Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 02268Fiche technique6556 caractères6556
Temps de lecture estimé : 5 mn
21/05/01
Résumé:  Concrétisation d'une rencontre torride sur le net puis réelle, racontée à un autre cyber amant
Critères:   fh inconnu grossexe telnet fellation ecriv_f
Auteur : Laura  (Folle de cyber sex et de mots)      
L'homme au masque de fer



Torride récit mi-pornographique mi-fantasmique, mais autobiographique…


Sur ICQ un beau jour (une belle nuit plutôt dans ce cas, forcément…) j’ai eu la demande suivante pour l’autorisation : "Pas très intelligent mais grosse queue avec caméra". J’ai trouvé ça marrant. J’ai demandé si c’était sa carte de visite. Je voulais voir si c’était un vrai "boeuhh" f ou un faux… puisqu’il se vantait tant d’être un taureau…

Peu de renseignements dans la fiche. Pas de date de naissance. Un faux email… Et un certain nombre de fautes d’orthographe dans les réponses que Hulk faisait… Ouf… Encore un qui pourra remonter dans son camion une fois que nous nous serions déchaînés sur le web et branlés comme des fous…

Il décrit donc sa grosse bite, me propose de me la montrer live en NM. Un rien al-léchée, la Laura est partante ! Toutes façons, rien à craindre, rien à perdre. Telle qu’en elle-même, la Blanchette de Monsieur Seguin qui n’a pas peur du LOUP !

Elle aurait du. Les crocs étaient plantés. Ça allait pas tarder à saigner…


Parce qu’il a la dent dure mon amant sans tête. Et s’il ne voulait pas la montrer, sa tête, c’est qu’il espérait bien la perdre, oublier qu’on doit maîtriser ses instincts d’animaux… Quitte à mentir effrontément sur son Q…I !! Je sais que je le fais bander raide. Droit et dur. Mais moi je dois TOUT lui montrer. C’est à ce prix que je continuerai d’enchanter le gros serpent. Devant, derrière. Des clichés, des clips, du direct sur Nm et des messages enregistrés, des bruits de pipe simulée sur un préservatif rempli d’eau, de masturbation sauvage… Il râle que ma production est insuffisante, comparée à la sienne, abondante et de qualité… Je le rabroue. Si t’es pas content, va te faire sucer au Québec ! On se dispute comme des chiffonniers :



Et puis on se réconcilie. Plein de désirs. Culottes mouillées et caleçons déformés.



Of course, I did it. Avec en cadeau le clip qui montre la préparation du string aromatique…

Une étape encore quand il s’est masturbé avec ma culotte et qu’il a giclé sur l’entrejambe en direct…


Il FALLAIT aller plus loin.

Il me croyait une dangereuse nymphomane mythomane. Je le prenais pour un esprit torturé et en manque de sexe. Ce que nous sommes effectivement mais pas seulement… et plus loin, c’est ce que nous avons découvert…


Comme toutes les fois où on confronte son rêve à la réalité, comme toutes les fois où on décide d’ouvrir les yeux parce qu’il faut bien avancer et qu’on ne peut pas rester tranquillement à dormir, ça a été très DUR à accomplir. Passer à l’acte. J’avais peur qu’après tous ces moments d’intimité ABSOLUE, où il m’avait semblé le sucer et le laisser me pénétrer en ultra-vrai, où j’avais montré ce que j’ai de plus tendre et de plus doux, je doive encore une fois me retrouver avec le reflet d’un désir, la vulve insatisfaite et brûlante et le mirage évanoui. Peur que tout soit de l’erreur et que ce que j’avais vu, compris et senti de cet homme là soit juste issu de ma cervelle dérangée… Il avait peur aussi. De me montrer le reste… pas seulement ses 1m90 90kg de chair et son visage "loin d’être laid" comme il me (r)assurait qu’il était. Mais aussi une délicatesse insensée, son âme après sa queue et son essence après son cyber sperme. Des fois qu’il se serait trompé aussi. Des fois qu’il aurait inventé aussi que je sois capable de le recevoir, de l’accueillir et de l’accepter, comme ça, comme il est, tel qu il est…

Pas si facile. On en sait quelque chose, n’est ce pas, mon Lolo ?

Et puis voilà. Tel le saut à l’élastique avec l’élastique sur lequel on a trop tiré (oooh..) j’y suis allée. Avec une bouteille de champagne pour nous décontracter. Qu’on a bu en chœur devant la télé qu’on regardait attentivement (pffffffffffff des clips sur le câble !) Mon cœur et ma culotte étaient prêts à exploser. Atomique. Mais bon, tu connais, je ne te fais pas de dessins.


J’essayais de me familiariser avec son gabarit. Sa voix (que je n’avais entendu qu’une seule fois). Tiens d’ailleurs la tienne c’est le premier soir que je l’ai entendue… Et surtout son visage. J’imagine qu’il faisait la même chose, bien que lui me connaissait déjà sous TOUTES les coutures. Mais je n’ai pas pensé à sa queue en érection à ce moment là. Ni même précisément à nos échanges. Ça faisait juste comme si on se connaissait déjà alors qu’on ne se connaissait pas. Alors une fois la bouteille à demi-bue, assis cote à cote sur son canapé, alors que j’avais déjà bien glissé vers lui, ça a été plus facile de me pencher entamer les manœuvres de (re)connaissance… Et de découvrir la réalité (oulala mazette quelle réalité !) de l’état tendu de sa verge !


Mourir d’envie. Moi et lui. Réunis dans notre aspiration à nous unir. Savoir qu’on le voulait AUTANT car on l’avait écrit, décrit et accompli. Exactement finir par savoir qu’on allait l’avoir… Envolé le pull moulant que je portais, je me suis installée à califourchon sur son ventre ma jupe courte relevée, avec ma culotte comme barrière, et j’avais des bottes en cuir souples.. J’étais tout contre cet homme inconnu que je connaissais si bien. Contre sa peau et dans son odeur et avec son sexe bien dur appuyé sur mon pubis. On peut pas être plus proche de quelqu’un, je crois. Et c’est bien ça notre quête extrême à nous les cyber lovers. Enfin. Pas à tous. À ceux des cyber lovers qui ont vraiment la foi :-))


J’arrête là pour ce soir… mais je continuerai bientôt.. Si ça te plait, bien sûr…