il me demanda ce que c’était. Bien évidemment, je ne pouvais pas le lui dire car d’une part je ne savais pas, et d’autre part je me doutais que cela se trouvait à mon emplacement de jeu et qu’il n’aurait pas été forcément de bon ton de crier sur les toits que j’avais eu ma première éjaculation lors d’une branlette. Je lui répondis la première chose qu’il m’est venu à l’esprit, mais en tout cas pas la vérité. Cela a suffi à ce qu’il sorte de ma chambre.


Une fois seul, je m’accroupis pour observer cette substance. Je me doutais que cela était dû à ma masturbation. Je sortis donc mon sexe du pantalon pour l’observer. Je lui ai imprimé un mouvement de bas en haut afin de le décalotter, pour pouvoir observer le gland en toute sérénité. Je m’aperçus que mes doutes étaient fondés, et que je retrouvais bien cette même sécrétion au bout de pénis.


Voilà donc les plus vieux souvenirs qu’il me reste concernant les plaisirs sexuels solitaires. Après cette deuxième aventure, ou plutôt mésaventure, ayant été déçu par une jouissance nettement amoindrie en comparaison de celle obtenue auparavant, je pense qu’il y a eu encore une assez longue période de latence.


Cela était peut-être dû aussi à une certaine inquiétude concernant ce liquide blanchâtre et collant qui était sorti de l’endroit où habituellement je faisais pipi. Peut-être aussi était-ce un certain sentiment de culpabilité que ressentent les adolescents après leurs attouchements solitaires. Ou tout simplement, et c’est sûrement le plus probable, un trou de mémoire de ma part.




Chez mes parents


La fameuse puberté était là. Il fallait s’y faire. Même si, en comparaison de mes camarades de classe, je n’étais pas porté sur la chose, ou plutôt je n’en parlais pas, il n’en restait pas moins que ce membre érectile faisait l’objet de beaucoup d’attention de mon esprit, et de mes mains, bien entendu. Mes pratiques n’étaient pas très variées ni épicées de jeux divers. Je découvrais ce monde, et la seule jouissance due à l’éjaculation me comblait entièrement. Je crois me rappeler que mes deux variantes les plus usitées à cette époque peuvent se résumer ainsi.


Quand je jouais, ou que je m’occupais à divers loisirs autres que celui nous occupe ici, dans ma chambre et que le désir grandissait en moi, je m’isolai dans un placard qui était d’une taille suffisante à ce que plusieurs personnes puissent s’y loger. Ce lieu avait, dans l’imagination de l’architecte, pour objet d’entreposer les jeux et jouets, une sorte de petit grenier très accessible. D’ailleurs je ne peux pas dire que j’ai complètement transgressé sa destination : je l’ai simplement adapté à mes jeux actuels. Je disais donc que je m’isolais dans ce placard, je descendais mon pantalon. Oui, car d’autant que je me souvienne, j’appréciais, comme j’apprécie toujours, d’ailleurs, la nudité intégrale pour la masturbation, mais, comme le titre de ce chapitre le laisse supposer, il y avait toujours la difficulté de ne pas être surpris dans une situation cocasse, voire même désagréable. Je me contentais donc de me dénuder au strict minimum. Une fois l’accès à mon sexe libéré, je m’allongeais sur le ventre, eh oui ! toujours, comme quoi les souvenirs de mes premiers attouchements m’ont influencé très longtemps, et je regroupais mes mains de la même façon qu’au temps jadis, ceci afin de faciliter le mouvement du bassin sans porter tout mon poids sur mon sexe. Je me branlais toujours aussi rapidement par le frottement du sol sur mon pénis, jusqu’à l’éjaculation, qui était à cette époque pour moi synonyme de l’orgasme. Ensuite, de peur d’être surpris, je me rhabillais rapidement, et retournais dans ma chambre. Je laissais, sans le nettoyer, le sperme sécher sur la moquette. Cette négligence a eu pour conséquence de laisser trace de mes ébats en solitaire. Et quand, par amusement, je retourne dans cet endroit, je constate que cette pratique était plus qu’épisodique.


Ma deuxième stimulation, même si elle était tout aussi basique, n’en a pas moins eu pour conséquence de me faire comprendre que les plaisirs pouvaient être différents selon les positions. Cette masturbation avait comme avantage de pouvoir être pratiquée n’importe quand, sans avoir à craindre d’être surpris par mes parents ou autres. Car je m’installais dans les toilettes. La plupart du temps, je me contentais toujours de n’abaisser que mon pantalon. Encore que je me souvienne qu’il n’était pas rare que je me déshabille complètement. Cette nudité était certainement commandée par le besoin d’un certain écartement de mes cuisses, qui s’en trouvait donc facilité dans l’habit d’Adam. Ensuite je m’agenouillais face à la cuvette. Selon mon état d’excitation, je commençais par de délicats attouchements le long du corps de ma verge pendant que l’autre main malaxait mes testicules, ce qui avait, d’une façon quasi immédiate, pour conséquence l’apparition de l’érection tout aussi nécessaire que souhaitée ou, et c’était le cas le plus fréquent, rien que l’idée de ce que je m’apprêtais à faire avait eu pour conséquence le durcissement de mon sexe à l’intérieur de mon pantalon. Il me restait donc seulement à donner libre cours à mes mains. À cette époque, le mouvement que je préférais était de prendre le corps de mon sexe dans ma main droite entièrement refermée. J’effectuais un mouvement de bas en haut le plus énergique et tout le long de mon attribut, gland compris. L’efficacité de ces mouvements étant fulgurante, je n’avais en général pas besoin de m’absenter très longtemps du repas de famille ou je ne sais de quelles autres occupations. Quand je sentais le désir devenir irrépressible, j’accentuais la rapidité du mouvement. Ceci étant accompagné par un durcissement de la pression de ma main. Ma main gauche, jusque-là inactive, se glissait en général entre mes cuisses pour en caresser l’intérieur. Si le temps le permettait, elle finissait sa course par des subtils attouchements au niveau de mes bourses. Et c’est à ce moment que des tremblements me saisissaient dans tout le corps, plus particulièrement au niveau de mon bassin, ce qui avait comme conséquence d’accélérer encore le va-et-vient de ma main. À cet instant, je fixais intensément mon gland afin de ne surtout pas manquer l’instant si agréable pour les sens et pour ma vue aussi, où mon sperme va se trouver expulsé de l’intérieur de moi par les spasmes de ma jouissance. Cette position, à genoux, et c’est un de ces charmes, a toujours eu sur moi une propension à engendrer un flux de sperme important et, surtout, d’une violence certaine. Je regardais donc les millilitres de sperme se fracasser contre le mur, tout en me délectant de cette sensation intérieure.


Quelle satisfaction aussi de retourner à table, au milieu des convives, tout en ressentant encore la délicate sensation du repos de son corps après l’orgasme. Le plus délicieux, dans cette situation, était le fait que durant tout l’instant nécessaire à la récupération, je pouvais déjà imaginer mon prochain séjour dans l’endroit à commodités.




Les bienfaits des ouvrages spécialisés


J’arrivais à l’âge d’aller à la grande ville pour poursuivre le début de mes études. Mes seize ans étaient révolus et je prenais le car scolaire pour me diriger vers le lycée. Le lundi, lors de ma première année, mon emploi du temps nous libérait vers 16 heures. Nous devions attendre deux heures avant de pouvoir prendre le transport en commun pour nous ramener chez nous. Chacun vaquait donc à ses occupations. Moi, je profitais de cet instant pour une séance de shopping solitaire (disquaire, libraire, Maison de la Presse…). Un jour, en flânant au rayon des livres de poche, j’aperçus un traité sur la masculinité masculine. Étant données mon ignorance et ma soif d’apprendre, je me saisis de ce livre, en espérant que personne ne pouvait m’apercevoir, et je regardai avidement le sommaire. Il y avait un chapitre entier réservé à la masturbation. Je me précipitai à la page donnée. Il y était question, comme dans la plupart de ces traités, de la déculpabilisation de cet acte et de la nécessité de ne pas le réserver à l’âge pré-pubère. Mais il y était aussi fait quelques descriptions d’attouchement, ou plutôt de l’utilisation de cette pratique pour lutter contre l’éjaculation précoce. L’auteur avait donc pour but de donner envie aux hommes de prendre le temps de se créer un environnement adéquat et de contrôler leurs pulsions pour maîtriser l’instant où les mouvements tactiles auront des effets irréversibles. Il y faisait des descriptions tout aussi précises de l’endroit que le masturbateur devait se préparer, que des techniques de mains pour varier les sensations et ainsi contrôler, selon ses propres désirs, l’instant où les derniers attouchements feront franchir la porte du méat à notre semence reproductrice.


Inutile de vous confesser que ce livre me fascinait. Tous les lundis soirs, je me précipitais donc à la Maison de la Presse. Après avoir parcouru l’ensemble du chapitre consacré à la masturbation, je décidais donc de mettre en pratique les conseils ainsi prodigués. Je me mis donc à relire attentivement, en attendant le ramassage scolaire, le premier exercice conseillé par ce sexologue. Une fois arrivé chez moi, je pris d’assaut la salle de bain. Je commençai à faire couler l’eau, afin de ne réveiller aucun soupçon chez mes parents en cas d’un retour de leur travail anticipé. Car, c’était la première règle d’or de ce conseilleur : prendre garde à ce qu’aucun événement extérieur ne puisse troubler ces instants accordés à la seule satisfaction physique de son désir de jouissance corporelle. Je me dénudai entièrement et commençai par regarder mon corps. Quelle nouvelle expérience, déjà, que cette première étape ! Car jusqu’à ce jour, comme vous vous en êtes rendu compte par vous-même, ma jouissance provenait uniquement des attouchements physiques, alors qu’à compter de ce jour, je m’aperçus que le mental était un facteur essentiel d’un épanouissement sexuel. Une fois complètement nu, je me regardai, en "direct" ou par le jeu des glaces fixées au mur. Je laissai aller mon esprit à toute pensée érotique. Un de mes jeux était de rester debout devant la glace à m’observer, de face de dos, tout en laissant aller mon esprit à des rêves éveillés. J’adorais voir, malgré l’absence totale de caresses, mon sexe se durcir petit à petit. Le voir prendre tout d’abord une position perpendiculaire pour ensuite arriver à sa taille maximum et complètement dressée. Après ces jeux destinés à me concentrer sur mon corps et à mieux percevoir toutes les sensations que mes jeux futurs allaient m’apporter, je m’assis, le dos contre la baignoire et les jambes écartées. Je me remémorai ensuite l’exercice que j’avais lu quelques minutes auparavant, pour l’exécuter avec le maximum de rigueur. Les exercices, hormis quelques présentations très succinctes de caresses, s’attardaient beaucoup plus aux conseils aux hommes pour leur permettre de contenir leur désir et ne pas éjaculer aussitôt.


