n° 02559 | Fiche technique | 12433 caractères | 12433 2132 Temps de lecture estimé : 9 mn |
11/12/23 corrigé 11/12/23 |
Résumé: Elle accepte de participer à un concours dans une boîte de nuit... | ||||
Critères: f grp boitenuit voir exhib fmast | ||||
Auteur : Louison |
J’ai toujours été un brin exhibitionniste, fascinée par la perspective d’être nue, de montrer mon corps (presque) parfait à tous mes amants et parfois aux autres. Sans doute parce que j’ai besoin d’être aimée, appréciée, dévorée du regard, parce que c’est rassurant quelque part d’être dévorée des yeux, d’être belle et désirable… Je faisais même des photos pour mes petits copains lorsque j’étais plus jeune… De là à dire qu’un jour je ferais un strip-tease devant un groupe de voyeurs lubriques, il ne faut rien exagérer. Tout en avouant que je ne suis pas une mijaurée et que je suis parfois une allumeuse, je ne pense pas être malgré tout une salope.
Cette année-là, c’était il y a trois ans, j’étais seule, je veux dire « célibataire », pour les vacances. Mon dernier petit ami m’avait trouvé trop « sérieuse » à son goût. Vous voyez bien que je ne suis pas une cochonne ! Il faut dire quand même que ce salaud n’avait qu’une obsession, celle de me sodomiser, et que j’ai toujours été réticente pour ce genre de truc. Et à force d’essayer de me doigter le cul, je l’avais envoyé balader. J’aime bien quand même les garçons qui respectent les filles et j’ai horreur d’être forcée pour quoi que ce soit.
Cette année-là, donc, j’ai décidé de me payer un club de vacances dans un pays chaud. Même si mes finances ne me le permettent pas, après tout, un petit plaisir de temps en temps, ça ne fait pas de mal. J’étais rarement allée dans ce genre d’endroit, une seule fois avec mes parents lorsque j’étais adolescente, et dans mes souvenirs il n’y avait pas ces plans « drague », un peu à l’image de ce que l’on trouve dans la série « les bronzés », mais en plus caricatural. Enfin, une de mes copines, à qui j’ai raconté tous mes déboires, a l’air de dire que c’est parce que je suis mal tombée et que d’habitude l’ambiance est plus sympa.
Toujours est-il que je me faisais draguer toute la journée par une kyrielle de vieux célibataires endurcis qui semblaient passer leurs vacances à essayer de lever « la minette ». Que ce soit au ski nautique, à la plongée, à la voile, lors des excursions, ou à plus forte raison, le soir en boîte, il y en avait toujours un ou deux pour me tourner autour qui arrivait là avec ses gros sabots. Et à plus forte raison les barbus ou les moustachus, j’ai toujours eu une sainte horreur des hommes poilus, d’autant plus lorsqu’ils sont ringards comme c’est pas permis. Sans pour autant me gâcher mes vacances, car c’est vrai que le paysage était fantastique, la mer idyllique et les activités passionnantes, c’était tout de même une gêne permanente dont je me serais bien passée. Cela faisait bientôt quinze jours que j’étais là, très courtisée, et je n’avais pas cédé à la moindre de ces avances. Je suis peut-être très chaude, mais également très difficile en amour…
Ce soir-là, je suis sortie en boîte, mais pas dans celle où j’allais d’habitude et qui était directement dans le club de vacances. Non, je ne sais trop pourquoi, sans doute pour échapper à tous ces mecs qui me collaient et qui m’exaspéraient, j’avais décidé d’aller en ville pour décompresser et je m’étais retrouvée dans une boîte fréquentée essentiellement par des Allemands. Il n’y avait pas beaucoup de femmes ce soir-là et la piste de danse était pratiquement vide. Par contre, l’alcool coulait à flots, la bière bien sûr, mais aussi la tequila, les punchs, les mélanges, les Teutons vidaient les verres en parlant fort. J’ai été invitée à une table par deux gars que j’avais déjà vus au cours de plongée. Ils ne parlaient pas un mot de français, et moi pas un mot d’allemand, mais on se comprenait à mi-mot en espagnol. Le plus grand – le plus costaud en tout cas –, un grand blond mal rasé, portait une espèce de Marcel qui dévoilait de chaque côté des tatouages, une tête de mort d’un côté et un cœur percé de l’autre. Il était assez mignon, quoique rude et certainement plus âgé que moi, mais il paraissait en tout cas solide, le style d’homme avec lequel une femme fragile se sent bien protégée. L’autre, beaucoup plus frêle, ne parlait guère et avait déjà les yeux embués d’alcool. Il commandait des bières avec de l’alcool, probablement des picons-bières, mais je ne suis pas une connaisseuse, dès que son verre était à nouveau vide.
