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Temps de lecture estimé : 37 mn
03/09/01
Résumé:  L'église du village est à moitié en ruines ce qui désespère l'abbé Gédéon
Critères:  fh ff hh religion grossexe grosseins fmast hmast intermast fellation cunnilingu pénétratio fsodo hsodo
Auteur : Jerome492
Gédéon Brin d'Osier

Un petit coucou à Lydia Estéphan, ma philosophe préférée




Quinze ans, vingt ans, trente ans, il ne savait plus au juste. Il ne comptait plus les années passées dans ce petit village fort sympathique, en plein cœur de la France profonde. Il lui semblait qu'il était là depuis toujours et il s’y sentait particulièrement bien.


D’un naturel gentil, Gédéon Brin d’Osier avait donné sa vie au Seigneur, par vocation et par amour de son prochain.

L’abbé Gédéon s’occupait de la petite paroisse de Saint-Firmin-les-Esbroufes, avec une grande dévotion et un sens du sacrifice hors du commun. Il ne ménageait pas sa peine et parcourait sans relâche ce canton montagneux pour aller à la rencontre de ses ouailles, distillant çà et là un peu de réconfort aux oubliés du monde, soulageant les douleurs des aïeux usés par les ans, pardonnant avec bonhomie aux âmes pécheresses.

Ce ne serait pas mentir que de dire qu’il était apprécié de tous, même des plus anticléricaux, ce type-là, c'était la bonté même, la gentillesse faite homme, l’amour incarné.


Une seule ombre au tableau : l'église de Saint-Firmin qui partait en lambeaux ! Il avait bien essayé de faire appel aux autorités sacerdotales afin d’obtenir quelques subsides. Cependant, les pontifes semblaient faire bien peu de cas de ce coin perdu au centre de nulle part. Dans ce lieu paumé, isolé de tout, aucune architecture flamboyante, aucun ancrage historique, une simple petite église de pierre en décrépitude !

Restait évidemment l’aide des fidèles de la paroisse qui, pour la plupart, n’étaient point riches et dont l’incontestable générosité ne parvenait malheureusement qu’à couvrir les frais de fonctionnement. Le gel, la neige, les intempéries avaient fait le reste, perçant de gros trous dans le toit usé, faisant voler en éclat les vitraux défraîchis, érodant inlassablement les vieux murs lépreux en divers endroits. Quelle désespérance !

Pourtant, Gédéon, aidé de son dévoué sacristain Renaud Bravard, travaillait sans relâche pour consolider l’édifice. Ils passaient leurs week-ends à charrier les sacs de ciment, à grimper sur les toits au péril de leurs vies, ils se faisaient maçons, couvreurs, architectes même… Mais, le résultat n’était pas vraiment à hauteur de leurs espérances. Çà et là, dans la grande nef, de grandes bassines de zinc terne leur rappelaient que, dès qu’il se mettait à pleuvoir, l’église redevenait une véritable passoire.


Un jour pourtant, tandis qu’il était en déplacement sur Aurillac, dans une salle d’attente bien remplie, alors qu’il attendait patiemment son rendez-vous avec le rhumatologue et qu’il feuilletait machinalement la feuille de chou locale, il tomba sur une petite annonce énigmatique :


Devenez riche, rapidement et sans effort.

Le célèbre groupe pharmaceutique Somaclor-Roclor-Cérinen vous aide à vous installer.

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Contactez-nous au 06-xx-xx-xx-xx et demandez Monsieur Durufey-Cambresis


Pourquoi pas, après tout !



C’est une voix féminine qui lui répondit :



Ainsi fut fait. L’autre venait de lui raccrocher au nez.


Le lendemain matin, aux premières heures, un semi-remorque s’engouffra dans la rue étroite et freina en crissant atrocement des pneus, réveillant par la même occasion une grande partie de la populace.

Dring, dring !



La Somaclor, Durufey Cambresi, il avait du mal à émerger.



Le pauvre homme, encore à moitié réveillé, apposa son paraphe à divers endroits, signant ainsi sa perte.


En fin de journée, lorsqu’il revint de dire la messe à la chapelle de Villebonne, sur les vestiges de l’ancien potager, l’abbé eut la mauvaise surprise de retrouver une imposante structure métallique, tout de tôle vêtue. Les ouvriers avaient fait bien peu de cas des choux et des carottes, son petit jardin était dévasté !



Devant la porte d’entrée, une caisse énorme sur laquelle étaient simplement épinglés quelques feuillets, un carnet d’instructions semble-t-il !


Voici comment notre ami se retrouva à la tête d’un élevage de rongeurs, qui aurait dû théoriquement lui apporter fortune. Les papiers avaient été soigneusement antidatés, les délais de rétractation étaient dépassés et une multitude de clauses, toutes plus tordues les unes que les autres, complétaient l’épitaphe. Vingt ans de galères, à suer sang et eau pour récolter misère.

Mais, au départ, notre homme ne vit, bien entendu, aucun de ces désagréments. L’enthousiasme aidant, malgré la hardiesse de la tâche, il était encore débordant d’espoir. Douze mâles et vingt-cinq femelles, voilà ce qu'il trouva dans la caisse, tous les autres frais étaient à sa charge et il s’engageait, à terme, à fournir plusieurs centaines d’individus par mois à la Somaclor pour alimenter les expérimentations cosmétiques. Bien sûr, il n’y connaissait absolument rien à ces satanés rongeurs !


Au bout de quinze jours, les logistiques alimentaires et excrémentales des petits animaux n’avaient désormais plus de secret pour lui. Aidé de Renaud Bravard qui ne ménageait pas ses forces pour nettoyer les clapiers, il s’organisait au mieux, avec une méthodologie toute cartésienne, profitant de l’inter-messe pour rejoindre, sans plus attendre, son brave associé et lui prêter main forte, ou allant mander l’aumône à travers la campagne, pour négocier à bas prix quelques bottes de paille ou quelques carottes incalibrables. À votre bon cœur, Messieurs-Dames, Dieu vous le rendra au centuple ! Après tout, ce n’était là que pour la bonne cause, pour réparer la maison de Dieu, il y croyait encore, le bougre !