C’est ici que j’ai pris connaissance, en théorie, de la dissociation dans la sexualité masculine entre orgasme et éjaculation. Les premières fois, j’avais bien évidemment beaucoup de difficultés à réaliser cela. Mais à force de persévérance - et, dans ce domaine, il est très agréable de se remettre à l’ouvrage - je me mis effectivement à allonger durablement le temps de ma branlette. Je ne chronométrais pas, mais je pense que mes premiers jeux, décrits précédemment, ne devaient jamais excéder les cinq à six minutes, alors que dans ces jeux, décrits dans ce fameux livre, ils duraient au minimum une demi-heure. Il était aussi, et je le fis, conseillé de stopper les caresses tout en regardant son pénis. Je profitais aussi de ces interruptions pour me glisser dans ma baignoire. Après quelques minutes, quand je sentais toute tension retombée, je sortais de la baignoire et admirais mon sexe, tout attendri et ramolli par le contact avec l’eau chaude. Il était là, bien au repos sur mes testicules, qui étaient pour lui comme deux oreillers fort confortables. Après cette contemplation, je me rallongeais et reprenais l’exercice commencé précédemment pour une durée au moins équivalente. Je pouvais recommencer cet enchaînement plusieurs fois à la suite. Quand le temps commençait à manquer, je décidais donc de conclure cette séance par une éjaculation que j’espérais abondante. Quel plaisir pour mes yeux de voir le sperme gicler de façon violente et abondante ! Je fixais donc avec insistance l’extrémité de mon sexe, tout en accélérant les mouvements de ma main. Les ultimes mouvements n’étaient plus loin. Je regardais, pour ma plus grande joie, le sperme quitter mon corps pour venir s’écraser sur mon thorax et quelquefois, le jet propulsait la semence jusque sur mon visage. Je restais là, complètement nu, à apprécier cette sensation de bien-être. Je continuais à me caresser l’ensemble du corps, tout principalement mon torse, étaler le sperme. J’aimais aussi prendre dans le creux de ma main le maximum de liquide et ensuite je caressais l’ensemble de mon sexe avec ce liquide, le corps de la verge, mais aussi les testicules et le bas du ventre, là où il y avait mes poils pubiens. Ensuite je retournais dans le bain, pour me laver cette fois-ci.




Conception d’un recueil de mes pratiques


Je devais prendre conscience que ce plaisir ne me quitterait plus jamais de ma vie. Et donc dans un souci d’historien, ce qui laissait préfigurer déjà ce que je réalise aujourd’hui, mais avec un degré de précision beaucoup plus grand. Je décidai donc de tenir un registre de mes expériences de masturbation. Je conçus un tableau synoptique où étaient précisés différents ingrédients de ces jeux :



  • — Le lieu (chambre, placard, salle de bain, sous-sol, toilettes, salon, etc…)


  • — La tenue (nu, habillé sortant le sexe par ma braguette ou le pantalon baissé, en peignoir ouvert, nu simplement vêtu d’un slip, ou avec un tee-shirt si possible long et mouillé pour qu’il épouse les formes de mon anatomie).


  • — La durée des préliminaires avant attouchements proprement dits.


  • — La teneur de ces préliminaires, si je lisais des textes érotiques, si je me promenais nu longuement auparavant, si je zappais devant la TV pour essayer de voir des images suggestives etc.


  • — La durée de la masturbation proprement dite et la technique utilisée.


  • — La description de l’aboutissement (éjaculation détaillée dans la quantité de sperme éjecté et dans la force de cette éjection, ou jouissance obtenue sans éjaculation).


  • — Ensuite arrivait la notation (l’orgasme, l’éjaculation, les plaisirs ressentis lors des préliminaires, et une note globale).


  • — Et, bien sûr, la date et l’heure.


Je remplissais donc consciencieusement ce tableau après chaque branlette. Il est dommage que je n’aie pas eu l’idée non seulement de le conserver mais de le maintenir à jour tout le long de ma vie, car il m’aurait sûrement était très utile aujourd’hui. Je complétais aussi quelquefois de mes mensurations. Je mesurais la longueur, la circonférence de mon sexe en érection pour voir s’il variait selon mon excitation. Cette comptabilité ne fut vraiment jamais tenue correctement, peut-être aussi dû au fait que la fréquence de mes stimulations était trop importante.




Organisation de journée dédiée à Onan


Mais le besoin d’espace et de liberté lors de ces pratiques solitaires se faisait de plus en plus ressentir. Le fait de savoir que la porte fermée de la salle de bain ou des toilettes était obligatoire pour n’être dérangé par une intrusion fortuite m’était de plus en plus difficile à supporter. Je me disais donc qu’il me faudrait profiter un maximum des longues absences de mes parents pour utiliser au mieux la maison à la disposition de ma seule libido. Je me promettais donc d’enchaîner un maximum de stimulations lors de leur absence. Pour préparer ce premier week-end, je conçus un petit programme informatique qui me faisait un programme aléatoire de situations.

Je repris à peu près les rubriques situées ci-dessus, augmentées de jeux pour occuper la pause entre deux masturbations.


La veille de leur départ, je lançais le programme qui me préparait une liste de masturbations à exécuter.


Le jour fatidique, je prenais cette liste et je l’appliquais avec attention. Ce petit jeu me plaisait beaucoup, car même dans les périodes sexuellement inactives, je ressentais l’excitation liée à la situation.


Je profitais de ces périodes de repos pour en général me promener dans une nudité intégrale dans la maison. C’était pour moi, cela aussi, de nouvelles sensations, de marcher, de regarder la TV, ou de faire la cuisine le cul à l’air. Je crois que c’est aussi de cette période que datent mes premiers désirs de déambuler volontairement devant les fenêtres ouvertes dans cette tenue. Je m’imagine, de par ma timidité de l’époque, que les passages devaient être très rapides, car je devais être partagé par la peur et le désir d’être vu.


Je crois aussi me souvenir qu’un été, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai enfilé un maillot de bain pour aller bronzer sur la pelouse. Après quelques minutes de bain de soleil, ce qui m’avait détendu et fait retomber mon appréhension, je glissai ma main à l’intérieur de ce maillot afin de pouvoir me caresser. Cette manipulation, vous vous en doutez, a eu pour conséquence de durcir mon sexe. Le maillot s’en trouvait bien étroit, et je vis mon gland ressortir de ce petit bout de tissu. Après avoir vérifié que personne ne pouvait me voir, je décidai de l’enlever. Et ainsi dévêtu, le corps au soleil, je continuai mes manipulations. Que les premières fois sont agréables ! Je me souviens aussi que, lors d’une pause pour ne pas éjaculer trop vite, je me relevai et fis un tour dans le jardin, nu comme un ver et le sexe bandé, le gland vers les nuages. Je continuais à déambuler en essayant de penser autre chose qu’à mes désirs sexuels. Car je voulais absolument que mon pénis se ramollisse. Une fois cet état de repos retrouvé, je me remis à marcher et courir, pour connaître la sensation que pouvait apporter le balancement de mon sexe, et principalement mes testicules redescendus sur mon corps.


Le plaisir que je ressentis ce jour me fit promettre devant l’éternité de vivre, quand je serais grand et autonome, le maximum de temps dans la nudité la plus intégrale. Car je pensais que se priver de ce plaisir pour des convenances est une aberration. D’ailleurs en ce jour de rédaction de ce récit j’applique à merveille cette promesse.


Malheureusement, il me fallait attendre quelques années avant de pouvoir avoir un chez-moi, et y instituer le mode de vie que je souhaitais.




La faculté

Les revues érotiques


Ce fameux instant se réalisa quelques années après. Une fois obtenu mon bac, il me fallait trouver une formation dite supérieure. Si je parle de mon orientation scolaire ici, c’est quelque part à cause de ce besoin d’avoir à choisir une école plus qu’une autre. Ainsi je réussis à "vendre" une formation à mes parents plus qu’une autre très proche parente seulement pour la raison que le lieu géographique était plus éloigné de l’habitation familiale que l’autre. Et c’est ainsi que je pris possession de mon premier lieu de vie et de masturbation à moi.


Mais, cela est assez drôle, malgré ce désir que j’avais depuis quelques années de profiter de ma liberté, gagnée et si attendue, pour pouvoir réaliser tant de fantasmes que j’avais conçus lors de mes masturbations antérieures, il me fallut quelques semaines, voire même mois, pour pouvoir me réaliser.


Cela ne veut pas dire non plus que j’avais complètement oublié les plaisirs que pouvait m’apporter mon entrejambe. Mais en fait, de ce dont je me souviens, mes attouchements ressemblaient à ceux que je faisais chez mes parents. Pour ne pas vous ennuyer, encore que personnellement, je trouve que la masturbation est un plaisir sexuel tellement jouissif que je ne m’ennuie jamais à lire ou décrire des pratiques, même les plus classiques.


