Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 01889Fiche technique17019 caractères17019
2895
Temps de lecture estimé : 10 mn
25/02/01
corrigé 02/02/23
Résumé:  Liane emménage avec Noëlle, étudiante tout comme elle, dans un petit appartement...
Critères:  ff douche intermast cunnilingu 69 init autostop
Auteur : Jerome492
Noëlle, ma tendre initiatrice...

Ce petit texte au féminin basé sur des faits réels et anodins, écrit alors que Revebebe n’existait pas encore, n’a jamais été publié sur le net. Si je me décide aujourd’hui à le diffuser, c’est simplement parce que récemment j’ai revu Liane, ma copine d’antan, qui m’avait raconté cette histoire…



______________________




Je me prénomme Liane. Depuis ma plus tendre enfance, Noëlle est ma meilleure amie. Nous avons fait toutes nos études ensemble depuis le primaire. Pendant notre adolescence, nous partagions des confidences sur nos premiers amours, sur nos premiers émois, sur nos premiers désirs… Le collège puis le lycée, nous habitions la même petite bourgade à quelques pas l’une de l’autre. Ensuite, nous sommes parties à l’université, dans des filières certes différentes, mais toujours dans la même ville. Et, lorsqu’il a fallu prendre un logement, c’est tout naturellement que nous en avons cherché un ensemble. Plutôt que de croupir en cité U, nous tenions toutes les deux à notre indépendance et préférions, et de loin, prendre un appartement à deux.


Nous avons dégoté, après maintes recherches, une petite piaule sous les toits dans le centre-ville. 25 mètres carrés à tout casser, une chambre minuscule, une petite salle de séjour, une cuisinette et une petite salle de bains. C’était une maison de poupée au cinquième étage sans ascenseur, mais nos budgets respectifs ne nous permettaient pas d’aller plus loin. Nous avons donc emménagé toutes les deux en essayant de ne pas trop nous marcher sur les pieds. Il fut décidé que Noëlle prendrait la chambre et que moi j’installerais mon lit dans le coin salon… Deux tables, des chaises, quelques étagères, une chaîne stéréo et une petite télé compléteraient notre mobilier.


Comme j’étais en classe de prépa, j’emménageai quelque temps avant Noëlle qui ne devait commencer ses cours qu’à la mi-octobre. Mes premiers jours là-bas ne me changèrent pas beaucoup de mes habitudes à la maison.

Et puis Noëlle arriva, un raz-de-marée submergea ma petite vie paisible. J’avais toujours eu l’habitude de vivre seule chez papa/maman, des parents bien souvent absents, je n’avais jamais été dans un quelconque internat, ni même dans une colonie de vacances. En tout cas, je n’avais jamais de ma vie connu une telle promiscuité avec qui que ce soit. Et là, grand chambardement ! Même avec Noëlle, ma meilleure amie, mon amie de toujours, elle était là tout autour de moi et ça perturbait ma vie. Je me souviens même m’être dit que je n’arriverais jamais à faire des études sérieuses dans ces conditions, et aussi que jamais je ne me marierais ni ne vivrais avec qui que ce soit, je devais être trop égoïste pour ça.


Dès les premiers jours, il y eut quelques tensions aiguës entre Noëlle et moi, quelques mouvements d’humeur, quelques grincements de dents, je n’étais vraiment pas « cool » et elle sans doute un peu trop. Je ne supportais pas qu’elle laisse traîner sa brosse à dents au bord de l’évier, je ne supportais pas de voir son pull sur la table de travail ni qu’elle prenne son petit-déjeuner sans laver sa tasse et ses couverts. J’étais une vraie conne, je m’en rends compte aujourd’hui, toujours à faire des réflexions sur tout ce qui s’écartait de mon petit monde normé. Un mois à ce rythme eût tôt fait d’entamer notre belle amitié.

