n° 02954 | Fiche technique | 8039 caractères | 8039Temps de lecture estimé : 6 mn | 07/10/01 corrigé 23/04/23 |
Résumé: Au détour d'une balade en forêt, un cadeau du ciel, inespéré. | ||||
Critères: fh forêt jardin voir exhib fellation pénétratio | ||||
Auteur : Patrick D (34 ans, informaticien, passionné de littérature et de cinéma) Envoi mini-message |
C’était une belle journée ensoleillée, une journée à se coucher sur l’herbe dans un parc. Dans l’air régnait une atmosphère de printemps, une douceur propice à la nonchalance, aux amours. Au détour de ces jours naissent parfois des instants magiques, des petits bouts de vie, coins de voiles levés sur ce mystère profond que peut être le bonheur. Anne et moi partions en balade, bien loin de nous douter qu’un de ces moments nous serait offert.
Au printemps, la forêt s’emplit d’une agitation toute particulière. Les animaux sortent de leur torpeur hivernale, partent en chasse, les plantes et les arbres semblent frétiller sous la poussée de la sève. La nature revit, la terre même paraît tourner plus vite. Les oiseaux chantent plus fort, il n’est pas rare de surprendre deux écureuils faisant la course, mille bruits se propagent. Un regain d’énergie, de vitalité plane et emplit les poumons. Toutes les saisons ont leur charme, mais Anne et moi avons pour le printemps un amour démesuré, et nous ne manquons pas de nous précipiter comme des hôtes gourmands pour recevoir notre part de ce renouveau.
Dans ce coin reculé, nous pensions être seuls, nous n’y avons que très rarement croisé d’autres promeneurs. Ma main sur son épaule, nous avancions lentement, Anne me nommait telle fleur aux couleurs vives, tel arbre aux feuilles rondes. Sa passion pour la botanique se voyait récompensée, j’étais un auditeur attentif, émerveillé. Même si je n’en retiens rien, j’écoute avec plaisir tout orateur lorsque son sujet le passionne.
Elle m’indiquait l’âge d’un chêne lorsqu’un bruit nous parvint, tout proche. On aurait dit un petit cri. Le comportement des animaux nous fascine et, en prenant garde de ne pas les faire fuir, nous avons parfois eu la chance d’être les heureux témoins de scènes émouvantes. Plus prudents que des Sioux, nous nous avançâmes vers la source du bruit, il semblait provenir d’une petite clairière, celle-là même, véritable havre de paix, où nous venons parfois piqueniquer.
Drôles d’animaux, à vrai dire. Enlacés, ils s’embrassaient tendrement. Elle, appuyée contre un arbre, les bras autour de son cou. À la hâte, nous nous réfugiâmes derrière un buisson. Bien sûr, nous aurions pu nous esquiver et les laisser en paix, mais un regard vers Anne me confirmait qu’autant que moi, elle était curieuse de voir jusqu’où ils pousseraient leur jeu. Lui la caressait tout en l’embrassant, je voyais sa main lui parcourir la rondeur du sein puis descendre lentement sur sa hanche et finir sur sa jambe. Elle portait une robe courte de couleur vive sous laquelle il remonta. Sa robe se souleva légèrement, nous dévoilant une cuisse. D’où j’étais, je pouvais deviner que maintenant il lui pelotait les fesses. Je sentis mon sexe durcir très subitement. J’étais très excité, mais aussi honteux de jouer les voyeurs. Anne avait le feu aux joues et, à travers son chemisier léger, je voyais ses tétons tendre la dentelle de son soutien-gorge. Au bout de neuf années, j’ai appris à la connaître, et dans cet état-là, il n’était pas question que je lui suggère de partir. Elle prenait visiblement du plaisir à ce spectacle.
Nos amants ne perdaient pas leur temps, tout en lui embrassant la nuque, il déboutonnait sa robe à présent. Une rangée de boutons sur le devant dont il vint à bout rapidement. Les deux pans s’ouvrirent, son corps nous était enfin révélé. Elle avait une peau blanche presque laiteuse, ses deux seins nus en poire étaient couronnés de deux mamelons qui, de mon observatoire, me semblaient rose vif. Seul rempart à nos yeux indiscrets, subsistait sa culotte. Anne émit un petit « hum » admiratif. Lui reprenait ses caresses, il lui touchait l’extérieur des seins de la paume des mains, comme s’il avait voulu les modeler, de son pouce il en excitait les bouts. Nous n’étions pas à plus de cinq mètres d’eux et il me semblait bien voir ses aréoles se friper. Ses mains rapprochèrent les deux globes merveilleux, ils se touchaient à présent, gonflés par l’étroitesse de l’espace dans lequel il les comprimait. Puis ses lèvres vinrent embrasser les tétons pointés, provocateurs. Sa langue les titillait, les léchait, tournait autour encore et encore, ensuite il les tétait puis s’en frottait le menton, recommençait. Elle passait sa langue sur ses lèvres, la tête en arrière, les yeux mi-clos. Elle lui caressait les cheveux.
