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n° 02843Fiche technique35179 caractères35179
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Temps de lecture estimé : 24 mn
23/02/24
corrigé 23/02/24
Résumé:  Une jeune femme suit son mari en Côte d'Ivoire. Elle y découvre une vie faite d'aisance et d'oisiveté. Comme chacun sait, l'oisiveté...
Critères:  fh hplusag couleurs extracon grossexe pénétratio
Auteur : Fripon  (Jeune homme, 25 ans - Fripon)
Clotilde en Afrique

Cela fait maintenant un mois que Clotilde et Jean-Paul sont arrivés à Abidjan, la grande métropole ivoirienne. Le poste auquel Jean-Paul a été nommé doit lui permettre de gravir un échelon clé dans la hiérarchie de la société qu’il sert depuis maintenant dix ans. Dès son arrivée, il a été mis dans le bain et s’est vu confier des responsabilités qui occupent tout son temps. De ce fait, Clotilde s’est retrouvée livrée à elle-même dans cette grande ville inconnue.


Leur villa se trouve dans le quartier résidentiel de Cocody. Le personnel mis à leur service se compose de trois personnes. Assaye, le jardinier, a une cinquantaine d’années. Les cheveux grisonnants, il porte fièrement une petite moustache poivre et sel au-dessus de lèvres perpétuellement rieuses. Babia, la jeune bonne d’une vingtaine d’années, est d’un naturel gai et serviable. Ses yeux brillants de vie éclairent son fin visage. Adjoua est une vraie « mama ». Elle est la cuisinière en charge des courses et des repas de la famille.

Après une bonne semaine passée à s’acclimater, l’emploi du temps de Clotilde se divise entre la visite de la ville, la plage de la Riviera, parfois le marché de Treichville où elle accompagne Adjoua, son cercle d’amies et aussi les rares sorties le soir dans le quartier de Marcory où elle retrouve des compatriotes avec son mari.


L’activité envahissante et plutôt stressante de Jean-Paul ne favorise pas l’intimité du couple. Tel est le prix à payer pour ce qui doit être un tremplin pour sa carrière. En bonne épouse, Clotilde sait se soumettre à ces exigences qui sont par ailleurs compensées par le confort de leur train de vie. Toutefois si la libido de son époux souffre de son régime de travail trop exigeant, la sienne se met par contre peu à peu au diapason donné par le climat local. Le regard des hommes, dans la rue ou sur la plage, ne manque jamais de rendre un hommage appuyé et parfois déplacé à sa beauté. En bourgeoise sûre de sa condition, elle leur rend une indifférence hautaine, voire parfois un regard de mépris lorsque celui qui ose lever les yeux sur elle appartient à une classe visiblement inférieure. À trente ans, Clotilde est une blonde aux yeux bleus qui sait l’effet que sa silhouette féminine peut provoquer chez les hommes. C’est même un objet de fierté autant pour elle que pour son mari, étant entendu que lui seul a le loisir d’en profiter.


Mais pour l’heure, il n’en est pas moins vrai que ses envies se teintent d’un indéniable érotisme. Pour ajouter à son trouble naissant, les discussions qu’elle a avec ses amies trahissent à mots couverts les infidélités, fantasmées ou réelles, des unes et des autres. Ce petit groupe d’épouses d’hommes d’affaires français s’est naturellement formé dans le quartier résidentiel où ils habitent. Toutes sont soumises au même régime d’un mari trop souvent absent, d’une chaleur qui échauffe leurs sens et leur fait porter des toilettes trop légères, du regard lascif des hommes dont la couleur de peau évoque un exotisme dont leur vie manque cruellement. Ainsi, au fil de leurs réunions, chacune fait état, de manière plus ou moins discrète, de relations entretenues avec un homme du pays : un jardinier, un chauffeur, un maître nageur, un portier d’hôtel, etc. Bref, Clotilde a l’impression qu’il n’y aura bientôt plus qu’elle pour ne pas avoir franchi le pas. Certaines la soupçonnent même de l’avoir fait sans oser l’avouer.


