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n° 02675Fiche technique7599 caractères7599
Temps de lecture estimé : 5 mn
17/08/01
Résumé:  Au travers d'une expérience inoubliable, regard satirique sur le cybersexe.
Critères:  fh lunettes telnet humour traduction
Auteur : Isidore Lapilule  (36 ans, lillois.)      Envoi mini-message
Cybersexe (satire)



[Ce texte est traduit du récit humoristique "Cybersex" paru sur le site http://segfault.org consacré à la satire du monde informatique.]


C y b e r s e x e


Les chatteurs se livrent souvent à ce qu’ils nomment affectueusement le "cybersexe". Souvent, les fantasmes tapés sur les claviers et partagés par Internet deviennent passablement torrides. Toutefois, comme vous pourrez le voir, l’un des deux protagonistes de la session transcrite ci-après n’a pas bien compris le principe du cybersexe… À moins que…



Bien_Monté> Bonjour Petit_Coeur. Comment es-tu ?


Petit_Coeur> Je porte un chemisier de soie rouge, une minijupe et des bas. Je fais de la gym tous les jours, je suis bronzée et je suis vraiment canon. Mes mensurations sont 95C-60-90. Et toi ?


BM> Je mesure 1m70 et je pèse 120 kg. J’ai des lunettes et un pantalon de survêtement bleu que je viens d’acheter à Monoprix. J’ai également un t-shirt avec quelques taches de ketchup que j’ai faites pendant le dîner. Il a une odeur bizarre.


PC> J’ai envie de toi. Tu veux bien me faire l’amour ?


BM> OK.


PC> Nous sommes dans ma chambre. Il y a de la musique douce sur la chaîne et des chandelles sur ma table de nuit et ma commode. Je te regarde droit dans les yeux en souriant. Ma main glisse déjà sur ton entrejambe et commence à masser l’énorme bosse qui s’y forme.


BM> J’avale de travers. Je commence à transpirer.


PC> J’enlève ton t-shirt et j’embrasse ton torse.


BM> Et moi je déboutonne ton chemisier. Mes mains tremblent.


PC> Je gémis doucement.


BM> Je tire sur ton chemisier pour l’enlever lentement.


PC> Je renverse ma tête en arrière de plaisir. La soie glisse sur ma peau brûlante. Ma main s’active sur la bosse de ton pantalon.


BM> Je fais un faux mouvement et je déchire accidentellement ton chemisier. Oups ! Je suis désolé.


PC> Ce n’est rien, je ne l’avais pas payé si cher que ça.


BM> Je te rembourserai.


PC> Ne t’en fais pas pas pour ça. Je porte un soutien-gorge noir en dentelle. Mes seins délicats montent et descendent au rythme de ma respiration qui s’accélère et devient irrégulière.


BM> Je m’emberlificote avec l’agrafe de ton soutif. Je pense qu’elle est coincée. T’as pas des ciseaux ?


PC> Je prends ta main et je l’embrasse doucement. Je dégrafe moi-même mon soutien-gorge. Il tombe. L’air caresse mes seins. Mes tétons se dressent pour toi.


BM> Ca alors ! Comment t’as fait ? Je ramasse ton soutif et je commence à examiner l’agrafe.


PC> Je cambre les reins. Oh chéri, je veux sentir ta langue partout sur moi.


BM> Je laisse tomber le soutif. Ensuite, je lèche tes… ta poitrine. Ouah, elle est cool !


PC> Je fais courir mes doigts dans tes cheveux. Puis je te mordille l’oreille.


BM> Soudain j’éternue. Oups ! Tes seins sont couverts de salive et de morve.


PC> Quoi ???


BM> Je suis confus, vraiment.


PC> J’essuie la morve sur mes seins avec les lambeaux de mon chemisier.


BM> Je te débarrasse de ton chemisier trempé. Je le jette. Il fait "floc" en tombant par terre.


PC> OK. Je baisse ton pantalon de survet et je caresse ton bel outil, fièrement dressé.


BM> Je crie comme une gonzesse. La vache ! Tes mains sont froides ! Youuuuuuuuuu !


PC> Maintenant j’enlève ma minijupe et je baisse ma culotte.


