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n° 03179Fiche technique8080 caractères8080
Temps de lecture estimé : 5 mn
24/11/01
Résumé:  Je suis moche, une mocheté sympathique mais moche quand même...
Critères:  fh grosseins handicap laid(e)s voir exhib fmast intermast
Auteur : Lucie 2  (Une fille moche mais sympathique)

Série : Je suis laide mais je me soigne

Chapitre 01 / 02
Je suis laide mais je me soigne



Je me prénomme Lucie. Je viens d’atteindre la trentaine resplendissante comme on dit. L’âge où la femme atteint la pleine matûrité autant physique qu’intellectuelle. Seulement "resplendissante" n’est pas l’adjectif qui vient spontanément à la bouche des gens que je côtoye dans la vie.


Je suis moche, une mocheté sympathique mais moche quand même. Pourtant je fus un bébé mignon puis une fillette mignonne mais à la puberté, l’âge où les grands bouleversements physiologiques surviennent, tout à basculé pour moi. La fée qui s’était si complaisamment penchée sur mon berceau s’est brutalement transformée en horrible sorcière.


Pourtant tout avait bien commencé. Mes seins se sont développés jusqu’à avoir une taille plus que respectable surtout par rapport au reste de mon corps qui était demeuré frêle. J’en étais fière surtout quand le regard des garçons et des hommes parfois les contemplait.


Malheureusement ce fus le seul et unique changement qui s’opéra en moi. Mes hanches restèrent étroites, mes fesses gardèrent leur platitude et mes jambes ressemblaient à celles d’une marathonienne, fines, les muscles saillants. Du côté visage ça n’allait guère mieux. Si l’on regardait chaque élément séparément tout semblait normal mais l’ensemble donnait un résultat déplorable. Outre ma poitrine, le seul point positif était ma magnifique chevelure. Je ne sais combien de sifflement admiratifs elle suscita mais qui s’arrêtaient bien vite lorsque je me retournais.


Le peu de copines avec lesquelles je sortais ne m’ont jamais dit que j’étais laide mais je sentais bien qu’elles ne toléraient ma présence que pour les mettre en valeur. J’étais leur faire-valoir, leur confidente. Quand nous sortions en boîte je rentrais souvent seule à la maison.



Et moi, bonne pomme, hypocritement, je leur répondais:



Mais une fois de retour chez moi je pleurais.


Inutile de vous dire que durant toute mon adolescence je n’ai jamais su ce qu’était un baiser ou la caresse d’une main de garçon. J’en crevais d’envie pourtant. Je détestais mon corps. Ce corps qui extérieurement ne suscitait aucun désir et qui, intérieurement, réclamait sa part de tendresse. Ce corps de presque femme qui bouillonnait et qui pour l’apaiser n’avait que ses propres mains. Combien de fois, après avoir entendu les confidences de mes copines, je m’étais imaginée être à leur place, sentir comme elle la douceur des lèvres se posant sur les miennes, une main empaumer mon sein, un doigt s’insinuer entre mes cuisses. au lieu de cela mes seuls baisers étaient ceux que je me donnais en embrassant le miroir, mes seules caresses étaient celles que je me prodiguais. Faute de ne pouvoir être aimée, je m’aimais.


Les plaisirs que j’en retirais étaient pourtant bien réels. Lorsque l’excitation montait puis arrivait à son comble, que mon corps se tendait dans l’attente de la caresse ultime qui vous propulsera au 7ème ciel, à ce moment je me sentais la plus belle des femmes. Je retardais au maximum l’instant suprême car je savais, une fois que je l’aurais atteint, je redeviendrai la jeune fille moche.


Généralement les filles laides arrivent à compenser leur handicap par de brillantes études. Tel ne fut pas mon cas. Je décrochais difficilement un brevet de coiffure. Ma vie sentimentale demeurait vide et seuls mes plaisirs solitaires venaient égayer ma misérable existence.