Mais, élever des lapinous, c’était bien beau, encore eut-il fallu qu’ils se reproduisissent. Diantre, comment fallait-il faire pour qu’ils s’accouplent ? À quoi pouvait donc ressembler un accouplement de lapins ? Il fureta toute une après-midi dans la bibliothèque du village, à la recherche de précisions sur ce sujet, trouva bien un ouvrage sur les vaches, un autre sur les poules, mais que nenni sur les lapins ! Au diable toute cette science, il laisserait faire dame nature, le Seigneur avait bien fait les choses, après tout…


Voici comment les premières lapines mirent bas : d’adorables petits dons de Dieu surgirent par la magie du Saint-Esprit et la bonté de Sainte-Geneviève, noble patronne de la paroisse. Une première portée et puis une autre et encore une troisième… En ce début d’été, il ne se passait plus aucune semaine sans que de nouvelles naissances viennent émerveiller le brave homme. Et, ce n'était pas qu'une seule naissance à chaque fois, mais souvent deux, parfois trois, de temps en temps même beaucoup plus. Malgré quelques décès, la population de ses petits protégés avait déjà plus que doublé… Mais, on était évidemment encore très loin du compte et du seuil de rentabilité !




Sur l’autre versant de la montagne, il y avait un petit couvent, un vieux bâtiment en ruine, où subsistait une dizaine de religieuses, pour la plupart défraîchies. Gédéon les connaissait bien, toutes autant qu’elles étaient, ses pérégrinations à travers la campagne l’entraînaient fréquemment par là-bas. La plupart d’entre elles étaient très âgées, certaines même malades. Seules deux ou trois petites jeunettes laissaient encore quelque espoir à la pérennité de la communauté.

Ah si ! Il y avait aussi sœur Josiane, sœur Josiane était allée à l’école avec Gédéon, il y a de ça bien longtemps. À l’époque, elle avait des nattes et, étant môme, il prenait toujours un malin plaisir à la tirer par les cheveux. Elle répondait invariablement en griffant ou en mordant, en tout cas en braillant comme une pisseuse, quand elle ne se mettait pas à chouiner comme une madeleine. Âme peu charitable, il prenait toujours un malin plaisir à la voir pleurer à chaudes larmes… Évidemment, les années avaient passé et leurs destins religieux les avaient sans doute réconciliés.


Sœur Josiane était entrée dans les ordres l’année de ses seize ans, à la suite d’un sinistre incident qui avait gâché sa vie. Jusqu'alors, c’était une adolescente comme les autres, un brin romantique, peut-être un tantinet timide, quelques flirts malgré tout… Et puis, un jour, en rentrant du lycée, elle avait retrouvé sa mère… à l’agonie dans une mare de sang. Elle avait été laissée pour morte par un cambrioleur sans scrupules qui l'avait violentée, et la pauvre femme ne s’en est jamais remise. On avait réussi à sauver sa vie, mais pas son âme, sa maman avait terminé ses jours en hôpital psychiatrique. Le choc émotionnel ressenti par Josiane, à cette époque, fut tel qu’elle décida de se déconnecter de ce monde tellement cruel et grotesque. D’où sa décision de se rapprocher de Dieu ! C’est ainsi qu’elle trouva refuge au couvent des Ursulines et qu’elle se décida bientôt à prendre le voile.


Depuis quelques années, elle avait pris sous sa coupe et s’était prise d’affection pour une petite jeunette, de vingt ans, sa cadette, sœur Marie-Hélène. Les deux femmes étaient inséparables. Leurs caractères très complémentaires et leurs centres d’intérêt communs faisaient d’elles deux véritables amies, en tout bien, tout honneur, bien évidemment. En tout cas, elles ne se quittaient pas et lorsque l’on rencontrait l’une, l’autre n’était jamais bien loin.


Sœur Marie-Hélène, qui entamait désormais sa 25ᵉ année, avait choisi la vie monacale pour une tout autre raison : elle était affublée d’un physique particulièrement ingrat et en avait souffert durant toute son enfance. Cela dit, ce n’était pas la totalité de son physique qui était ingrat : son corps était fort bien proportionné et même doté de formes généreuses particulièrement appétissantes. Ce qui était en cause, c'était uniquement son visage, son monstrueux visage, il lui servait de repoussoir, comment diable le Seigneur tout-puissant avait-il pu l’affubler d’un visage aussi hideux ? Un jour dans les vestiaires de la piscine, elle avait surpris une discussion entre garçons :



Et les autres vilains de pouffer de rire !



Elle s’était bouché les oreilles, elle ne voulait pas en entendre plus. Elle n’arrêtait plus de pleurer… Ce jour-là, elle avait eu envie d’en finir avec la vie, le monde était trop injuste ! Le lendemain, elle avait regardé un reportage sur les religieuses à travers le monde, c’est ça qui lui avait donné l’idée…


Gédéon aimait beaucoup venir discuter avec les deux femmes, de tout, de rien, de la vie en somme. C’étaient pour lui deux véritables amies. Elles pouvaient compter sur lui et lui sur elles lorsqu’il y avait un problème, et ceci quel qu’il soit.

Justement, là, il y avait un problème ! Un sacré problème même ! Et, il ne savait pas à qui le confier ! Il n’y avait plus guère que les deux religieuses pour accepter de l’écouter. Depuis qu’il avait commencé cet élevage, après tout ce temps sacrifié aux bons soins de ses petits lapins, il avait certes eu des naissances, mais il était très loin des quotas demandés par ses employeurs. S’y prenait-il mal ? Aux dires des agriculteurs environnants, il faisait de son mieux et il eut été difficile d’obtenir des résultats plus satisfaisants. Tous les bons conseils, il les avait faits siens. Simplement, c’était ce satané contrat qui était sacrilège, une grosse arnaque, un véritable piège à « con », c’était bien ça qui le turlupinait.

Il n’espérait, à vrai dire, pas grand-chose des deux femmes. Simplement un peu d’écoute, de compréhension et peut-être aussi un peu de réconfort.

Une fois au fait de la situation, elles se trouvèrent bien embêtées pour lui. Comment ce brave abbé avait-il pu embarquer dans une telle galère ?


Josiane ressentait depuis toujours beaucoup d’affection pour cet homme. Certes, il la taquinait tout le temps lorsqu’elle était petite, pour la faire enrager, quelquefois même méchamment pour lui faire de la peine. Pourtant, même à cette époque, il ressemblait au petit frère qu’elle aurait aimé avoir… Elle l’avait toujours trouvé mignon, gentil, pourvu d’une grande humanité, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Par la suite, pendant son adolescence, elle avait même été secrètement amoureuse de ce garçon espiègle et incroyablement jalouse lorsqu’elle l’avait un jour surpris bécotant une autre fille, dans une boum de lycéens boutonneux…

Depuis, elle avait toujours eu des sentiments pour lui, certes plus diffus, disons une solide amitié, une complicité inébranlable comme celle qui peut lier un vieux couple bien sage. Que pouvait-elle faire pour aider son ami ?