Anne me prit la main… je faillis bien crier tant je fus surpris. Elle me fixa un instant d’un regard lubrique, puis la posa sur l’intérieur de sa cuisse.
À genoux, il vint se placer à la hauteur de son sexe, ses doigts se faufilèrent sous l’élastique de la culotte, ce qui semblait tout à la fois l’exciter et l’amuser, elle riait, le souffle court. Puis il tira le vêtement. L’espace d’un instant, alors qu’il se penchait pour détacher le tissu de ses pieds, j’entrevis son pubis, auburn comme ses cheveux, j’en eus les larmes aux yeux, mais il remonta et me cacha la vue de sa tignasse blonde. Elle passa une jambe par-dessus son épaule. Le nez sur son jardin, il lui caressait les fesses. Je ne pouvais voir le travail de sa bouche, mais mon imagination m’excitait d’autant plus. J’imaginais sa langue allant et venant sur ce sexe humide, se faufilant entre les grandes lèvres, titillant son clito, le léchant, ses lèvres qui l’aspiraient…
Ses seins en main, elle se pinçait les bouts, je voyais aux mouvements de son corps qu’elle haletait. Elle l’écarta d’elle. À côté de moi, Anne respirait profondément, ma main lui caressait la cuisse, de la tranche, je touchais à chaque aller-retour le renflement formé par son sexe dans son pantalon.
Notre belle inconnue déshabilla son partenaire. Il se retrouva rapidement nu comme un ver et son érection me laissa pantois. Son sexe touchait pratiquement son abdomen tant il était tendu. Aussi vite qu’elle l’avait dépouillé de ses oripeaux, elle s’accroupit, prit l’engin en main et le porta à sa bouche. À la voir le sucer, le lécher, le branler, lui caresser les testicules, l’avaler, le frotter sur ses joues, j’aurais donné mon âme pour que mon sexe fût à cet instant précis l’objet de tout son art. Car elle savait y faire, indéniablement, et avec passion.
Anne n’en pouvait plus, elle grognait. Elle prit ma main, ouvrit son jean et le glissa dans sa culotte. L’effet aurait été pareil si elle l’avait trempée dans un ruisseau… Dieu qu’elle dégoulinait ! Mais, ma chérie, ainsi le voyeurisme te fait grimper au rideau ! Voilà une facette de ta libido que j’ignorais. Je poussai déjà un doigt dans la fontaine lorsqu’elle m’arrêta.
Son jean et sa culotte se retrouvèrent descendus sous les genoux et ma main reprit son boulot. Soyons prudents, allons-y doucement, pensais-je. Qu’elle ne vienne pas crier ici où nous sommes grillés !
Nos deux amis ne perdaient pas leur temps. Accroupie, lui sur le dos, elle s’était empalée sur son sexe. Entre ses fesses, je voyais l’épée entrer et sortir de son fourreau. Je devenais cinglé, ma verge devait exploser, j’en étais convaincu. Et voilà Anne qui s’affaira à ouvrir mon pantalon.
Ma propre érection me surprit également, rien à envier à mon acteur malgré lui. Mon gland était rouge-écarlate. Je la pénétrai, rapidement, violemment. Notre orgasme fut puissant, très intense.
Quand nous nous redressâmes, ils étaient partis. Sur le chemin du retour, nous les cherchâmes, sans succès. Beaux amants de passage, ils resteront à jamais des inconnus, mais nous leur devons un moment de bonheur, celui d’avoir eu l’opportunité d’admirer deux êtres qui s’aimaient librement, avec passion.
Plus tard dans la saison, nous retournâmes dans la clairière. Anne me poussa contre un arbre. Tout en frottant mon sexe au travers de mon pantalon, elle déboutonna sa robe. Le sol la vit rapidement atterrir, Anne était nue dessous. Elle dansa devant moi, lascive.
Elle s’approcha, me prit la nuque et me souffla à l’oreille :