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n° 02577Fiche technique9142 caractères9142
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Temps de lecture estimé : 7 mn
19/07/01
corrigé 20/08/23
Résumé:  C'était mon meilleur ami
Critères:  fh extracon intermast pénétratio
Auteur : Rescue  (35 ans marié voyeur)      
A la vie, à la mort

Pourquoi courir ? Cela ne changera rien, si ce n’est retarder au mieux d’un dixième de seconde l’impact de la balle. À cette distance, il ne me loupera pas. Un autre peut-être, mais pas lui.

C’est étrange la vie ! Hier encore, Paul était mon meilleur ami. Maintenant, il me tient en joue, prêt à me loger une balle dans le corps.

J’entends Béatrice qui sanglote doucement à ses pieds. Curieusement, je m’inquiète pour sa vie future. Vivre avec Paul ne va pas être drôle tous les jours. Pour le meilleur et pour le pire. Le pire commence. En fait, non, le pire a commencé hier au soir.


Paul et moi travaillons pour une société de service et d’ingénierie informatique. Nous sommes fréquemment en déplacement. C’est d’ailleurs lors d’un de ces déplacements que Paul et Béatrice se sont rencontrés. Ce fut le coup de foudre. En mission chez le même client, nous sortions fréquemment le soir. Comme chaque fois, la drague était l’activité principale de la soirée. Lorsque nous sommes entrés dans ce bar branché, Paul n’a eu d’yeux que pour elle. Après quelques minutes à se regarder, ils ont fait connaissance et ont passé la soirée à discuter. Je n’avais jamais vu Paul ainsi. Deux mois plus tard, ils se mariaient. C’était il y a deux ans.

Deux ans de bonheur. Si ce n’est la jalousie qui, insidieusement, grandissait en Paul. Pourtant Béatrice était fidèle, mais il supportait de moins en moins les regards envieux des autres hommes.

C’est pour discuter avec moi de cette jalousie que Béatrice m’a invité hier soir. Paul est en déplacement à l’étranger pour la semaine.


Je me gare devant la maison de Paul et Béatrice. C’est avec soulagement que je quitte ma voiture. Nous sommes en juillet. En cette fin d’après-midi, la chaleur est étouffante et la clim est en panne. Je suis liquide. Je me dirige vers la porte d’entrée. Je n’ai pas le temps de sonner. Béatrice ouvre la porte. Comme d’habitude, elle est magnifique. Elle porte une petite robe légère assez courte. À cet instant, je comprends un peu la jalousie de Paul.

Après deux ou trois banalités d’usage, elle m’invite à prendre un rafraîchissement sur la terrasse à l’ombre de la pergola.


En regardant ma chemise et mon pantalon qui me collent à la peau, elle me dit :



Après l’étuve de la voiture, la douche est un délice. Je laisse l’eau fraîche couler longuement sur ma peau. Je verse un peu de savon liquide dans le creux de ma main et je me savonne doucement. C’est presque une caresse. Je pense à Béatrice qui doit être à quelques pas de l’autre côté de la cloison. Cette pensée déclenche une érection. Ma main savonneuse s’empare de mon sexe et le masturbe lentement. J’imagine Béatrice nue, faisant l’amour avec Paul. Je la vois aspirant la hampe de son mari, sa langue jouant avec le gland. Ses mains caressent les testicules. Elle saisit le sexe et effectue un mouvement de va-et-vient. Du bout des lèvres, elle aspire le gland. Paul ne résiste pas longtemps à ce traitement. Il éjacule à longs jets sur le visage à Béatrice. Elle nettoie consciencieusement le sexe de sa langue. Cette image rêvée provoque ma jouissance. Je continue à me caresser pendant que le sperme coule. C’est bon ! Mais Béatrice va se poser des questions. Alors je me savonne, me rince, et finis tout de même par sortir. J’enfile le peignoir que m’avait donné Béatrice et je sors de la salle de bain.



En effet sur le lit je trouve un pantalon beige en lin et une chemisette blanche. J’enfile la chemisette. Mais au moment de mettre le pantalon, je prends conscience de l’absence de sous-vêtements. J’en fais la remarque à Béatrice que j’entends à côté.