Malgré ses efforts, notamment vestimentaires, son mari s’avère incapable de lui fournir la contrepartie qui lui permettrait d’affermir sa volonté de fidélité. Il semble qu’il ne s’aperçoive même pas du décalage entre leurs rythmes de vie. Se sentir belle et désirée dans une telle ambiance de désœuvrement ne peut que la conduire vers des penchants condamnables. Ses propres mains sous la douche se font de jour en jour plus attentives aux courbes naturelles de son corps, son reflet dans le miroir développe et entretient un sentiment narcissique focalisé sur son esthétique soignée et le choix de ses toilettes, à commencer par ses dessous, devient un rituel auquel elle cède avec sensualité.



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Un après-midi, la chaleur est telle que Clotilde trouve refuge dans sa chambre ombragée au premier étage de la villa, uniquement vêtue d’une petite combinaison en soie. Comme elle se lève pour aller chercher un verre d’eau à la cuisine, une ombre attire son regard alors qu’elle passe devant la fenêtre. Écartant les lames du store, elle scrute le jardin en contrebas. Oui, une silhouette s’y déplace furtivement. Inquiète, elle est tout d’abord surprise de reconnaître la silhouette gracieuse de Babia, la petite bonne. Elle se faufile entre les plantations luxuriantes du jardin pour rejoindre la cabane qui constitue le logis d’Assaye, le jardinier. Clotilde sent un trouble serrer ses entrailles. Que va-t-elle faire là-bas ? Et surtout en se comportant comme une voleuse ? Les doutes de la blonde autant que son imagination érotisée la poussent à en savoir plus. Enfilant une robe de toile légère et des sandales, elle descend l’escalier.


Arrivée devant la porte-fenêtre de la véranda, elle scrute la cabane au fond du jardin. Les minutes passent. La petite ne réapparaît pas. Son courage, relayé par une excitation qu’elle n’ose s’avouer, la pousse à son tour dans le jardin. Le cœur battant, elle arrive en catimini sur l’arrière de la petite maison de bois. Elle se plaque contre la paroi chauffée par le soleil. La première fenêtre donne sur la chambre du vieux jardinier. Rien. Avalant difficilement sa salive, elle continue. Avant d’atteindre la fenêtre visiblement ouverte de la salle principale, des sons la stoppent brutalement. Un homme s’exprime sur un ton doucereux dans la langue locale. Clotilde reconnaît de suite le timbre de la voix d’Assaye, mais les gémissements qui se superposent ont une tonalité bien différente. La voix claire de la petite Babia oscille entre soupirs lascifs et cris aigus, sur un rythme qui ne laisse aucun doute sur leur motivation. Lentement, Clotilde risque un œil dans la pièce. Le souffle coupé, elle aperçoit Assaye de dos, le pantalon baissé. Il tient devant lui les hanches dénudées de Babia qui est allongée à plat ventre sur la table, le boubou retroussé sur les reins. Ses fines jambes noires gesticulent de part et d’autre de celles de l’homme qui ondule du bassin. De sa voix rassurante, le vicieux quinquagénaire semble encourager la débauche de la jeune fille qui se donne entièrement, jouissant d’être possédée sans aucune pudeur ni retenue. Cette vision extrême chavire la belle bourgeoise qui croit voir se matérialiser sous ses yeux ses propres pensées coupables. Ne pouvant plus supporter la tension de la scène, elle s’écarte de la cabane à pas hésitants et se met à courir pour rejoindre la maison.


Cette nuit-là, comme les autres, son mari ne la rejoint que tard dans leur lit conjugal. Mais cette fois, elle n’a pas réussi à trouver le sommeil et simule l’endormissement lorsqu’il vient lui déposer un affectueux baiser avant de tomber comme une masse. Sans cesse, son esprit rejoue la scène furtivement aperçue. Les sons obscènes qui l’accompagnaient résonnent encore à ses oreilles. Lorsque, ce soir-là, la jeune bonne est venue servir le repas, son expérience de la retenue et de la maîtrise de soi lui ont permis de ne pas laisser filtrer ses émotions, mais dans le secret de son lit désespérément sage, la jolie blonde sent son corps répondre de lui-même à ces évocations.