C’est alors qu’elle eut l’idée d’en parler à Bérengère. Sœur Bérengère était une des doyennes de la congrégation. Elle partageait ce privilège avec sœur Clarisse qui était génétiquement sa sœur jumelle, mais n’en était pas moins « sœur » malgré tout. Sœur Bérengère était la scientifique du groupe, plus de quarante ans d’études derrière elle, elle avait consacré sa vie à l’étude des plantes de la région et en connaissait certainement beaucoup plus sur ce sujet que n’importe quel phytothérapeute universitaire.

Sœur Josiane entraîna Gédéon dans le domaine de la vieille femme, une espèce de laboratoire poussiéreux parsemé de toiles d’araignées où trônaient cornues et éprouvettes, un fatras moyenâgeux qui faisait plus penser à l’antre d'une sorcière qu’à celui d'une sainte femme.

Sœur Bérengère n’était plus toute jeune et, à vrai dire, elle n’avait plus toute sa tête. De plus, elle était à moitié aveugle et quelque peu parkinsonienne. Ils la trouvèrent assoupie, la tête reposant entre les pages d’un vieux parchemin moisi, un vieux grimoire qui invoquait des puissances maléfiques. Josiane essaya par tous les moyens de la sortir de sa léthargie, n’hésitant pas à secouer la vioque comme un prunier. Celle-ci émergea des limbes, complètement ahurie et se mit à bredouiller des psaumes en latin, un charabia incompréhensible pour le commun des mortels.

Il fallut tout lui expliquer en long, en large, en diagonale, racine carrée de l’hypoténuse incluse. Et, contrairement à toute attente, cette vieille taupe liquide se mit aussitôt en branle, agrippa prestement un vieux carnet aux pages jaunasses.



Après tout, pourquoi pas, même si tout ça n’avait pas l’air très catholique, il n’y avait de toute façon aucune autre alternative !


C’est sans trop y croire qu’il se présenta le lundi suivant au couvent. Que pouvait donc comprendre cette vieille folle aux principes modernes de l’élevage expérimental ?

Josiane l’accompagna comme la première fois. La Bérengère semblait véritablement surexcitée, ses yeux humides crépitaient dans la pénombre, tandis qu’elle se lançait dans un exposé flamboyant sur les vertus aphrodisiaques de la grésignasse. Cet enthousiasme trépidant, associé à la pénombre moite qui submergeait ce lieu inquiétant, rendait l’atmosphère à proprement parler surréaliste… À un moment donné, Gédéon eut presque l’impression de voir les flammes de l’enfer danser dans les yeux de la foldingue !



Mais, tout à coup, sans raison apparente, le faciès de la vieille femme venait de changer et elle se retrouva soudain envahie par une hilarité tout bonnement maléfique :



Puis, tout en faisant moult signes de croix, cette vieille tordue ajouta :



Impossible de l’arrêter, la sorcière était partie bien loin, dans les couloirs de la démesure ! Elle ne les voyait plus. Aussi prirent-ils congé sans même qu’elle s’en aperçoive, tandis qu’elle continuait à déblatérer toutes ces insanités…


Et, ils partirent bras dessus, bras dessous, avec sœur Josiane, un petit sac contenant les précieuses fioles de potion magique… qui exhalaient une délicieuse odeur poivrée…

« … Plusieurs solutions … » avait dit la magicienne. « … Sous cutanée, intramusculaire, ou absorption directe… Néanmoins, les techniques d’injection devraient produire de meilleurs résultats… » et plus tard d’ajouter « … Revenez me voir, en fonction des résultats, je pourrais être amenée à modifier quelque peu les dosages ! Du cul, j’vous dis, toujours plus de cul ! ».


Et cette vieille folasse de repartir dans un fou rire inextinguible. D’ailleurs, une fois sortis, sœur Josiane crut bon d’ajouter :



Sœur Josiane s’était transformée en véritable infirmière vétérinaire et prenait ce rôle très au sérieux. Elle piquait, piquait et repiquait tous les petits lapins. Gédéon n’aurait jamais eu cette patience et, sincèrement, il l’admirait pour ça. Désormais, elle travaillait à mi-temps chez lui, de la façon la plus bénévole qui soit et elle avait même entraîné sœur Marie-Hélène avec elle dans son périple…


Étonnamment, les résultats ne tardèrent pas à se faire sentir, les taux de natalité progressaient à vue d’œil.

Ils firent aussi le dépistage systématique prévu par la magicienne et, quand il fallut expédier les lapins à la Somaclor, ils isolèrent tous les sujets qu’ils avaient détectés comme peu sensibles au produit magique !

C’était déjà mieux, mais on était encore loin du but. Ils retournèrent donc voir la vieille qui modifia la posologie de ses produits tout en vociférant quelques propos empreints de lubricité… Il faudrait encore sélectionner les individus les plus sensibles par petites touches successives. Avec un produit hyperactif et des sujets hypersensibles, on parviendrait sans doute à obtenir des résultats inespérés !


Et, ces résultats, on finit effectivement par les obtenir ! Désormais, dès que Gédéon traversait son enclos, il y avait toujours trois ou quatre lapins dans des postures obscènes, en train de monter prestement sur des femelles. Au début choqué par tant de perversité, il reconnut bien vite ces mouvements copulatoires comme les indices favorables à l’expansion de son entreprise ! Par conséquent, de voir ainsi ces petites bêtes en train de forniquer le mettait de joyeuse humeur. Après tout, c’était simplement l’expression de la nature et il n’y avait point de péché dans tout ça ! D’autant plus que l’augmentation des naissances qui en résultait semblait prendre elle aussi une tournure exponentielle, grand merci sœur Bérengère !


Le premier incident survint un jour que sœur Marie-Hélène était en train de piquer les petites bêtes. Un animal craintif se rebella, lui mordit les doigts et, finalement, en essayant de le retenir, elle s’enfonça l’aiguille dans le bras. Vexée par tant de maladresse, elle préféra ne rien dire à personne.

