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Temps de lecture estimé : 15 mn
18/09/01
Résumé:  A près de 35 ans, j'avais de plus en plus le sentiment que ma vie partait en quenouille...
Critères:  fh copains anniversai intermast fellation cunnilingu gifle
Auteur : Patrick D  (34 ans, informaticien, passionné de lecture et de cinéma.)            Envoi mini-message
L'éveil



A près de 35 ans, j’avais de plus en plus le sentiment que ma vie partait en quenouille. J’avais un boulot que je détestais, presque autant de moyens financiers qu’un retraité et une femme qui ne m’aimait pas ou plus. Nos relations sexuelles devaient avoir atteint la fréquence annuelle de celles des pingouins et nos conversations prenaient bien garde de ne pas dépasser le niveau de s’interroger sur le repas du soir. De l’extérieur nous donnions l’impression d’être un couple uni et solide ayant passé le cap des difficultés et vivant à présent un amour profond, taillé dans la pierre. Mais je sentais de jour en jour les restes de ce qui ne fut qu’une passion me filer entre les doigts comme du sable. Le plus sage eut été de la quitter mais un fils et une grosse part de lâcheté dans mon caractère m’empêchaient de prendre une décision.


Comme tous les ans au mois d’août, Nathalie fêta son anniversaire et comme tous les ans nous fûmes invités. La terrasse grouillait de monde, de la famille et des amis. Bernard l’époux de Nathalie s’occupait du barbecue et de nous désaltérer. Je déteste Bernard, il est mielleux, trop sympa pour être sincère, terrorise Nathalie et d’après des amis communs ne se gênerait pas pour de temps en temps lui remettre les idées en place à coups de gifles ou de beignes. Je le déteste d’autant plus qu’elle est une femme merveilleuse, belle, intelligente, sensible et pleine de charme, tout le contraire de la mienne.


La météo nous offrait une douce soirée d’été et Bernard remplissait les verres avec une rapidité fulgurante. Le rosé succéda à la sangria et enfin vint le champagne. Aussi lorsque Nathalie vint s’asseoir entre Anne et moi, j’avais déjà le cerveau un tant soi peu engourdi et des idées lubriques naissantes. L’alcool a toujours pour effet de réveiller en moi des pulsions sexuelles, je ne suis pas le seul et la suite allait me le prouver.


Nathalie portait une robe verte printanière, sans manches, lui arrivant à mi-cuisse, laissant découvrir ses jambes superbes, bronzées à souhait durant un mois sous le soleil de Sainte-Maxime. Dieu sait comment, dans la conversation je parvins à lui glisser, vers la troisième bouteille de champagne, qu’elle n’avait toujours pas pris une ride et qu’elle ne paraissait certainement pas avoir plus de vingt-huit ans, nous fêtions ses trente-trois. C’est ce qui déclencha toute l’affaire. J’en suis persuadé aujourd’hui.


La première averse nous força à un repli vers le salon aux alentours de minuit. Dans la cohue, pressés que nous étions, ma main vint bien malgré moi, Dieu m’en soit témoin, lui toucher les fesses. Elle se tourna vers moi et me planta son regard dans les yeux. J’y vis une lueur étrange que je ne pus interpréter. J’allais ouvrir la bouche prêt à me confondre en excuses mais elle me gratifia d’un sourire crispé, puis s’éloigna. Je demeurai perplexe. Il me sembla bien qu’elle tentait de m’éviter, elle s’assit à un kilomètre de moi, ne m’adressa plus la parole, évitait mon regard. Je sombrais corps et biens. J’eusse aimé m’enfuir de cette foutue soirée, rentrer chez moi et culpabiliser seul. Mais Anne me trahit une fois de plus.



Résultat, nous voilà dans la voiture à vingt à l’heure - manquerait plus que les flics m’arrêtent en état d’ébriété et me pique mon permis - en route vers la boîte. Anne fait la gueule, Nat m’évite, je m’exilerais volontiers en Terre de Feu, bref, la nuit s’annonce sous les meilleurs augures.


Nous avions à peine passé la porte que la première bouteille de champagne passait devant mon nez. Me voilà donc en plus confronté à toutes les tentations, de superbes filles dansaient sur la piste et l’alcool n’allait pas tarder à couler à flot. Tout cela sous la haute surveillance de mon épouse bien-aimée toute prête à sortir ses griffes et me crever les yeux. En public de préférence, ce serait tellement plus excitant.