Je ne suis pas très sûr de l’enchaînement des possibilités nouvelles que m’apportait cette liberté d’espace. Le premier fait dont je me souviens comme marquant de cette période : le besoin d’accentuer mes désirs par des images érotiques non issues de mon imagination, mais de film ou de revues. J’ai donc profité des passages de films X sur Canal Plus pour réserver ces soirées pour mastiquer le jonc (sans oublier le gland, bien sûr). Mais n’ayant pas le décodeur, je trouvai cela très vite frustrant. J’ai donc décidé de profiter d’investir une partie de mes modestes revenus pour acheter des revues qui se lisent d’une seule main, comme on dit. Le problème des revenus étant réglé, il ne restait qu’à lutter contre ma timidité, et peut-être plus contre la mauvaise conscience que je subissais, du fait de la morale des culs-bénits. Mais cette appréhension d’aller dans une Maison de la Presse, de me diriger vers le rayon pornographique et érotique, m’a permis de ressentir cette joie que peut procurer la transgression de l’interdit. Cette appréhension, comme cette jouissance intellectuelle, perdure d’ailleurs jusqu’à ce jour. Quel plaisir lorsqu’on se dirige vers la caisse, après une sélection méticuleuse des revues que j’allais acquérir, que de ressentir le regard de la marchande ou du marchand ! Ces yeux, soit outrés mais intéressés par les revenus qu’allaient lui apporter ce qu’elle ou il considérait comme de la perversion, soit remplis de curiosité, voire d’envie, qui poussait ces yeux à descendre, afin de pouvoir juger de ma virilité par l’ampleur de la bosse que cette lecture n’avait pas manqué de procurer à mon pantalon.


Une grande joie, autre que le regard propre de ces images de filles dénudées, était de pouvoir me mettre à côté d’autres clients potentiels. De regarder d’un œil volontairement pas très discret la revue de mon voisin. Ce regard fortuit sur les lectures interdites de l’inconnu avait principalement comme objectif d’attirer son attention. Une fois que je compris que c’était réussi, je laissais glisser régulièrement mon regard de sa revue vers l’emplacement de son sexe. L’idée que sous son pantalon la bite de ce monsieur était toute dure, et qu’il devait avoir le même désir que moi de pouvoir apporter par des caresses manuelles toutes les satisfactions que nos corps nous réclamaient. Et déjà, sans oser, j’aurais aimé prendre la parole pour l’inviter à parler de nos désirs, voire l’inviter. Inutile de dire que l’invitation ne portait pas à regarder un match de foot. Mais cela ne resta, durant toute cette période, qu’un désir.


Le plaisir même que l’acte d’achat pouvait me procurer me poussait souvent à ranger la revue en ma possession dans le coffre de ma voiture et à me diriger vers un autre lieu de vente de journaux, pour recommencer l’expérience. Une fois mon budget "Livres de cul" épuisé, ou simplement le désir de connaître d’autres satisfactions que celles décrites ci-dessus trop pressant, je prenais la direction de mon appartement. Une fois arrivé, je prenais soin de fermer la porte à clef, et de mettre une ambiance agréable. Je mettais de la musique, un éclairage tamisé, et me servais une bière. Je m’installais sur mon lit qui me servait de canapé dans la journée. Dans un premier temps je parcourais attentivement chaque page des revues en ma possession. Une fois toutes les photos en ma mémoire, je me déshabillais. Une fois nu, je m’allongeais sur ce canapé, sur le côté de préférence, afin de pouvoir recommencer ma lecture. Mais à la différence de la première "lecture", mon corps dénudé m’autorisait - ou plutôt m’incitait - à calmer les pulsions que je ressentais dans mon membre érectile depuis le début de mes pérégrinations. Je caressais donc mon vit délicatement. Je pense que c’est à cette époque que j’élaborais ma technique, que j’utilise toujours actuellement quand je souhaite pouvoir faire durer mes masturbations durant des heures.


Je prends le corps de ma verge entre mon pouce et mon index. Une fois ces doigts positionnés, j’applique une légère pression sur mon membre tendu. Ensuite je commence un mouvement de va-et-vient le long de ma verge. Ce mouvement a non seulement une régularité de métronome, mais une lenteur qui permet de retenir ce désir, qu’ont tous les garçons quand ils commencent à toucher leur sexe, de vouloir éjaculer le plus vite possible. Une fois ce premier désir dépassé, j’accentue soit la pression de mes doigts, soit j’augmente l’amplitude de mon va-et-vient afin qu’il permette à mon prépuce de recouvrir mon gland, soit quand je sens la sève monter le long de mon urètre, je stoppe ce mouvement et je profite de la liberté de ma main pour malaxer mes couilles. Ces principes de base de mes masturbations longues durées sont toujours d’actualité à l’heure actuelle, même si elles se trouvent agrémentées de savantes caresses découvertes ultérieurement. Mais chaque chose en son temps, je vous les décrirai au fur et à mesure de mes découvertes




Les livres et mes premières expériences hors domicile


Comme toujours chez moi, la sensation de sensations nouvelles me poussa donc à fouiller mes désirs, pour trouver de nouvelles situations que je me sentais prêt à réaliser.


La liberté de pouvoir me masturber en toute quiétude chez moi sans aucune crainte d’être surpris étant acquise, et ce à de multiples reprises. Pour ceux que la fréquence intéresse, je pense pouvoir estimer les masturbations longues à un rythme approximatif de deux à trois ou quatre fois par semaine. Le nombre de mes masturbations hygiéniques, j’entends par là sous la douche ou ailleurs mais d’une façon spontanée et sans aucune préparation, devaient être quasi quotidienne voire multiple le long de la même journée. C’est beau, la jeunesse !


J’eus le délicat ressentiment que cet appartement tant souhaité était un terrain de jeux masturbatoires un peu limité. Je pris donc la décision que mes prochaines emplettes de documentations à caractère érotique seraient agrémentées par des situations plus tactiles. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. Je n’en serais pas capable, d’ailleurs, car je dessine très mal, par contre si la lecture de ce texte vous remplit d’un désir de pouvoir admirer mes organes d’une façon plus concrète, vous connaissez mon e-mail. Cette parenthèse étant refermée, je peux reprendre l’histoire là où j’en étais resté. Mais je ne me voyais pas sortir de chez moi et me balader en ville tout nu. Il me fallait donc imaginer une tenue correcte mais qui m’autorise quelques fantaisies. Je pensais donc affecter un jogging à cette mission. Car d’une part l’amplitude de ce pantalon me paraissait plus opiniâtre que le carcan d’un jean pour des attouchements. D’autre part l’accès à mon sexe était plus aisé que dans un autre type de vêtements, d’autant que si l’envie - ou plutôt le courage - m’en prenait, il ne suffisait que d’un geste pour défaire le nylon de la ceinture, ce qui aurait pour conséquence, dans une position debout, de le faire tomber au bas de mes chevilles et, par cette opération, pouvoir offrir aux regards d’inconnus la vision de mon sexe dénudé. Ce ne fut d’ailleurs qu’un désir inassouvi à l’époque.

Par contre, pour augmenter encore la praticité de l’accessibilité de mon sexe à ma main, je pris une paire de ciseaux afin de découdre l’intérieur des poches.


Donc avant de sortir, je revêtis ce jogging, en ayant pris soin de ne pas mettre de slip en dessous, car cela aurait ruiné tous mes efforts d’élaboration d’un costume adéquat.


Le seul fait de marcher dans la rue en ayant des sensations proches parentes à celles que j’avais découvertes quelques années auparavant me remplissait d’une fort agréable sensation d’épanouissement. Je veux dire par-là que, même en pleine rue et habillé d’une façon décente, je sentais le balancement de tous mes organes génitaux. Cette satisfaction entraînait rapidement un petit gonflement de mon pénis. Ce qui avait comme sensation secondaire au plaisir d’une érection montante le fait de voir le regard des passants se porter sur mon bas-ventre. Car inutile de vous dire que, nu dans un jogging, le moindre début d’érection est très vite perceptible.


Après une petite marche au sein de la ville, cette satisfaction ne me suffisait plus. Je me dirigeais soit dans une maison de la presse pour consulter des revues, comme décrit précédemment. Je pense que vous imaginez très facilement l’effet que cela pouvait avoir sur la forme de mon pantalon. Dans le cas contraire, pour ceux qui sont en pyjama, ils n’ont qu’à baisser les yeux et j’espère que cette lecture aura engendré un effet similaire. Mais je vais éviter de me répéter. D’autant que, durant cette période, j’étais plus attiré par les écrits érotiques que les revues. Je me dirigeais donc vers un hypermarché, afin de déambuler dans leur rayon librairie. Ce choix de ce type de magasins avait deux objectifs distincts. D’une part avoir un rayon de lecture érotique, voire pornographique, abondant, mais complété par des ouvrages à caractère médicaux qui pouvaient approfondir mes connaissances dans le domaine sexuel. D’autre part, ce rayon avait comme avantage autre que son ampleur celui d’être plus sujet à des passages fréquents de clients que dans une librairie. Et comme le plaisir d’être vu, ou je devrais plutôt dire la satisfaction que je ressentais dans l’œil curieux que mes voisins portaient à l’amplitude de mon jogging causée par l’érection de mon sexe. L’objectif étant une certaine sorte d’exhibitionnisme, tout en restant complètement habillé. Il n’était pas rare, quand je sentais ce regard insistant, de quitter tranquillement le rayon librairie pour me diriger vers les toilettes. J’avais comme désir que la personne si curieuse me suive pour pouvoir offrir ma nudité la plus complète à ses yeux. Cela n’arriva jamais. Malgré cette déception, je me rendais au WC. Je m’enfermais dans des cabinets, encore que quelques fois, toujours dans cet espoir, je ne verrouillais pas la porte. Une fois seul, je défaisais non seulement mon pantalon, mais j’ôtais aussi le haut de mon vêtement. Car, comme je vous l’ai dit souvent, depuis le début de ce récit, pour la masturbation proprement dite, j’ai toujours affectionné la nudité la plus intégrale.