Il était presque midi, elle s’en retourna au couvent à pied à travers la montagne. Mais, au fur et à mesure qu’elle poursuivait sa progression à travers les rochers, elle se sentait de plus en plus bizarre. D’abord, ses seins, les pointes de ses seins devenues toutes dures et ensuite cette curieuse impression qui inondait son bas-ventre. Était-ce à cause de la piqûre ? Elle décida de marquer une pause pour se reposer et elle s’assit sous un arbre à l’abri du soleil. Quelles curieuses impressions ! Elle se sentait soudain pleine de désir, ces sensations qui lui zébraient la poitrine, cette moiteur au sein de son sexe. Certes, ces sensations ne lui étaient point étrangères, ce n’était pas la première fois qu’elle ressentait des « envies ». Elle l’avait même avoué en confesse, il lui était aussi arrivé de se toucher pour se soulager, lorsque le désir était trop fort. Elle espérait que Dieu lui pardonnerait toutes ces incartades. Une ou deux fois, elle s’était même caressée en pensant à des hommes, mais ça, elle s’était abstenue de le confier à qui que ce soit…


Mais, cette fois-ci, l’envie était si subite et aussi tellement profonde, tellement intense. Elle se sentait traversée de part en part, submergée par le désir sexuel. Elle tenta de faire appel au Seigneur pour qu’il la prenne en pitié dans son besoin de chair… Mais, au diable le Seigneur, au diable la contrition, elle avait trop envie, trop besoin de ce plaisir qui lui tendait les bras. Elle remonta prestement ses jupons et glissa sa main dans sa culotte. Celle-ci était trempée, à tordre, c’était la première fois qu’une telle chose lui arrivait. Elle s’effleura à peine que, déjà, elle jouissait en beuglant dans la campagne, tordue par la jouissance.


Elle se releva bientôt et se remit en route, pensant sans doute que l’incident était clos. Pourtant, quelques centaines de mètres plus loin, en plein soleil, l’envie lui reprit. Une envie forte et impérieuse qui l’incitait à se branler sans plus attendre. Oubliant toute pudeur, sans conscience réelle du danger, elle se troussa à nouveau, baissa franchement sa culotte et se mit à se masturber face au soleil, offrant sa belle grosse chatte poilue à l’astre impérieux. Cette fois-ci, le plaisir mit plus de temps à venir, mais fut encore plus absolu, la contraignant à s’allonger sur les rochers, secouée de spasmes durant de longues minutes…

Il était presque deux heures quand elle arriva enfin au couvent. Elle avait encore dû s’arrêter deux fois pour satisfaire ce besoin de jouissance. Elle alla immédiatement s’enfermer dans sa chambre. Déshabillage fébrile dans l'urgence, à moitié débraillée, elle recommença aussitôt à se masturber, se demandant, inquiète, quand les effets de cette satanée piqûre allaient finir par s’estomper… Mais, finalement, tout ceci n’était pas franchement désagréable !


Quand sœur Josiane fit irruption dans la cellule de son amie, c'est à ce spectacle dantesque qu’elle assista !

Les sœurs n’avaient en général rien à se cacher, d’autant plus que toutes les deux, elles étaient amies. Ainsi, c'était le plus naturellement du monde qu’elles rentraient l’une chez l’autre sans frapper… Mais, ce jour-là… le diable s’était véritablement emparé du corps de son amie qui gisait étendue sur sa couche, aux trois quarts dévêtue, les cuisses largement ouvertes, les doigts plongés dans son sexe, son visage torturé par une incroyable lubricité… El Diablo ! Vite, un exorciste !

Elle tenta de la calmer, de lui faire entendre raison. Mais la pauvre ne voulait rien entendre, les yeux vitreux, le regard tourné vers le vice, elle déblatérait des propos incroyablement obscènes pour une religieuse :



Faisant fi de ses craintes personnelles, sœur Josiane se porta néanmoins au secours de la malheureuse. Elle s’approcha d’elle et la gifla de toutes ses forces pour tenter de la ramener à la raison. Mais, cela n’eut manifestement comme effet que celui d’exacerber le désir de la pauvresse qui la toisait par bravade en bavant d’envie :



Sans plus attendre, l’autre lui avait saisi la main pour la porter à sa chatte avec une telle violence que sœur Josiane n’eut même pas le loisir de se dégager, ses doigts contraints à ressentir le contact gluant de ce sexe poisseux. Quelle horreur ! Son amie se branlait avec ses doigts et une forte odeur de sexe lui montait aux narines. Elle tenta vainement de se dégager, mais l’autre, plus jeune, plus vive, plus forte, la tenait fermement tout contre elle, contre ses deux gros seins entièrement dénudés, des seins énormes et d’une blancheur éclatante. Elle n’avait bien sûr jamais de sa vie été aussi près d’une jeune femme atteinte de lubricité. Elle n’avait d’ailleurs jamais vu aucune femme en attente de plaisir, que ce soit de près ou de loin…

Pour sa part, cela faisait bien longtemps que sa libido ne la titillait plus. Peut-être au début, lorsqu’elle était jeune bonne sœur, elle avait quelques fois dû réfréner ses désirs. Plus rarement, elle avait aussi été amenée à les satisfaire, mais alors la nuit, honteusement, seule sous sa couche. Toutes les bonnes sœurs devaient en être passées par là, au moins une ou deux fois, du moins le croyait-elle, simplement par hygiène et pour échapper à la folie. Évidemment, de tout ça, personne ne parlait ici… Ou alors uniquement en confesse, pour expier ces quelques moments d’égarement. Pour sa part, cela avait sans doute duré plus longtemps, peut-être jusqu’à l’anniversaire de ses 35 ans, mais de ça, elle n’en avait parlé à personne. Par la suite, elle s’était moins consacrée à Dieu et beaucoup plus aux hommes par le biais d’œuvres caritatives auxquelles elle avait voué la seconde moitié de sa vie de religieuse. Finalement, la tension était comme par magie retombée, grâce à ces contacts sociaux…


Maintenant, elle était assise près de cette jeune fille déchaînée, dépoitraillée et en chaleur. Et, elle se sentait plus ou moins obligée de souscrire à la demande de la jeunette et de lui caresser la chatte. Certes, elle aurait pu se dégager et sortir de la pièce car malgré sa force, l’autre n’était vraisemblablement pas en mesure de l’obliger à quoi que ce soit. Mais, laisser cette pauvrette toute seule dans cet état, elle s'en serait voulue, quel manque de charité et de compassion envers son amie ! Pourtant, désormais elle se sentait coincée. Était-ce réellement la bonté qui la poussait à offrir sa main à son amie pour que celle-ci puisse se soulager ? Et, ces deux gros seins blancs, chauds, durs, desquels son regard ne pouvait plus se détacher et qui indéniablement la troublaient. Et, ses doigts qui glissaient négligemment au plus profond dans la fente de la maline, alors même qu’ils auraient pu rester en surface. Elle était submergée par le malaise, par le trouble aussi. Elle savait que ce qu’elles faisaient n’était pas bien, mais elle n’arrivait pas à trouver le moyen de vraiment s’en vouloir. Elle aurait voulu s’imaginer complètement passive dans cette histoire et surtout irresponsable. Elle laissa sa copine se branler jusqu’au bout avec sa main, l’aidant même en accélérant quelque peu ses mouvements. La jouissance fut si forte, ce corps agité de soubresauts, ces cris rauques qui s’échappent de cette bouche, ce flot de liqueur qui coule entre ses doigts, une jouissance à répétition, d’une force et d’une ampleur incroyable, telle qu’elle ne l’aurait pas crue possible !


