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n° 02668Fiche technique21676 caractères21676
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Temps de lecture estimé : 15 mn
10/01/24
corrigé 10/01/24
Résumé:  Il est parti en vacances avec un ami mais finalement celui-ci s'avère plutôt décevant...
Critères:  fh extracon gros(ses) poilu(e)s lunettes vacances amour pénétratio
Auteur : Jerome492
Luce in the sky, with diamonds

Un grand merci à Lydia Estéphan pour sa gentillesse



Putain, merde, je venais de passer dix jours seul à seul avec ce mec de bivouac en bivouac. Nous avions partagé des moments forts, d’intenses périodes de galères, de longues veillées nocturnes à déblatérer sur le sens des choses et l’origine de la vie. Nous en avions vraiment bavé à nous en rendre malades, le genre de truc qui rapproche quand même. Et là, putain, quelle déception ! Retour à la civilisation, il me faisait gerber… Je le voyais s’affairer : ce mec-là dégoulinait de sociabilité comme les autres, pire que les autres, à croire que tout ce qu’il m’avait raconté n’était que des conneries, des simples vues de l’esprit. Il en est pour qui la vie n’est qu’un scénario permanent et qui ne vivent que pour leurs personnages !


Je ne sais pas pourquoi, mais tous mes meilleurs copains ont toujours été des copines ! Non pas que je n’aie jamais eu envie d’avoir de merveilleux potes avec qui j’aurais pu parcourir le monde à vive allure, constatons simplement qu’ils ne tenaient jamais la distance. Au bout de peu de temps, l’idéal tombait en miettes. La folie que j’avais cru un instant déceler en eux s’effritait à vive allure et l’atterrissage était fatal, alors qu’avec les nanas, au contraire, j’étais rarement déçu. La plupart d’entre elles étaient très (trop ?) terre à terre, mais au moins on savait où on allait et quelles étaient les limites. Quand, au détour d’un sentier, on tombait par hasard sur une personnalité exceptionnelle, c’était le nirvana ! Et là, je ne parle pas de baise, ni même d’amour, je ne parle que des rapports profonds que devraient avoir entre eux deux êtres humains normalement constitués.


Tandis que je regardais l’autre zombie s’agiter dans l’insignifiance de sa désespérance sociale, c’est à Francine que je pensais. Francine, c’est pas un nom, à part pour la farine, mais elle aurait pu s’appeler Cunégonde ou Paulette, ce n’en aurait été que plus génial.

Nous avions fait connaissance incidemment à la sortie d’un grand concert gothique, et force est de constater que nous contrastions pour le moins avec la faune environnante : moi avec un éternel jean déchiré élimé jusqu’à la corde, les cheveux longs et bien crades, complètement déphasé avec la mode en cours, tout ça pour bien marquer mon incommensurable mépris pour cet immonde sectarisme qui incite tout un chacun aux tentations d’appartenance ; elle, romantique évaporée, avec un chapeau pas possible et des fringues du siècle dernier, la tête dans les nuages, la fille cachée du docteur March ; et nous deux au milieu des corbeaux de tout poil et de toutes confessions, qui hier étaient punks et demain seraient invariablement trash ou new-âge avec la même certitude apparente… tous ces jeunes gens dans le vent qui arrivent avec Actuel sous le bras et des idées préconçues dans les soirées branchées, pour ne pas dire mondaines.



De là est née une sévère amitié, sans véritable fondement, mais avec tous les excès possibles.


Du coup, je me suis coupé les tifs et elle a troqué ses froufrous pour un vieux jean des familles.

Et six mois plus tard, nous nous envolions pour la Guyane avec un ami à elle qui voulait nous entraîner pour une expédition hasardeuse au fin fond du Maroni. Le pauvre, il est tombé malade deux jours après notre arrivée, les intestins dévorés par un virus ravageur. Rapatrié sanitaire, et nous voilà comme deux cons à deux pas de nos chères Ariane, à nous demander ce que nous faisions dans cette foutue jungle. Qu’importe, après tout, on était venu pour « rider » et on allait « rider ». Affrétage d’une pirogue, paquetage improvisé, deux ou trois cartes imbitables, et nous voici tous les deux seuls au milieu de nulle part.

