Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 02286Fiche technique14367 caractères14367
2502
Temps de lecture estimé : 11 mn
01/12/23
corrigé 01/12/23
Résumé:  Le refus de son mari de l'emmener au restaurant le soir de son anniversaire avait été pour Nancy la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Elle décida alors de raconter sa journée... à sa façon à elle !
Critères:  fh couleurs extracon voisins anniversai exhib lingerie fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio fsodo uro
Auteur : Jean-Sébastien Tiroir  (Merci de me permettre de sortir mes histoires de mes tiroirs)            Envoi mini-message
Nancy Soitil

Les personnages :


Nancy : 1 m 75 – Yeux bleus – Cheveux blonds vénitiens mi-longs et coiffés avec volume. Poitrine : 95 C – 35 ans – Sans profession – Sexuellement plutôt réservée, mais amateur de belle lingerie – Restée longtemps fidèle à son mari

Olivier – Sexe partiellement épilé depuis quelques semaines


Olivier : 40 ans – Cadre aux goûts et aux idées classiques et stéréotypés. Sportif et assez bel homme – Trompe sa femme à tour de bras – Sexualité à l’image de ses goûts.


Jimmy : 30 ans – Antillais – Ingénieur en télécommunication – 1 m 90 – Bien monté, mais sans que cela ne tourne à l’extraordinaire – Voisin d’en face des précédents.


Annette : 28 ans – Antillaise coquine – Épouse du précédent – N’intervient pas dans ce récit.


Claudia : 38 ans – Secrétaire de direction et maîtresse d’Olivier – Divorcée, elle referait bien sa vie avec ce dernier – Envoie des lettres anonymes à Nancy pour essayer de précipiter les choses – N’intervient pas dans ce récit.



Il est 20 h 30. Olivier a fini sa journée de travail, et après avoir garé sa voiture dans le garage, il pénètre dans l’entrée de son coquet pavillon. Nancy est en jean et tee-shirt !



Nancy n’est plus dupe ! Une bonne âme a cru malin de la prévenir des frasques de son mari par lettre anonyme. On lui donnait aussi le moyen de vérifier, elle l’a fait ! C’était vrai ! Elle n’avait jusqu’à présent pas réagi, laissant l’information en réserve, estimant s’accommoder jusqu’à présent de cette situation. Il n’est jamais bon de toute façon de faire quoique ce soit dans la précipitation… « Jusqu’à présent ! », se répète-t-elle avec un sourire malicieux !


Nancy est une femme intelligente, loin d’elle l’idée d’aller reprocher à son mari des choses qu’après tout elle a aussi pratiquées. L’adultère n’est pas une chose simple, même si certains le traitent trop simplement. Elle admet qu’une aventure passagère puisse se produire. Elle admet aussi que le dire à l’autre n’est ni simple ni forcément utile. Après tout, un couple, c’est théoriquement fait pour être solide ! Pourquoi faut-il alors que dans la plupart des cas, il implose à la première incartade sexuelle ?


Non, Nancy a sur le sujet des idées très libérales ! Par contre, ce qu’elle n’admet pas, c’est la liaison qui s’éternise, la tromperie permanente, les incessantes justifications de retard, les faux déplacements professionnels.


Samedi dernier, c’était l’anniversaire de Nancy, Olivier ne l’avait pas oublié. Le bouquet de fleurs était magnifique, mais quand elle lui demanda de l’emmener au restaurant, les choses se compliquèrent :


  • — On ira demain midi, chéri ! Ce sera bien mieux !
  • — Et pourquoi pas ce soir ?
  • — Je suis un peu fatigué, et puis il faut absolument que j’aille à la finale de l’inter-coupe, c’est moi qui remets la coupe…
  • — Et alors ? Elle ne va pas s’envoler, ta coupe ! Si tu n’es pas là, on te remplacera !
  • — Non, c’est important pour ma carrière, il y aura tous les grands patrons, et blablabla…

Elle savait pertinemment où il allait, la coupe de « je-ne-sais-quoi » s’appelait Claudia ! Nancy aurait pu à ce moment-là éclater, provoquer la crise. Elle faillit, mais se retint ! Par contre, ce qu’elle ne put retenir était ses larmes !