Enfin son amie put recouvrer une certaine sérénité, restant pantelante sur sa couche dans une position incroyablement obscène et ses gros tétons incroyablement durs et gonflés.



De retour dans sa chambrette sœur Josiane ressentit comme un malaise. Pourtant, elle n’avait eu pour sa part aucun contact avec cet horrible produit… Dans sa tête, les images revenaient, prenantes, et lui torturaient l’esprit. Elle revoyait les gros seins érigés de Marie-Hélène, elle ressentait les spasmes de jouissance qui secouaient tout son corps. Cette expérience l’avait fort perturbée ! Beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru possible en tout cas.

Elle traîna péniblement son matelas à l’autre bout du couloir jusque chez Marie-Hélène. Celle-ci n’avait pas bougé d’un poil, toujours aussi obscène avec ses cuisses largement écartées. Mais, elle semblait repue et beaucoup plus calme… Tellement calme qu’elle ne tarda pas à s’endormir. Josiane prit alors grand soin de recouvrir sa nudité avant de rejoindre les autres sœurs pour les psaumes du soir.


Lorsqu’elle revint pour se coucher, Marie-Hélène dormait toujours à poings fermés. Elle s’allongea tout près d’elle et ne tarda pas à la rejoindre dans son sommeil, convaincue que la crise était terminée… Elle fit un rêve étrange, la chienne de ses parents l’avait renversée sur l’herbe et devant l’empressement de l’animal, elle n’arrivait plus à se relever, car cette petite fofolle était fort joueuse et elle n’avait de cesse que celle de lui lécher la cuisse…

Mais lorsqu’elle émergea ou qu’elle eut l’impression d’émerger… Quelque chose était effectivement en train de lui lécher les cuisses, d’ailleurs pas vraiment les cuisses, plutôt l’entrecuisse… Et cette odeur entêtante qui s’infiltrait dans ses narines… Lorsqu’elle ouvrit les yeux elle tomba sur une bonne grosse paire de fesses, juste devant son nez, un sexe velu de femme chaude, juste devant sa bouche tandis que l’animal gourmand continuait de lui dévorer la fève d’un appétit coriace. Peut-être était-elle morte et condamnée au stupre. Les sensations provoquées par ce petit diablotin qui glissait vicieusement entre ses chairs semblaient pourtant bien réelles. Et, ce gros cul qui dodelinait sur sa figure était trop réaliste !



Mais Marie-Hélène ne voulait rien entendre et lui dévorait la chatte comme une vorace. Elle trouvait ça trop bon, ce sexe rempli d’odeurs voluptueuses, elle avait envie d’aspirer tout le jus de ce beau fruit bien mûr. Elle avait aussi une forte envie qu’on lui bouffe la conasse, qu’on lui lèche le cul, que sa copine soit bien vicelarde, qu’elle lui enfonce ses doigts et sa langue partout et qu’elles se gouinent comme des damnées, les péchés les plus sacrilèges… Du coup, elle s’était mise à frotter sa chatte sur la figure de son amie, redoublant simultanément l’ardeur qu’elle mettait entre les cuisses de cette dernière.

Josiane ne savait plus que faire, l’odeur de cette femme si prenante, tout près d’elle, tout ça lui faisait perdre pied… complètement… et cette langue qui glissait toujours plus loin… et cette envie de jouir toujours plus profonde. À peine quelques instants d’hésitation, puis elle se mit à sucer cette belle chatte qui lui était offerte, d’abord timidement, mais bientôt sans regret, sans fausse pudeur et avec gourmandise, avec le même appétit prégnant que celui qui était en train de s’exciter entre ses propres cuisses…

Quand elle se sentit pénétrée par des doigts devant et bientôt derrière, violée par cette furie perverse, elle ne protesta même pas. Elle ne protesta pas parce que… c’était comme ça, elles étaient toutes les deux et il fallait profiter de la vie en urgence, sans se poser de question.


Marie la branlait, Marie la léchait et elle léchait Marie, et peu lui importait la morale, car elle avait désormais tellement envie de ce contact, elle avait tant besoin de cette jouissance. C’était comme un droit, une nécessité. Les autres sœurs auraient bien pu faire irruption dans la chambre et tenter vainement de les séparer, elle s’accrocherait coûte que coûte, pour le plaisir d’exploser sous les assauts répétés de cette langue divinement douce… À son tour, de laper cette grosse chatte comme une chienne, de sucer ce gros cul, d’enfoncer tous ses doigts, de rendre à son amie toutes ces sublimes sensations ! Oui cette grosse chatte poilue, cette moule dégoulinante de mouille, elle la broutait comme une chienne en triturant tous ces mots crus dans sa tête. Plus elle les triturait et plus ça l’excitait, une vraie fontaine entre ses cuisses et le bout de ses seins qui durcissait et son envie qui ne cessait de croître et l’incitait plus avant à penser toutes ces vilénies.

Désormais, rien ne pouvait plus les arrêter, complètement débridées, c’était à qui serait la plus chienne et qui ferait le mieux jouir sa compagne. Cela dura longtemps, longtemps, longtemps, un temps infini, tellement longtemps que l’explosion qui en résultat en fut infernale et leur arracha des hurlements de bêtes qui s’exprimèrent de longues minutes avant qu’elles ne retombent enfin épuisées l’une sur l’autre.


Josiane caressa lentement le visage meurtri de son amie, bien après que celle-ci eut recouvré le sommeil. Elle était remplie d’amour pour cette jeune femme… Elle était débordante d’amour en elle… Et, tout cet amour, elle avait toujours peiné à l’exprimer. Même maintenant, même à tête reposée, maintenant qu’elle avait bien pris conscience qu’elle venait de succomber à la tentation, elle ne trouvait nul argument pour s’en vouloir. Bien au contraire, la seule chose qu’elle parvenait à regretter à cet instant, c’est de ne pas avoir eu ce genre d’expérience plus tôt, car ça aussi c’était de l’amour, le même style d’amour que celui que Jésus avait toujours prêché, celui qui donne l’envie de donner tout ce qu’on a de mieux aux autres. Sur ces bonnes paroles, elle s’endormit contre l’opulente poitrine de sa gentille compagne.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux au petit matin, Marie-Hélène était penchée sur elle. Elle lui souriait tendrement et semblait particulièrement sereine et reposée :



Mais il y avait aussi comme une pointe de regrets dans sa voix. Marie-Hélène, qui percevait bien ce genre de détail, se pencha un peu plus et posa prestement ses lèvres sur celles de sa maîtresse. Leurs bouches s’unirent dans un baiser calme et langoureux, d’une incroyable volupté qui reflétait toute la douceur de la terre.



