Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
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Temps de lecture estimé : 24 mn
21/03/24
corrigé 21/03/24
Résumé:  Qu’est ce qu’il a dit, Revebébé ? Une histoire déroutante, surprenante, et pourquoi pas dérangeante... Bon, ben essayons. Commençons par changer de sexe...
Critères:  fh couple extracon prost danser intermast fellation cunnilingu pénétratio init
Auteur : Jeanette      
Trahison

Qu’est-ce qu’il a dit, Revebébé ? Une histoire déroutante, surprenante, et pourquoi pas dérangeante… Bon, ben essayons. Commençons par changer de sexe…



Je m’appelle Jean. J’ai 53 ans. Je suis un homme heureux. Enfin, je l’étais. Parce que les gens heureux n’ont pas d’histoire, et moi, j’en ai une, donc…


Toutes les semaines, je me fais mon petit lotto. Ça me plairait bien de les gagner, les millions. Quoique… une fois que j’y pensais, je me suis dit que ce serait tout bonnement obscène, si je gagnais. Il y a tant de gens qui crèvent de faim, tant de gens qui sont dans la misère matérielle ou psychologique, et ce n’est vraiment pas mon cas. Oh, je ne suis pas riche riche, disons que je suis à mon aise. Nous ne manquons de rien, nous ne nous refusons rien, nous vivons une petite vie bien confortable, Paulette et moi. Pas un nuage sur l’horizon. Enfin… jusqu’au mois dernier…


Mais pour que vous compreniez, il faut que je retourne loin, loin en arrière. J’ai toujours été timide. Un taiseux. Un solitaire. Un sentimental, aussi. Moi, les contacts, les conversations, les bavardages agréables, la frime, c’est pas mon truc. Quand je n’ai rien à dire, je la ferme, et c’est la plupart du temps.


Oh, les gens m’aiment bien. Je suis le type sur qui on peut compter. Question boulot, que dire ? Vu que je suis très compétent, et pas dangereux pour un sou, j’ai une situation assez intéressante, et relativement bien rémunérée. Vous allez me dire, un mec dans mon genre, il est fait pour vivoter dans la médiocrité, et vous aurez sans doute raison. Mais vous voyez, la différence, c’est Paulette. Paulette, ma femme, la mère des deux fils dont nous sommes si fiers. Sans elle…


J’ai gardé ma virginité jusqu’à l’âge de 21 ans, qui a cette époque était aussi l’âge de la majorité, ceci expliquant cela. De mon temps, la première chose qu’une pute demandait a un jeune mec, c’était sa carte d’identité. Ma « première fois » fut une déception énorme. Allez savoir pourquoi, je m’étais imaginé que « mettre le petit Jésus dans la crèche » devait provoquer des sensations exceptionnelles, extraordinaires, sans commune mesure avec celles ressenties pendant ma branlette quotidienne. Quel désappointement ! Sans doute dépaysé par cet environnement insolite, mon engin se mit à cracher au bout de quelques secondes, au grand plaisir de la fille qui me dit qu’au moins, je « n’étais pas un compliqué ».


Cette première expérience d’amour tarifié fut suivie de nombreuses autres, toutes des plus décevantes. Je vous passe les détails sordides, la vaseline, et quand la fille s’est éclipsée avec mon pognon pendant que je me déshabillais. Chaque fois, je me jurais qu’on ne m’y reprendrait plus. Chaque fois, j’y retournais en me traitant silencieusement d’imbécile. Jusqu’au jour où j’ai rencontré Murielle, qui faisait le trottoir rue des Célestines.


J’étais déjà passé dans la rue un quart d’heure plus tôt, sans y voir personne. Il faut dire qu’il fallait vraiment être dans le besoin, pour se balader sous cette petite pluie fine et glaciale. Mais bon, j’y repasse par acquit de conscience, et pour sûr, il y en avait une, de fille. Pas du tout mon genre, notez bien. Une petite blonde un peu boulotte, la trentaine bien passée, qui ressemblait un peu à cette actrice allemande dont j’ai oublié le nom. Je passe devant elle en la regardant à peine, genre du mec pressé de rentrer chez lui. Ira, ira pas ? Bon, arrivé au bout de la rue, je fais demi-tour, et mon passage devant elle est un rien plus lent. L’autre bout de la rue. J’y retourne. J’aurais sans doute répété mon manège quelques fois de plus, mais elle m’apostrophe :



Elle me prend par le bras et m’entraîne vers l’un des hôtels de passe. Je paye la chambre. Je la paye.

