Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 02504Fiche technique9651 caractères9651
1627
Temps de lecture estimé : 7 mn
09/12/23
corrigé 09/12/23
Résumé:  Deux machos victimes de leur propre jeu
Critères:  grp extracon voir hmast facial fellation pénétratio double sandwich
Auteur : Anne Hubert  (femme de 39 ans)      
Cercle vicieux

Le feu crépitait, envoyant ses flammes danser à plus d’un mètre de haut.


Tout en pelotant la brunette qui se lovait contre lui, Luc pensait que l’animateur du camp de vacances où il se trouvait chantait comme un pédé, mais il fallait admettre qu’il savait faire un bon feu.

Beaucoup de gens croient que pour faire un feu de camp, il suffit de ramasser des bouts de bois et de craquer une allumette. Non, un feu s’apprivoise et doit se laisser allumer petit à petit.

En songeant à cela, il augmenta un peu plus la pression de ses doigts contre les cuisses chaudes de sa compagne. Celle-ci se détendit légèrement, laissant le passage à la main. C’était le signe de reddition que Luc attendait depuis qu’il avait commencé à faire des avances à la brune… elle devait s’appeler Annie ou Annick, il ne savait plus tellement, il avait bu, mais de toute façon, qu’importe son prénom puisqu’il quittait le camp de vacances le lendemain ?


Il jeta un coup d’œil à Henri, un type qu’il avait connu pendant les vacances. Une rencontre vraiment opportune, car leurs épouses respectives s’entendaient parfaitement et passaient le plus clair de leur temps ensemble. Luc et Henri avaient feint de se plaindre d’être abandonnés, mais ce n’était que pure comédie, car ils en profitaient pour draguer comme des malades du matin jusqu’au soir. Ils avaient même fait un concours à deux qu’ils avaient nommé « la chasse aux pouffes » pour savoir qui aurait le plus de succès.

En face de lui, par-delà le feu, Henri lui retourna son sourire triomphant et lui adressa un signe en désignant le buffet.


Ils se retrouvèrent quelques minutes plus tard près de la table couverte de boissons et d’amuse-gueules.



Un peu plus tard, cachés par des rochers, les deux couples dont les silhouettes enlacées se détachaient sur le blanc du sable fin de Turquie se livraient à des ébats passionnés.

Une demi-heure après, quand la brune et la rousse furent parties précipitamment, car leurs maris respectifs allaient bientôt rentrer de leur partie de poker, Luc et Henri, cigarettes à la main, discutaient de leur bonne fortune.



Ils rirent en chœur puis Henri se releva en reprenant un air sérieux.



La plage tranquille retentit de ce bon gros rire gras et trivial que chaque homme, même le plus civilisé, retrouve quand il est en présence d’un pair.


Ils longèrent lentement la plage pour rejoindre leurs bungalows qui étaient encore à six cents mètres. Soudain, alors qu’ils allaient franchir l’avancée rocheuse sur la plage, Henri posa sa main sur le bras de Luc en lui murmurant :



Ils se figèrent et tendirent l’oreille ; oui, au gré du vent, leur parvenaient des soupirs sans équivoque, mais contrairement à leurs étreintes de tout à l’heure, celles-ci étaient nettement plus bruyantes.

Sentant se réveiller une érection, Luc retrouva instantanément ses instincts de voyeur et fit signe à Henri de le suivre. Ils remontèrent vers l’ombre des palmiers, puis s’approchèrent en se cachant d’arbre en arbre, précaution d’ailleurs inutile, car les occupants de la plage étaient bien trop occupés pour les remarquer.

Parvenus à proximité, ils s’arrêtèrent faute d’ombre pour les masquer.

De cette distance, sous le clair de lune, ils ne voyaient qu’en noir et blanc, ou plutôt en noir et bleu : c’était comme de regarder un théâtre pornographique projeté en ombres chinoises sur un drap bleu. Pour couronner le tout, comme ils étaient maintenant sous le vent, ils entendaient parfaitement ce qu’il se passait.


Ils assistaient enfin à une partouze ! Ils en avaient entendu parler pendant leurs vacances sans jamais avoir obtenu plus de précision, ce qui leur aurait permis, sinon d’y participer, au moins d’y assister.