Une porte, claquée un peu plus violemment, me fit soudain comprendre que j’étais moi aussi dans mon tort. Et je me mis alors à prendre un peu plus sur moi pour essayer d’être plus conciliante. Je crois que Noëlle prit rapidement conscience des efforts que je faisais pour essayer « d’arranger » les choses et que, même si, parfois encore, j’avais quelques mouvements d’impatience, je faisais quand même tout mon possible pour préserver notre belle amitié. De son côté, elle aussi d’ailleurs fit en sorte de ne plus être aussi bohème, elle se mit à ranger, seule sa chambre restait désormais le royaume du désordre…

Un peu avant les vacances de Noël, nous étions totalement réconciliées et à nouveau les meilleures amies du monde et nous eûmes même plusieurs discussions pour tenter d’expliquer ce qui nous était arrivé.


Au retour des congés, j’étais impatiente de la retrouver. J’avais un nouveau petit ami ou plutôt un prétendant, les amours chez moi étant souvent très platoniques, et j’avais plein de choses à lui raconter. Elle s’était couchée dans mon lit pour m’écouter une bonne partie de la nuit et nous nous étions même endormies toutes les deux, côte à côte. C’était la première fois que je dormais toute une nuit auprès d’une femme (en restant très sage, bien entendu, mais quand même) et cela me fit tout drôle de me retrouver en chemise de nuit contre le corps de ma copine au petit matin. C’était aussi la première fois que je ressentais un trouble en présence d’une fille et cela m’a mise quelque peu mal à l’aise.


Le soir même ou peut-être le lendemain, j’étais allongée sur mon lit en train de regarder la télé lorsque je le vis passer devant moi en soutien-gorge et petite culotte pour rejoindre la salle de bain. Les premiers temps de notre vie commune, j’avais été fortement choquée par cette attitude, mais, depuis que nous nous étions réconciliées, je m’y étais habituée et je n’y prenais plus trop attention. Mais là, soudain, le simple passage de mon amie en sous-vêtements devant moi me mit en émoi. Pas vraiment un désir, mais un trouble, un malaise provoqué par son corps à moitié dénudé à deux mètres de moi. Je ne savais pas trop ce qui m’arrivait.


Elle est revenue un peu plus tard de la salle de bain, juste enroulée dans une serviette. Je devais la regarder bizarrement, car elle m’a demandé ce que j’avais. J’ai répondu évasivement, encore plus troublée en remarquant ses épaules dénudées. Ça n’allait vraiment pas chez moi, je me sentais devenir gouine, j’avais honte… honte de cette envie soudaine que je n’arrivais pas à contrôler. Et je faisais tout mon possible pour n’en rien montrer.


Les jours qui suivirent furent constellés de détails de la sorte et, chaque fois, je découvrais avec effroi que j’étais attirée par le corps de mon amie. Je faisais tout mon possible pour ne rien laisser paraître, mais je pense que c’est difficile de camoufler ces choses-là à une amie aussi intime. Elle me sentait gênée, troublée, mal à l’aise. Elle était plutôt gentille avec moi, comme si elle avait voulu me consoler de quelque chose d’indéfinissable.


Un soir, quelque temps plus tard, elle venait de prendre une douche et était à nouveau enroulée dans sa serviette. Je faisais mine de regarder la télé pour ne pas avoir à la contempler. Mais elle est venue s’asseoir tout simplement près de moi. C’est à ce moment que j’ai constaté la beauté qui émanait de son corps. L’amitié que j’avais envers elle m’avait caché la finesse de ses traits, la délicatesse de ses courbes. Je la regardais du coin de l’œil sans oser l’affronter en face. Et quand j’ai senti ma main se poser sur la mienne, j’ai été comme pétrifiée.