Il l’avait dit, le guide, qu’il ne fallait jamais trop s’éloigner du fleuve, en tout cas pas sans préparation. Mais, au fond, quel intérêt de passer tout près de cette forêt mirifique et de ne pas prendre le temps d’en percer les mystères ? L’attirance était trop forte, et puis nous étions jeunes et foldingues, pleins de fougue et d’espérance, conscients surtout que la mort serait de toute façon un jour inévitable.


Faut être complètement tarés pour se retrouver sous une petite canadienne biplace en pleine forêt équatoriale alors que cela dégouline de partout, y compris dans la tente.

Nous voulions aller jusqu’aux chutes de « je-ne-sais-quoi » et nous nous étions paumés… Et on rigolait, on rigolait. Sous la tente, tout y passait, l’immense galerie des personnages grotesques qu’il nous était arrivé de rencontrer… alors que tout autour d’inquiétants bruissements se faisaient entendre.

Le lendemain matin, preuve fut faite que nous ne savions vraiment plus quel chemin prendre pour rejoindre notre pirogue. Même les précautions les plus élémentaires n’avaient pas été prises et le « Si tu marches toujours dans la même direction, tu finiras bien par arriver quelque part » n’avait pas cours dans ce monde hostile parsemé d’embûches. Et puis il y avait des risques à ne surtout pas prendre, par exemple, traverser un ruisseau à l’eau incertaine. Rien que ça pouvait t’attirer les pires emmerdes, paraît-il.

Mais ce qui était vraiment génial chez Francine, c’est que malgré son apparence frêle de petite fille gracile, cette femme-là avait un tempérament d’acier. Imperturbable, rien ne pouvait la déstabiliser, elle prenait chaque chose avec la plus grande des philosophies et faisait toujours face. Je crois qu’on aurait même pu lui annoncer qu’il ne nous restait plus que quelques heures à vivre, ou quelque catastrophe pire encore, qu’elle n’aurait pas bronché. Rien que pour ça, je l’admirais ! Comment cette petite femme à l’apparence presque maladive pouvait-elle être aussi blindée ? Mieux que du positivisme, de la volonté à l’état pur. Et, à peine commençais-je à désespérer, qu’elle trouvait déjà un petit mot encourageant du style « T’as quand même de la chance d’être tranquille, peinard au milieu des bois avec une jolie fille à tes côtés ! ». Surtout qu’il ne s’agissait pas de n’importe quelle jolie fille, mais de la plus belle fille de la planète ! Rien que pour ça la vie valait la peine d’être vécue.


Finalement, après deux jours et demi d’errance dans la forêt, nous avions fini par rejoindre la pirogue. Exténués par ce périple, nous étions rentrés fourbus à la base et avions par la suite écourté cette expédition.

Que dire d’autre sinon que nous avions passé le restant des vacances dans un hôtel pouilleux de Saint-Laurent à nous faire des papouilles ? Que dire d’autre sinon que c’était il y a bien longtemps et que nous nous étions par la suite perdus de vue… ? Que dire, sinon que cet enfoiré de Frédéric était loin d’avoir autant de couilles que ma divine Francine ?

Ce bâtard se pavanait devant des « girls » d’opérette à faire le mariole sur nos exploits dans le désert. Il pouvait pas garder ça pour lui, ce con, au lieu d’exciter les midinettes ! Invariablement, il faisait référence à moi, il essayait de me brancher à ces folasses dans le marais spongieux de ses idées tortueuses. S’il y a bien une chose dont j’avais horreur, c’est que trois quatre excitées me tournent autour. On aurait dit des mouches… Elles devaient se faire chier dans leur club de vacances tout proche et frétillaient du cul en regardant l’autre charlot dégoiser ses sornettes.