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Le matin, après une courte nuit et le départ de son mari, Clotilde prolonge son petit déjeuner sur la terrasse ombragée qui donne sur le jardin. Vêtue d’une robe de lin boutonnée sur le devant, elle est confortablement assise dans un fauteuil en rotin. Son regard, masqué par des lunettes noires, se promène sur les fleurs flamboyantes. Sur les fleurs et sur celui qui s’occupe d’elles, un sécateur à la main et un air entraînant sur les lèvres. La respiration de la belle blonde est profonde et sonore comme si elle était en train de faire un effort. De fait, la lutte intérieure que la jeune bourgeoise livre contre ses instincts électrise tout son corps. Ses narines palpitent, ses mains fébriles se crispent imperceptiblement sur l’accoudoir en rotin et sa langue humidifie sans cesse ses lèvres rouges. Peu à peu, il semble que son esprit bascule, car inconsciemment elle promène une main sur sa robe, joue avec les boutons, tant et si bien qu’un décolleté s’ouvre sous ses doigts, dévoilant la naissance de ses seins et l’absence de soutien-gorge. Vivement, elle se lève et marche d’un pas fébrile entre les massifs fleuris. Peu à peu, elle se rapproche des rosiers qu’Assaye est en train de tailler.



Tout en appréciant leur parfum, Clotilde semble comme gênée. Comme si elle n’arrivait pas à exprimer l’idée qui lui trottait dans la tête.



Le contrôle de son souffle semble lui échapper peu à peu.



C’est bien la première fois qu’elle s’inquiète du sort de ses domestiques. L’étrangeté de cette question ne semble pourtant pas étonner le vieil ouvrier.



Le jardinier s’interrompt et tourne son regard malicieux vers la belle blonde, d’habitude si fière et maintenant fébrile comme une jeune fille à son premier rendez-vous. Ses lunettes noires masquent ses yeux dans lesquels le vieil Assaye aurait pu lire de l’affolement. Ce dernier n’en remarque pas moins le déboutonnage excessif de la robe de sa maîtresse qui témoigne de son état d’esprit.



D’un pas mal assuré, Clotilde suit le jardinier qui trottine devant elle. Faut-il qu’elle soit prise sous le coup d’une émotion intense, car elle manque de se tordre la cheville comme si c’était la première fois qu’elle portait ces sandales à talons hauts !


Assaye lui ouvre sa cabane. Elle y pénètre et garde ses lunettes malgré la pénombre soudaine. Elle sursaute nerveusement lorsque le quinquagénaire referme la porte. Sa voix se fait livide tandis qu’elle cherche à fixer son regard vers la fenêtre.



Le jardinier noir ne répond pas



Pas de réponse. Elle se retourne.



Sa phrase s’étrangle dans sa gorge. L’homme a ouvert son pantalon et présente aux yeux exorbités de sa maîtresse un membre de belle taille.



Tremblante comme une feuille, Clotilde ôte ses lunettes, laissant apparaître ses yeux bleus hypnotisés. La belle bourgeoise, bouche bée, ne sait quelle contenance se donner, les mots ne lui viennent plus. Une vague de panique la prend soudain. Elle recule sans regarder et heurte la table. Elle se retourne comme pour fuir cette vision qui la fascine, mais s’empêtre dans les chaises. Les mains du vieux jardinier se posent sur ses épaules. Elle pousse un cri de surprise :



Assaye repousse sa blonde maîtresse devant la table, lui fait courber le buste pour l’amener à s’appuyer sur ses mains. Seules des onomatopées inarticulées sortent de la bouche de Clotilde. L’émotion fait perler des larmes sur ses joues lorsque les noueuses mains noires l’enlacent et défont un à un les boutons de sa robe. Le corps du mâle serré contre son dos se fait sentir par une présence dure et longue sur ses fesses. Les bretelles de sa robe glissent sur ses bras et la caresse de la fine étoffe court le long de son corps jusque sur ses chevilles.



Le jardinier passe ses mains polies par des années de travail manuel sur le corps doré qui s’offre à lui. Les boucles blondes frémissent et la jeune femme soupire par saccades comme il s’empare de ses seins à pleines mains puis en frotte le bout tendre contre ses paumes. D’une voix profonde, l’homme lui murmure des mots qu’elle ne comprend pas, mais le ton est rassurant. La tension qu’elle sent frotter contre les globes fermes de ses fesses la rend nerveuse. L’érection rapide de ses mamelons montre à Assaye l’efficacité de ses manipulations. Les deux mains viennent se poser sur ses fines épaules et l’obligent à se courber davantage.



