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n° 02192Fiche technique12450 caractères12450
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Temps de lecture estimé : 9 mn
23/10/23
corrigé 23/10/23
Résumé:  Ma découverte de ma sexualité avec ma prof de bio, mon grand amour
Critères:  ff grosseins intermast init
Auteur : Zoé      
Notre découverte

Cette année de prépa était vraiment pour moi un véritable calvaire de frustration ! D’accord, j’étais enfin diplômée, mais contrairement à ma bande de copains de lycée, je n’avais pas encore droit au paradis des adolescents : LA FAC !


Ô, lieu de paradis avec les après-midi cafèt’, les soirées chez les amis des amis à arroser comme des fous nos plus belles années et notre insouciance.


Non, moi, la bûcheuse, il fallait que je reste dans mon vieux lycée, dans cette prépa scientifique ennuyeuse. Je ne côtoyais que de stupides futurs ingénieurs boutonneux, la plupart ayant un an, voire deux, d’avance.


Vous imaginez le tableau, moi, la seule nana au milieu de ce bain d’hormones mâles et repoussantes. Oh, ils ont bien essayé, ces petits idiots, de me draguer, de m’offrir des choses hyper chères, mais bon, même si j’ai été jusqu’à être presque apitoyée, il n’était pas question d’en laisser un poser ses sales pattes sur moi.


En plus, même étant la seule fille de la promo, ils devaient vraiment être en manque de relation charnelle parce que je reste lucide, je ne suis pas Laetitia Casta et ils pouvaient tenter leur chance avec des terminales prêtes à tout pour mettre leurs griffes sur des futurs centraliens.


Cela dit, et c’est à la fois ma grande honte et ma fierté secrète, si je n’ai pas la tête de la Casta, j’en ai la poitrine.


Du coup, on comprend mieux les regards lubriques de ces bêtes en rut sur moi dès les premières chaleurs du printemps.


Le pire c’est que je suis en plus d’une timidité maladive qui m’a empêchée d’aller au-delà des limites de ma petite culotte avec un garçon. Trop intime…


Je vous livre mon souvenir un peu dans l’ordre où il me revient, alors excusez un peu le style haché. Cela dit en voyant les notes de certaines des supers histoires de ce site, il me semble que je dois sacrifier au rituel de l’autoportrait, euh… objectif.


Donc je m’appelle Zoé, j’ai 19 ans, je mesure un mètre soixante-huit pour, aïe aïe, soixante et un kilos. J’ai des cheveux châtain foncé qui bouclent et tombent en cascades sur mes épaules.


Comme je le dis plus haut, je ne suis pas du tout un canon, ça peut paraître étrange d’être aussi lucide sur ça, mais je ne suis pas une déprimée de nature et, même si je souffre de solitude, je me suis toujours dit que je trouverais bien dans le lot quelqu’un qui m’aime pour ce que je suis.


D’autant plus – j’y reviens enfin, pensez-vous – que mes seins sont sans conteste des modèles de perfection. Quand je dis cela, c’est sans me vanter, et surtout sachant ce que je pense de moi par ailleurs.

Je fais le spectaculaire « 100 C », ce qui, à mon grand désespoir, ne passe pas inaperçu. Mais là-dessus il y a deux Zoé : la grosse timide et complexée qui se comprime ses deux seins à mourir et qui se fait dispenser de sport en chialant quand on lui fait des remarques, et la Zoé de la nuit, solitaire dans sa chambre qui se regarde sans fin avec extase et qui se fait frissonner au creux de reins et se titillant maladroitement les tétons impudiquement gonflés de désir, sale, mais entièrement incontrôlable.

N’oublions pas les contraintes de genre : ils sont en forme de poires et sont très hauts sur ma poitrine. Et c’est ça le mieux, ou le pire, c’est que j’ai la poitrine des Américaines des années 50, comme j’ai pu le voir sur des cassettes de mon père. Donc, il est difficile pour moi de les assumer, même si…


Bon, et si on en venait à ma découverte, vous aurez le temps de me découvrir au fil du récit de ma première et j’espère ma dernière aventure amoureuse.