Pourtant, inconsciemment, je savais bien où elle voulait en venir et je ne voulais surtout pas entendre ce qu’elle avait à me raconter, mais elle a tout de même continué :



Oui, je me souvenais très bien de cette anecdote… et même qu’elles avaient failli se faire agresser par un chauffeur routier un peu trop entreprenant…



Mais je ne voulais pas entendre cela et surtout pas qu’elle continue dans les détails, c’était trop pour moi. Je me suis redressée d’un bond, j’ai enfilé mes chaussures et suis sortie en claquant la porte. J’ai marché un long moment dans les rues animées de la ville en essayant d’oublier ce que je venais d’entendre, mais je n’y parvenais pas. En plus, ma réaction avait été complètement folle, totalement inappropriée, démesurée. J’avais été sotte, je n’osais plus y retourner. Je suis allée dans un bar, il y avait deux garçons de ma promo qui m’ont payé un verre. Ils auraient bien voulu me payer autre chose, mais j’avais vraiment la tête ailleurs alors je les ai quittés en les remerciant.


Je suis rentrée toute penaude à la maison sur les coups d’une heure du matin. Noëlle était assise à sa table, elle travaillait. Elle avait endossé sa chemise de nuit, elle était belle et sexy. Lorsqu’elle m’a vue, elle s’est levée, s’est excusée :



L’incident semblait clos, elle est allée se coucher et je l’ai imitée. Cette nuit-là, j’ai dormi d’un sommeil particulièrement agité en pensant à elle. C’est vrai qu’elle était particulièrement attirante et sexy, ma petite Noëlle, toujours impeccablement habillée. Mais bien habillée ne veut pas dire triste et guindée. Au contraire, elle était cool et branchée, mais toujours vêtue avec goût et originalité.


Plusieurs jours plus tard, j’étais en train de prendre ma douche quand soudain, Noëlle entra nue dans la salle de bain. Je fus très surprise, je voyais son corps se balancer derrière la vitre à moitié transparente. Quel choc et en plus j’étais coincée là comme une gourde.



Mais je vis avec effroi la porte de la douche s’entrouvrir et mon amie m’y rejoindre. J’étais pétrifiée et ne tentai même rien pour m’y opposer. Le bac à douche était à l’image de tout l’appartement, c’est à dire minuscule et la très jolie poitrine de Noëlle frôlait presque la mienne même si je me reculais au maximum pour ne pas la toucher. Je n’osais pas la regarder, tellement j’avais honte et, malgré moi, je sentis tout à coup les pointes de mes seins durcir. Lorsque sa main se posa sur mes hanches, je n’osai pas non plus la repousser. Prise entre envie et rejet, j’étais totalement désorientée. Elle était si douce, elle se rapprochait sans cesse de moi, tout doucement, me coinçant bientôt dans le coin de la douche, sa main effleurant mon sein droit, l’espace d’un instant sur mon téton dur à m’en faire mal. J’avais tellement envie d’elle, j’avais tellement pensé à elle ces derniers jours… Elle me regarda droit dans les yeux puis approcha son visage du mien pour m’embrasser tendrement sur la bouche. Sur le coup, je suis restée pétrifiée ne sachant que faire. Je sentais ses seins contre les miens. Je sentais ses mains descendre le long de mes fesses. Nos lèvres se sont à nouveau très sensuellement frôlées, un instant qui m’a paru une éternité, mais que j’aurais souhaité beaucoup plus long encore. Mais elle ne chercha nullement à profiter de la situation et nous avons ensuite poursuivi nos ablutions de la façon la plus sage qui soit.


Elle était sortie de la douche en premier et moi, je restais là, comme paralysée, la pomme à la main, comme une imbécile. Je me suis ébrouée et l’ai rejointe un peu plus tard. J’évoluais comme un zombie, je ne savais plus ce que je faisais. J’ai émergé entièrement nue de la salle de bain sans avoir pris la peine de bien me sécher. La porte de sa chambre était entrouverte. Elle était nue sur son lit, elle m’attendait comme si elle savait d’avance que c’était forcément le grand jour pour nous deux.