Clotilde débarrasse d’un geste malhabile l’étoffe de sa robe qui emprisonnait encore ses chevilles et ouvre ses jambes tendues suivant l’exigence de celui qui la dirige.

D’une main ferme sur ses reins, le quinquagénaire jovial maintient la femme blanche dans la position d’offrande qu’il lui a fait prendre. De l’autre, il dirige la base de sa virilité encore verte de manière à en frotter le gland violacé entre les nymphes délicates ornées de bouclettes blondes.



Comme si un reliquat de fierté bourgeoise venait de faire surface, Clotilde se met à gesticuler, ses doigts se crispent sur la nappe. Mais le résultat de cette bouffée de panique, fermement contrôlée par le vieux jardinier, est de la faire encore plus courber, la poitrine collée sur la table et les reins impudiquement tournés en l’air.



Assaye envagine lentement la conque offerte de sa belle proie. Une main plaquée dans son dos, l’autre sur ses hanches, il pousse impérieusement son bassin à la rencontre des fesses blanches. Les traits souriants du jardinier font apparaître un rictus de satisfaction. Son plaisir monte de sa verge, ouvrant les parois lubrifiées de l’intimité de sa maîtresse. Son gland est comme sucé par les délicates muqueuses et les gémissements de la blonde accentuent encore son envie de la posséder sauvagement.

Entièrement enfoncé, il entame un lent va-et-vient qui se répercute dans tout le corps de Clotilde et lui arrache des cris inarticulés. Assaye contemple sa tige d’ébène luisante qui s’engouffre et se retire de cette féminité jusqu’alors fidèle. Accélérant peu à peu le rythme de sa possession, il savoure à la fois les délicieuses sensations de son pénis fortement serré par le fourreau soyeux, les soupirs inconvenants de la blonde et ses tortillements qui reflètent si bien son état d’excitation.


Clotilde, terrassée sur la table, froisse convulsivement la nappe entre ses doigts, agite la tête de droite et de gauche. Sa bouche ouverte aspire l’air par saccades et l’expulse en feulant au rythme des intromissions que subit son intimité. La taille de ce qui la possède est à la hauteur de la réputation des hommes du pays et elle ne peut que se soumettre entièrement à sa loi. De la jolie bourgeoise hautaine et fière de sa condition, on ne peut plus distinguer que sa coiffure travaillée, ses lèvres finement rehaussées, ses ongles manucurés et ses sandales élégantes qui exaltent sa nudité. Le reste n’est plus qu’un corps parfait dont toute l’énergie est dédiée à la satisfaction du plus ancien, du plus primitif, mais aussi du plus urgent des désirs aux yeux de la belle épouse délaissée.



Seuls des râles indécents répondent au vieux jardinier. Celui-ci rentre et sort presque entièrement sa longue verge à chaque va-et-vient. Il laboure de plus en plus intensément le sillon creux de sa maîtresse qui se donne comme une femelle, sans pudeur ni retenue… comme Babia la veille. Le souffle d’Assaye devient rauque et des mots aux sonorités inconnues jaillissent spontanément de ses lèvres. Clotilde les interprète comme des termes que l’homme n’ose pas infliger à sa maîtresse : « Salope », « Pute », « Traînée », « Chienne ». Ces évocations animales excitent encore plus la jeune femelle dont le vagin dilaté envoie les prémices de la jouissance dans tout son corps.



Les secousses de l’orgasme de sa proie blanche se transmettent à sa virilité triomphante. Assaye se laisse aller au plaisir, tenant fermement les hanches de la blonde. Des soupirs appuyés accompagnent l’émission de sa semence. Les jets drus qui la remplissent provoquent encore sursauts et cris chez Clotilde qui consomme ainsi totalement son désir interdit.



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Le soir même, la belle infidèle a eu le temps de mettre de l’ordre dans sa tenue et dans ses esprits avant d’accueillir son époux. Inconsciemment, elle se montre encore plus prévenante que d’habitude. Son corps est apaisé, mais son cœur est encore tiraillé par sa passion nouvelle.

Le lendemain, jour de repos, le couple décide de se mettre au vert en visitant le parc national du Banco. Clotilde est radieuse et Jean-Paul sent remonter en lui son désir pour elle. Leur chambre accueille cette nuit-là leurs premiers ébats amoureux depuis une dizaine de jours. Comblée de tendresse, la jeune femme n’en reste pas moins sexuellement insatisfaite. C’est le souvenir de la cabane au fond du jardin qui lui permet de faire monter le plaisir que l’ardeur de son mari peine à lui offrir.