Des deux options qui s’offraient à moi je ne choisis pas celle de m’affaler dans un fauteuil et de boire tout le reste de la nuit. Passablement éméché, sans quoi d’ailleurs je ne serais même pas entré, je décidai de danser. Quand j’ai bien picolé, je deviens bon danseur, jamais compris pourquoi. Qui plus est je m’en fous mais ce qui est plus mystérieux, c’est que les femmes semblent aussi s’intéresser plus à moi dans cet état. Et ça, j’aimerais vraiment savoir pourquoi. Nathalie aussi était sur la piste et j’aurais bien aimé m’approcher d’elle afin de m’excuser. C’était bien mon seul but. Je me suis placé à une distance raisonnable, j’ai mis une bonne partie de l’ambiance en faisant le singe mais chaque fois que je tentais une approche discrète, elle s’éloignait. J’envisageais déjà les diverses possibilités pour mon suicide proche lorsqu’elle se dirigea vers le bar. C’était définitivement foutu. Je la vis descendre cul sec deux verres de champagne et discuter avec un jeune qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Et voilà qu’il la prenait dans ses bras, ben tiens donc. Ah traîtresse, pourquoi sont-elles donc capables de nous assassiner avec tant d’aisance ? Que n’eus-je pas donné pour être à sa place. Qu’elle me sourie de la sorte, qu’elle presse ses seins merveilleux contre moi. Elle riait et riait de plus belle, lui la serrant de plus en plus près. Je devenais livide, j’allais mourir exsangue, pour le moins. C’est à ce moment que Bernard se rappliqua. Non content d’être un gnome informe, il faut en plus qu’il soit extrêmement jaloux. Fidèle à mon courage légendaire, je décidai de ne pas assister à la suite et me dirigeai vers les toilettes, notant au passage qu’Anne était en grande discussion avec une parfaite inconnue, moche de surcroît.


L’eau froide me fit un peu de bien, je m’en aspergeai abondamment le visage et l’image que je vis dans le miroir me rassura un peu, je retrouvais des couleurs et une légère partie de mon calme. Je tentai en vain d’uriner mais ne pus sortir que deux malheureuses gouttes, les toilettes publiques me bloquent. L’odeur, l’inconfort, le manque d’intimité, que sais-je. Bref, tout cela me prit plus de cinq minutes, plus que nécessaire pour que la tempête se soit calmée ou qu’ils soient sortis sur le parking pour " s’expliquer. " La perspective de retrouver Bernard avec le nez en miette et deux ou trois côtes pétées - ce qui n’eût pas manqué d’être le cas au regard de la carrure du gaillard - me redonna un peu d’entrain et je me décidai à rejoindre la fosse aux lions. Elle était là. Entendons-nous, là je veux dire dans le couloir. L’étroit couloir qui sépare la boîte proprement dite des toilettes. Immobile, en contre-jour. Je voyais l’ombre de ses jambes splendides sous sa robe. Le hic, c’est qu’elle semblait vissée au sol. Elle se mordait la lèvre supérieure nerveusement et me fixa d’un regard noir.


Avant que j’aie pu sortir un mot elle me gifla. Pas méchamment, une petite gifle de colère.



Voilà que Nathalie levait l’avant de sa robe et me léchait l’oreille.



Au passage, je récupérai Anne, saluai tout le monde, même Bernard que j’eus du mal à regarder dans les yeux, prétextai une fatigue soudaine et pris le large.


Cette nuit-là j’eus énormément de mal à trouver le sommeil. Les évènements et ma frustration se partageaient tour à tour l’exclusivité de mes pensées.


Durant les deux semaines qui suivirent, je vécus comme un zombie, j’errais dans la maison, au boulot, incapable de me concentrer. Cent fois, j’eus la conviction d’avoir agi pour le mieux et toutes les cinq minutes celle d’avoir manqué la chance de ma vie et de plus d’être un goujat. Une femme, belle à damner par-dessus le marché, s’offrait à moi et je n’avais rien trouvé d’autre que de la repousser ! Devais-je l’appeler pour m’excuser ? Trop lâche, je l’ai déjà souligné, j’abandonnai le projet. J’étais blanc comme un linge et je perdais du poids, la catastrophe était proche. Mais dans ce genre de situation, qu’auriez-vous fait, hein ? Que celui qui connaît la solution m’en informe. Il mérite la médaille d’or de mon admiration.