Nous nous déshabillons, chacun de notre côté sans regarder l’autre, la gêne est palpable. Elle m’emmène à l’évier et fait la toilette de Paupaul, qu’elle examine attentivement (c’était encore le temps du « sans capote »). J’attends qu’elle se couche sur le lit, ouvre les jambes, et prenne la pose, mais au lieu de cela elle s’empare d’un autre essuie, et me frictionne les cheveux qui sont trempés en marmonnant quelque chose où il est question de pneumonie. Puis elle reste plantée devant moi, son nez touchant mon menton, ses gros nichons frottant ma poitrine. Pris d’une ardeur nouvelle, Paupaul se balade contre sa cuisse. Elle le caresse délicatement.



Je frôle timidement sa touffe, mais elle me saisit les poignets et pose mes mains sur ses seins, que je caresse comme dans un rêve.



C’était la première fois que je touchais des seins de femme. Elle m’attira sur le lit, poussa gentiment ma tête sur sa poitrine, et sans savoir comment j’étais en train de sucer un des ses tétons qui durcissait dans ma bouche. J’étais au paradis.



Sans attendre mon acquiescement, elle s’installe, le visage contre mon sexe, qu’elle frotte contre son nez. Elle me décalotte, et le bout de sa langue pointue caresse mon gland à petits coups qui me font tressauter. Les doigts de sa main droite encerclent ma hampe, tandis que sa main gauche me caresse le ventre, puis remonte lentement vers ma poitrine, qu’elle caresse sans hâte. Soudain, elle pince mon téton gauche, provoquant des sensations que je n’avais jamais ressenties. Ses grands yeux bleus tournés vers le haut sont plantés dans les miens. Sa bouche englobe mon gland, et il s’enfonce de plus en plus loin, jusqu’au fond de sa gorge. Sa tête monte et descend lentement, mon sexe est envahi de sensations, ses yeux ne quittent pas les miens. Ça n’a pas duré dix secondes, je me suis mis à éjaculer à longs jets, mais elle continue son va-et-vient. Sa main malaxe mes testicules, doucement, mais profondément. Les sensations sont telles que j’en tremble, et un son étrange s’échappe de ma bouche.

Elle me regarde toujours, suçant très légèrement, et je la vois qui laisse couler le sperme des coins de sa bouche. Cette vision est si excitante que mon sexe reste dur.



Elle rigole, et se réinstalle. Elle me branle lentement en serrant très fort ma verge, extrayant les dernières gouttes de mon jus. Puis elle recommence son pompage, sans hâte, en profondeur. Les sensations montent, mais soudain, elle s’interrompt, et serre vigoureusement mon sexe. Trois fois, elle répète son manège, juste avant que je ne décharge. J’ai atteint un niveau d’excitation telle que mon bassin s’agite.



De nouveau, elle rigole, se lève, fait le tour du lit, et se met à quatre pattes au-dessus de moi, sa chatte au-dessus de mon menton. L’odeur me submerge. Un parfum de marée, une senteur inconnue, mais inexplicablement familière. J’avais déjà entendu parler de ces mecs qui léchaient le sexe des femmes, et j’avais toujours trouvé ça absolument dégueulasse, mais tout d’un coup, je me retrouve en train de lui laper la moule. C’est salé, odorant, délicieux ! J’écarte ses fesses, et découvre un trou brun très sombre, qu’incroyablement je voudrais lécher, mais je ne puis l’atteindre, et me contente de le caresser du doigt. Elle s’est remise à me pomper, sans interruption, cette fois, et les sensations montent, montent, OOOOHH, j’éjacule comme un perdu, alors qu’elle me malaxe les couilles. Sa bouche suce mon gland très fort, ça devient insupportable, et j’essaye de la repousser, mais soudain elle s’écroule sur moi, et je suis cloué au lit par son poids. Elle me suce férocement, alors que je crie dans son vagin écrasé sur ma bouche. Lentement, ses caresses ralentissent, sa bouche me quitte, et elle me branle avec une grande douceur. Elle se relève, se retourne, me regarde, moqueuse :



Nous nous sommes abondamment savonnés l’un l’autre, insistant tous deux sur les endroits stratégiques. Je m’attardai longuement sur ses seins, sa chatte, et son entre-fesse, et elle s’assura que Paupaul et mon trou de balle étaient des plus propres.



Elle me quitta sur le trottoir avec un petit bécot sur le front. Je rentrai chez moi en marchant sur un nuage.