Je me suis allongée tout près d’elle et j’ai risqué une main sur ses hanches. Elle s’est retournée vers moi en souriant et elle m’a de nouveau embrassée sur la bouche. Mais cette fois-ci, j’ai entrouvert les lèvres comme j’avais l’habitude de le faire avec les garçons et nos langues se sont enlacées. Sa main droite avait pris possession de mon sein gauche et lentement le caressait. C’était divin. Ce baiser à la fois passionné et onctueux et la tendresse de ses gestes sur mon corps, je n’avais jamais connu un si bon amant. Alors je me suis abandonnée à elle en toute sérénité.


J’ai senti ses lèvres se poser partout sur mon corps, je frémissais à chaque baiser, j’étais aux anges, vraiment comblée, et le plaisir prenait peu à peu possession de mon corps. J’eus ensuite un peu honte de me montrer aussi passive et décidai qu’il était temps pour moi de m’occuper également de mon amie. J’ai mordillé ses tétons, elle semblait adorer ça. Après lui avoir tendrement embrassé les seins, je suis descendue tranquillement vers son nombril, en me rapprochant de plus en plus près de son abricot, de ses jolies cuisses bien modelées et de ses belles fesses rebondies. Elle ondulait du bassin, elle était elle aussi tout émoustillée. Je grignotais son corps avec un plaisir non dissimulé.


Ensuite, elle me proposa de venir me mettre tête-bêche sur elle en 69, afin que nous puissions nous occuper de nos minous respectifs. Je n’avais jamais mangé un sexe de femme et j’ignorais quel goût pouvait avoir le mien, mais le sien était un délice et je l’ai dévoré avec amour et passion, et j’étais de plus en plus excitée par les râles de mon amie. Au bout d’un moment, nous changeâmes de position. Elle me demanda de l’allonger à mon tour sur le dos et elle vint lentement sur moi en glissant lentement ses seins lourds et chauds contre mon corps, Un vrai reptile qui s’attardait aux endroits les plus sensibles comme pour me transporter au paradis. Ensuite, elle vint à califourchon sur mon visage en m’invitant à la dévorer de nouveau. Sa chatte était toute juteuse, dégoulinante du désir fou de se faire lécher. Et son désir s’exprimait par des mots qui loin de me choquer ne faisaient que m’exciter un peu plus.



Ses feulements étaient un délice. Elle frottait désormais carrément sa chatte contre ma bouche en me chevauchant telle une tigresse et, au comble de l’excitation, elle ne tarda pas à venir sur moi en m’arrosant le visage de sa jouissance.


Ensuite, je me suis redressée pour l’embrasser à pleine bouche, des baisers passionnés avec le goût de sa mouille entre nos lèvres. J’étais encore à moitié insatisfaite, j’avais moi aussi très envie qu’elle me « dévore », mais n’osais trop le lui demander. Au lieu de ça, nous étions toutes les deux à genoux sur le lit, seins contre seins, bouche contre bouche… Elle dut comprendre mon envie, car elle me fit bientôt basculer sur le lit et plongea sa tête sur mon nombril d’abord puis lentement entre mes cuisses humides. Ma chatte était trempée d’excitation. Je pouvais sentir sa langue chaude sur ma chatte. Après quelques minutes, elle introduisit franchement ses doigts en moi et se mit à me branler ainsi tout en me léchant. Elle m’a masturbée et broutée ainsi de longues minutes, m’amenant petit à petit vers un orgasme fabuleux, si fort, si complet, si intense. Une sensation que je n’avais encore jamais éprouvée avec qui que ce soit.


Après cette matinée torride, nous avons implicitement décidé de partager la même chambre et de dormir désormais dans le même lit. Ça s’est fait tout naturellement, sans que nous ayons même besoin d’en parler. À cette matinée torride, allaient succéder des nuits toutes plus torrides les unes que les autres. Et, même si je n’étais déjà plus vierge avant cette première fois avec elle, je dois dire que Noëlle fut ma véritable initiatrice en matière de sexualité.

Tout ceci, c’est grâce à toi, Noëlle, et je t’en serai pour cela éternellement reconnaissante.


Liane