Je me voyais finir vieille fille. Encore un drôle de qualificatif pour une femme qui n’a pas encore 20 ans. Un qualificatif que bon nombre de gens associe à d’autres comme: Acariâtre, sèche, austère et j’en passe. À vrai dire je me sentais tout le contraire, mon sourire permanent, ma joie de vivre servaient de contrepoids à ma laideur. À défaut d’amour je suscitais la sympathie.


J’habitais une petite ville de province et l’idée me vint d’exercer ma profession de manière indépendante en allant coiffer les gens chez eux. Ce que je ne savais pas en me lançant dans cette aventure, c’est qu’elle serait un véritable tournant dans ma vie.


Je fus appelée, un jour, au domicile d’un jeune homme de 18 ans qui avait perdu l’usage de ses jambes à la suite d’un terrible accident de moto. Sa mère, une belle femme au demeurant, m’accueillit et me conduisit jusqu’à la chambre de son fils. Les présentations faites je l’emmenais dans la salle de bain. Je lui fis un shampoing puis face au miroir je commençais la coupe. Je croisais son regard dans la glace mais n’oser pas trop insister de peur de le voir exprimer une grimace de dégoût. Pourtant je m’aperçus que ses yeux étaient plutôt dirigés vers l’échancrure de ma blouse qui laissée apparaître le sillon qui séparait mes énormes mamelles. Après tout me dis-je, si cela peut lui faire oublier mon visage ingrat. Nous restions silencieux. J’avais presque terminé quand mon regard fut attiré par la bosse qui déformait sa culotte de survêtement. Bien-sûr je savais comment se manifestait le désir des garçons mais c’était la première fois que je le voyais et de surcroît causé par ma présence. Je fus toute chamboulée par cette vision mais je ne fis aucun commentaire. Je ramenais le jeune homme dans sa chambre et pris congé.


Pendant le restant de la journée j’ai eu devant les yeux, l’image de cette étoffe distendue par l’érection et c’est avec elle que le soir je me suis endormie après m’être caressée et ressentie un orgasme plus violent que d’habitude.


J’attendis avec impatience mon second passage. Mon dieu faites que ses cheveux repoussent vite. Il m’a fallu attendre 3 semaines. Pendant cette attente j’avais élaboré une dizaine de scénarios mais une fois en présence du jeune homme je n’ai pu en mettre aucun à exécution. La seule chose qui me vint à l’idée, ce fut d’échancrer un peu plus ma blouse. Je le coiffais toujours dans le silence le plus complet. Par contre la bosse dans le pantalon apparue presque immédiatement. Mon souffle s’accéléra. Lorsque je relevais les yeux je compris qu’il avait compris sur quelle partie de son anatomie mon regard avait été attiré. Ma respiration saccadée le conforta certainement dans la conviction que son érection m’avait particulièrement troublée. Alors lentement il posa sa main sur l’excroissance et la comprima fortement. Je ne pouvais plus faire un geste, j’en voulais plus et mon immobilité le poussa à aller plus loin. Pour la première fois j’entendis sa voix.



Ce vouvoiement rendait la scène encore plus excitante. J’obtempérais. D’un geste mécanique j’ouvris ma blouse et déboutonnais mon corsage. Je fis glisser les bretelles de mon soutien-gorge et le fis descendre en dessous de mes seins.



Bien-sûr je me les avais souvent caressés mais aujourd’hui les sensations que j’en retirais étaient différentes. Mes mamelons étaient plus longs et plus durs et extrêmement sensibles.


Il se mit à accélérer ses va-et-vient. Tout en me pelotant j’appuyais mon pubis sur l’angle de dossier de son fauteuil en remuant lentement le bassin. Dans un grognement il éjacula. Le premier jet de sperme gicla sur le miroir. Trois autres giclées suivirent. Il avait fermé les yeux pour mieux savourer sa jouissance. Il n’a pu voir que je jouissais aussi.