Il était temps pour elles de se lever et de rejoindre la communauté. Ce petit bonheur serait leur petit secret !


Depuis ce jour, sœur Marie-Hélène n’avait pas eu d’autres expériences avec sœur Josiane. Certaines fois, lorsqu’elles étaient seules, il leur arrivait de se frôler. Quelques bisous furtifs sur le coin de la bouche, également. Elle avait presque parfois l’impression que sœur Josiane quelque part la fuyait…

De toute façon, sœur Marie-Hélène avait présentement d’autres sujets de réflexion. Depuis qu’elle avait pu constater l’effet de la potion magique sur elle-même, cela lui avait donné des idées. Elle se pointa une après-midi chez Gédéon et, après avoir donné à manger aux lapins, retrouva les deux hommes sous la tonnelle. Gédéon remplissait soigneusement un grand livre de compte où il notait consciencieusement toutes les évolutions de son cheptel. Renaud Bravard, quant à lui, fabriquait des petites mangeoires avec des fonds de bouteilles plastiques. Paraissant fort occupés, c’est tout juste si les deux hommes jetèrent un œil vers elle. Du coup, lorsqu’elle vit le pichet de vin sur la table, connaissant le penchant des religieux pour ce divin breuvage, elle versa discrètement dedans le reste de la fiole, espérant qu’ils ne tarderaient pas par cette chaleur à se désaltérer.

À peine dix minutes plus tard, Renaud se leva et saisit le pichet. Observant cela de loin, Marie-Hélène, qui attendait malicieusement près du hangar, se mit à trépigner en attendant la suite. Ce qu’elle ne put entendre, d’où elle était, c’est la remarque de Gédéon « Oh non, Renaud, celui-ci doit être tiédasse, va plutôt nous chercher celui qui est dans le frigo et remettre celui-là à la place ». Lorsqu’elle revint un quart d’heure plus tard auprès d’eux, les hommes ne présentaient toujours aucun signe, à peine un peu éméchés par le gouleyant breuvage. Une demi-heure après, toujours rien. Une heure encore. Elle les resservit abondamment et ils ne se firent pas prier pour avaler ce nectar… Mais, aucun des effets escomptés ! Elle en déduisit, à son grand regret, qu’ils devaient faire partie des sujets génétiquement peu sensibles à la grésignasse et de s’en retourner fort déçue au couvent.


Après le souper, Renaud avait promis de revenir pour nettoyer le clapier. En attendant, Gédéon était en train de prendre quelque collation, arrosée d’un bon verre de vin de pays. La journée avait été chaude et ils avaient pas mal éclusé, un bon verre de rouge, c’était ça leur péché mignon. Assis sous les oliviers, Gédéon sirota donc un bon godet de Corbières. Tiens, celui-là devait provenir du nouveau tonneau et avait un arrière-goût poivré. Mais, passé la surprise initiale, il se laissait finalement bien boire. Monsieur l’abbé n’hésita pas à s’en resservir un autre verre. Il se sentait d’humeur joyeuse et était fort décontracté, un peu bizarre également. Il s’approcha de son élevage. À ses pieds, les petits lapins étaient en train de danser une folle farandole et ces petits vicieux se montaient les uns sur les autres « Petits cochons » cria-t-il aux plus délurés. « Péché de chair, péché de chair », ajouta-t-il en repensant à l’autre vieille folle de Bérengère…

Et puis, la simple évocation du visage de sœur Josiane lui donna une trique d’enfer, un gourdin si dur qu’il lui torturait la bite ! Il en fut lui-même particulièrement surpris, c’était bien la première fois que sœur Josiane le faisait tant rêver… Certes, s’il avait été un petit lapin, il l’aurait bien couchée dans la paille, pour lui monter dessus avant de lui enfoncer son gros gourdin… Oui !! En plus, elle devait aimer ça, cette cochonne… Elle cachait bien son jeu avec ses airs de ne pas y toucher, salope, comme toutes les filles du village, toujours à vouloir se faire culbuter par tous les garçons ! Sous ses nippes de bonne sœur, il l’aurait bien tronchée !

Mais, qu’est-ce qu’il racontait, il était en train de perdre pied ! Et ces petits salopiaux de lapins qui continuaient devant lui à copuler avec ferveur ! Il sortit son gros manche noueux et mit lentement à le branler face au soleil couchant. Son énorme trique remplie de précieux jus, il avait envie de se la vider, en attendant de pouvoir enfin trousser cette cochonne qui peuplait depuis toujours ses fantasmes…


Voici comment Renaud Bravard découvrit son ami, pantalon baissé, bite érigée face au soleil. Il n’en croyait pas ses yeux. Monsieur l’abbé, lui qui était d’habitude si mesuré dans tous ses actes, un instant de folie pure. Il fit une pause près de la table et se servit un bon verre de vin pour se donner un peu de courage en regardant le religieux s’astiquer le manche. Comment allait-il pouvoir ramener le brave homme à la raison ? Le remettre dans le droit chemin ! Lui éviter un scandale ! Un autre verre pour réfléchir… En observant les grosses fesses blanches de Monsieur le curé, son beau cul bien rebondi, un cul d’une blancheur éclatante sous le soleil couchant. Au fur et à mesure qu’il s’approchait, il ne voyait plus que ces belles fesses, que ce gros manche… Et, tout ça lui donnait la trique, une trique d’enfer qui le poussa à sortir son engin et à se branler à son tour. Dieu, qu’il avait envie de ce cul ! De le toucher, de le lécher, de l’enfiler !

Désormais tout juste derrière Gédéon, à le frôler, à le toucher, à frotter sa pine dure dans la raie de ses fesses. Et, Gédéon, sous le contact, cambrait un peu plus le cul, offrait un peu plus ses belles grosses fesses rebondies aux caresses de cette queue bien chaude.