J’étais au septième ciel. Mon sexe ballottant dans mon caleçon était toujours plein de sensations, et à peine arrivé dans mon appartement miteux, je me mis à poil et me branlai comme un perdu, couché sur le lit. Croyez-le ou pas, j’éjaculai si fort que j’en reçus sur la figure.


Bien sûr, deux mille la passe pour un gars qui se faisait à l’époque vingt mille par mois, c’était plutôt problématique, donc il fallut bien trouver une source de fric supplémentaire. Mon chef de service n’en revenait pas. Ce jeunot qu’il avait qualifié de « prometteur, mais paresseux » était maintenant prêt à prester des heures supplémentaires sans fin. Samedis, dimanches, soirées, n’importe quoi ! Sauf le mercredi, néanmoins, où il s’éclipsait dès cinq heures.


Le mercredi était mon jour avec Murielle. J’étais devenu un habitué. Plus de « Bonsoir, Combien ? ». Je la prenais par le bras, et nous allions à l’hôtel. Chaque rencontre était une reproduction parfaite de la première. Chaque fois, je m’en allais flottant sur mon nuage… La vie était belle ! Cela dura presque un an, sans le moindre changement.


Mais un jour… Murielle, qui s’était toujours montrée amusante, moqueuse, et détendue affichait un air soucieux. Après m’avoir sucé la première fois, elle me repoussa sans douceur et se coucha sur le dos, les jambes grandes ouvertes, la chatte béante.



J’étais totalement estomaqué, mais ça n’était pas fait pour me déplaire. Je me mis donc à la lécher avec ardeur. Mais madame était une difficile…



Un peu hors d’haleine, je suivais les consignes. Soudain, elle se cabra, écrasant sa moule sur ma bouche, et poussa un long gémissement rauque. C’était la première fois que je voyais une femme jouir. À mon grand étonnement, mon menton et ma poitrine étaient trempés. Après cela, elle passa à ma seconde pipe, tout aussi talentueuse que d’habitude. Sur le trottoir, avant de me quitter, elle me demanda :



Le lendemain, elle semblait plus tracassée encore. Elle me suça comme d’habitude, puis se coucha comme la veille, et je la léchai. Cette fois, elle ne dit pas un mot, et quand elle se mit à gémir, j’essayai de mon mieux de prolonger sa jouissance. Après, elle me serra contre elle et se mit à m’embrasser. Nos langues s’entrelaçaient sans relâche, elle attira ma tête sur sa poitrine, et je me mis à lui lécher les seins, puis à en sucer les bouts. Elle m’attira au-dessus d’elle, et ma queue bandée se retrouva dans une chatte brûlante. Ses jambes se replièrent, ses pieds sur mes fesses, elle m’empêchait de bouger. J’étais enfoncé jusqu’à la garde, et elle se mit à onduler légèrement, frottant et écrasant son os pubien contre le mien. Nous étions comme soudés l’un à l’autre. En moins d’une minute, elle se remit à gémir, la bouche ouverte comme une noyée, les yeux révulsés. Je restai longtemps en elle, agité par ses spasmes. Puis ses pieds quittèrent mes fesses, elle m’embrassa sauvagement, et me poussa de côté. Son sourire était revenu. Appuyée sur un coude, elle me regardait.



Elle se mit à quatre pattes, le cul en l’air, la chatte béante et dégoulinante, et je la pénétrai par-derrière. Ma quette glissait entre ses murs brûlants, ses seins ballottaient au gré de mes poussées, et je me mis à la pistonner de plus en plus vite. Soudain, je sentis son vagin se resserrer autour de mon membre, et j’éjaculai à n’en plus finir. Je m’effondrai sur elle.


Elle prit son sac à main sur la table de nuit, en sortit une enveloppe, et me la tendit. Je la pris sans comprendre, et en sortis quatre billets de mille.



Tout en parlant, elle s’était rhabillée.



Elle me sourit, fit un petit baiser dans l’air, et souffla sur la paume de sa main, comme pour me l’envoyer. Puis elle sortit.


J’errai plusieurs heures dans la ville, marchant lentement, les yeux sur les pieds. Je ne sais pas comment je suis arrivé chez moi. J’ai envoyé valser mes souliers, et me suis jeté tout habillé sur le lit. Et pour la première fois depuis plus de dix ans, je me suis mis à chialer.


Mais comme dirait l’autre, il faut bien que la vie continue. Le mercredi suivant me retrouva rue des Célestines, et j’emmenai à l’hôtel une magnifique blonde de mon âge. Je la payai, et elle fut nue en un clin d’œil. Je la regardai à poil sur le pieu, et réalisai que cela ne me disait absolument rien. Je pris la porte sans un mot. Je ne touchai pas une femme pendant les deux années qui suivirent.


