n° 02584 | Fiche technique | 13584 caractères | 13584 2379 Temps de lecture estimé : 10 mn |
13/12/23 corrigé 13/12/23 |
Résumé: C'est le jour du 30ème anniversaire de Féfesse ! Comment passera-t-elle cette journée ? D'autant qu'il faut qu'elle passe chez le docteur... | ||||
Critères: fh médical jardin anniversai exhib fmast préservati pénétratio uro piquepince humour | ||||
Auteur : Ursulin Neveway (Une farce signée Ursulin.) |
(Une farce signée Ursulin)
Wha ! Déjà cette heure-là ! Ça fait du bien de ronfler un peu ! Je me suis octroyé ce mardi un jour de repos ! Ça fait du bien, et c’est pour la bonne cause. Car il se trouve qu’aujourd’hui, c’est mon anniversaire, j’ai trente ans !
D’ailleurs, je n’aurais trente ans que ce soir, je suis née à vingt et une heures, paraît-il !
Allez, on se présente ? Vous êtes comment, vous ? Moi, mon vrai prénom c’est Fabrizia, c’est joli ça, comme prénom, Fabrizia. Mais il y a un truc que les parents n’ont jamais compris, c’est que dès que le prénom est un peu compliqué, il ne sert plus à rien, les gens le remplacent, ainsi, petite, j’étais Faby, ça passe encore. Mais quand j’ai commencé à travailler et que je signais mes pièces comptables, je mettais mes initiales « F.S ». Le chef trouvait très marrant de m’appeler comme ça « F.S ». Et puis « éfesse » s’est transformée en Féfésse ! Bon, c’était pour l’anecdote, parce que dans le récit on ne va pas s’en servir.
Comment je suis, alors « je suis » 1 m 70, « je suis » quelques kilos de trop (4 ou 5), « je suis » la peau mate, je suis châtain clair, les cheveux coupés au carré, les fesses rebondies, la poitrine moyenne (95 C), je suis myope comme une taupe, j’ai les yeux bleus, la bouche pulpeuse et un sale caractère, je n’aime pas qu’on m’emmerde, mais je sais être romantique et douce comme un agneau. Ai-je oublié quelque chose ?
Non ? Alors, c’est mon anniversaire ! Et j’entends déjà le chœur antique des lecteurs : « encore une histoire de cadeau d’anniversaire, un cadeau vivant monté sur pattes, bien sûr » ! Ben, non ! Vous n’y êtes pas du tout ! D’abord !
Parce que figurez-vous que mon copain, après quatre ans de bons et loyaux rapports amoureux, s’est carapaté le mois dernier avec une pétasse (ben oui, c’est forcément une pétasse, non ?), et que mon anniversaire, je vais me le faire toute seule comme une grande. À vingt et une heures pile, je vais me servir un petit repas, simple et sympa, mais qui satisfera ma gourmandise. Il y aura un joli plat de tagliatelles, une assiette de charcuterie italienne et un petit rosé de Provence, pour le dessert, je vais acheter une grosse religieuse au chocolat, je mettrais une grosse bougie marquée « 30 » dessus, et je la soufflerai toute seule, toute seule ! Et puis, je mettrai de la musique, du Tchaïkovski, j’adore ce compositeur ! Et puis, je vais m’acheter des fleurs, j’ai envie de glaïeuls, je ne sais même pas si j’ai un vase assez grand pour les mettre, ça ne fait rien, j’achèterai un vase. Je passerai chez le fleuriste en revenant du docteur.
Ah ben oui, il faut que je passe chez le docteur en fin d’après midi, il doit me faire mon rappel de tétanos. Il est craquant, ce docteur, je ne le vois pas assez souvent, c’est normal, je ne suis jamais malade ! Un bel homme, des beaux yeux coquins, et les tempes grisonnantes, une belle allure sportive, beaucoup de charme, décontracté, sympa ! Tiens, pourquoi je mouille, moi ?
Bon, je me lève ! Mais c’est qu’il fait super beau ! Après tous ces jours de flotte, voilà qui est une excellente surprise. Je regarde la température extérieure : 21° ! Bigre, et pas un nuage ! Oh lala ! Je me douche vite fait, je reste à poil, me prépare sur un plateau tout ce dont j’ai besoin pour aller dans le jardin, mon petit déjeuner, mon portable, mon walkman, mes cigarettes, mon briquet, mes chewing-gums, mon gode (mais non, pas mon gode ! Je n’ai rien contre, remarquez, mais il se trouve que je n’en possède pas) ! Et zou ! Je vais m’installer dans une chaise longue, offrant mon corps de jeune femme au soleil.
Eh oui, trente ans, le meilleur âge, la jeunesse et l’expérience !
Le jardin est bien protégé, on ne peut pas me voir. En principe, parce que les baraques de quatre étages qui sont à cent mètres, il suffit d’une petite paire de jumelles, et puis toc ! Mais je m’en fous, d’ailleurs non, c’est faux, je ne m’en fous pas ! Ça m’exciterait plutôt cette affaire-là ! Je ne me classe pas comme exhibitionniste, mais je ne vais pas non plus bronzer à l’intérieur d’un chapiteau de toile ! Tiens, ça me rappelle le voisin qui l’an dernier par une belle journée de septembre était resté vingt minutes à bricoler en haut d’une échelle dans son cerisier. Dans son cerisier, au mois de septembre ! Je l’ai croisé le lendemain, je lui ai demandé s’il m’avait mis des cerises de côté, depuis, on ne se parle plus !
Bon, je suis là, dans ma chaise, je me regarde, je ne suis pas trop mécontente de mon corps, il y a mieux, il y a pire, je suis dans la bonne moyenne, quoiiiiiii !
