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n° 02506Fiche technique14239 caractères14239
Temps de lecture estimé : 9 mn
04/07/01
corrigé 05/08/09
Résumé:  Marc est infirme depuis un accident de scooter. Il vit chez sa grand-mère qui reçoit ces temps-ci son amie Cindy.
Critères:  h fplusag jeunes handicap revede hmast -masth
Auteur : Chien Fou
Cindy. Oh Cindy

Pour Cindy qui est toujours dans mes pensées.


Je m’appelle Marc, J’ai actuellement 23 ans. Je vais vous raconter une histoire, un fantasme, une biographie. À vous de choisir.




Jusqu’à mes 17 ans, j’étais un garçon ordinaire, bien dans sa peau et plutôt beau gosse. J’avais des petites amies et nos amours étaient plutôt platoniques. Mes études se passaient bien et je préparais un IUT dans le son et l’image. À mon anniversaire des 17 ans, mes parents m’ont offert un scooter. Cinq mois plus tard, en revenant d’une virée en boite, j’ai eu un accident et depuis je suis paralysé des membres inférieurs et coincé dans un fauteuil roulant. Après une période où j’ai déprimé un max, je suis parti chez ma grand-mère Marie, à la campagne, et me suis inscrit à des cours par correspondance. Je ne voulais voir plus personne.


Ma grand-mère est vachement terrible et pas du tout du genre à s’apitoyer sur les misères des autres. En plus, malgré son âge, (61 ans), elle est toujours très dynamique.

Pendant six mois, tout s’est passé normalement et j’arrivais petit à petit à accepter mon handicap. Mes études me plaisaient et en travaux pratiques, j’avais truffé la maison de micros et haut-parleurs qui me permettaient de discuter avec ma grand-mère où qu’elle soit. On s’en amusait bien tous les deux, au grand dam de certains invités.


Peu de temps après mes 18 ans, ma grand-mère a accueilli une amie à elle qui venait du Québec. Cette arrivée ne me plaisait pas car je me trouvais très bien dans mon cocon. Ma grand-mère m’a expliqué que Cindy (c’est le prénom de son amie) avait 45 ans, mariée avec cinq enfants. Actuellement elle déprimait car ses relations avec son mari se détérioraient lentement. Il la négligeait et ne pensait qu’à son travail. C’était quelqu’un de très bien, trop bien même, qui ne se rendait pas compte que sa femme désirait autre chose.

Ma grand-mère se faisait une joie d’accueillir cette amie qu’elle avait perdue de vue. Moi, je faisais la gueule dans mon fauteuil roulant. Même les bains dans la piscine de la propriété me rebutaient. Je restais enfermé dans ma chambre à écouter Marie mettre la maison dans un ordre parfait. Tous ces efforts pour une inconnue me paraissaient superflus.


Et Cindy est arrivée. Je dois reconnaître qu’elle m’a paru de suite sympathique. Pas très grande, un corps un peu enveloppé avec des formes partout. Son visage était particulièrement beau, avec un regard profond et doux. Elle parlait toujours doucement avec un accent qui me ravissait.


Après deux trois jours un peu tendus, surtout de ma part, la maison a retrouvé son calme et ses habitudes.

À ma grande honte, je profitais de mon installation phonique pour les écouter papoter des problèmes de Cindy.

En fait, ses problèmes étaient uniquement sentimentaux. Son mari la négligeait et son amour était devenu de l’amitié alors que Cindy, une fois les enfants élevés, rêvait de nouveau d’amour et de relations sexuelles torrides. C’est alors que j’ai pensé à mon père, qui disait toujours : « Le premier enfant vous vire du lit de votre femme, le deuxième vous vire de la maison. Le problème est de regagner les deux quand ils sont partis ».