Renaud n’en pouvait plus, il tomba à genoux derrière le prêtre pour lui lécher l’anus, écarter les grosses fesses, insinuer sa langue dans ce petit trou odorant, sa langue, ses doigts, Gédéon s’offrait sans pudeur à toutes les caresses en branlant sa grosse queue, n’osant pas encore quémander une sodomie, mais ne rêvant plus que de ça, alors que Renaud vicieusement lui triturait l’anus ! Quand ce dernier se releva, quand il se décida enfin à vouloir le percer, notre bon abbé prit ça comme une libération. Malgré la douleur de ce premier perçage, il tint à venir, par lui-même, fermement s’empaler, de toute la longueur de cette grosse trique qui lui labourait désormais le cul.

Penché en avant contre la barrière, le cul bien offert à son enculeur, il se faisait fermement sodomiser et c’était tellement bon qu’il en redemandait. Face à lui, les lapinous qui continuaient à forniquer, il se demanda un instant si eux aussi il leur arrivait de se faire défoncer le cul. Derrière son dos, Renaud Bravard, complètement libéré, accélérait sans cesse la cadence, c’était si bon de se faire enculer, de sentir son petit trou pareillement investi, de se faire défoncer ainsi comme une chienne ! Jusqu’au moment où il sentit les spasmes de cette grosse trique s’épancher dans son cul et libérer toute cette semence pour lui graisser les boyaux. Renaud, qui n’y était pas allé de main morte, se vida jusqu’à la dernière goutte dans le divin fessier.


Par la suite, reprenant un peu ses esprits, Monsieur l’abbé eut à son tour envie de rentre la pareille à son bien-aimé bedeau, pour faire connaître à son ami toute cette félicité. C’était sans compter sur le diamètre impressionnant de sa propre trique. Malgré tous les efforts du sacristain et de son ami sodomite, il lui fut impossible d’engloutir pareil engin, cette vieille trique noueuse était vraiment trop imposante. Alors, il se décida à lui offrir un autre trou et, à genoux devant le saint homme, il l’engloutit avec ferveur. Quel manche, mes amis, si gros qu’il lui déformait les joues, tandis qu’il le pompait avec ardeur en palpant les grosses couilles pendantes. Hummm, quelle bonne bite, il allait bien la faire cracher… C’est par un jet puissant qu’enfin elle se libéra, le prenant par surprise, il ne put pas tout avaler et le foutre lui aspergea copieusement la figure, coulant le long de ses joues, dégoulinant sur son cou, la vieille biroute n’arrêtait plus de juter, un véritable jet de foutre bien gras !


Plusieurs fois dans la nuit ils recommencèrent… à se branler, à se lécher, c’était si bon ! Renaud eut même droit une fois de plus aux belles fesses de l’abbé qui visiblement prenait grand plaisir à avoir un serpent dans son cul ! Tard dans la nuit, presque au petit matin, ils s’endormirent l’un contre l’autre sur le petit lit une place, tout collants, gluants de foutre, en se roulant des pelles effrénées…


Renaud se réveilla le premier, encore tout surpris de se retrouver dans les bras de cet homme à qui il vouait pourtant tant d’estime ! Quelle nuit de folie ! Il était déjà tard, il faisait déjà chaud. Gédéon, sans doute épuisé par cette partie de jambes en l’air, dormait à poings fermés en ronflant quelque peu. Renaud s’habilla prestement et sortit sous la tonnelle. Juste le temps pour lui d’avaler un verre de pinard en guise de petit-déjeuner, qu’il remarqua déjà sœur Marie-Hélène sur le sentier descendant de la montagne. Heureusement qu’elle n’était pas venue plus tôt celle-là, c’aurait été bien difficile de lui expliquer tout ça !

Après de rapides embrassades, ils se mirent tous les deux au travail. Les petits lapins n’attendaient pas et, entre deux copulations frénétiques, il leur fallait copieusement s’alimenter. Le lendemain, il devait y avoir une nouvelle livraison à la Somaclor. Il était temps pour eux de faire les tests de sensibilité à la grésignasse, pour ne garder que les sujets les plus intéressants.


Nos deux complices travaillaient donc d’arrache-pied depuis presque une heure, mais Renaud ne se sentait, à vrai dire, pas trop dans son assiette. Par moments, il tournait les yeux vers sœur Hélène et ça lui donnait la trique, une sacrée trique même dont il n’arrivait plus à se défaire. Pourtant, elle ne faisait vraiment rien de provoquant la donzelle, mais rien que d’imaginer ses gros lolos ballottants, son gros cul, sa chatte goulue. Tous ces trous à bite lui tournaient la tête. Qui plus est, lorsqu’il regardait son visage, il la trouvait infiniment belle, elle qui était pourtant connue pour sa laideur. Il avait… envie d’elle, envie de la trousser, envie de se la mettre, de la monter comme une chienne… Il se jeta littéralement sur elle, presque à la violer tellement son envie était pressante…

Passée la surprise initiale, sœur Marie-Hélène se retrouva investie d’une grosse trique qui lui remplissait la pogne et qu’elle entreprit soigneusement de branler, avec un plaisir à peine dissimulé. L’odeur forte du mâle la mettait dans tous ses états. Depuis plusieurs jours, elle attendait ce moment avec tant d’impatience qu’elle voulait maintenant profiter de chaque seconde avec délectation. Certes, elle aurait préféré sans doute avoir Monsieur l’abbé entre ses mains, Renaud était probablement plus fruste dans ses attitudes. Mais, elle n’allait pas non plus faire la difficile et cette belle bite bien droite était ma foi fort appétissante ! Elle se mit sans plus attendre à lui faire quelques petites gâteries buccales, sans oublier de s'occuper de ces grosses burnes pleines de précieux jus qu’elle n’arrêtait plus de malaxer. Une bonne pipe des familles que, malgré son inexpérience, elle réussit de main de maître jusqu’à s’asperger tout le visage de ce précieux nectar.


À peine remise de ses émotions, il était déjà entre ses cuisses en train de la bouffer avec vigueur. Sa chatte trempée d’envie, bien sûr, mais aussi son petit cul, ce salaud vicieux glissait sa langue entre ses fesses. Elle n’aurait jamais cru ça possible, ni même correct, encore moins souhaitable, de se faire ainsi bouffer le cul.

Elle voulut presque l’en empêcher, surtout lorsqu’il pointa son dard sur sa rosette et qu’il glissa fermement par-là en lui arrachant quelques cris de douleur. Elle émit un « Non » peu convaincant tandis que les larmes inondaient ses yeux. Quelle honte d’être emmanchée par là comme une vulgaire traînée et ce cochon y allait de bon cœur pour lui labourer le cul. Elle allait passer pour une sodomite !