C’est instinctif, il faut que je me caresse ! Mais non ! Attendez, pour l’instant, je ne m’occupe que de la douceur de ma peau, je me caresse les bras, c’est très doux un bras, surtout à l’intérieur, ne trouvez-vous pas ? Les épaules à présent, ça aussi c’est pas mal, c’est rond, et puis les cuisses, les mollets, le ventre… Un coup d’œil aux fenêtres, pas de voyeur, comme c’est dommage, je lui aurais fait un petit spectacle, c’est vrai qu’on est en semaine, les gens travaillent. Ah ! J’ai cru voir bouger quelque chose, mais c’est peut-être moi qui me fais des idées. Ça ne fait rien, je vais faire comme-ci. Je commence à avoir très chaud, au propre comme au figuré. Je me caresse les seins, je les aime bien, mes seins, ni trop gros ni trop petits, et des petits tétons très réactifs. D’ailleurs, je vais les faire réagir immédiatement, je me les pince, je me les tortille, j’adore me faire mal aux nénés. Oh ! N’allez pas croire que je suis maso ! Ou alors juste un petit peu !
Une abeille passe, cette abrutie de bestiole est attirée par la confiture de ma tartine que j’ai laissée dans le plateau. Je n’aime pas ces trucs-là, mais alors pas du tout !
Bon, elle m’a dérangée, l’insectoïde, avec ses bzzz-bzzz. Reprenons, et non, voilà cette conne qui recommence dans l’autre sens ! C’est d’un pénible, si on ne peut même pas se tripoter tranquille à présent ! J’attends un peu. Plus d’abeilles pour le moment, c’est parfait ! Je continue là où je m’étais arrêtée. Je continue à me triturer mes pointes, je commence à mouiller sec, mais je n’ai que deux mains, pas pratique de se tripoter à la fois les nénés et la chatoune. Et puis en plus, j’ai envie de pisser.
Ben oui, quoi ? Je n’ai jamais assimilé le pipi au crade, pour moi il s’agit d’un suc corporel dont nous a doté la nature et qui ne me dégoûte absolument pas, bien au contraire ! Folie pour folie, on n’a pas tous les jours trente ans, et je me pisse dessus, par petits jets successifs, ça me coule sur les cuisses, ça se barre sur le tissu de la chaise longue, une partie passe à travers et l’autre s’étale, du coup je soulève un peu mes fesses, mouillée pour mouillée, autant y aller carrément. Mais c’est que j’avais une grosse envie, j’en fous partout. Et me voilà follement excitée ! Ma main descend vers ma chatte en feu. Mais ça m’embête d’abandonner cette bonne pression sur mes pointes de seins.
Mais j’ai de la ressource ! Je me lève, je vais jusqu’à la corde à linge et j’y prélève quelques pinces, je me réinstalle, et hop, une pince au téton droit, et hop, une pince au téton gauche. Pas très forte, la pression, je reprends deux autres pinces que je superpose. De cette façon, ça commence à serrer sévère !
L’abeille repasse… Non, ce n’est pas vrai ! Je vais finir par aller chercher une bombe insecticide !
Je suis excitée comme rarement je l’ai été, du coup j’essaie de me placer une pince sur mes lèvres vaginales, ce n’est pas la première fois que je fais cette tentative, mais j’ai toujours laissé tomber, ça fait trop mal. Cette fois encore, je la retire au bout d’une vingtaine de secondes, décidément, je ne suis maso que des nénés, comme je vous le disais !
Et l’abeille qui repasse…
Le bout de mon index frôle maintenant mon clitoris, il se fait de plus en plus insistant, des images se forment dans ma tête, des fantasmes, le docteur ! Comment ça, le docteur ? Ben oui, le docteur ! Me voici en train de fantasmer sur le toubib !
Bzzz Bzzz !
Cette fois, c’en est trop, il faut que je fasse quelque chose !
C’est alors que j’ai un coup de folie, je m’empare du portable :
Je lui ai répété tout cela très calmement, en essayant de garder mon sérieux.
C’était dingue, j’ai téléphoné comme ça, pour délirer complètement, et le toubib est entré dans mon délire. Je me demande quand même s’il osera aller jusqu’au bout ! Je vais néanmoins chercher un pot de gelée de groseilles, au cas où…
Il a osé, je lui ouvre, revêtue d’une robe de chambre passée à la hâte :
Hum, qu’il est beau, ce docteur, tout à fait dans mes goûts, il veut bien jouer avec moi, il ne sera pas déçu.
Mon beau docteur se déshabille, c’est qu’il est mignon comme tout ce petit docteur-là ! Un vrai petit bonhomme comme je les aime tant !
Je m’assois dans l’humidité de ma chaise, le docteur se penche vers moi et entreprend de me caresser.
J’approche ma bouche du membre viril de ce membre du corps médical, puis l’emprisonne de mes lèvres, l’humecte comme il faut, le balayant de savants coups de langue. Ce coquin en profite pour me peloter les nichons. Laissant un moment son sexe, je m’étonne de ce curieux traitement.
Le toubib met alors sa tête entre mes jambes, je crois qu’il est un moment surpris d’y trouver cette curieuse odeur de pipi non essuyé, mais il finit par s’installer dans un cunnilinctus en règle, léchant d’abord tout ce qu’il peut pour venir en final m’agacer le clitoris avec une précision toute médicale. Je me surprends à jouir dans un déluge de tremblement et de cris.
Je vois le docteur aller fouiller dans les poches de son pantalon, il en extrait un préservatif et, sans me demander mon avis, me pénètre carrément.
Rideau sur la scène du théâtre érotique, Féfesse et le docteur viennent saluer le public ! Clap Clap Clap !