Les jours passent. Ses amies, avec qui elle partage confidences et potins divers, ne tardent pas à remarquer son changement d’attitude. Questionnée par la plus proche d’entre elles, Clotilde avoue son acte. Elle se surprend elle-même, car le récit qu’elle en fait n’évoque plus de remords, mais au contraire une certaine volupté. Lentement, le désir rampant recommence à mettre ses nerfs à rude épreuve. Dorénavant, elle n’hésitera plus avant de se décider.



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Un matin comme les autres, son mari parti de bonne heure, Clotilde reste dans sa chambre. Sa nuisette ôtée, elle prend du temps pour choisir de la lingerie. Elle ne sait pas si cela changera quelque chose à l’ardeur de son amant, mais elle désire être la plus féminine possible, pour son propre plaisir. Son choix se porte sur une guêpière en dentelle blanche lacée sur la poitrine. Malgré la chaleur qui s’annonce, elle enfile des bas de soie, blancs également, qui s’attachent sur les fixations prévues au bas de sa guêpière. Elle hésite à mettre un slip et finalement rejette ceux qu’elle avait sortis. Un rouge vif sur ses lèvres complète sa parure. Revêtant une simple chemisette de coton qui lui arrive en bas des reins, elle chausse ses mules fuchsia à talons et sort d’une démarche résolue. Babia et mama Adjoua parties faire des courses, Assaye doit rester seul dans le jardin.

Elle descend l’escalier et arrive dans le salon. Comme elle se dirige vers la véranda, un bruit de moteur se fait entendre. Pas de doute : il vient du garage. Une voiture s’éloigne. Intriguée tout d’abord, Clotilde rentre un juron entre ses dents alors qu’elle se rappelle que le vieux jardinier devait amener le 4x4 au garage. Dépitée, elle s’affale sur le divan, puis finit par se résigner en prenant un magazine.

Après un moment, une envie de boisson fraîche la pousse vers la cuisine. Elle se sert un verre de lait qu’elle sirote avec délectation, sans plus faire attention à sa tenue sexy malgré la fenêtre mal fermée et aux rideaux ouverts. Après tout, elle est chez elle et n’attend personne.

Soudain, la porte de service qui donne dans la petite cour s’ouvre avec fracas. Clotilde manque de s’étouffer et renverse le reste de son verre sur le carrelage. Un grand noir vient de faire irruption, portant une série de paquets dans les bras.



Le noir pose les sacs à terre et s’aperçoit que celle qui se tient devant lui ne ressemble pas exactement à l’image habituelle des autres Européennes pour lesquelles il effectue son travail de livreur. Le regard fixé sur les attributs de la belle blonde, il peine à trouver ses mots.



Clotilde referme ses bras contre son corps, serre les jambes, se colle au réfrigérateur, tente de se donner une contenance, mais sa quasi-nudité contraste trop avec les manières bourgeoises qu’elle voudrait affecter.

L’homme dépose les courses sur un plan de travail, non sans détailler d’un regard furtif et intéressé le corps de la belle blonde. Des pieds à la tête, Clotilde est parée pour donner d’elle l’image la plus excitante qui soit. Un œil nerveux sur l’entrejambe du livreur lui montre à quel point cet objectif est atteint, même si l’homme qui en profite n’est pas celui auquel elle s’attendait. Le choc causé par cette irruption soudaine laisse peu à peu la place à un autre trouble. Elle baisse les yeux, la mâchoire fébrile. Cette sensation féminine d’être à la fois si vulnérable et si provocante fait remonter la nervosité qui l’habitait ce matin. Inconsciemment, ses jambes se détendent et s’écartent peu à peu.



Les yeux du livreur ont du mal à fixer autre chose que ses jambes nues, gainées de soie blanche. La respiration de Clotilde s’accélère. Et si elle osait ? Et si… ?