  • — Bon, je vais voir si je peux m’arranger !

Olivier tripatouilla le téléphone, fit semblant de faire quelques numéros, croyant duper son épouse, pour finir par soupirer :


  • — Pas moyen de joindre quelqu’un !
  • — Ce n’est pas grave, vas-y ! Tu m’emmèneras au restaurant samedi prochain.
  • — Non, demain, c’est promis, je t’emmène demain midi.
  • — Non ! Samedi, promets-le-moi pour samedi !
  • — Bon alors, d’accord !


Elle n’a pas jeté les fleurs, les disposant avec élégance dans un superbe vase de cristal. Elle souhaite que sa vengeance soit imprévisible. Mais elle doit maintenant intervenir très vite. Cette fausse inter-coupe avait été le mensonge de trop ! Désormais, son mari la dégoûte. Il est clair qu’il ne souhaite pas divorcer, peut-être l’aime-t-il encore à sa façon ? Mais peut-on à la fois aimer quelqu’un et se foutre de sa gueule ?



Archifaux, rien ne risque de brûler, mais elle veut qu’il reste le plus sobre possible pour la suite.



Il retire sa veste et ses chaussures puis se met à table.



Ils ne parlent pratiquement plus pendant le reste du repas. Pour Olivier, sa femme est soit en train de péter les plombs, soit de le provoquer ? Aurait-elle appris quelque chose ? Mais son histoire ne tient pas debout. Après le repas, il va s’installer dans le salon pour regarder la télévision pendant que Nancy finit de débarrasser. Le cendrier sur la table basse n’a pas été vidé. Un superbe briquet trône à son côté !



« Bon, un type est passé pour un motif obscur, il a fumé deux ou trois cigarettes, c’est bizarre, mais on est loin du délire de Nancy. Elle ferait mieux de faire le ménage un peu plus à fond au lieu de raconter des conneries, il y a plein de trucs qui traînent, il y a même une chaussette par terre. Ça devient le bordel, ici ! », se dit Olivier.


Il se lève, regarde avec incrédulité la chaussette. Une chaussette d’homme qui n’est pas à lui !


« Débile, la mise en scène de Nancy. Personne n’oublie ses chaussettes ! Il va falloir qu’elle aille se faire soigner. Mais où l’a-t-elle dégotée ? Elle l’a sans doute tout simplement achetée au supermarché du coin. »


Machinalement, il la ramasse. Elle a une odeur ! Elle a réellement été portée ! Le cœur d’Olivier commence à défaillir ! Mais elle ne sent pas que les pieds, elle est toute poisseuse et l’odeur est celle… du sperme ! La chaussette est pleine de sperme ! Quelqu’un a essuyé du sperme avec une chaussette ! Tout s’écroule autour de lui ! Il court dans la chambre, rassemble quelques affaires dans un sac de voyage, remet ses chaussures et sa veste puis se précipite vers sa voiture.


« J’aurais été vache, je l’aurais fait boire, il se serait planté en bagnole ! », pense Nancy.


Elle verse néanmoins une larme, c’est une partie de son existence qui s’en va, sans doute irrémédiablement, il va maintenant falloir gérer cette nouvelle situation.



  • — Allô, Jimmy ! Tout s’est passé comme prévu ! Mais maintenant, j’ai besoin de parler à quelqu’un, tu ne pourrais pas t’arranger pour passer cinq minutes ?
  • — Euh ! Mais, passe donc, toi ! Je vais te présenter à Annette ! Je suis sûr que vous allez devenir une paire de super copines !
  • — Pourquoi pas ? J’arrive !