J’ouvre le tiroir et je prends au hasard un des slips. C’est un string que j’enfile aussitôt. Je mets le pantalon et je m’apprête à sortir. Mais l’envie de voir la lingerie à Béatrice me retient. J’ouvre un second tiroir. Bingo ! J’ai devant les yeux des dentelles magnifiques de différentes couleurs. Du blanc ou du noir très classique, mais aussi des pastels verts, jaunes, ou parme. Un ensemble blanc de soie et de dentelle attire mon attention. Il est composé d’un string et d’un bustier. Les bonnets de ce dernier sont échancrés pour laisser apparent le bout des seins. Il y a aussi des porte-jarretelles de différentes couleurs. J’interromps ma visite de la collection, car Béatrice frappe à la porte :



Je lance un « oui, oui » troublé tout en refermant le tiroir.


Je sors de la chambre sous son regard.



Nous nous rendons sur la terrasse. Au milieu de la table trône, dans un seau à glace, une bouteille de vin blanc. Nous nous asseyons face à face dans les fauteuils du salon de jardin. Dans le mouvement, j’aperçois un éclair de dentelle blanche. Lorsqu’elle se penche en avant pour nous servir, j’entrevois ses seins libres par l’échancrure de son col. Je me surprends encore une fois à avoir envie de la femme de mon meilleur ami. Je l’imagine dans le petit ensemble blanc de tout à l’heure. La voix de Béatrice me tire de mon rêve.



Ces quelques mots qui m’ont échappé suffisent à faire rougir Béatrice. Elle bafouille :



Je ne sais pas ce qui me prend, mais je me mets à genou devant elle. Je pose mes mains sur le bas de ces cuisses et je commence à les caresser. Elle ne bouge pas. Je m’enhardis à poser mes lèvres sur le satin de sa peau. Je sens son parfum sucré et sensuel. Je remonte doucement vers sa robe. Mes doigts glissent sous le tissu. Elle ne dit rien. J’entends juste sa respiration accélérer. Le contact de la culotte m’électrise. Je remonte sa robe pour admirer la dentelle blanche.

Je pose des baisers sur ce tissu. Je m’enivre du doux parfum musqué qu’exhale ce jardin merveilleux. Ma langue joue sur ce triangle de tissu. Béatrice avance sur le bord du fauteuil et ouvre ses jambes. Je fais glisser lentement son string en dentelle en l’accompagnant de baisers tout au long de ses jambes. Je la sens frémir chaque fois que mes lèvres se posent sur sa peau. Je remonte vers son sexe délicatement rasé. Des perles de nectar attirent ma bouche. Je la pose sur son abricot. Ma langue s’insinue délicatement dans ce jardin d’Eden. Elle gémit. Je joue avec son clito. Elle ondule de plaisir. Mon index s’insinue en elle. Des frissons parcourent son corps. J’aspire son clito. Mon majeur vient rejoindre l’index. Je caresse la paroi interne de son sexe, doucement d’abord. Je bois le nectar de plus en plus abondant. Mes doigts se font de plus en plus rapides, mes lèvres pincent son clito.



Nous nous relevons. Je fais glisser mon pantalon et mon string. Je m’assieds sur le fauteuil et elle vient s’empaler à califourchon sur mon sexe. C’est une furie, rien ne peut l’arrêter. Ses mouvements de va-et-vient sont violents. Je ne vais pas tenir longtemps. Soudain, elle est saisie de tremblements et s’affale sur moi. La puissance de son orgasme déclenche le mien. Nous sommes dans les bras l’un de l’autre à récupérer de ce plaisir court, presque bestial, mais intense.


Elle se retire. Nous n’osons pas nous regarder. Elle s’enfuit vers la maison. Je m’habille honteux de ce qui vient de se produire. J’ai fait l’amour avec la femme de mon meilleur ami. Je griffonne deux mots sur un papier et je pars :


Pardon. Merci.


Le lendemain en fin d’après-midi, en rentrant de réunion, j’ai un message sur mon bureau :


Viens me rejoindre à l’entrepôt désaffecté à 18 h – signé B.


Il est 17 h 30, juste le temps de me rendre à ce rendez-vous. Je saute dans ma voiture. Arrivé sur place, je me gare à côté de la voiture de Béatrice. Je ne la vois pas. Je rentre dans l’entrepôt. Il fait noir. J’avance encore parmi les épaves de machine.



Paul apparaît alors, un pistolet à la main :



Béatrice est à ses pieds.



Je fais demi-tour, et je marche…