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n° 02802Fiche technique7160 caractères7160
Temps de lecture estimé : 5 mn
05/09/01
corrigé 22/02/22
Résumé:  Une jeune fille qui a vécu sa jouissance à fleur de peau
Critères:  fh volupté intermast pénétratio ecriv_f
Auteur : Mlle de saint Ange  (Une jeune fille "épanouie")      
Merci Divin Marquis





J’étais debout, nue, assoiffée d’envie. Pour la première fois, j’étais incertaine, le cours des choses m’échappait. Lui était derrière moi, son torse collé à mon dos, ses hanches appuyées sur mes fesses, aussi bien que je pouvais sentir entre elles monter son désir. Mon envie n’était pas en reste.


Il baisait du bout des lèvres mon cou tout à lui offert. Il jouait avec sa langue du lobe de mon oreille, délicatement, comme d’autres auraient trop vite joué de mon clitoris. Il me serrait dans ses bras, et ses mains, d’une sérénité tendre, échauffaient mon corps. De sa main gauche, il effleurait du bout des doigts les lignes de mon corps : mes hanches, mon ventre, mes seins. Sa main droite restait posée, presque indifférente, sur mon ventre qui se berçait au rythme de mon souffle de plus en plus appuyé. Je n’y tenais plus… et lui restait calme… insolemment calme… Je sentais toujours son sexe entre mes fesses, et son envie de se laisser faire désirer me faisait perdre la tête.


Sa main gauche se faisait de plus en plus précise, et puis plus ferme. Elle s’arrêta sur mes seins pour les caresser longtemps… jouer avec mes tétons qui les appelaient comme ils en avaient rarement appelé. Sa main droite n’était plus inerte, mais devenait pressante. J’écartai légèrement les jambes, il y laissa aller ses doigts avec lesquels il ouvrit délicatement mes lèvres pour y laisser pénétrer une phalange. Oh le plaisir que me fit cette phalange… ! elle m’en donna, en une seconde, plus que je n’en avais jamais eu avec la plupart des pénis qui m’avaient pénétré. Il esquissa un mouvement délicieux de va-et-vient dans mon sexe qui me fit pencher la tête en arrière et pousser quelques souffles de plaisir discret. Puis il remonta légèrement ses doigts et posa toujours le bout de la même phalange sur mon clitoris tout à lui épanoui. Je n’eus jamais envie de jouir aussi vite. J’étais encore debout et ne savais combien de temps encore je pourrais tenir ainsi. Je stigmatisais chacune des caresses de ses doigts sur mon intimité par des petits coups de hanches, presque frénétiques, auxquels il répondait par d’autres coups de hanches qui faisaient naître ainsi une danse indécente. Je me fis de plus en plus présente, mes bras m’en tombèrent et je ne contrôlai plus mes râles. S’il ne m’avait pas tenue, je me serais déjà effondrée. Et au moment où j’allais m’apaiser et m’offrir, au moment même ou la dernière caresse allait m’être fatale, il s’arrêta net et me laissa quelques secondes hébétée et absurde. Je me retournai vers lui, bien plus qu’une maladresse, il savait très bien ce qu’il venait de faire et où il venait en venir… « Pas tout de suite ».


Il était bien décidé à jouer avec moi, et moi, impatiente et rouge d’envie, j’étais à sa merci. C’était à en devenir folle, mes nerfs étaient stimulés comme jamais. Et il reprit son œuvre, me mit à genoux sur mon lit, et encore une fois se mit derrière moi. Il écarta mes jambes et glissa sa main entre mes cuisses chaudes. Il se remit à me pénétrer toujours avec le même doigt expert, ces mouvements étaient suffisamment lents pour qu’à la fois je ne me livre pas tout de suite et que je sois suffisamment excitée pour ne pas pouvoir reprendre mes esprits. Son doigt ressortait de plus en plus loin en bas de ma fente pour venir titiller la voie des plaisirs interdits, qui, positionnée comme je l’étais, lui était toute ouverte. Et petit à petit, tout en continuant à me pénétrer par un doigt, il en enfonça un autre de la même main entre mes fesses. Que pouvais-je devenir… ? Tout cela était si bon… Je n’aurais jamais pu penser que les doigts d’un homme pouvaient me donner tant de plaisirs déroutants. Je ne sais plus comment il me pénétrait mais il me pénétrait par les cuisses et pas les fesses, toujours de sa façon délicate et précise. J’étais appuyée sur mes bras qui bientôt s’écroulèrent sur leur avant-bras ; là encore, j’étais prête à m’affaler de liesse.


Voyant que je ne pouvais plus tenir la position, il cessa, satisfait de la torture qu’il m’imposait. Je voulais qu’il me pénètre ! Qu’il me pénètre ! Et comme pour faire taire mon désir, il posa ses lèvres sur les miennes en guise de bâillon. Mes yeux le suppliaient d’en finir et son sourire leur répondait que le jeu n’était pas encore fini. J’étais allongée sur le lit, et de baisers et de caresses du bout de sa langue, il descendit entre mes cuisses écartées, il s’apprêtait à venir boire mon plaisir. Du moins, je l’espérais. Mais douce, sa langue sur mes lèvres intimes, d’une sensibilité qu’il venait de faire naître, il vint non pas m’achever, mais une dernière fois aiguiser mon envie. Je ne me maîtrisais plus, il le sentait et ça l’excitait. Mes cuisses venaient enserrer sa tête au fur et à mesure des roulements de sa langue. Je crois bien que je lui répétai entre deux bouffées d’air : « Prends-moi ! Prends-moi ! Prends-moi ! ». Et au moment où j’en eus fini de le supplier, il s’arrêta. Je ne savais plus où j’étais à ce moment-là.


Les seuls mouvements perceptibles étaient ceux de ma poitrine gonflée et moite qui inspirait et purgeait un air parfumé de plaisir. Et de son membre harangué, il vint briser mon inertie apparente en me pénétrant, comme on donne le coup de grâce. Un hurlement incontrôlé (mais que contrôlais-je encore ?) me fit me cabrer violemment, et mes râles tout aussi violents emportèrent ma jouissance. Je jouissais ce jour-là comme je n’avais jamais joui. Cette boule de désir qui n’était plus concentré dans mon ventre, mais qui avait gagné tout mon corps, venait d’exploser à l’instant même où son sexe vint me pénétrer. Je crois qu’à ce moment-là je flirtais avec la folie. Mon cœur réagissait sans ma tête et se livrait à sa débauche indécente et immesurable. J’étais une anguille couverte de lubricité qui se tortillait dans ses bras, prise par son sexe, alors que ses mains qui tenaient les miennes posées de part et d’autre de ma tête me privaient d’autres échappatoires que de jouir et jouir encore.


Rien que d’y repenser, et de l’écrire, je sens encore son sexe entre mes cuisses. Après tant d’excitation, il ne m’aurait suffi que d’une fois… Sans doute s’y était-il donné à cœur joie, il aurait eu tort de s’en priver, mais je n’étais plus assez consciente pour m’en souvenir. Ce jour-là, j’ai joui, une furieuse jouissance aiguisée par une frustration délicieuse menée d’une main de maître. Je ne dirais pas niaisement que je ne pourrais jamais revivre ce plaisir, mais je sais qu’au moins, il fallait que je le couche sur le papier, que je l’exprime. J’étais vidée par lui et me voilà maintenant soulagée et sereine par les mots.


Merci David !