n° 02901 | Fiche technique | 6544 caractères | 6544 1135 Temps de lecture estimé : 5 mn |
28/09/23 corrigé 28/09/23 |
Résumé: Ma clef tourne dans la serrure, j’ouvre la porte, et le fumet assaille mes narines. | ||||
Critères: ff couleurs asie amour volupté intermast fist tutu | ||||
Auteur : Jeanette |
Un tutu. J’ai toujours eu envie d’écrire un tutu, parce que c’est le style le plus difficile qui existe, un style qui aliène le lecteur, mais aussi le style qui dévoile le plus l’âme de l’auteur. Un genre ou personne n’a réussi, sauf Vi, mais son talent a quelques années-lumière d’avance sur le mien. Donc, voilà mon tutu. J’ai triché, bien sûr. C’est un jeje, tutu, elleelle. Mais le genre est bien le même.
Vendredi, 16 h. Elle est là. Je le sais qu’elle est là ! Je le sais qu’elle m’attend. Oh, sans en avoir l’air.
Ou elle frotte, ou elle nettoie, ou elle cuisine… Comme tous les mardis et tous les vendredis, je suis partie plus tôt et ai roulé comme une folle.
Ma clef tourne dans la serrure, j’ouvre la porte et le fumet assaille mes narines. Choucroute ! Ça en a pris du temps pour la convaincre qu’il y avait autre chose sur terre que la cuisine indonésienne, mais comme elle est, elle aussi, très gourmande…
Salope ! Qu’est-ce qu’elle fait bien semblant ! C’est sa façon à elle de me dire : « Oui, si tu veux. Rien ne t’y oblige ». Elle est dans la cuisine, en train de farfouiller dans la choucroute. Pieds nus, uniquement vêtue d’un long tee-shirt qui lui descend au ras du cul. La voix ironique reprend :
Elle est d’humeur taquine, ce soir ! Elle ne se retourne pas, elle m’ignore. Elle farfouille, jette un coup d’œil au four ou la purée commence à s’orner d’une belle croûte dorée. Je mets mes mains sur ses épaules, puis laisse un doigt de chaque main descendre le long de ses flancs. J’ai atteint le bas du tee-shirt, et je remonte entre ses jambes, et je m’empare de sa touffe, qui est déjà mouillée. Je lui sors sa groseille, et la chatouille avec sa mouille. Elle se pousse sur ma main, elle en veut plus, mais non, ma fille, trop facile ! Je la frustre. J’abandonne sa moule, et lui enlève son tee-shirt. Elle me déshabille, puis s’échappe, éteint le four, l’entrouvre.
Elle a décidé. Nous nous masturberons les yeux dans les yeux. Chacune observera sur le visage de l’autre la montée des sensations. Nos deux chattes sont trempées. Je la masse avec douceur. Mon majeur s’introduit dans son vagin, puis remonte dans sa fente, découvre son énorme groseille, la met à nu, la barbouille de sa mouille. Elle tressaille, elle tressaute. Je lui fais ouvrir largement les jambes et je m’accroupis devant elle, le visage levé vers ses yeux. La groseille rentre dans son fourreau, et je le pince entre le pouce et l’index, la faisant monter et descendre, encore et encore. Ses jambes tremblent, son corps oscille, ses yeux se font vagues. J’alterne lenteur et rapidité, observant sur son visage la montée du plaisir. Maintenant, chaque pincement fait bouger tout son corps, et sa bouche s’ouvre, elle halète. Je me relève et la masse très fort, la main bien à plat. Les gémissements s’échappent, courts, gutturaux, puis se changent en une longue plainte qu’elle crie sur mon sein. Ses jambes tremblent si fort que je dois la retenir, la serrer contre moi. En un effort surhumain, elle lève la tête et ses yeux se vrillent dans les miens, pour me faire partager les sensations que je lui donne. Je sens la mouille qui me coule le long des cuisses, et mon bouton qui pulse. Ma main se fait gentille, légère. Je quitte sa chatte et étale sa mouille sur son ventre qui palpite. Elle me lape le bout du sein gauche comme un petit chien. Elle me serre, puis m’abandonne. C’est son tour.
Elle le sait, que j’ai atteint cet état d’excitation intense ou seule une jouissance rapide et brutale pourra me satisfaire, mais elle ne peut s’empêcher de me faire languir. Elle ramasse la mouille de sa chatte et de la mienne, et m’en enduit les seins. La douleur me vrille les deux côtés du ventre. Son poing fermé s’introduit entre mes cuisses que je serre de toutes mes forces, nos yeux se joignent. Elle est immobile. Mon regard la supplie. Soudain, son bras tressaute brutalement, provoquant chez moi cette décharge qui me libère.
Son sourire, son merveilleux sourire, change d’expression, s’empreint de perversité, et son bras tressaute une fois de plus. Et encore. Et encore ! La chaleur intense s’empare de l’intérieur de mon ventre, la sensation monte et atteint mes seins, son poing me fouille sans pitié, chaque secousse déclenche une nouvelle explosion. Mes genoux plient, et je sens le carrelage froid sur mes fesses et mon dos. Dans le lointain, j’entends ces bruits animaux que je produis involontairement. Mes yeux qui ne voient plus cherchent les siens sans les trouver. Perdue dans cette obscurité déchirée d’éclairs brillants, je tressaute, soumise à sa volonté.
Cent fois, je lui ai dit de n’avoir aucune pitié, de m’emmener plus loin, encore plus loin, toujours plus loin, et elle m’obéit. Mon corps n’est plus qu’un tas de nerfs disjoints et exacerbés, une chose lointaine que je secoue d’un côté puis de l’autre, perdue dans mon nirvana, écrasée dans mon néant obscur et resplendissant… J’explose dans tous les sens, j’en tremble, j’en palpite, j’en crève, j’en crève, cette violence, cette force qui m’écartèle… La nuit…
C’est lourd. C’est lourd sur moi. Elle est couchée sur moi, ses lèvres sur les miennes, une main derrière ma tête. Son autre main caresse mon front ruisselant de sueur. Elle me picore, frotte son nez sur le mien, pince le lobe d’une oreille. Sa cuisse mouillée écrase ma moule, et y déclenche soudain une jouissance sourde qui monte et s’amplifie, tellement différente des explosions précédentes. J’ai bon. J’ai bon avec toute la douceur du monde.
Ma main. Elle tire ma main. La plaque sur sa chatte qui dégouline. Tu m’as tant donné, petite sœur. Mais oui, je la masse ta chatte. Je la chatouille, ta groseille. Doucement, profondément. Oh oui, je te sens monter, je te sens frémir. Mes deux doigts entrent dans ta caverne et se recourbent vers le haut, cherchant cet endroit secret qui te donne tant de plaisir. Ça y est, j’ai trouvé ! Tu t’arques, tu pousses ce gémissement bestial que j’aime tant, qui me fait frissonner. En un ultime effort, tu ouvres tes yeux et les plantes dans les miens, pour mieux partager ton bonheur, pour me donner, encore et encore.
J’ai froid. Mon dos est froid. Tu es toujours couchée sur moi. Je te retourne, nous nous levons. Au pieu, les gamines ! Le noir…
Mes yeux s’ouvrent. Je suis seule. Je suis bien. Ça sent la choucroute.
Soudain, la lumière revient et m’éblouit. Tu as remis ton tee-shirt.
Tu te penches sur moi, avec ton grand sourire.