Elle-même surprise par le son qui vient de sortir de sa bouche, elle tend un bras vers l’homme dans un geste de rappel. Les mots ne viennent pas, elle bafouille :



L’homme referme la porte qu’il venait d’ouvrir en tournant vers la belle blonde un regard intéressé. Il s’approche d’elle, toujours plaquée contre le réfrigérateur, jusqu’à pouvoir la toucher. Clotilde frémit devant la carrure de ce mâle, plus jeune et plus vigoureux qu’Assaye.



Incapable de formuler un mot, Clotilde, pour toute réponse, écarte les bras, entraînant les pans de sa fine chemise. Voyant l’état de la petite bourgeoise qui se tient devant lui, le grand noir perçoit l’étendue de l’opportunité qui se présente à lui. Il ouvre la chemise et découvre le corps délicatement orné de dentelle blanche et surtout l’absence de slip, qui offre à sa vue les bouclettes blondes du pubis. Un sourire éclatant éclaire son visage. Il plante son regard dans les yeux affolés de la jeune gazelle en passant sa langue sur ses lippes charnues.

Clotilde tressaille et pousse un petit cri en détournant son visage. Une pleine main vient de se poser sur l’endroit le plus nu de sa personne. Les doigts massent délicatement la chair tendre et bombée, puis se glissent entre les replis soyeux jusqu’à atteindre le corail rose et humide de son intimité. Les gros doigts palpent avec douceur les contours de l’orifice féminin, faisant gémir la belle blonde. Le capuchon de son clitoris excité n’échappe pas à la fouille systématique. L’auteur de ces caresses se délecte des spasmes et des cris de cette Européenne infidèle qui s’offre sans pudeur, écartant insensiblement les cuisses.

De sa main libre, l’heureux livreur délace le bustier dont la dentelle délicate protège la poitrine ronde aux aréoles avides de caresses. Clotilde halète. Il tend sa langue à la rencontre du mamelon dénudé. Elle se mord la lèvre, mains plaquées sur la surface dure du réfrigérateur. Il ouvre sa braguette, ravi de l’érection du bout de chair brun sur sa langue. Elle pousse son bassin à la rencontre des doigts qui la font chavirer. Les yeux mi-clos, elle aperçoit la virilité qui jaillit à sa rencontre.



Ses mains s’appuient sur les épaules de l’homme qui se frotte contre elle, tentant futilement d’échapper à l’étreinte.



L’ouverture de la fenêtre apparaît soudain à Clotilde comme un risque insupportable, mais en même temps excitant ! Émoustillé par les manières de la blonde, le grand noir se complaît à forcer ses résistances et joue de sa virilité tendue qui ondule entre ses lèvres intimes gorgées d’un désir poisseux.



L’homme lui caresse une cuisse. Tout en protestant, Clotilde relève sa jambe, sa mule glisse et tombe à terre. Il recueille dans le creux de son bras la jambe soyeuse et la guide pour qu’elle l’enroule autour de ses reins. Sa féminité sans défense se trouve ainsi offerte au pal qui se présente. La jolie bourgeoise se tortille. « Non, non » sont les seuls mots qu’elle puisse encore articuler, puis…



Le gland turgescent vient à peine de débuter l’intromission, qu’elle pressent une possession d’une intensité jusqu’alors inconnue. Les dents serrées, le regard avide, le noir savoure l’étroitesse de ce vagin occidental et le manque de retenue de celle qui jouit de sa pénétration.


Un lent va-et-vient secoue les deux corps unis dans cette étreinte improvisée. L’homme feule comme un lion saillant sa femelle, léchant sans vergogne son visage, son cou, maintenant fermement son corps pris de secousses incontrôlées que ponctuent des cris aigus.

Le visage décomposé par le plaisir, Clotilde s’agrippe à son amant imprévu. Son abandon est total, évident, devant la présence impérieuse qui irradie de son bas-ventre un plaisir animal. L’excitation de cette situation inconvenante, accentuée par la victoire du mâle sur ses protestations, monte en épingle ses sensations lubriques.

Peu à peu, le grand noir se plaque contre elle « Ahhheennn ». Ses mains sous ses fesses « Mmmmff », il la soulève littéralement contre le réfrigérateur « Aahh IIIiiiii! ». Instinctivement, Clotilde enroule son autre jambe autour de sa taille, croisant ses chevilles dans ses reins. Cette position empale sa féminité sur toute sa profondeur « Oooohhuiiiii ouiiii ».