Ce déshabillage effectué, je me branlais en général d’une façon assez énergique et rapide. Pour cela, comme dans ce que j’ai appelé précédemment les masturbations hygiéniques, j’empoignais mon sexe à pleine main, et je pratiquais un mouvement de va-et-vient complet. Je veux dire par là que je partais de la jonction de mon pénis avec les testicules pour finir par recouvrir mon gland entièrement du prépuce. Une fois le gland atteint, je renforçais la pression exercée par ma main et j’effectuais un mouvement rotatif. Je complétais après quelques allées et retours ce mouvement par des caresses sur mon cul par la main libre. Après quelques minutes, et je crois que je suis prétentieux, car je devrais dire quelques secondes, ma main gauche quittait mes fesses pour compléter les attouchements de ma main droite par le malaxage de mes couilles. Comme je suppose que la majorité des lecteurs de ce texte seront des hommes, et dans le cas où vous seriez une lectrice, je ne doute pas que vous ayez déjà pratiqué cette technique sur le sexe d’un de vos amants, vous imaginez donc facilement que mon foutre ne tardait pas à jaillir de mon corps. Une fois mon éjaculation obtenue, je me rhabillais et retournais dans le rayon des livres. Toujours dans l’espoir d’attirer l’attention, je ne contenais pas les gémissements que ma masturbation pouvait engendrer. Voire même, honnêtement, je les accentuais sûrement. Cela fut toujours vain.




Ma première exhibition réelle


Bien sûr, malgré tous mes efforts pour être "surpris" lors de mes masturbations dans les toilettes de cet hypermarché, je restais frustré. Je décidai donc, un soir où j’avais envie de varier mes plaisirs masturbatoires, de prendre les choses en main, si vous me passez l’expression. Je décidai donc d’essayer de trouver un stratagème me permettant de réaliser ce fantasme, tout en ne heurtant pas des âmes sensibles non désireuses de me reluquer.


J’eus donc l’idée d’aller au cinéma. D’autant que cette semaine-là, ils passaient un des films de la série des Emmanuelle. Cela me paraissait une occasion idéale, car cela n’était pas un film pornographique : je n’avais pas envie de me branler parmi d’autres branleurs, mais vraiment de m’exhiber devant un public averti.

Je me préparais donc à aller à la séance la plus tardive. Il me semblait que c’était le plus propice pour trouver un nombre de spectateurs assez restreint pour me permettre d’avoir l’espoir qu’il n’y ait pas de mauvais coucheur qui fasse un scandale. Quelques minutes avant de partir, je m’habillai avec le jogging décrit précédemment, toujours en prenant soin de ne pas mettre de slip. Car à cette époque, rien que l’idée que des yeux se posent sur mon sexe en érection me suffisait à combler tous mes espoirs, je ne ressentais pas le besoin d’agrémenter ce désir d’un strip-tease.


Une fois arrivé au cinéma, en avance afin de pouvoir avoir le choix de ma place, je pris mon billet. Les choses commençaient assez mal, car oh surprise ! la caissière se trouvait être une collègue de classe, qui travaillait durant ses vacances pour vivre. Bon, mon envie devait être assez grande pour surmonter ce contretemps.

Arrivé à la caisse, d’une voix que j’imagine pleine de honte, je demandai une place pour Emmanuelle VI (je ne suis plus sûr du numéro). Dès que la salle fut libérée de la séance précédente, je me précipitai pour choisir ma place et me remettre de l’incident. Je choisis une place au fond et à l’angle, car je me disais que je pourrais évaluer mon entourage en toute discrétion, sans pouvoir être désagréablement surpris par un personnage situé dans un angle mort. Une fois assis, je pris mon mal en patience. Je trouvais le temps particulièrement long, car la salle ne se remplissait que tout doucement, d’une part, et que tous les futurs spectateurs s’installaient loin de moi. Ayant pris ma décision que je ne trouverais pas de faux prétextes pour reculer dans la réalisation de ce désir, je me promis que, si la situation ne s’améliorait pas, je changerais de place. Mais une fois les bandes-annonces passées, un couple d’une trentaine d’années s’installa dans ma rangée, à deux ou trois places de moi. Le film commença et je me rapprochai d’une place vis-à-vis de mes voisins, étant sûr que personne ne viendrait s’asseoir auprès de moi.


Je laissai quelques minutes du film se dérouler. Ce charmant couple était visiblement venu ici pour s’émoustiller un peu, car durant toutes ces minutes d’attente, ils s’embrassaient d’une façon langoureuse. Je me dis que pour une fois, la chance était avec moi. Je profitai d’une scène assez torride et de l’érection que les images du film me provoquaient, pour glisser ma main dans la poche de mon jogging. Comme vous vous souvenez j’avais pris soin de découdre le fond des poches afin de pouvoir accéder à mon sexe, ce que je fis avec empressement. Je commençai à me masturber très délicatement, je dirais presque que cela était plus de simples petites caresses sur les différentes parties de mon sexe qu’une masturbation à proprement parler. L’heure n’était pas arrivée. J’étais tout autant attentif aux faits et gestes de mes voisins qu’au film. Lors d’une pause de leurs embrassades, je continuai mes attouchements délicats, mais en prenant une posture qui pouvait laisser transcrire mon action. Je m’arrangeai donc pour que ma jambe gauche ne se trouve pas entre leurs yeux et mon sexe, encore caché par mon pantalon mais gonflé par une érection dont, même à ce jour, je suis toujours assez fier. Je profitai d’un regard dans ma direction, pour feindre des gémissements retenus, et une position qui, je pensais, exprimait une jouissance retenue. Ma comédie ne devait pas être trop mauvaise, car je vis la femme appeler son ami pour qu’il puisse faire la même constatation qu’elle-même : leur voisin était en train de se masturber.


Je continuai mon petit jeu tout en m’appliquant des attouchements contenus mais qui me procuraient des sensations fort agréables. Je sentais que les yeux de mes voisins se tournaient régulièrement vers moi. Je crois que tout mon stratagème fonctionnait à merveille. Je laissai passer quelques minutes puis, lors d’un de leur regard en ma direction, j’en profitai, d’un geste volontairement non discret, pour défaire le nœud de mon pantalon. Je compris qu’ils avaient saisi mon intention. Sentant que leur regard se portait tout autant sur ma personne que sur la toile du cinéma, cela me mit en confiance. Alors je dégageai ma main de la poche de mon jogging, je relevai mon fessier, et je profitai de mes mains pour faire glisser mon pantalon au bas de mes jambes. Je me rassis, le cul nu et le sexe, dur comme du fer, à l’air. Par la même occasion, je relevai mon tee-shirt afin d’éviter tout obstacle entre leur regard et mon sexe. Une fois cette préparation terminée, je repris ma masturbation. Et quel plaisir je pouvais ressentir, à voir ce couple en oublier complètement le film érotique pour préférer la vue de mes attouchements et de mon sexe ainsi montré ! Plus tard, je pris même l’audace, tout en continuant ma branlette impudique, de me retourner vers eux et de les regarder me mater. Afin de combler leur désir de voyeurisme, et de satisfaire mon exhibitionnisme, j’allumai la flamme de mon briquet, afin qu’ils ne puissent rien louper de mon anatomie et de mes mouvements. Mon désir devint très rapidement insoutenable, je fis simultanément un petit gémissement, pour être sûr que leur attention ne s’était pas reportée sur le film, je rallumai mon briquet, et accentuai mes caresses. Des spasmes me parcoururent tout le long de mon corps, puis je ressentis le sperme venir du plus profond de moi-même pour parcourir toute la longueur de mon membre. Puis, dans un tremblement le plus complet de mon corps, je sentis ma semence précieuse me quitter pour arroser de son généreux effluve les dossiers des fauteuils placés devant moi. J’ôtai mon tee-shirt complètement, et je m’en servis pour m’essuyer du sperme qui m’avait inondé. Cela avait en plus l’avantage de me montrer à mes voisins dans une nudité quasi complète, il ne me restait que les chaussures et les chaussettes. Je prétextai ce besoin de propreté corporelle pour me relever et ainsi m’offrir à leurs yeux sans aucune retenue.


Le souvenir de cette première expérience d’exhibitionnisme masturbatoire est toujours présent à mon esprit. Et rien que le fait de vous relater cette expérience par écrit a porté mon sexe à un état proche de celui décrit précédemment.




Étudiant mais cochon


Je ne consacrerai pas un chapitre particulier pour relater les quelques expériences qui suivent, car elles ne sont, je dirais, que des essais.


À la suite de ma branlette au cinéma, et vu la satisfaction que j’en avais retiré, il me paraissait indispensable de réitérer cette expérience sous une forme plus ou moins différente. Mon jogging avait donc de beaux jours devant lui. Lors d’une de mes soirées réservées aux plaisirs de l’auto-érotisme, je voulais absolument changer de lieu afin de pouvoir toucher mes organes. Je quittais donc mon appartement pour prendre ma voiture. Une fois installé dans mon véhicule, je prenais la route pour faire un tour dans mes endroits chauds de la ville. Après quelques tours, je quittais la zone urbaine pour trouver un peu de tranquillité. Je roulais jusqu’à ce que j aperçoive un endroit qui m’attire, cela pouvait être une plage, un champ, un chemin ou une place d’un petit village. Comme il faisait nuit, quel que soit l’endroit choisi, je me retrouvais seul. Je descendais de la voiture, après avoir pris soin de hausser le volume de l’autoradio. Je me dirigeais vers le devant de la voiture, puis une fois arrivé devant le faisceau des feux de croisement, je défaisais mes chaussures. Pas pour le plaisir de me chatouiller ma plante des pieds, mais pour me permettre d’enlever complètement mon pantalon. Une fois en chaussettes, je pouvais donc non seulement laisser tomber mon jogging à terre, mais le mettre dans le coffre arrière de mon véhicule. Après cette opération, je repris le volant. Mon intention n’était pas de battre des records de vitesse mais de profiter des moindres endroits qui attiraient mon attention pour quitter le levier de vitesse pour rejoindre un autre levier, mais celui-là beaucoup plus réceptif au moindre contact de mon poignet. Ainsi je continuais à rouler en milieu rural ou en ville. La seule différence, c’est que hors de ma ville, si un lieu me plaisait je pouvais descendre ainsi habillé, pour m’allonger sur une plage ou sur l’herbe, m’asseoir sur une digue ou sur un banc public, afin d’exécuter quelques mouvements masturbatoires. Je ne m’attardais pas sur la technique appliquée à mon sexe, car l’intérêt était plus dans le contexte et sûrement l’espérance de pouvoir être surpris. Mais à cette époque, hormis ma tentative réussie du cinéma, je m’arrangeais pour me mettre dans des situations où le risque d’être aperçu était plus important que le fait d’être vu.