Mon allemand m’a invité à danser une ou deux fois sur la piste, mais je crois par politesse, car la danse n’avait pas l’air d’être son truc. Aux autres tables, c’était à peu près la même chose, les Allemands n’avaient pas l’air d’être passionnés par la danse à tel point que vers minuit il n’y avait plus que trois ou quatre femmes sur la piste ainsi qu’un vieux couple. Je pense que c’est à ce moment-là que le disc-jockey s’est aperçu que s’il ne faisait rien, tout le monde finirait par s’en aller et qu’il n’aurait plus qu’à fermer les portes… quel manque à gagner ! Aussi, au micro, il annonça en espagnol que la boîte allait organiser un concours de t-shirt mouillé. Dans l’autre boîte aussi ils avaient organisé des trucs de ce style, mais j’avais jusque-là toujours réussi à échapper à ces délires. Sans doute parce qu’il y avait trop peu de femmes pour que je puisse me camoufler et aussi parce que mon allemand savait être très convaincant, il m’a même convaincue de retirer mon soutien-gorge avant de commencer, pour, disait-il, que je sois élue la plus sexy ; je me suis résolue à participer à ce concours.
En t-shirt donc et les seins nus en dessous, je suis allée sur l’estrade avec une dizaine d’autres concurrentes. Un rapide coup d’œil me permit de voir que la compétition était assez inégale, car nous n’étions guère que trois à sortir du lot, les autres femmes étant particulièrement quelconques. Nous avons donc mouillé nos t-shirts pour que ces messieurs puissent par transparence admirer nos poitrines. Et ensuite, ils sont passés au vote. Ce que je n’avais pas compris, c’est que ce n’était pas simplement un concours de t-shirt mouillé et ce n’était là que la première épreuve. Et à chaque tour, deux femmes étaient éliminées. Par malchance, cela ne tomba pas sur moi. Deux femmes furent éliminées par cette épreuve.
L’épreuve suivante consistait à dévoiler nos seins. J’ai presque eu envie d’abandonner à ce stade, mais je dois dire que la vue du public, de ces hommes excités devant moi qui beuglaient, même si elle m’effrayait m’excitait aussi quelque part. Finalement, je dévoilai ma jolie poitrine bien ferme, imitée en cela par sept autres compétitrices, les deux autres qui refusaient étant par conséquent automatiquement éliminées. L’atmosphère dans la salle devenait de plus en plus chaude. Nous eûmes droit à une collation « offerte par la maison », mais sans avoir droit de camoufler à nouveau nos seins. Je matais ceux des autres filles. Franchement, je ne m’étais pas trompée, nous n’étions guère que trois à sortir du lot, mais, par-dessus tout, il y avait une très jolie Allemande sculpturale à laquelle je n’arrivais pas aux chevilles, un vrai canon, je ne voyais pas qui d’autre qu’elle pourrait gagner le concours ! D’autant plus qu’à chacune de ses prestations, elle faisait monter les décibels dans la boîte.
Troisième épreuve : Nous devions cette fois-ci dévoiler lentement nos fesses au public. Un nouvel abandon et une jeune fille (qui avait un trop gros popotin) éliminée à la suite des votes. Le public devenait survolté, l’alcool coulait à flots, le patron était en train de remplir la caisse. Nouveau temps mort avec interdiction pour nous six de nous rhabiller. Nous étions toutes les six nues, dos au public.
Quatrième épreuve : Nous devions nous retourner lentement vers le public et dévoiler langoureusement notre sexe. Atmosphère tamisée, musique suggestive. Et voilà les trois que j’avais pronostiquées qui restaient sur l’estrade ainsi qu’une Allemande un peu plus âgée, mais toujours présentable. La lutte allait être chaude. Mais, maintenant que nous étions toutes les quatre entièrement nues, je me demandais vraiment ce que l’on allait nous demander.