BM> Je te l’enlève. Ma langue va partout, entre, sort… Hum… Attends une minute stp.


PC> Qu’est-ce qui se passe ?


BM> J’ai un poil de cul coincé dans la gorge. Je suffoque.


PC> Ca va ?


BM> Je suis saisi d’un accès de toux. Je deviens écarlate.


PC> Je peux faire qqch pour toi ?


BM> Je me précipite dans la cuisine en m’étranglant. Je fouille frénétiquement dans les placards, à la recherche d’un verre. Mais, où est-ce que tu ranges tes verres ?


PC> Dans le placard à droite de l’évier.


BM> Merci ! Je bois un verre d’eau. Ah, ça va mieux.


PC> Reviens avec moi, mon amour.


BM> Attends, je rince le verre.


PC> Vite ! Je suis sur le lit, je me languis de toi.


BM> Encore un instant, j’essuie le verre. Je le remets dans le placard. Maintenant je reviens vers la chambre. Zut, il fait noir et je suis perdu. Où est la chambre ?


PC> La dernière porte à gauche, au bout du couloir.


BM> Ah oui, j’ai trouvé.


PC> J’arrache ton pantalon. Je gémis. J’ai tellement envie de toi.


BM> Oui. Moi aussi.


PC> J’ai enlevé ton pantalon. Je t’embrasse passionnément. Nos corps nus se collent l’un contre l’autre.


BM> Aïe ! Ton visage appuie sur mes lunettes. Ça fait mal.


PC> Pourquoi ne les enlèves-tu pas ?


BM> OK, mais je ne vois quasiment rien sans elles. Je les pose sur ta table de nuit.


PC> Je suis courbée sur le lit. Prends moi, mon chéri.


BM> Attends faut que je fasse un petit pipi. Je traverse la chambre en tâtonnant, vers la salle de bains.


PC> Dépèche-toi, mon amour.


BM> J’ai trouvé la sdb, ici aussi il fait noir. Je cherche les toilettes à tâtons. Je soulève le couvercle.


PC> J’attends ton retour avec impatience.


BM> Ca y est, j’ai fini. Je cherche la poignée de la chasse

d’eau. Ah zut !


PC> Qu’est-ce qui se passe encore ?


BM> Je viens de me rendre compte que j’ai pissé dans ton bac à linge. Désolé, encore… Je reviens vers la chambre, marchant à l’aveuglette.


PC> Mmmmmm oh ouiiii ! Viens…


BM> OK, a présent je vais te mettre mon… euh… enfin, ce que je pense… dans ton… hum, euh… ben tu vois ce que je veux dire, non ?


PC> Oui ! Vas-y chéri ! Fais-le !


BM> Je touche ton joli petit derrière. Pas mal ! J’embrasse ton cou… Euh, j’ai encore un petit problème, là.


PC> Je fais aller mon cul d’avant en arrière en gémissant. Je ne peux pas attendre une seconde de plus. Vas-y mets-la moi ! Baise-moi !


BM> Je débande.


PC> Hein ?


BM> Je suis tout ramolli. Pas moyen de tenir une érection décente.


PC> Je me redresse et je me tourne vers toi, incrédule.


BM> Je hausse tristement les épaules. Mon zizi est tout flagada. Attends, je vais remettre mes lunettes pour mieux voir.


PC> Non, laisse tomber. Je me rhabille. Je remets ma culotte et mon chemisier toujours trempé.


BM> Non, attends ! Je plisse les yeux pour essayer de trouver la table de nuit. J’avance à tâtons vers la commode, je renverse des bombes de laque, des photos encadrées et les chandelles.


PC> Je reboutonne mon chemisier. Puis, je mets mes chaussures.


BM> Ah enfin ! J’ai trouvé mes lunettes ! Je les mets… Mon Dieu ! Une des chandelles est tombée sur le rideau. Le rideau est en flammes !!! Je le montre du doigt, atterré.


PC> Va te faire foutre ! Je déconnecte, espèce de gros nul !


BM> Et maintenant c’est la moquette qui prend feu ! Oh misère…


*** Petit_Coeur vient de se déconnecter ***