Pour mettre un peu de baume au cœur des lecteurs qui sont plus intéressés par les descriptions de techniques que d’environnement, je vais vous relater un autre essai de cette période. J’étais en train de me masturber le plus classiquement possible, pour moi. J’étais assis sur mon canapé, je branlais mon sexe avec mon index et mon pouce. Mon autre main devait se balader entre les tétons de mes seins, mes testicules, mes fesses, mon anus, voire même des parties de mon corps moins sensibles mais qui, adroitement caressées, peuvent devenir hypersensibles.




Variété des plaisirs


C’est à cette époque que, durant les cours, je m’imaginais de nouvelles sensations, de nouvelles techniques qui me permettraient de renouveler cet acte qui me paraissait déjà, d’une certaine façon, routinier, mais toujours me procurant la même satisfaction jubilatoire. Ainsi, c’est à cette époque que mon imagination me donna des astuces pour rendre cet acte on ne peut plus banal un peu plus extraordinaire chaque jour. C’est comme cela que j’essayai, un soir, ou plutôt plusieurs soirs, de recouvrir mon corps et surtout mon sexe de différentes substances. J’ai donc enduit mon corps, badigeonné mon sexe, trempé ma virilité dans différents liquides ou solides. Il me revient comme cela, en écrivant, le souvenir de la première fois où ma masturbation put être qualifiée de huilée. Je me mis nu, comme à mon habitude et mes sensations me poussaient et me poussent toujours d’ailleurs, à être nu, pour commettre ce crime insupportable à l’église, et je déversai sur mon sexe tout raidi de l’huile. Je pris mon pénis à pleine main, afin de lui maintenir une position la plus verticale possible. Et de la main libre de cette manipulation je saisis la bouteille. Je m’appliquai à ne déverser que quelques gouttes de cette substance sur mon gland tout aussi turgescent que décalotté. Une fois cette opération effectuée, de ma main stabilisant mon organe, je commençai les manipulations techniques, en veillant à ce que le prépuce vienne recouvrir entièrement le gland humecté de cette substance végétale. Après quelques mouvements de ce type, je m’aperçus très rapidement que l’ajout de l’huile permettait d’avoir un contact plus aisé avec l’extrémité la plus imposante de mon sexe, sans engendrer le spasme final. Rien que cette sensation me remplit encore d’un désir que je dirais profond, s’il n’avait pas pour conséquence de faire prendre du volume à mon corps.


Cette découverte ne pouvait donc pas en rester là. Après quelques minutes de bonheur, je stoppai ces branlements, pour pouvoir enduire mon sexe tout entier de ce liquide. Je versai donc au creux de ma paume de l’huile qu’ensuite, par des caresses je déposai sur tout le corps de ma verge. Je répétai plusieurs fois cette manipulation sans bien sûr oublier d’enduire mes poils pubiens. Que tous les masturbateurs qui me liront puissent témoigner du bienfait, lors d’une excitation extrême, de la sensation que peut procurer une main sur les poils pubiens. Je continuai donc de me masturber. Cette nouvelle expérience m’apporta, hormis les nouvelles sensations de toucher, l’extraordinaire découverte des attouchements du gland. Car effectivement, cette partie du sexe de l’homme, si sensible, voire irritable facilement, devient manipulable à souhait. C’est ainsi que je découvris de nouvelles manipulations, qui consistaient, entre autres, à prendre mon sexe droit au creux de ma paume, et de refermer les doigts sur le frein. Une fois cette position adoptée, je pouvais, à volonté, faire pivoter ma main et ainsi le prépuce sans aucune douleur. De même, je découvris la joie que pouvait être le fait, lors d’un va-et-vient on ne peut plus classique, une fois le gland recouvert de sa peau, de rester dans la position haute du mouvement et d’effectuer un pivotement du poignet. Ceci dans le but que le prépuce tourne tout autour de son gland. Hormis toutes ces nouvelles sensations, je découvris aussi la spécificité de la masturbation huilée par rapport à celle dite "à sec", de prolonger quasiment à l’infini notre capacité de résistance au plaisir. Je dirais que cette technique est assez difficile, car soit elle procure la jouissance et le débandage qui s’ensuit quasi immédiatement, ou alors, une fois les premiers spasmes passés, une capacité à résister à ce désir d’éjaculation difficilement accessible sans substance.

Les soirs suivants, je me suis amusé à enduire mon sexe et plus de divers éléments, du style Nutella, beurre, mousse de savon à douche, et sûrement d’autres que j’ai oubliés.


C’est bien évidemment aussi dans cet appartement que je pus aisément expérimenter différentes positions. Car l’exiguïté de mes parents m’interdisait bien sûr de pouvoir varier mes positions tout en respectant mes désirs de lieux et de tenue. Ainsi, profitant de ma liberté je pouvais, tout en étant et dans le salon, qui sont les deux invariants de mes priorités, je me caressais assis sur le lit qui me servait de canapé, ou debout, à genoux, accroupi, allongé sur le dos, ou sur le ventre. Encore que cette dernière technique a quasiment disparu de ma panoplie, cela depuis les expériences plus que répétées dans le cagibi de mon adolescence. Mais un jour, en dînant sur ma table, qui n’était en fait qu’une table de salon de jardin (eh oui ! les étudiants ne sont pas riches), me vint une idée pour remettre cette pratique au goût du jour. Je débarrassai donc mon repas, j’enlevai la nappe afin de mettre la table à nu. Je fis de même avec mes vêtements. Une fois à poil, je pris une bassine pour la placer juste en dessous du trou servant à fixer le parasol. Je vois que mon idée parvient à votre imagination. Une fois cette opération effectuée, je commençais à me toucher afin de mettre mon sexe en état pour toute introduction. Une fois bandé correctement, je montai sur la table et m’allongeai sur le ventre. Je glissai ensuite mon sexe raidi à l’intérieur du trou central de cette table. Une fois cette position acquise, avec des mouvements du bassin, je fis entrer et sortir le pénis de cet interstice. Je continuai ainsi jusqu’au moment où je sentis la sève monter le long de mon corps caverneux. À cet instant, j’accentuai la vitesse de mes va-et-vient, tout en limitant leur ampleur. Cela eut rapidement l’effet désiré. Je sentais ne plus contrôler mon fessier, et le laisser partir au spasme si annonciateur d’une jouissance tout aussi proche que puissante. Effectivement, quelques secondes après ces mouvements, je sentis mon sperme s’éjecter de moi pour finir par s’écraser dans la bassine posée à terre. J’ai beaucoup aimé cette expérience, pour l’idée plus pour le plaisir que j’en ai retiré. La meilleure preuve qui soit c’est que, de mémoire, je n’ai jamais réitéré cette masturbation.


Pour conclure cette période de la Faculté, ce fut aussi là que je m’autorisai, avec quelques camarades, à leur parler de sexualité. Dans le sens des désirs, mais aussi de mes pratiques solitaires réelles. Bien sûr sans jamais oser le faire avec eux ou même simplement de leur parler des originalités que je pouvais trouver pour agrémenter cette pratique. Ce qui est d’ailleurs dommage, car j’aurais pu profiter de leurs propres expériences. Mais bon, on ne se refait pas : quand on est pudique, on est pudique. Et de toute façon, je ne pense avoir été prêt à pouvoir passer le cap de l’expérience de la masturbation collective.




La vie active


Je vous passe les détails qui n’intéressent pas notre sujet : la recherche d’un job, d’un appartement, le paiement des premières factures, la difficulté des contraintes liées à la vie professionnelle plutôt qu’étudiante. Mais au bout de quelque temps, je me trouvai installé dans un chez-moi qui était à mon goût. Et l’argent aidant, un peu mieux équipé.