Berk ! La gerbe, je me suis levé, je me suis cassé sans dire un mot, sans même me retourner… pour bien marquer ma désapprobation. Comme je n’avais pas les clefs de la jeep, je suis parti à pinces vers la ville toute proche. Six ou sept kilomètres à tout casser pour rejoindre le centre et me noyer dans le souk de l’agglomération populeuse. Si ce n’est que je n’étais qu’un putain de touriste européen, j’aurais presque pu me fondre dans la foule et être peinard au milieu des marchands de tapis. Je n’avais pas envie de rentrer à l’hôtel, je n’avais plus envie de rentrer nulle part, juste de dériver indéfiniment dans cet univers poussiéreux et sous ce soleil de plomb !


Au coin d’une rue, il y avait une belle brochette de beaufs bedonnants – deux cent cinquante kilos au bas mot à eux deux – qui étaient en train de marchander un service à thé. Ça sentait Paris banlieue nord, petit pavillon à quatre sous et humour bien gras. Comme je les regardais, le gars affublé d’une large moustache de mousquetaire s’est retourné vers moi et m’a interpellé :



J’en pensais qu’il allait se faire entuber comme tout le monde, mais que ce serait de toute façon pas pire qu’aux galeries farfouillettes.

J’allais couper court à la conversation quand je l’ai remarquée qui me regardait, immobile derrière celui qui devait être son père. Un regard qu’on n’oublie pas, puissant, intense, profond, en un instant dévastateur. Plus tard, j’ai appris qu’elle était légèrement bigleuse et que c’était sans doute une des causes de cette étrangeté qu’elle avait dans les yeux, mais pour le moment je n’en savais évidemment foutre rien. Elle semblait me regarder comme si nous étions seuls sur terre, elle et moi, rien qu’elle et moi, et tout était possible désormais !


Pour le reste, elle était à l’image de sa mère : son visage, sa corpulence… Et sa mère à vrai dire n’était pas jojotte : grande, charpentée, bien en chair, pulpeuse – quoiqu’en ce qui concerne sa maternelle, il s’agissait plutôt d’obésité, la bibine était aussi passée par-là.

Les filles qui dépassent le mètre soixante-dix me foutent en général les chocottes, mais là pas du tout, j’ai tout de suite accroché, je sais pas pourquoi, elle n’avait rien de particulièrement attirant, mais… elle était vraiment extraordinaire et mes yeux ne pouvaient plus s’en détacher.

Putain ! J’en étais tout désorienté, je ne savais même plus ce que j’étais en train de raconter à son vieux, je m’en foutais, le principal était de garder le contact, au besoin de faire le mariole pour qu’elle ne m’oublie pas… Bon Dieu ! J’étais en train de tomber salement amoureux tandis que les Arabes, tout autour de moi, s’égosillaient pour vendre leurs babioles. Et lorsqu’elle a risqué un simple sourire, je vous jure, j’étais aux anges.


Comme d’hab, je n’avais guère de tunes, mais je les ai invités à becter tous les trois. Le vieux avec ses airs bourrus m’avait déjà pris à la bonne, quant à sa harpie, une vieille gouailleuse, elle gloussait à gorge déployée à chaque fois que son julot osait une plaisanterie bien grasse. J’ai tout de suite compris que ma dulcinée avait dû avoir honte de ses vieux quelques années auparavant, mais qu’elle avait bien heureusement dépassé ce stade et qu’elle éprouvait même une affection certaine pour ces êtres somme toute assez frustes. C’est une des choses qui m’ont tout de suite séduit chez elle, ce tact, cette finesse, cette intelligence avec laquelle elle appréciait les gens, la douceur qu’elle mettait dans les rapports humains et en même temps cette imperceptible distanciation, signe d’une intelligence supérieure.

Couscous, tajine, ils habitaient Bagnolet et la donzelle préparait une agrégation. À la voir, on ne l’aurait vraiment pas imaginé. Plutôt du genre cool et décontracte, l’universitaire : jean, baskets, tee-shirt ricain délavé, aucune trace de maquillage et les cheveux passablement gras. Je sais bien, c’était les vacances, mais quelque chose me disait que c’était tout le temps comme ça… qu’elle s’en fichait de son look, et que son look, c’était ça, point barre… si t’es pas jouasse, tu dégages ! Elle avait dépassé l’apparence, dix mille ans d’avance sur les incessants défilés de mannequins dont nous abreuve la téloche. J’avais côtoyé et même fréquenté des babas cool, mais chez elle c’était même pas ça, c’était quelque chose qui s’imposait et qui disait le plus calmement possible : « Je suis moi, je suis comme ça et je suis forte, une force intérieure qui vous irradie ». J’ai tout de suite fait le lien avec Francine, mais dans son cas c’était Luce (De son vrai nom Lucette, mais ce prénom-là elle le détestait !).