Ce fut elle-même qui vint à mon secours. Un soir en sortant du boulot, alors que je cherchais ma bagnole - je la soupçonnais de se déplacer durant la journée afin de m’embrouiller - elle s’approcha. Elle avait les trais tirés. Sa mine ne me dit rien de bon. Elle ne me salua pas et ne me laissa pas le loisir de dire un mot.



Et oui, la vie est injuste, ne vous y trompez pas. Je ne me sentais pas responsable, comment donc avais-je pu provoquer sa libido ? Je m’abstins cependant de tout commentaire, l’électricité ambiante m’incitant à la prudence.



Elle éclata en sanglots.



Oh je sais, je vous entends déjà, " le voilà qui profite de la situation. C’est tout les hommes, ça. " Mais croyez-moi, quand je dis que Nathalie est belle, vous êtes loin de vous imaginer à quel point. Et non satisfait d’être lâche, je suis aussi très faible.


Je lui rendis son baiser. Rapidement nos langues se mêlèrent, ma main lui caressait la nuque tandis qu’elle tirait ma chemise par-derrière. De nouveau nous nous trouvions dans une situation pas si confortable que ça. Nous étions sur un parking, fort heureusement à l’abris des fenêtres de mon patron, à l’avant de sa voiture, ce qui pour faire l’amour, vous en conviendrez, n’est pas ce qu’on peut rêver de mieux. Elle glissa ses doigts fins sous ma chemise et me caressa le dos. Je voyais pointer ses seins à travers son chemisier, je les caressai un instant puis descendis ma main sur ses jambes. Je remontai sous sa jupe et découvris, Ô bonheur, qu’elle portait de vrais bas. Nathalie est belle mais c’est en plus une femme de goût - sauf en ce qui concerne son mari, mystère, que lui avait-il donc fait pour parvenir à l’épouser - elle s’habille avec classe et porte des parfums enivrants à souhait. Merveilleuse, vous dis-je. Je lui caressais l’intérieur de la cuisse, elle bascula ses hanches vers l’avant et mes doigts effleurèrent son sexe. Je tirai sur son string, elle se leva légèrement et il daigna descendre à mi-cuisse. Sans être des plus pratique, j’avais maintenant le loisir de la caresser dignement. Je faisais rouler ses grandes lèvres sous mes doigts, elle mouillait abondamment. J’enfonçai mon index et du pouce cherchai son clitoris, bien décidé à le faire sortir de sa cachette. Elle planta ses ongles dans mon dos et émit un grognement. Elle se détacha de moi et posa le dos contre sa portière, le bassin en avant. J’enfonçai trois doigts dans son sexe tandis que son bouton roulait sous mon pouce. Sa jupe me cachait la vue de son intimité, j’entrepris donc de la relever. Nat se tortilla et nous pûmes en venir à bout. Dans la foulée, je retirai complètement son string. Elle se rasait, laissant un pubis en triangle. Cette vue merveilleuse finit, si besoin était encore, d’éveiller mon désir et cette fois je pus glisser une main dans mon slip et redresser ma queue. Calant les pieds sous le tableau de bord, je me baissai et approchai ma bouche de son abricot luisant. Ses joues rosissaient déjà, elle se passait la langue sur les lèvres le souffle court. Avec la pointe de ma langue, je nettoyai les contours. Le goût de son jus me surprit agréablement, il rappelait la cannelle, le pamplemousse, les parfums d’îles lointaines. Pouvais-je réellement y croire ? J’étais comblé, ma tête entre les jambes d’une femme sublime, s’offrant avec passion et en retirant un plaisir non feint. Je m’activai de plus belle, descendant vers son anus que je titillai un instant, puis je remontai d’une traite la langue bien à plat jusqu’à ce délicieux appendice caché dans les replis des petites lèvres. Tour à tour, je le léchais puis le suçais. Je fourrai trois doigts dans son orifice et je la branlai. Mon autre main glissa sous son chemisier à la recherche d’un sein que je ne tardai pas à trouver. Son téton était tendu à craquer à travers son soutien. Je dégageai le malheureux du bonnet et le fis rouler, le pinçai.