La pornographie


Si je vous parle des équipements, ce n’est bien évidemment pas pour parler d’une réussite sociale. Mais bien sûr pour m’équiper d’un magnétoscope ainsi que prendre un abonnement à une chaîne de cinéma française cryptée. Ceci pour dire que je me retrouvai, quelque part, au même point qu’à mon emménagement dans ma piaule d’étudiant, le fait d’aller quérir des supports érotiques. Mais il y avait quand même deux différences importantes. D’une part je pouvais ne plus me contenter de photos glacées des revues dites "pour hommes", mais je pouvais commencer à visionner des cassettes vidéos. Ceci pouvant expliquer l’autre évolution. Étudiant, je n’achetais que des revues érotiques, du style Play Boy, Lui et autres. Où, d’ailleurs, il n’y avait que des corps de femmes dénudées. Ainsi, dans ma quête de plaisirs renouvelés, je commençai par enregistrer la diffusion, sur cette chaîne de cinéma, du film mensuel à caractère pornographique. Je commençai ainsi ma pornothèque. Bien sûr, aimant toujours pousser les choses un peu plus loin, je souhaitais pouvoir me documenter sur ce monde parallèle. Je décidai de reconstituer mon stock de revues et d’images excitantes non plus avec des revues dites soft, mais avec des revues se disant critiques de cinéma ou de vidéos pornographiques. Ainsi, tous les mois, pendant plusieurs années, j’allais acheter le leader de ce genre de revue en France. Comme l’appétit vient en mangeant, je pris indéniablement goût à cette forme de cinéma. J’avoue qu’à l’heure actuelle, cela n’a pas changé, tant je préfère les revues où les photos sont belles, les modèles très beaux mais en général soft, tant je ne peux toujours pas regarder les films dits érotiques, mais que, par contre, j’aime toujours, même si ma boulimie a disparu, les films classés X. Comme quand on découvre un monde nouveau pour soi, j’essayai de connaître les différents types de films. Ainsi, je louai des films très sophistiqués, avec de belles images, où le contexte avait moins d’importance que les vues, ou bien des films, au contraire, où l’histoire pouvait d’une façon ou d’une autre déplacer le spectateur dans une situation qui lui paraît excitante. De même, j’essayais de regarder des cassettes montrant diverses actrices faisant partie du star porno business de l’époque. J’essayais aussi l’effet que pouvaient me faire les films à thèmes, comme films avec uniquement des femmes, films ne parlant que de masturbation, films historiques, etc.


À cette époque, je vivais seul, en célibataire, mais très entouré de nombreux amis et amies. J’ai donc un certain mal à pouvoir me consacrer, à moi et à mon corps, le temps et la tranquillité nécessaires à une masturbation réussie. Ainsi, en semaine et le samedi, je me contentais souvent de masturbation rapide sous la douche. Pour les attouchements plus subtilement organisés, je devais souvent patienter au dimanche soir. Car ce jour du seigneur était en général beaucoup plus calme, car tous mes amis récupéraient de la soirée que nous n’avions pas manqué de faire le samedi soir. Donc, souvent en début d’après-midi, quand moi aussi je m’étais reposé, je me dirigeais vers le vidéo club local. Inutile que je vous refasse le descriptif de la gêne que procure le fait d’aller louer ou acheter ce genre de films, car cela n’a pas vraiment changé depuis la fac. Une fois chez moi, avec souvent deux films, je prenais soin de fermer la porte à clef, et je préparais mon salon à m’accueillir à faire l’amour avec moi-même. Je veux dire par là que je prenais soin d’amener de la nourriture dans le salon, ainsi que café, thé et bière selon mes désirs. Ensuite, je rangeais méticuleusement mes vêtements au fur et à mesure que je les enlevais. Une fois intégralement nu, je prenais soin de déposer mon peignoir près de la porte d’entrée, ainsi qu’un slip. Ceci afin de pallier à toute arrivée impromptue. Si cela arrivait, je n’avais plus qu’à éteindre le magnétoscope, à aller ouvrir, en ayant pris soin de me couvrir du slip, plus que caleçon car les érections se voient nettement moins, et du peignoir. Je n’avais plus qu’à justifier ma tenue et mon activité télévisuelle par une extrême fatigue due à la soirée de la veille. Ainsi tranquillisé, je pouvais aller à mon occupation, tout en étant entièrement à l’écoute des sensations que n’allaient pas manquer de me procurer les films et surtout mes stimulations manuelles. Je déclenchais le play du magnétoscope et ainsi pouvaient commencer les trois à quatre heures de plaisirs. Comme j’avais les yeux fixés sur le téléviseur, mes positions, et mes manipulations ne pouvaient pas se démultiplier à l’infini. J’étais le plus souvent assis dans le canapé, les jambes écartées, les pieds posés sur le rebord de la table de salon. Je pouvais ainsi avoir un accès aisé à toutes mes parties génitales. La grande découverte de cette époque est qu’au contraire de ce que la plupart des garçons plus ou moins jeunes pensent, la jouissance de l’homme n’est pas due à l’éjaculation obligatoirement. Car voulant faire durer le plaisir de la masturbation, car je ne sais si vous êtes comme moi, mais les films pornographiques sans masturbation sont assez ennuyeux, au moins jusqu’à la fin des deux films, j’apprenais à contrôler au mieux mes sensations.




Le naturisme et moi


Je m’étais depuis longtemps intéressé à la doctrine des naturistes, principalement la volonté de vivre, le plus souvent que possible, dans la nudité la plus intégrale possible. Ayant une voiture, et connaissant de réputation d’adolescent les plages où des personnes venaient l’été se reposer, nager jouer et toutes les autres occupations classiques des plages mais, à la différence des endroits que je connaissais, ils avaient enlevé le petit bout de textile qui recouvre leur sexe. Mais je n’étais pas assez libéré moi-même pour réussir, devant les yeux des autres, à exposer les parties les plus intimes de mon corps. Je me contentais donc de faire un tour des endroits où cette pratique était tolérée. Mais quelle envie me procurait cette vue de plagiste osant se promener dans les dunes sur les plages, complètement nu.




L’escalier


Souvent quand je rentrais de discothèques avec des amis, je sélectionnais une cassette de ma pornothèque, et je devançais de quelques heures les délices réservés aux dimanches après-midi. Un soir comme cela, j’avoue que j’avais sûrement un peu trop bu, mais en tout cas, tout le long du retour de la soirée, je pensais avec impatience, au moment où, enfin seul, je pourrais librement défaire mon sexe de son slip et me caresser à volonté. Je dus attendre quelque temps, certainement trop de temps, vu la suite des événements. Une fois au bas du pas de maison où je logeais, je saluai mes comparses et me précipitai dans le hall de mon immeuble. Une fois la porte refermée, je sentis en moi un désir tellement fort que je ne me voyais pas attendre la montée des deux étages. J’ouvris donc avec impatience ma braguette. Je glissai ma main à l’intérieur afin de pouvoir, après quelques manipulations de mes doigts, extraire l’objet de mes convoitises. Ma bite ainsi extraite de mon pantalon, je commençai ainsi à la branler afin de satisfaire mes pulsions. Après quelques minutes d’attouchements, je me dis que, vraiment, la masturbation exigeait la nudité la plus intégrale pour non seulement avoir accès à son sexe dans son intégralité, mais aussi pour autoriser les caresses sur diverses parties du corps. Je me dis donc, étant donné l’heure avancée, que je pouvais sans craindre aucune intrusion fortuite me dénuder ici-même. De plus, je supputais qu’une arrivée fortuite n’aurait pas été pour me déplaire. Je décidai donc d’enlever tous mes vêtements Je délaçai mes chaussures et descendis mon pantalon. Ma chemise et mon slip suivirent juste après. Ainsi je me trouvai dans le hall, tout à fait nu, et le sexe bandé. Je pus reprendre tranquillement mes manipulations afin d’obtenir l’orgasme. Je ne sais si c’était l’étrangeté de la situation mais, au bout de quelques minutes, je ne pus comme à mon habitude contenir mon désir. J’accélérai donc mes branlements afin d’obtenir l’éjaculation et la jouissance concomitante. Une fois l’orgasme obtenu, je fis un peu de nettoyage avec mon mouchoir, puis je gravis les escaliers en tenant mes vêtements à la main. Une fois rentré dans mon appartement, tout émoustillé de cette nouvelle expérience, je pris un film et me caressai en attendant que le sommeil me gagne.




Modèle


Je ne sais si c’est d’avoir regardé, depuis pas mal d’années déjà, beaucoup de photos de nus, ou si c est le fait de prendre un plaisir de plus en plus grand à me promener nu et, d’une certaine façon, à m’exhiber, mais je commençais à ressentir le besoin de moi-même poser dans le plus simple appareil, devant un objectif. Un soir, sûrement un dimanche soir, alors que je matais des films X, je pris mon appareil photographique. Comme j’étais seul, je pus, grâce à la fonction de retardateur, réaliser ce fantasme. Je posai donc l’appareil soit sur la table soit sur un autre support, et je me transformai en modèle. Je pris comme cela une cinquantaine de clichés. Les poses allant des plus soft à quelques-unes assez hard.

Les premières furent simplement des photos de mon sexe en gros plan. Pour cela, je me mis debout, mon sexe en érection, et je pris ma queue vue de dessus.


Puis je me pris en photo, debout en plan élargi afin que je sois pris en intégralité. Je variai le statut de mon sexe, je pris donc des images de moi au repos ou en érection. Je réalisai donc aussi plusieurs clichés de mon cul. Je recommençai l’opération, mais cette fois allongé sur le dos mais aussi sur le ventre, tout en variant l’angle de prise de vue.


Puis je réalisai des photos de mes plaisirs solitaires, en variant au maximum les positions.


Prendre ces clichés était une chose, mais il fallait aller les faire développer. Et cela en était une autre. Car effectivement, je ne sais si vous l avez fait, mais ce n’est pas évident d’aller chez son photographe pour porter au développement ce genre de pellicule. Je profitai donc d’un de mes déplacements dans une grande ville voisine pour le faire, et ainsi espérer qu’elles ne tomberaient pas dans des mains de personnes que je connaissais. Une fois que j’eus récupéré les photos, cela me fit effectivement plaisir de savoir que le photographe les avait vues, et savait ce que je venais chercher en entrant dans sa boutique. Quand je regardais ces photos, même à l’heure d’aujourd’hui, malgré leur côté grandement amateur, cela me fait quelque chose. Et l’excitation ne tarde que rarement à venir. Que les souvenirs de sensations agréables sont générateurs d’érections et d’envie de se masturber !