Toujours est-il que ses vieux étaient partis faire la sieste ou picoler et que nous nous sommes retrouvés tous les deux à papoter dans sa chambre d’hôtel. C’est elle qui avait eu l’idée de façon aussi simple et naturelle que tout ce qu’elle entreprenait. Elle me désarçonnait. Elle était assise en tailleur sur le lit, un clope au bec et une canette de coke dans l’autre main, et partant du « Nom de la Rose » qui m’avait, il est vrai, beaucoup plu, elle avait entrepris de me faire un cours sur les tendances religieuses au moyen-âge et sur les querelles dogmatiques qui avaient parsemé les siècles. Le pire c’est qu’elle savait être foutrement intéressante. C’était trop génial, je buvais littéralement à la source de ses paroles et je m’en délectais comme d’un divin cocktail ! Putain, cette nana… chaque mimique, chaque mouvement de corps, chaque intonation de sa voix était comme une symphonie et j’étais dans un sale état, salement amoureux de tout ce qui émanait de sa personne. J’étais comme hypnotisé !


Un peu plus tard, elle a retiré ses groles et les a envoyées valdinguer. Elle ne pouvait évidemment être qu’en chaussettes, l’odeur forte qui émanait de ses pieds était pour moi un précieux nectar aux senteurs épicées. Je l’adorais et je suis sûr qu’elle le remarquait, et ce que j’appréciais chez elle c’est qu’elle n’en tirait aucun bénéfice, sa joie restait simple et discrète. Ensuite, elle a retiré ses chaussettes et s’est mise à se trifouiller les doigts de pieds en continuant de parler, et cette fois encore, l’instant était magique. Elle aurait mis ses doigts dans son nez, ça l’aurait été tout autant. J’aurais pu tout accepter, elle aurait même pu roter, péter, cracher, se gratter le cul ou bouffer ses crottes de nez… Comme par magie, nous avions dépassé toutes les barrières de l’intimité et de la fausse pudeur, lorsque chaque nouvelle action ne peut plus être qu’un délice et source d’émerveillement.

Et lorsqu’elle a vu que je m’en étais aperçu, que j’avais pris conscience de tout ça, de cet état de grâce qui nous enrobait, elle m’a tout simplement fait un clin d’œil et s’est levée d’un bond en rigolant :



C’était si simple ! Je n’avais nullement besoin de lui clamer mon amour, elle en était déjà convaincue !


Elle a retiré ses frusques sans même se retourner et de la façon la plus joyeuse qui soit – en les balançant aux quatre coins de la pièce – et a enjambé la baignoire…

Puis elle s’est retournée tandis que je me déshabillais, et pour une fois je n’avais pas honte, je ne ressentais aucun malaise, mes complexes s’étaient comme évaporés, c’était comme ça et c’était très bien. J’aurais même pu être castré ou avoir une jambe en bois que tout se serait passé pour le mieux, de la façon la plus naturelle qui soit :



S’en suivirent de furieux jeux d’eau où nous en profitâmes pour nous tripoter sans vergogne tout en aspergeant la salle de bain copieusement par nos joyeux ébats.


De toute façon, j’adore les gros seins lourds et laiteux, j’adore les femmes qui ont de gros seins à condition qu’ils soient naturels, bien entendu. La chirurgie esthétique c’est une des principales conneries de la société d’apparence qui enrichit des cohortes de médecins bâtards et autres photographes de mode. Je préfère mille fois toutes les imperfections du monde à cet univers de papier glacé qu’on essaie sans cesse de nous faire gober. Alors… une mamelle bien molle, des bourrelets généreux, des grains de beauté, une belle chatte avide à la toison luxuriante, des odeurs corporelles très prononcées… Putain, merde, on est dans la vraie vie et cette vie-là je l’adore ! J’pourrais gagner des milliards que je continuerais à détester cet univers de gens friqués, mais pas du tout à cause de leur fric, uniquement à cause de cette putain de culture impérialiste qu’ils veulent nous imposer : la bonne éducation ! Comme s’il n’y avait qu’une bonne façon de voir les choses ! Méfiez-vous des prêcheurs de toutes confessions, ils veulent vous annexer !