Et voici qu’ils tombaient pile-poil (c’est le cas de le dire) sur une partie en plein air ! Il y avait trois femmes et une dizaine d’hommes. Les femmes ne disaient rien ou plutôt ne pouvaient rien dire, car dès qu’un membre leur libérait la bouche, un autre prenait aussitôt le relais.

Les hommes par contre émettaient des commentaires d’une vulgarité rare : Luc et Henri avaient l’impression d’assister au tournage d’un mauvais film X, pourtant cette vulgarité semblait augmenter encore leur propre érection.


La femme la plus proche d’eux était couchée sur le dos, le bassin soulevé par un homme qui s’était mis à genoux entre ses jambes et qui lui écartait les cuisses au maximum tout en la pénétrant. L’ampleur de ses larges et tranquilles coups de reins suggérait un sexe d’une taille peu commune. Un second homme lui suçait le bout des seins tandis qu’un troisième, les genoux de part et d’autre de sa tête, se faisait lécher les testicules.


Une autre femme sur la gauche était dans la position très classique, d’une qui est en train de se faire administrer une triple pénétration. Elle était à quatre pattes au-dessus d’un homme allongé sur le dos. Celui-ci semblait s’être glissé un paquet de vêtements sous les reins et la baisait tellement fort qu’elle en tressautait, s’empalant encore plus profondément sur le sexe du deuxième homme qui lui avait investi les reins. En même temps, un troisième homme à demi accroupi lui tenait fermement la nuque en lui enfonçant son sexe au plus profond de la gorge.

Il n’était pas rare de voir de tels exploits dans les films pornographiques, mais dans la vraie vie, celle de monsieur tout le monde, ces choses-là n’arrivaient que très rarement.

C’est qu’il fallait la dénicher la salope de haut vol qui aurait accepté un tel traitement en poussant des râles de bonheur !


Comparée à ses deux amies, la troisième femme semblait presque sage puisqu’elle se « contentait » de se masturber à genoux tandis que trois hommes se masturbaient devant son visage et lui donnaient à tour de rôle leur sexe à sucer.


Les hommes commentaient leurs performances tout en encourageant leurs copains à grand renfort de termes orduriers.



Luc et Henri avaient chacun machinalement sorti leur membre raide et commençaient à le secouer frénétiquement.

Tout était en parfaite harmonie pour donner à l’instant un impact érotique extraordinaire : le clair de lune, la plage, les ombres chinoises à la fois crues et suggestives, et surtout, ces commentaires que Luc et Henri trouvaient incroyablement déplacés, mais dont les érections qu’ils exhibaient attestaient l’indéniable efficacité.

L’un des hommes sur la plage se mit à jouir bruyamment. Ce fut comme un signal, car les autres suivirent accompagnés par les cris plus perçants des femmes.


Luc et Henri éjaculèrent presque en même temps pendant que les trois hommes arrosaient plus que généreusement le visage de celle qui se masturbait si l’on en croyait les commentateurs. Un journaliste sportif français, une seconde après le premier but de l’équipe de France en finale de coupe du monde, n’aurait pas montré plus d’excitation et d’enthousiasme.



Un quart d’heure après, les hommes étaient partis.

Lorsqu’ils étaient passés près du rocher derrière lequel les deux amis se cachaient, ces derniers saisirent quelques-unes de leurs paroles.



Ils ne bougeaient pas encore, car la lune devenue entre-temps très claire les aurait tout de suite dévoilés. Les trois femmes sortirent de la mer où elles s’étaient lavées, se rhabillèrent et s’en allèrent en passant tout près des deux compères.


Quelques minutes plus tard, Marc et Luc rentraient vers leurs bungalows respectifs par des chemins différents.

Pas par prudence, mais plutôt pour digérer chacun de leur côté la vision qu’ils avaient eue des trois femmes qui riaient au clair de lune.


Leurs épouses et une amie !


Dans leurs crânes épais de machos tournait sans cesse la même idée, humiliante entre toutes : les deux pros de la « chasse aux pouffes » s’étaient masturbés comme des voyeurs en contemplant leurs femmes en train de se faire prendre de la manière la plus triviale par plusieurs hommes.


Heureusement que les vacances allaient finir, car comment se regarder dans les yeux après cela ?