Et un peu mieux


Une après-midi où, justement, j’avais décidé de consacrer ma soirée à m’occuper de moi, j’entendis le téléphone sonner. Après quelques jurons du meilleur cru, je stoppai mon activité masturbatoire pour aller répondre. C’était ma cousine, qui me demandait si elle pouvait passer me rendre à caméscope que j’avais loué à mon travail pour elle. Je lui dis que pas de problème, qu’elle pouvait passer tout de suite car après, je risquais d’être très occupé. Sans lui préciser le genre d’occupation, bien sûr. Je me rhabillai et rangeai tous les indices de ma pratique avant son arrivée. Elle me donna donc le matériel et, après avoir pris l’apéritif, retourna dans son foyer. Une fois seul chez moi, je me dis que, de toutes les situations importunes, il fallait tirer quelque chose de positif. Ainsi, je me suis dit que cet apport d’un caméscope pouvait me rendre assez exceptionnelle cette soirée. Je saisis donc une cassette vierge pour commencer à filmer.


Je pense que le mieux, pour vous raconter ce qui s’ensuivit, est que j’aille chercher cette cassette, et que je la visionne pendant que je rédige cette nouvelle.


J’allai donc dans ma chambre, et je pus, pour la première fois, immortaliser mon déshabillage. J’essayai d’oublier la caméra et je me dénudai, le plus naturellement du monde, comme je le faisais pour aller dormir.


Ensuite je pris une vue d’ensemble de mon salon, tel qu’il se trouvait lorsque je m’accordais ces instants de plaisirs. Puis comme l’heure avançait, je ressentis le besoin de manger, je me dirigeai donc dans la cuisine pour préparer mon repas. Toujours complètement à poil, bien sûr, et devant le caméscope, je commençai à réaliser ces tâches ménagères. Je trouve toujours quelque chose d’excitant à la vision d’un corps nu dans des situations quotidiennes, tout autant que dans des positions plus hard.


Après le repas, je pus commencer à me filmer dans des situations plus explicites. Je m’assis donc sur le canapé, le sexe au repos, et je commençai à visionner une cassette porno. Sans me toucher, je laissai la caméra prendre mon sexe se durcir petit à petit. Tout au long de ce film que j’étais en train de réaliser, je recommençai cette opération à plusieurs reprises. En variant toujours un ingrédient. L’emplacement (assis à la table, dans le canapé…), la position (allongé sur le dos et de profil, ou de face, les jambes écartées…) ou au lieu de regarder la TV, je matais une revue pornographique.


Puis je me pris en train d’effectuer mes attouchements, j’essayai d’être le plus exhaustif possible quant aux manipulations que je pratiquais à l’époque. Je m’interrompais régulièrement, d’une part pour éviter l’éjaculation qui aurait pu nuire à la durée du film, mais aussi pour changer la caméra de place, ou le zoom, ou simplement de position. Ainsi, tout au long de ce court métrage, on me voit debout, assis et allongé sur le dos et sur le ventre. Quelquefois, l’image est resserrée sur mon sexe et l’on peut ainsi voir très bien mes branlements, mais aussi leurs conséquences sur mon sexe. Ainsi on voit très bien la peau du prépuce venir recouvrir le gland, mais ce que je n’avais encore jamais vu sur moi-même, ce sont mes testicules s’entrechoquer à chaque mouvement de ma main. Je me pris aussi en train de me masturber devant la fenêtre, les volets ouverts, afin de montrer ce désir d’être vu pendant ces attouchements.


Étant en avance sur mon époque, je fis aussi une séquence "caméra sur l’épaule". Et je fis un plan large, ce qui me permit de prendre non seulement l’image qui apparaissait à l’écran, mais aussi, en premier plan, le haut de mon sexe.


Je réalisai aussi un strip-tease devant la caméra. Et d’ailleurs, quand je le vois, je me dis que c’est un métier, et que j’ai besoin soit de beaucoup d’entraînement ou d’aller à l’école pour que cet exercice soit réalisé d’une façon professionnelle. Enfin, comme disait Pierre de Coubertin, ce qui compte, c’est de participer, et de toute façon, j’avais ressenti une grande satisfaction à cet exercice.


Pour terminer la cassette, je me pris en train de prendre une douche. Car j’avais envie de pouvoir montrer mon sexe tel qu’il est lorsque je suis complètement au repos, et qu’étant donné l’excitation de la situation d’une part, et de mes caresses d’autre part, même quand je ne bandais plus, il restait encore engorgé de sang, ce qui perturbait sa position de repos. Je me dis donc que le contact avec l’eau chaude aurait la conséquence de le ramollir complètement. Ce fut le cas, évidemment. Je pus ainsi fixer sur la bande vidéo l’image souhaitée. Par contre, le fait de m’essuyer me provoqua presque instantanément une érection plus belle que jamais. Comme quoi cet exercice d’exhibition solitaire me procurait d’intenses satisfactions.


Le lendemain matin, avant de partir au travail, je décidai de conclure ce film par une dernière séquence. Une fois habillé de mon costume, j’ouvris ma braguette, et comme cela je pus sortir ma queue pour me branler. Ensuite je me mis sur une chaise, afin de feuilleter une revue, tout en continuant, sous la table, à me tripoter


Voilà, la fin du récit d’une de mes expériences, qui me laisse un souvenir inoubliable.




En vacances chez mes parents


Comme je vivais en appartement, l’été je profitais de l’absence de mes parents pour prendre possession de leur pavillon. Je pouvais comme cela vivre chez eux nu et profiter de leur jardin. Ce fut d’ailleurs, à cette époque-là, mes premières tentatives de vie nu. Car si, maintenant, cela me paraît le plus naturel du monde d’être continuellement à poil chez moi, à cette époque, je me mettais nu principalement pour me masturber, hormis bien évidemment, pour la toilette et pour dormir. Ce fut aussi pour moi la découverte du plaisir de sentir les éléments naturels, comme le vent, les rayons de soleil, mais aussi la pluie, sur son corps ainsi totalement dénudé. Et je ne sais si cela vous est arrivé de vous promener nu dehors, mais si la réponse est non, je vous le conseille vivement, au moins une fois, pour pouvoir connaître cette sensation.


C’est aussi lors de ces vacances que, me masturbant dans le canapé parental devant un film X, mes yeux sont tombés sur une statuette africaine. Cette statuette ayant toujours fait sourire mes amis quand ils se trouvaient dans cette maison, car sa forme, très allongée, leur faisait penser à un godemiché. Et je me dis qu’effectivement, sa taille très allongée et sa finesse devraient pouvoir autoriser une introduction anale. Je m’en saisis donc et j’allai chercher à la cuisine un peu d’huile, afin de la recouvrir de cette substance graissante, ainsi que mon orifice anal. Ensuite, je retournai le fauteuil, afin que le dossier se trouve devant l’écran. Une fois dans cette situation, je m’agenouillai sur le fauteuil pour m’accouder sur le dossier et, ainsi, mes fesses se trouvaient sans aucune entrave. Je glissai donc ce godemiché improvisé au creux de mes fesses, puis, une fois le trou anal trouvé, je l’introduisis tout doucement. Une fois introduite, je commençai des manipulations manuelles, afin d’exercer des va-et-vient fort agréables. Puis ainsi introduite au plus profond de moi-même, je repris les attouchements de mon sexe. Quel délice !


Inutile de vous dire que, lorsque je suis invité chez mes parents, rien que la vue de cette statuette sur la poutre de la cheminée me refait penser à ces exercices délicieux.




Masturbation collective


Étant donné que je ne me sentais pas très bien avec mes camarades de l’époque, lors de mon adolescence, ce désir assez commun de se masturber à plusieurs me fut inconnu à cette époque-là. Par contre, à l’age où je me trouve à cette époque de mon récit, je ressentais, sans jamais oser le dire et même simplement me l’avouer, une certaine curiosité à connaître cette situation. Un soir où je prenais une bière, avec un ami, dans un bar, les discussions devenant plus osées, je lui confiai que j’appréciais beaucoup les films et revues à caractère pornographique. Quelle fut sa surprise ! La petite personne plutôt réservée que je paraissais être, qui se délectait de ces images sataniques… Il me dit que lui aussi, mais qu’étant donné qu’il vivait encore chez ses parents, cela lui était assez difficile de s’y adonner. Je lui demandai donc si cela le tentait de venir en voir un chez moi. Sa réponse fut positive. Une fois de retour chez moi, je lui offris un verre et mis une cassette dans le magnétoscope. On regardait ainsi le film se dérouler. Je sentais mon sexe se raidir, ainsi que mon désir de me toucher de plus en plus violent. J’avais une peur certaine mais, après quelques minutes, je pris mon courage à deux mains et je posai la fameuse question à mon ami :



Comme sa réponse fut non, je commençai par défaire mon ceinturon, puis je descendis mon pantalon ainsi que mon slip. Et je pus ainsi, le sexe à l’air, commencer à me branler. Pendant ces attouchements, je regardais non seulement le film mais je jetais un œil pour voir si mon ami me regardait. Je m’aperçus que oui. Mais cette fois-ci, lui resta habillé pendant que moi je me caressais. Une fois cette fausse pudeur tombée, nous avons recommencé régulièrement cet exercice tous les deux, mais, cette fois-ci mutuellement, et moi dans ma tenue préférée, qui est la nudité la plus intégrale.




Strip-tease


Comme vous l’avez très bien compris maintenant, non seulement la masturbation est une passion chez moi, mais elle est quand même fortement concurrencée par les plaisirs que peuvent m’apporter l’exhibition. Comme je vous l’ai raconté lors du chapitre concernant ma tentative de réalisation d’un film vidéo, mes strip-teases n’étaient pas vraiment au point. Donc, certains soirs, avant de me masturber, au lieu d’enlever mes fringues dans la précipitation, je mettais une musique suggestive ou plutôt adéquate, et je m’entraînais à ôter mes vêtements doucement et d’une façon le plus possible sexy (je ne dis pas que je suis doué, mais je fais des efforts). Mais bien sûr, cela n’était que des entraînements et, comme chose répétée, il faudrait un jour se lancer.