J’étais donc en première année de prépa et on peut dire que ça bossait dur. Pour ma part, je me maintenais dans la première moitié, mais avec d’énormes difficultés dans cette fichue matière : la bio. J’ai beau être la meilleure en maths et en physique, facilement, je n’arrive pas à faire rentrer ces foutues maudites combinaisons de protéines dans ma tête. Pas moyen. Et c’est pour ça que, en toute innocence, j’ai demandé à Mme V de me donner des cours particuliers pour pouvoir avoir le niveau pour les concours des grandes écoles. Franchement, ça ne m’emballait pas du tout, mais ma mère insistait sans cesse et j’avais fini par céder. Mme V était tout à fait disponible et proposa même de venir me donner les cours chez moi. »Déjà ça » me disais-je à l’époque.


Le jour J arriva du premier cours de bio avec mon professeur. Quand elle entra, je fus surprise de voir qu’en dehors du lycée Mme V avait un look complètement différent. Robe longue de raveuse très « manga », deux couettes discrètes et sages remplaçaient son carré mi-long et très triste. J’étais bluffée, soufflée. Elle était vraiment très jolie et paraissait avoir cinq ans de moins.

Le cours commença et tout de suite je sentis que j’allais enfin accéder aux mystères de cette maudite matière. Tout ce qu’elle me disait me semblait non seulement évident, mais en plus pas si inintéressant que cela. Qui l’eût cru !?


Le second cours devait avoir lieu cinq jours plus tard et je me surpris à y penser tous les soirs dans mon lit en me disant qu’il me tardait de refaire de la bio avec elle.

Je ne pensais pas à elle d’une manière, euh… spéciale, mais disons que la voir me procurait de ce jour une sorte de bien-être béat. Ça ne me prenait pas la tête outre mesure, d’autant plus qu’à l’époque je flashais sur un des pions du lycée.


Le jour du cours arriva enfin et je me préparai avec anxiété avant son arrivée, mais, catastrophe, tout ce qui était portable était ou au sale ou au pressing ! Encore une opération « tornade blanche » de mon obsédée de mère. Rien, rien, rien, rien ! Si, ça y est, je vais taper dans les affaires de ma mère. Sauvée, j’enfile à même la peau une chemise large. On sonne à la porte, c’est elle. Cette fois, je m’étonne de sentir mon cœur cogner dans ma poitrine. ET là, tout a commencé réellement.


Imaginez la scène comme un ralenti de Tarantino. J’ouvre la porte, lentement, elle se tient devant moi dans le soleil, jean, chemise grunge et foulard sur la tête. Elle est splendide ! Elle me sourit, me dit bonjour, et là, patatras, en la voyant je sens instantanément mes seins se tendre à craquer et mes mamelons se durcir à me faire mal. Et bien sûr, avec cette chemise, elle ne peut pas ne pas le remarquer. « Quelle honte, mais qu’est-ce qu’il m’arrive, moi ?

J’ai vu son regard sur ma poitrine, mais ça n’a pas eu l’air de lui faire un effet quelconque. Rien… ouf… je respirais, mais je me disais que cette réaction était vraiment bizarre.


Au bout de dix minutes de cours, je la voyais nerveuse et lui demandai s’il y avait un problème. Elle regarda autour de nous dans ma chambre et me dit avec une voix retenue qu’elle désirerait plus que tout fumer une cigarette, que son mari ne supporte pas, il l’oblige à se cacher et à prendre les plus grandes précautions pour s’abandonner à son vice tabagique.

Moi, innocente, je lui dis que je trouvais que ça ne sentait pas très bon, mais que ça ne me dérangeait pas qu’elle fume pendant le cours. Je vis son regard s’illuminer d’une manière incroyable et je jubilai intérieurement de lui faire plaisir. Toujours pas de pensées sexuelles, mais un début de sentiment profond me saisissait le fond de la gorge.


Elle prit une cigarette d’une main tremblante et l’alluma avec une étonnante jubilation, elle tira dessus très fort et sembla en éprouver un immense plaisir, « très sensuel, physique » pensai-je. Elle me remercia chaleureusement et le cours reprit avec sérieux. Ma mère grogna un peu pour l’odeur, mais quand je lui expliquai la situation, son sang d’ancienne féministe ne fit qu’un tour et elle ne dit plus rien.


Les semaines passaient et je progressais efficacement en bio jusqu’à ce que je me rende compte que les cours allaient devenir inutiles. Je fis donc le plus naturellement exprès de rater un devoir pour continuer les cours avec Mme V.

Celle-ci semblait contente puisque je lui permettais d’échapper au diktat de son mari. En fait, de plus en plus, je désirais goûter à ce sentiment de plénitude qu’elle avait quand elle fumait ses cigarettes. Elle le remarqua, ce fameux jour… Alors que je la regardais fumer, pleine d’envie, elle me dit :



Elle m’en offrit une et je l’allumai maladroitement, c’était fort et intense, mais je sentis quasiment tout de suite que j’allais trouver ça bon.