Cinquième épreuve : La réponse ne se fit pas attendre… Soyez très suggestives, excitez ces messieurs, cette fois sur une musique endiablée… Fureur dans la salle, cris et encouragements à être plus salopes, plus cochonnes… Même lorsque l’on ne comprend pas l’allemand. À cette épreuve, j’ai eu la chance de passer la dernière, après avoir vu les prestations de mes concurrentes. Très très osées et même très sexy. Si je voulais l’emporter, il allait falloir mettre le paquet. Alors je me suis faite salope, en suggérant des poses obscènes, presque scabreuses, j’ai ondulé mon corps, encouragée par l’approbation du public… L’heure du verdict arriva et, à ma grande surprise et à son grand désarroi, l’Allemande sculpturale fut éliminée ainsi que la femme âgée.
Sixième et dernière épreuve : Je me retrouvai donc dans le dernier round en compétition avec une jeune Italienne pas mal foutue du tout et qui avait à peu près les mêmes mensurations que moi. Mais qu’allait-on nous demander ? Nouvelle pose « boisson », les mecs s’étaient tous rapprochés et nous dévoraient des yeux, c’en était presque gênant tous ces regards lubriques posés sur nous. L’Italienne était plutôt sympa, beaucoup plus cool que l’Allemande en tout cas. Nous échangeâmes quelques mots en espagnol pendant la pose. En deux mots, elle me souhaitait bonne chance, mais me dit qu’elle allait tout faire pour gagner le concours. On nous annonça que celle qui l’emporterait gagnerait un collier de perles que l’on nous présenta (C’était un peu du toc bien sûr, mais bon, c’est le geste qui compte !). Cette fois-ci, il fallait faire la même chose, mais de façon « beaucoup plus sexuelle ». Autrement dit, il allait falloir se caresser en public. Cette fois-ci, le sort me désigna pour passer en premier. Ne sachant pas trop jusqu’où était prête à aller ma petite Italienne, je me dis qu’il fallait de toute façon mettre le paquet. Et c’est pour cette raison que j’ai joué à fond mon rôle de salope. Le temps était limité, il fallait donc aller droit au but. Je me suis carrément branlée comme une folle devant tous ces hommes en furie, avec les doigts d’abord et ensuite avec une bouteille de bière que j’ai enfoncée en moi. Le clou du spectacle, lorsque je me suis mise à quatre pattes devant eux, les fesses cambrées, et que je me suis pénétré l’anus avec un doigt. La petite Italienne a ensuite essayé de m’imiter, sans rien innover et avec beaucoup moins de conviction, elle était beaucoup plus douée pour suggérer que pour réaliser. Et c’est donc moi qui ai gagné ce concours sous les applaudissements du public.
Ma prestation avec la bouteille de bière avait beaucoup impressionné et lorsque, une fois rhabillée, je suis retournée m’asseoir à ma table avec mes Allemands, tous les mecs se retournaient vers moi et me sifflaient. Et, lorsque mon regard se posait malencontreusement sur leurs entrejambes, il y en avait plus d’un pour bander. Mon allemand tatoué m’accueillit lui aussi à bras ouverts. Visiblement, mon strip-tease l’avait plus qu’échaudé. Son copain par contre avait succombé à la bière et, affalé sur la table, s’était endormi dans les bras de Morphée… À la table juste derrière la nôtre, il y avait trois Allemands également, et trois autres plus qu’éméchés qui n’arrêtaient pas de ma regarder en disant je ne sais quoi… Alors que je demandais à mon tatoué de me traduire, il me dit assez, gêné, qu’ils me traitaient de catin, de pouffiasse, et qu’ils me proposaient de venir les rejoindre dans leur bungalow pour me faire « baiser ». Il me précisa également qu’il valait mieux nous en aller parce que je les avais excités et « qu’on ne sait jamais ». Et il se proposa de me raccompagner à mon camp de vacances. Sans plus de préambule, il se leva et m’entraîna dehors en laissant son ami cuver.
Je me sentais particulièrement bien et protégée au bras de cet homme dont je ne connaissais rien et dont je ne me souviens même plus aujourd’hui du nom. Le sentant lui aussi excité, je le fis rentrer dans mon bungalow pour un dernier verre que nous ne prîmes d’ailleurs jamais parce que nous avions beaucoup mieux à faire tous les deux. Cette nuit-là et les quelques jours de vacances qui suivirent, nous les avons passés ensemble. Ce n’était pas une grande romance, bien plus une aventure sexuelle qui n’en fut pas moins agréable, car mon tatoué était plutôt tenace et doué pour me faire jouir. L’autre avantage, c’est que sa présence à mes côtés eut cette fois pour effet d’éloigner les dragueurs…