Ce jour vint, bien évidemment. Un soir où j’avais invité un couple d’amis à dîner, au moment du digestif, la discussion devint un peu plus osée, sûrement dû à l’effet de l’alcool. On parlait des endroits chauds de la capitale française, et des différents exercices qu’il s’y pratiquait. Bien sûr, je mis le sujet des femmes qui se déshabillent uniquement pour le plaisir des yeux des clients sur le tapis. Et j’en profitai pour leur dire que cela était un de mes fantasmes. Pas d’aller regarder ces jolies demoiselles, mais d’être à leur place, dans cet exercice. Cela eut l’effet que je supposais : la surprise. Mais passé ce premier effet, mon amie essaya de comprendre ce qui pouvait m’attirer dans cet exercice. Je m’expliquai, du moins je fis une tentative d’explication, car il est quasiment impossible d’expliquer un fantasme. Et ainsi, au fil de l’observation, je sentis mon auditoire passer de l’état de surprise, voire de désapprobation, à celui de curiosité et ensuite à celui d’un intérêt certain. Après quelques minutes, la fameuse question arriva :



La réponse fut presque la vérité, car je ne me sentais pas apte à leur avouer mes expériences devant le caméscope ou mes entraînements en solitaire, je leur répondis que non, cela n’était resté que dans mon imaginaire. Et la question qui s’ensuivit était celle que j’espérais depuis le début de notre dialogue :



J’hésitai, car effectivement, à cet instant, une certaine peur montait en moi, mais comme mon désir était tout aussi violent que sincère, et que de plus, il me paraissait impossible de reculer, je leur répondis que oui.


Je mis donc un disque de disco sur lequel j’avais effectué mes entraînements. Et je commençai à danser devant eux. Je pris mon temps car, en dansant comme cela, ma peur petit à petit disparut. Puis je commençai par déboutonner ma chemise, puis je sortis les pans du pantalon. Ils commencèrent ainsi à pouvoir entrevoir mon torse à nu. Tout en dansant, je m’exposais tout autant de face que de dos, afin qu’il puisse deviner mes fesses sous mon pantalon. Après quelques déhanchements ainsi défaits, je défis complètement ma chemise et la laissai tomber à terre. Je glissai donc mes mains le long de mon torse, dans un mouvement lent et caressant, pour atteindre la boucle de mon ceinturon. Que je défis d’un mouvement rapide. Le ceinturon ayant été rejoindre la chemise au sol, je pus m’attaquer à déboutonner la braguette de mon pantalon. Une fois cette opération effectuée, je continuai à danser, tout en effectuant avec mes mains des caresses que j’espérerais suggestives sur mon torse. À plusieurs reprises, je laissais aller ma main au niveau de ma braguette complètement entrouverte, laissant ainsi apparaître mon slip. J’avais l’espoir que ce mouvement de mains créerait un empressement chez mes spectateurs de pouvoir voir mon bas-ventre. Je crois effectivement que cela fut assez réussi. Après quelques minutes de danse, je descendis mes mains au niveau de mon pantalon, pour l’aider à glisser au bas de mes chevilles. Je me retrouvai ainsi simplement revêtu de mon slip. À cet instant, ma peur ayant complètement disparu, je pus savourer le délice de cette situation pleinement. Je pris donc mon temps, pour me remplir de cette sensation exquise de se sentir observer. J’agrémentai ma danse de quelques situations plus polissonnes. Ainsi de dos, je glissai mes mains sous mon slip afin de pouvoir caresser mon fessier. De même, mais là, plutôt de face, une fois mes mains dans mon dernier vêtement, je baissai juste un peu son élastique, pour qu’ainsi mes poils pubiens soient à la vue de mes amis. Je continuai ces petits jeux quelque temps puis, une fois retourné, je descendis complètement mon slip pour me retrouver dans la nudité la plus intégrale. Je laissai passer quelques mesures de musique pour que mon cul puisse être admiré à sa juste valeur, puis me mis de face. Mon sexe étant au repos, je le sentais se balancer contre mes cuisses au fur et à mesure de mes pas de danse. J’accentuai donc ses mouvements, afin que les vibrations se transmettent à mon pénis. Après quelques secondes ou minutes, je sentis, par l’excitation de la situation, ma queue se durcir. Quand elle fut complètement engorgée de sang, je la pris à l’intérieur de ma main pour pouvoir me masturber ainsi, à la vue de ce couple d’amis.


Après quelques instants, je stoppai, et me rassis pour leur demander si cela leur avait plu. Ils me répondirent que oui, que ce fut très excitant. On continua comme ça à parler. Je restai tout le long de la soirée dans la tenue dans laquelle ce strip-tease intégral m’avait mis.


Je garde de ce souvenir une sensation de bien-être délicieuse, et surtout de cet instant magique où vous êtes en slip et que vous l’ôtez. Cet instant reste à mes yeux magique.




Vie conjugale


Je sais ce n’est théoriquement pas le sujet de ce récit de parler de la vie de couple. Mais j’ai eu une relation avec une jeune fille qui mérite que je lui consacre quelques lignes. Car, durant toute ma vie, je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer une personne de la gent féminine qui aimait autant voir le sexe d’un garçon dans l’exercice de sa virilité. Elle aimait me voir me masturber, mais aussi prodiguer elle-même les savantes caresses amenant à la jouissance, mais aussi elle se délectait à la vue du jaillissement de mon sperme. Je vous passerai le quotidien, pour ne simplement relater qu’une ou deux images qui me restent marquées de cette époque.


Lors de notre première nuit, ou plutôt le lendemain, m’étant levé plus tôt pour des raisons professionnelles, je suis allé prendre ma douche. Et ensuite je me mis à me raser. J’étais persuadé qu’elle dormait encore et qu’elle récupérait de notre nuit d’amour. En fait, quelle fut ma surprise quand je sentis une main défaire le nœud de la ceinture de mon peignoir qui recouvrait ma nudité ! Je ne l’avais pas entendue et je m’aperçus de sa présence dans mon dos que lorsque je sentis le peignoir s’entrouvrir. Je me laissai faire, encore que l’horaire me laisse peu de temps pour pouvoir rendre hommage à son attention. Mais je me laissai faire. D’un mouvement de la main, je sentis qu’elle souhaitait voir le peignoir tomber à terre. Je posai donc mon rasoir, ma tâche non terminée, et mis mes bras le long de mon corps, afin de lui faciliter sa chute. Je me retrouvai ainsi, nu devant la glace, avec ma partenaire dans mon dos. Je continuais à rester stoïque, encore que l’excitation de la situation me fît naître un début d’érection. Mais quelle fut ma surprise quand je compris qu’elle ne souhaitait pas abuser de ma virilité pour sa propre jouissance, mais seulement pour la joie que sa manipulation manuelle devait lui procurer ! Ainsi, je sentis sa main se glisser sur mon ventre pour atteindre ma queue qui, à cet instant, devait avoir pris sa taille d’organe reproducteur. Et effectivement, tout en restant derrière moi, elle commença à me branler, d’une façon assez experte, d’ailleurs. Je ne bougeai pas et restai simplement à l’écoute de toutes les sensations que ses caresses m’apportaient. Ce plaisir fut accentué par le fait que, par le jeu de miroir, je la voyais ne pas louper une miette des mouvements de mon sexe. Elle continua comme cela jusqu’à au moment où, n’y tenant plus, je jetai hors de moi le peu de sperme que nos ébats de la nuit m’avaient laissé.


Un jour, je me trouvais chez elle, et le dimanche après-midi, nous est venue l’idée de profiter de ce beau temps printanier pour aller faire un tour dans une forêt proche de chez elle. Ainsi, comme un petit couple bien traditionnel, nous voilà partis pour une promenade dominicale. Je vous passe les discussions qui, quoique fort intéressantes, ne nous concernent pas ici. Mais après quelques minutes de marche, nous nous trouvions dans une clairière, laissant apparaître les rayons de soleil. Je lui avais dit que j’étais quelque peu naturiste, et que j’appréciais laisser les rayons du soleil se poser sur mon corps dans sa plus simple tenue. Elle me demanda si je souhaitais me faire bronzer ici. Je lui répondis que non, car cela n’était pas un endroit autorisé à ce genre de pratique, et d’autre part que n’importe qui, même son voisin, pouvait surgir d’un instant à l’autre. Nous nous assîmes et continuâmes de papoter. M’étant remis debout pour aller voir quelque chose, je me suis retrouvé dans une situation proche de celle racontée précédemment. Je veux dire par là qu’elle se rapprocha de moi et que, sans dire un mot, et avec un geste si décidé que je me rendis compte que je n’avais pas le choix, elle déboucla mon ceinturon et défit ma braguette. Une fois ces freins rompus, elle put aisément faire descendre mon pantalon. Et le slip suivit le même chemin rapidement. Ainsi, je me trouvai à demi-nu, le sexe à l’air, debout au plein milieu d’une carrière. L’objet de ses désirs étant maintenant accessible, elle ne tarda pas à prendre ma queue et lui infligea des va-et-vient tout aussi impulsifs que violents. Elle continua ainsi quelques minutes, puis s’arrêta, s’assit sur un arbre mort. Elle resta comme cela, à me regarder. Puis m’ordonna d’enlever toutes mes fringues. L’excitation et le côté épique de la situation me permirent de lutter contre ma timidité et je m’exécutai. Je me mis complètement nu. Elle me dit d’avancer vers elle. Une fois à environ un mètre, peut-être moins, elle m’ordonna de me faire jouir. Je pris donc ma queue, qui était restée bien raide, à pleine main et je m’astiquai violemment. Très rapidement, je conclus ces manœuvres par une éjaculation qui m’apparut impressionnante. Elle me dit de rester, pour qu’elle puisse voir mon sexe reprendre sa taille reposée. Et ainsi, elle resta les yeux figés sur mon anatomie intime. Puis je me suis rhabillé, et nous sommes rentrés chez elle.