Là, j’étais vraiment au comble de la fierté, et le soir, seule dans ma chambre, je me mis torse nu, comme souvent, et je me suis caressé les seins… et le reste, en fumant des cigarettes et en pensant à Mme V. Au bout d’une heure de ce manège et alors que je martyrisais le bout de mes seins avec ma main libre, je tombai quasiment dans les pommes quand mon premier vrai orgasme de femme me submergea.

Ensuite, il laissa place à un intense sentiment de honte. Comment est-ce que je pouvais jouir en pensant à une femme et en fumant ? Je me sentais sale et tordue et me forçai, les jours suivants, à reprendre ma drague du pion du lycée avec acharnement.


Ainsi, de jour en jour, je fis des efforts pour me mettre en valeur auprès de mecs, et bien sûr, ce sont mes seins que je me mis pour la première fois de ma vie en valeur.

Quelle stupeur, chez les boutonneux ! Ils étaient comme fous. Mme V me dit en classe que ça m’allait très bien et que j’avais raison de me mettre enfin un peu en avant. C’est vrai que ce jour-là je portais un mini T-shirt tout blanc que je tendais à craquer et que ne masquait qu’un petit gilet de laine ridicule.


Le cours particulier suivant allait nous précipiter vers des régions inconnues…


Dès le début du cours, nous nous allumâmes nos clopes respectives et, pour la première fois, je vis le regard de ma prof s’attarder sur mes seins à plusieurs reprises. J’étais dans tous mes états ! D’un côté, j’étais terrifiée à l’idée d’avoir des comportements de lesbienne, mais d’un autre je ressentais une joie sauvage à l’idée de lui plaire et cela me fit fondre l’intérieur de mon minou, qui se mit à couler pendant toute l’heure de cours. Mme V semblait aussi nerveuse et fumait clope sur clope, ce qui ne faisait que rajouter à mon excitation, puisqu’il semblait bien que c’est de cela qu’il s’agissait.

Vers la fin, elle me parla de mon nouveau look et me complimenta sur mes choix vestimentaires, puis (ô délicieux souvenir !) Elle me dit que j’avais de la chance d’avoir d’aussi beaux seins et qu’elle aimerait avoir une telle poitrine. Ma gorge faisait un nœud tellement serré que je ne fus pas capable de répondre. Elle, gênée et troublée aussi, parlait maladroitement de la beauté des femmes illustres afin de détendre un peu l’atmosphère tendue.

Elle semblait autant que moi échapper à son propre contrôle et regardait maintenant fixement ma poitrine qui comme l’autre fois se dressait fièrement. Elle finit par bafouiller en riant qu’elle aimerait bien les voir sans rien afin de se rendre compte de leur perfection, sans soutif.


En fait, ni elle ni moi ne nous sommes rendues compte de rien. Nous étions comme paralysées et sans volonté propre. Elle semblait morte de honte de m’avoir dit cela et moi, idiote, j’étais toujours incapable de sortir le moindre mot. Et je me vis comme dans un film, retirer mon haut et mon soutif comme un robot afin d’offrir à cette femme mes deux seins tendus comme jamais ils ne l’avaient été. Je savais que si j’effleurais le bout je me mettrais à gémir dans la seconde.

Mme V regarda de tous ses yeux, derrière son nuage de fumée, et parcourut le galbe de ma poitrine jusqu’aux tétons qui me semblaient vouloir exploser. Elle avança alors sa main vers eux, tremblante, mais s’arrêta à quelques centimètres et devint très rouge, elle bafouilla et partit en pleurant et en courant comme une folle, me laissant à demi nue dans ma chambre.

Lentement, sortant de ma stupeur, je mis ma main dans ma culotte, et tout s’illumina autour de moi en un feu d’artifice magique. La jouissance me prit comme une tornade furieuse alors que je prenais la fin de SA cigarette laissée allumée dans le cendrier. Je jouis de longues minutes comme cela, la lumière partout dans mon ventre, sur mes seins, et surtout dans ma tête. Je l’aime, je l’aime, je suis amoureuse d’une femme, je suis LESBIENNE et cela me rend heureuse !


La suite très bientôt et peut-être écrite à quatre mains si Françoise (Mme V) veut bien reparcourir avec moi ces chemins délicieux du souvenir.