J’arrivai ainsi à l’âge de 24 ans, menant une vie monotone, mais pas désagréable. Si étonnant que cela puisse paraître, je me suis même fait un ami : Mario, un Italien. Il n’y a pas plus différent que lui et moi. Autant je suis timide, autant il est sûr de lui. J’ai peur de vexer les gens, mais il est d’une franchise brutale. Je suis informaticien (un bureaucrate, comme il dit), il est monteur d’ascenseurs. Malgré nos différences, nous sommes inséparables. Il me traite de con au moins une fois par jour, mais cela m’indiffère. Simplement, c’est sa façon d’être. Et sous ses dehors bourrus, il cache un cœur d’or et une intelligence redoutable. Il est fiancé à Isabelle, Italienne, comme lui. Je leur prête mon appartement deux fois par semaine… Ben quoi, vous avez compris ! Cet été, il m’avait invité à passer les vacances avec lui en Italie. Malheureusement, un décès s’est produit dans sa famille, et il a dû partir dare-dare. Foutues, les vacances. Et pour couronner le tout, il m’a demandé de m’occuper d’Isabelle, qui a horreur de sortir seule. Je l’aime bien, Isabelle, elle est sympa, mais les dancings, ce n’est vraiment pas mon truc. Je n’ai jamais dansé, je ne danserai jamais, point à la ligne.


Mais enfin, amitié oblige. Un soir de la semaine suivante me retrouve dans un de ces endroits que je déteste. Une piste de danse géante, où des centaines de corps se trémoussent en cadence. Le tout entouré de banquettes en cuir, et un petit bar dans un coin. Je reste perché sur ma chaise, sirotant lentement une bière, attendant patiemment qu’Isabelle en ait marre de s’agiter pour la reconduire, ce qui ne se produira pas avant plusieurs heures. Je prenais mon mal en patience, fermant mes oreilles à la cacophonie, lorsque Isabelle surgit de l’obscurité, tirant par la main une petite brune a la poitrine agressive.



Et Isabelle de disparaître, laissant cette Paulette plantée devant moi. Et merde ! ET MERDE ! Je le jure, j’ai failli me lever et sortir. Je bouillonnais de rage. Mais bon, ç’aurait vraiment été trop mufle.



Je lui commande un coca, et elle le sirote silencieusement. Nous restons dix minutes côte à côte sans dire un mot. Puis elle me sort :



Elle rigole.



Je la regarde plus attentivement. Une coiffure à la Jeanne d’Arc, des lunettes pas très à la mode, mais un visage plein de personnalité, et de grands yeux verts. La conversation se poursuit tant bien que mal, entrecoupée de longs silences. Paulette est un genre d’artiste, enfin, elle vit de ses peintures et de ses sculptures, qu’elle vend sur les marchés aux puces. Elle me fait parler de mon boulot, et à mon grand étonnement, elle pose des questions intelligentes et semble comprendre ce que je lui raconte. Nous parlâmes plus d’une heure, et la conversation n’a maintenant plus rien d’emprunté. Elle a un merveilleux sourire. Ma main sur le bar touche la sienne, et sans vraiment l’avoir voulu, nous nous tenons la main, ce qui provoque un long silence. L’orchestre entame un slow. Les corps serrés sur la piste bougent à peine. Elle remarque :



L’orchestre commence à remballer ses instruments, et le juke-box prend la relève. Après quelques morceaux cacophoniques, soudain un slow, le merveilleux « Only You » des Platters. Je la regarde :



Nous nous retrouvons, serrés l’un contre l’autre sur la piste, remuant vaguement les pieds en dépit de la musique. Je sens ses seins contre ma poitrine, son ventre contre mon ventre, et Paupaul est soudain pris d’une ardeur intempestive, mais ça n’a pas l’air de gêner Paulette, qui lève son visage vers le mien et entrouvre légèrement la bouche. Nos langues s’enlacent. De toute évidence, un fan des Platters a mis plusieurs tunes. « Only you » est suivi d’« Ebb tide », puis de « My Prayer ». Nous restons serrés l’un contre l’autre, bougeant vaguement, alors que nos lèvres restent soudées et que nos langues s’explorent sans fin. Le silence se fait, et Isabelle apparaît, affichant un sourire narquois.