Emportant sa proie, il se retourne et la dépose sur la table de la cuisine avec autant de délicatesse que ses muscles bandés le permettent. Là, il reprend avec vigueur les ondulations du bassin qui ravissent sa bourgeoise impudique. Clotilde, bouche ouverte, yeux fermés, laisse libre cours à son plaisir. Ses jambes blanches battent l’air comme elle atteint le point de non-retour. La langue du noir vient fouiller sa bouche, déversant sur ses muqueuses sensibles une myriade de stimulations érotiques. Ses cris de jouissance sont étouffés par ce baiser profond, son corps se tend autour de l’axe inflexible qui la cloue sur la table sans montrer de signe d’affaiblissement.


Peu à peu, Clotilde reprend ses esprits. Ses jambes serrées contre le corps de celui qui l’a fait jouir et dont elle sent encore le sexe tendu fiché dans son ventre. L’homme n’a pas éjaculé. Il regarde avec satisfaction et tendresse celle qui lui a ouvert son intimité. Son regard est encore brillant de désir. La belle blonde essoufflée, dégrisée par l’orgasme, lui sourit avec une interrogation dans le regard.



Clotilde ne répond rien, mais son visage redevenu celui d’une respectable femme au foyer simule comme un air de réprobation devant de telles insinuations.



Sous le coup de la surprise, Clotilde pousse un cri tandis qu’elle sent son vagin brusquement libéré de ce qui le maintenait ouvert. Aussi facilement qu’il transportait tout à l’heure les courses, le livreur soulève la blonde dans ses bras.



En riant à belles dents, le noir emporte son « jouet » hors de la cuisine. Traverse le couloir et, sans tenir aucun compte de ses cris, de ses regards foudroyants et de ses poings menus qui tambourinent contre sa poitrine, il pénètre dans le salon.



Les gesticulations inutiles de sa captive maintiennent tendue sa virilité toujours à l’air. Doucement, il la dépose dans un fauteuil. Le visage rouge, elle le gronde comme un enfant mal élevé. Une véritable angoisse la prend. Et si Assaye ou mama Adjoua et Babia revenaient ? Et si elle était prise ainsi, dans le salon ? Quelle honte !

Toujours riant, le colosse s’est agenouillé sur le tapis devant elle, entre ses jambes. D’un geste souple, il enroule ses bras autour des cuisses blanches et tire le corps de la blonde vers le bas pour positionner son bassin à la limite du coussin. Clotilde pousse un cri et se débat comme elle peut. Ses jambes sont bientôt relevées et écartées, le visage du noir en face de son pubis.



La lippe charnue vient de se poser sur sa féminité encore luisante de son inconduite précédente. La langue tendue ne tarde pas à faire chanter la jolie blonde sur toute l’étendue de son répertoire. Elle se tortille, mais la bouche semble collée à son bas-ventre comme une ventouse. Ses doigts peinent à saisir les cheveux crépus de celui qui lui impose cette nouvelle intrusion. Le lent déplacement de la langue entre les muqueuses tendres et sensibles contraste avec l’ardeur que la bourgeoise faussement outragée met à tenter de se libérer. Lorsque les contours de son orifice se font butiner à leur tour, son corps se tend. Elle s’arc-boute dans le fauteuil. Des gémissements lascifs remplacent les protestations et les couinements de belette, les appels au viol. Une nouvelle fois vaincue, la belle ne peut que laisser aller la vague de plaisir qui remonte de son intimité qu’elle sent trempée de son plaisir autant que de salive. Ses jambes blanches qui gesticulent, ses mains qui se crispent sur sa nuque d’ébène, sa tête qui balance nerveusement, sont pour le livreur noir autant de signes de la disposition de la jeune femelle, en plus de ceux, plus éloquents, de la fébrilité de sa vulve ventousée.

Délaissant la délicieuse conque, l’homme se redresse, présentant à sa femelle ses attributs toujours aussi fringants. Clotilde, les lèvres serrées, ne peut détacher ses yeux de ce pieu noir au gland violacé qui presse entre ses replis intimes.



Le gland gonflé glisse de haut en bas de la fente liquéfiée.



Il pousse sur le sphincter dilaté.



Le noir continue d’agacer la vulve enflammée de son orifice dégoulinant à son bouton bandé.