Et pourtant, elle était désirable, la Cindy, avec son corps plantureux. J’en rêvais la nuit, et dans mes masturbations quotidiennes (eh oui, que voulez que fasse un infirme de 18 ans en fauteuil), je la déshabillais et la voyais nue et impudique. Son corps m’apparaissait, plein, moelleux, d’une douceur jouissive. J’imaginais ses gros seins souples et malléables ne quémandant que des caresses possessives. Ses cuisses savoureuses s’écartaient pour me livrer un havre de paix et de plaisir. Je devenais un peu fou, je crois, car ce n’était qu’un rêve.


Et puis un soir, je les ai entendues parler de moi.



Ces paroles m’ont touché car elles étaient sincères, et l’avis de ma grand-mère était important pour moi.



Cette conversation m’avait troublé. Un peu naïvement, jamais je n’avais pensé qu’à son âge, ma grand-mère avait encore des envies et qu’elle se masturbait régulièrement. Apprendre que la plantureuse Cindy, qui me faisait bander avec sa superbe croupe et ses seins lourds, s’adonnait aux mêmes plaisirs solitaires que moi faisait travailler mon imagination. J’aurais voulu être une petite souris et l’admirer dans sa chambre. Mon envie était telle que je me suis masturbé comme un fou, et dans ma tête, les corps de ces deux femmes se mélangeaient. Mon imagination était si intense que très vite mon sperme a giclé, épais et chaud, maculant mon pantalon jusqu’aux genoux. Très vite j’ai nettoyé du mieux que j’ai pu les traces de sperme, sachant que Marie n’allait pas tarder à frapper à ma porte pour m’aider à me coucher. Je pouvais très bien le faire tout seul, maintenant, mais c’était devenu une habitude et j’aimais beaucoup cet instant de douceur et d’intimité partagée.



Quand elle est entrée, je l’ai regardé différemment des autres soirs. Je voyais la femme et non plus ma grand-mère. Comme d’habitude, elle avait passé sa chemise de nuit en coton banc très épais et riche au toucher qui descendait presque jusqu’aux chevilles et ne laissait rien voir de son corps. Aujourd’hui, c’était différent, je m’imaginais son corps sous cette chemise informe et trop ample. Je guettais le moment où elle allait se pencher sur moi pour m’aider à me hisser sur mon lit. Je guettais ce contact furtif et trop bref où je serais collé à elle. Inconsciemment, j’ai fermé les yeux, pour savourer cet instant privilégié.



J’ai mis mes bras autour de son cou et posé ma tête sur sa poitrine.



Dieu que j’étais bien ainsi, avec ma tête blottie contre ses mamelles si souples. J’en profitais un maximum. Son corps était plein, moelleux, souple et doux. J’avais du mal à ne pas le caresser. Elle respirait l’amour pur, sans détour, sans arrière-pensée, et j’avais honte de moi.



Après un doux baiser sur mon front, elle quitta ma chambre. J’aurais voulu du plus profond de mon être qu’elle reste et que je m’endorme blotti contre elle.


Le sommeil fut long à arriver. Dès que je fermais les yeux, je voyais Marie et Cindy se donnant du plaisir et mon sexe ne restait pas insensible, loin de là. Après une douce et longue masturbation, je me suis enfin endormi. Le lendemain matin, très tôt :



J’étais à peine réveillé et une trique d’enfer, comme très souvent le matin.



Au sortir du lit, pas encore maquillée, toujours dans sa robe de chambre boutonnée jusqu’au cou, elle était encore plus belle, plus fraîche, plus nature. Je la respirais et c’était divin.

Au lieu de repartir, elle s’est assise sur mon lit.



Je la sentais curieuse, et depuis sa discussion avec Marie je pressentais ses questions.



Là, je l’ai sentie désarçonnée. Elle ne comprenait pas. J’étais décidé de la choquer, car j’en avais assez de ses questions.



Quand elle a quitté la pièce, elle avait les larmes aux yeux. Moi aussi, d’ailleurs.

Je me suis masturbé, j’ai joui. Le tout tristement.