Nathalie haletait, tournant la tête de gauche à droite en émettant de petits grognements. Je dégageai mes doigts et les présentai devant sa bouche. Elle m’attrapa le poignet et les suça, les lécha en veillant bien à ne manquer aucune goutte de sa propre sécrétion. Il faisait chaud dans l’habitacle et de la sueur lui perlait sur le front. Ses cheveux noirs commençaient à lui coller aux tempes. C’est un bonheur rare que le superbe spectacle d’une femme exceptionnelle, les joues en feu, les lèvres humides et gonflées par le plaisir et je ne m’en privai pas. Lorsque mes doigts furent propres, je repris ma tâche. Cette fois, je lui empoignai les fesses et fourrai ma langue dans son vagin. Je la léchai, la pénétrai tour à tour avec ma langue, mon nez, mon menton pendant plusieurs minutes. Nathalie poussait des cris à présent. Elle déboutonna son chemisier, dégagea son autre sein et les caressa, les pressant, prenant ses mamelons entre deux doigts. Elle m’attrapa ensuite les cheveux, me serra la tête contre son sexe, son corps se raidit et elle jouit longuement.


Lorsqu’elle ouvrit un oeil, j’étais toujours entre ses jambes, lui caressant les hanches avec tendresse. Je la regardais, elle me sourit. Elle me toucha les cheveux puis m’attira à elle. Elle m’embrassa doucement pour me remercier, j’imagine. J’aurais aimé que cet instant se prolonge au moins jusqu’à la nuit, que nous restions ainsi dans les bras l’un de l’autre, nos vêtements en désordre et mes mains sur son corps. Sa peau était douce et son odeur m’enivrait. Elle me repoussa sur mon siège. Voilà tout est fini me dis-je, j’étais déjà comblé qu’elle m’ait offert ce coin de paradis et j’entrepris de rajuster ma tenue.



Je ne sais combien de temps dura ce petit jeu mais Nathalie se révéla être plus qu’habile, une experte pour tout vous dire, et au moment de venir, je ne voyais pratiquement plus rien, je tentai de la prévenir, n’en eus plus le temps et j’envoyai toute la gomme dans sa bouche. Elle dut tout avaler, je n’en retrouvai pas une goutte. Ni sur les sièges ni sur mon engin. Elle lécha encore mon gland douloureux de sa langue soyeuse puis se redressa et m’embrassa.


Un sacré bout de temps s’était écoulé et nous fûmes contraints de nous séparer. Je ne sais ce que put inventer Nathalie comme excuse. Pour ma part, Anne était absente à mon retour et j’eus tout le loisir de prendre une douche et effacer les traces du délit avant son retour. De toute la soirée, je ne compris un traître mot aux histoires qu’elle me raconta. Je me couchai tôt afin de ne plus l’entendre mais restai éveillé une bonne partie de la nuit contemplant le plafond. Epuisé mais heureux comme jamais la vie ne m’avait permis de l’être. J’aurais pu soulever la planète si quelque dieu tordu me l’avait demandé. Un peu frustré cependant de ne pas l’avoir pénétrée. J’eusse aimé la prendre, lui faire l’amour longtemps, la combler de plaisir.


Le lendemain, Nat m’appela. Nous prîmes un après-midi de congé et nous retrouvâmes dans un motel. Nous fîmes l’amour sans nous arrêter que pour uriner ou boire l’eau au robinet afin de ne pas finir altérés. Je la sentis fébrile, déchaînée, offerte. Nous nous complétions à merveille. Nos corps se parlaient. Jamais encore une femme ne m’offrit autant d’amour et de plaisir, sans arrière-pensée, sans regrets ou préjugé sexiste. Elle s’offrait et bon sang, je le lui rendais du mieux que je pouvais, elle ne sembla pas s’en plaindre. Elle était aussi inventive, ne rechignait pas au plaisir de se montrer, ni de regarder. Elle me prodigua des caresses inattendues et n’eut aucune honte à accepter les miennes. J’avais enfin rencontré une femme intelligente, libérée, au corps de déesse. Et c’était un crétin qui lui servait de mari.


Cela se passait voilà deux ans. Nous sommes toujours amants. Ma crainte de la perdre est inversement proportionnelle au plaisir d’être près d’elle. Chaque seconde passée avec elle est un aperçu de ce qu’est le paradis et l’amour qu’elle me porte rayonne sur son visage. Mon courage a fait des progrès, j’ai quitté mon épouse. Je vis à présent en homme libre et amoureux. " La Femme est l’avenir de l’Homme. "