La blonde pousse en vain son bassin à la rencontre de la tige convoitée.



Satisfait du comportement de sa proie, l’homme consent à la satisfaire. L’intromission profonde tend le corps de Clotilde, qui accueille cette possession comme un soulagement et comme un commencement tout à la fois. Les jambes relevées par les bras musclés, les genoux ramenés vers sa poitrine, Clotilde présente ainsi son entrejambe de façon particulièrement indécente. Appuyé sur les accoudoirs du fauteuil, l’homme pistonne rapidement la cavité lubrifiée livrée aux spasmes du plaisir. Son sexe encore insatisfait coulisse de tout son long entre les jambes de la belle infidèle qui n’arrête pas de gémir sans retenue, griffant le tissu du fauteuil.

Le plaisir monte rapidement de sa vulve une nouvelle fois soumise à des attouchements extrêmes. Cette fois, le noir gémit également et râle des mots dans sa langue maternelle. Il se penche et du bout de la langue agace les mamelons à l’air qui se dressent sous la délicate manipulation. Clotilde accompagne la vague de plaisir qui la prend de cris inarticulés, d’encouragements primitifs pour le mâle qui la possède.



Les yeux fermés, le visage résolu, les narines palpitantes, le noir savoure la tension du corps de la blonde qui serre nerveusement son membre enfoncé. Haletant, il extirpe sa virilité luisante de la grotte intime de Clotilde, repose ses jambes à terre et enjambe les accoudoirs du fauteuil pour venir lui présenter son vit tendu devant son visage d’ange. Encore essoufflée, elle contemple hypnotisée le sexe dur que brandit son amant, d’où perle un filet translucide qui s’étale sur sa poitrine. Excité à l’extrême, l’homme fait aller et venir sa main fermée le long de la verge tendue. De sa main libre posée sur les cheveux blonds, il maintient le visage de Clotilde en face de lui. Il se masturbe frénétiquement. Fascinée, elle est incapable de bouger, la bouche entr’ouverte. Il rugit, lance son bassin en avant, serre ses doigts. La formidable giclée s’étale sur le visage de Clotilde qui pousse un cri. Elle ferme ses yeux et sa bouche, sentant une dizaine de baisers chauds et dégoulinants venir lui caresser sa peau de pêche. Les suivants tombent sur sa gorge et sa poitrine qui est mitraillée de gouttes poisseuses. Comme elle ouvre ses paupières alourdies du liquide masculin et sa bouche recouverte de crème onctueuse, elle voit l’homme se pencher vers elle et glisser entre ses lèvres son pénis encore dur. La bête qui lui a donné tant de plaisir agonise lentement dans sa bouche en y déversant par saccades son fluide vital. C’est rendu à une consistance plus inoffensive que le membre viril sort de la grotte chaude qui l’a accueilli.


Le noir recule lentement et contemple le spectacle délicieux de cette blanche sans tabous qui l’a choisi pour suppléer son mari dans ses œuvres conjugales. Il lui tend un mouchoir tandis qu’elle se rajuste, jambes serrées, fermant pudiquement son bustier. Leurs yeux se croisent avec un mélange de reconnaissance et de gêne devant la situation ainsi causée.



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Le soir venu, la fière bourgeoise a repris le devant de la scène, prodiguant à son époux fatigué des attentions dont il se sent parfois indigne étant données les conditions finalement peu enviables dans lesquelles il a entraîné sa femme.

Clotilde est dans sa chambre, attendant son mari qui travaille encore à la finition d’un dossier. On toque à la porte. Babia s’excuse de déranger sa maîtresse et dévoile sans un mot l’objet de sa visite. Clotilde sent un haut-le-cœur en voyant ses mules fuchsia dans les mains de la petite bonne. Après ses ébats, elle était partie prendre une douche et s’était changée, oubliant ses fines chaussures sur les lieux de son inconduite.



Les yeux baissés, la jeune fille tente de faire comprendre à sa maîtresse que personne d’autre n’a eu l’occasion d’imaginer des choses sur elle.



Nerveuse, Clotilde referme la porte. Est-ce un sourire complice ou ironique qu’elle a surpris sur les lèvres de Babia ? Décidément, il va lui être de plus en plus difficile de masquer sa conduite vis-à-vis de son entourage. Quand ses amies vont savoir ça… !