Sa bouche, peut-être un peu de travers, sa fossette sur le côté, son grain de beauté dans le cou, ses lèvres trop épaisses ou son cou trop charnu, tout ce qui contribuait à sa personnalité et faisait d’elle ce qu’elle était étaient mille détails qui étaient autant de découvertes, un émerveillement sans cesse renouvelé… Tout ça, je l’adorais, je ne pouvais déjà plus m’en passer. Avait-elle les seins trop lourds, des poignées d’amour ou des yeux trop globuleux ? Elle était myope comme une taupe sans ses lunettes, mais elle ne voulait bien entendu jamais les mettre. Elle ne supportait pas non plus les verres de contact, alors elle se cognait contre les portes. Elle avait justement un énorme bleu à la cuisse, le genre de truc mastoc qui avait dû la faire beugler. Je lui ai fait un petit bisou pour la guérir, l’odeur de son sexe tout proche me faisait tourner la tête. Auburn de chez auburn, j’ai toujours côtoyé beaucoup de rousses, elles ont un goût… inimitable… J’ai plongé ma tête dans son épais buisson pour lui rendre hommage et le dévorer avec appétit. En relevant la tête :



Ce disant, je laissais ma bouche parcourir fébrilement son corps, à la recherche de sa sensibilité…



Je comprenais en effet, j’ai ravalé une larme, c’est si rare de tomber amoureux.



Il y avait son petit ami, certes, mais il n’y avait rien de changé. Nous avons basculé sur le lit de la façon la plus naturelle qui soit. Je me suis planté en elle machinalement, sans le vouloir, en jouant. Ça tombait bien, elle était trempée d’envie. Emboîtés l’un dans l’autre, nous avons roulé sur le lit :



Je me suis retrouvé allongé sur le dos et elle au-dessus de moi, ma cavalière :



Et toujours emboîtée sur mon sexe, la voici qui frotta son pubis contre le mien, comme une folle, ses longs poils me chatouillaient, jusqu’à la jouissance qui bientôt la transporta au nirvana.

À peine remise de ses émotions :



Par deux fois encore, elle se fit jouir de cette façon.



Cette fois-ci fut la bonne, nous sommes arrivés ensemble au sommet du plaisir.


Ensuite, nous avons fait un break. Nous nous sommes rhabillés vite fait et sommes descendus au bar boire un verre. Elle était rayonnante, je la voyais briller comme un astre devant mes yeux ébahis et j’avais l’impression que toute l’assistance ne pouvait que la trouver formidable.


Une heure et deux verres plus tard :



Quarante-huit heures plus tard, je prenais mon avion. Quarante-huit heures plus tard, c’est évidemment un peu court pour neuf cent quatre-vingt-dix-sept saillies, mais nous avons fait du mieux que nous avons pu, et même des choses dont on dit qu’elles sont contre nature. Ah, ces vacances ! C’était vraiment fatigant et j’avais hâte de retrouver mon boulot pour pouvoir enfin me reposer.

Ce que j’espérais en tout cas de tout mon cœur, c’était de pouvoir de temps en temps la rencontrer. Il lui restait un capital de neuf cent quatre-vingts jouissances, ç’aurait été trop bête de s’en priver.


Mais trêve de plaisanterie, j’y pensais dans l’avion. Elle rejoindra le panthéon de mes femmes adorées. Luce, Francine, Jodie Foster, Sigourney Weaver… et quelques autres encore. Elles ne sont pas trente-six mille, mais elles sont fantastiques et je ne connais aucun homme qui puisse les égaler, même ce bon vieux Kevin Spacey.