La douleur s’estompant progressivement, elle s’aperçut que ce n’était après tout pas si désagréable que ça… mais tellement humiliant et aussi frustrant lorsqu’il jouit en elle, en la laissant sur sa faim… Elle venait de se faire enculer, le mot raisonnait dans sa tête et curieusement ses seins se mirent à durcir à cette évocation !


Du coup, c'est elle qui reprit l’initiative, s’acharnant sur la pignole du sacristain pour lui redonner de la vigueur, n’hésitant pas à avaler à nouveau ce dard enduit de sa forte odeur de cul… De nouveau prêt à l'action, elle le guida enfin vers des voies plus naturelles, l’invitant par ses coups de reins à y aller de bon cœur. Il n’y eut pas de sang, ou très peu, il lui était déjà arrivé de s’enfiler des objets dans sa jeunesse et sa membrane n'était plus qu'un lointain souvenir. Tandis que ce puissant mâle l’usinait avec force, bien en profondeur, lui donnant ainsi des sensations jusqu’alors inconnues, elle n’avait plus qu’une idée en tête, celle de se faire « engrosser » ! Celle de se faire baiser par tous les mâles du village, qu’ils la remplissent de semence comme la dernière des catins… Et elle se mit à jouir, à jouir, à rejouir, à jouir encore en se malaxant les nichons comme une folle, ivre de plaisir, ivre d’amour… engrossée par le foutre gluant de ce mâle vicieux…


Ils se rhabillèrent juste à temps pour voir l’abbé émerger. Le vieil homme, encore tout retourné par l’histoire de la veille, ne remarqua rien, sauf peut-être la bosse qui ornait le pantalon du sacristain, bosse qu’il prit à son compte et qui lui donna fort honte. Comment avait-il pu se laisser aller ainsi ?


Les jours qui suivirent, sœur Marie-Hélène et Renaud Bravard recommencèrent fréquemment leurs ébats, parfois sous l’emprise de la drogue mais plus fréquemment simplement par désir, par envie de sexe. Sœur Marie-Hélène avait même pris goût à se faire défoncer le cul pour varier les expériences…

Ils discutèrent un peu de la grésignasse, de ses pouvoirs libérateurs… Marie-Hélène, qui avait de son côté envie de varier les expériences, comprit bientôt que Renaud Bravard était fort jaloux et qu’il désirait la garder rien que pour lui. Elle en fut fort chagrinée. Son amour était si grand, qu’elle désirait pour sa part le partager avec tous. Elle finit donc par taire ses ardeurs pour ne pas l’offusquer, se disant qu’il serait toujours temps pour elle d’user de ses charmes lorsque l’occasion se présenterait. Certes, quand elle se voyait dans la glace, c’était toujours un monstre qu’elle avait face à elle… mais, quelque part quand même, cette lueur dans ses yeux, il se pourrait bien qu’elle ait aussi du charme… Enfin, même avec la tête sous l’oreiller, s’il fallait en passer par là, toutes ces bonnes sensations, il ne fallait pas non plus passer à côté !


Mis à part le cul, ils avaient bien peu de choses en commun. Autant sœur Marie-Hélène était fine, spirituelle, vive et d’un naturel joyeux, autant Renaud Bravard était beauf, fruste et primaire. Le seul point sur lequel ils tombèrent d’accord fut le fait que ce serait sympa de réunir dans l’amour Gédéon et Josiane… Après tout, ces deux-là s’adoraient depuis toujours, cela transparaissait dans leurs façons d’être, ils étaient faits pour vivre ensemble et pour s’aimer d’un amour fou et passionné. Ils décidèrent donc d’arranger ça avec l’aide de la grésignasse…

Pour qu’un soir nos deux amoureux se retrouvèrent en tête-à-tête sous la tonnelle, un bon petit repas arrosé d’une bonne bouteille. Pour Josiane qui ne buvait pas ou très peu, un pichet d’eau bien fraîche aux fortes odeurs poivrées. Puis nos deux complices s’étaient éclipsés, laissant faire la nature…

Une véritable nuit de folie, un feu d’artifice sensuel, une débauche de caresses, de chevauchées fantastiques. Sœur Josiane n’aurait jamais cru si bon d’être ainsi remplie par un homme aimant et vigoureux. Gédéon trouvait Josiane parfaite, juste à sa « taille » et avait avec elle d’exquises sensations. Et, lorsque, au petit matin, ils se réveillèrent dans les bras l’un de l’autre, ils n’eurent pas besoin de prononcer une seule parole pour savoir qu’ils recommenceraient encore et encore et ceci pour la vie et que rien ni personne ne pourrait plus jamais les séparer…




Un dimanche, à la messe…


Mes très chères sœurs, mes très chers frères, mes amis,


Vous savez que, depuis quelque temps, j’ai entamé un élevage de lapins pour tenter d’obtenir quelques fonds pour réparer notre église. Certains d’entre nous m’ont déjà beaucoup aidé et je les en remercie. Ces petites bêtes prolifèrent désormais et nous donnent beaucoup de joie et de plaisir. C’est beau de voir ainsi s’accomplir la nature, de ressentir ainsi tout ce plaisir de vivre…


Cependant, nous avons appris récemment, par voie de presse, et avec une grande tristesse, que monsieur Durufey Cambresis, principal actionnaire de la Somaclor, a été mis en examen pour torture gratuite sur les animaux… Vous vous rendez compte ! Nos pauvres petits protégés, si joyeux quand il s’agit de profiter de la vie, subir des sévices de la part de cet abominable tortionnaire… J’ai décidé de suspendre immédiatement toute livraison à la Somaclor et d’ouvrir mon enclos pour que nos petits lapins puissent librement gambader dans la nature en toute quiétude. Je sais que par amour du Christ et de ses humbles serviteurs, vous comprendrez pour la plupart cette décision…


Autre chose, en ce jour de sainte Geneviève, notre bien-aimée, notre sainte patronne, j’aimerais que chacun puisse fraternellement communier en trempant ses lèvres dans le sang du Christ… Aussi, je vous invite après la messe à un buffet qui se déroulera dans le jardin de la sacristie. Il y aura un fort bon petit vin que j’ai moi-même soigneusement béni. Et, pour les moins alcooliques d’entre nous, sœur Josiane a également prévu quelques jus de fruits… N’hésitez pas, mes très chers paroissiens, c'est avec bon cœur que je vous convie à cette collation… ⁣


Et, tous de s’affairer autour des pichets aux fortes odeurs poivrées… Et, sœur Marie-Hélène, qui en avait pourtant déjà connu quelques-unes, de choisir soigneusement toutes ses futures « victimes », en vue d'étreintes fort peu catholiques…