Paulette veut se mettre à la recherche de l’amie qui l’a amenée, mais je déclare catégoriquement que nous allons la reconduire. Après avoir déposé Isabelle, elle me guide vers son appartement, qui n’est pas très loin. Je gare la voiture, et emporté par une galanterie inusitée, me précipite pour lui ouvrir la porte.



Troisième étage. La topographie de son appartement ressemble fort à celle du mien. Un trois-pièces avec mini cuisine et douche. La comparaison s’arrête là. La pièce living est charmante, décorée avec goût, pleine de petits trucs qu’on n’a pas l’habitude de voir. L’éclairage, composé de multiples spots, est super. La pièce qui chez moi sert de bureau est un atelier de peinture, enfin, autant que je puisse juger… La chambre à coucher est presque toute prise par le grand lit, les murs sont couverts de livres, et l’éclairage y est tout aussi savant.



Nous nous regardons comme deux imbéciles, ne sachant pas bien quoi faire.



Je l’attire contre moi, et nous nous dévorons la bouche. Elle me tient la tête à deux mains, caresse mes cheveux, mes mains s’égarent sur son popotin qui est délicieusement rebondi. Nous nous séparons hors d’haleine, et elle commence à déboutonner ma chemise. Je lui enlève ses lunettes et ses grands yeux sont un peu vagues. Je me laisse déshabiller. Ses mains s’énervent sur ma ceinture, mais elle y arrive, et le pantalon me tombe sur les pieds. Elle me regarde, comme pour demander la permission, puis baisse le caleçon, et Paupaul jaillit dans toute sa splendeur.


Mes doigts défont les boutons de sa blouse, je la lui enlève, et découvre un soutien-gorge rose délavé. Quiconque inventa ces fermetures diaboliques puisse-t-il rôtir pour l’éternité. Ses seins finissent par apparaître. Étranges. Deux cônes parfaits, pointus, les aréoles à peine visibles, les tétons bandés. Je ne puis m’empêcher d’en saisir un entre mes lèvres, et de le sucer. Elle se cambre, la tête rejetée en arrière, la bouche légèrement ouverte. Ma main s’infiltre sous sa jupe, et se plaque sur une culotte mouillée. Sa chatte s’écrase sur ma main. Fébrilement, j’arrive à m’introduire sous sa culotte, et découvre un étrange univers poilu et trempé.


Nous avons fini par nous débarrasser de nos frusques intempestives, et nous sommes nus l’un face à l’autre. Elle a un petit ventre rebondi, et sa chatte disparaît dans un océan de robustes poils noirs, qui remontent en triangle jusqu’au nombril. Elle ferme les yeux, baisse la tête.



J’en ai pourtant vu pas mal, des corps de fille. Et sans doute la plupart de ceux que j’ai vus étaient-ils plus beaux que celui de Paulette, mais inexplicablement, ces seins si particuliers et cette broussaille hirsute déclenchent chez moi une excitation extraordinaire. Paupaul en a la goutte au nez. Les images défilent dans ma tête, je la vois couchée à quatre pattes, le cul en l’air, la chatte ouverte, béante, je me vois la pénétrer brutalement, et la pistonner à toute vitesse… Du calme !


Je l’attire sur le lit, et nous nous réfugions sous les draps, nos deux corps plaqués l’un contre l’autre, nos bouches qui se mangent… des sensations irréelles… Au bord de l’asphyxie, je rejette les couvertures, et ma bouche descend sur ses tétons que je suce. Sa main à elle explore Paupaul d’une façon malhabile, mais je la repousse, au bord de l’explosion. Ma bouche descend sur son ventre, sur son bas-ventre, entre dans sa touffe, pénètre cette inondation à l’odeur entêtante et forte. J’entends une voix qui vient de très loin :



La voix de Murielle me guide. Et soudain, ma Paulette se cambre. Elle ne gémit pas, elle crie, elle rugit, c’est une longue plainte sauvage. Ses mains sur le derrière de ma tête m’enfoncent en elle. J’en émerge hors d’haleine, mais elle me saisit, m’attire, me mange la bouche, me serre, alors qu’elle continue à frotter sa chatte contre ma cuisse qui dégouline.


Ses jambes s’ouvrent, et tout naturellement, mon sexe entre dans le sien. Son vagin et brûlant, serrant, glissant. Enfoncé jusqu’à la garde, mon gland en effleure le fond. Souvenirs de Murielle… Je reste bien au fond, et mon arcade pubienne écrase et masse le haut de sa chatte, encore et encore, jusqu’à ce que son cri déclenche mon éjaculation. Ses yeux, son corps, le sperme qui déborde de sa chatte, ses merveilleux seins, la sueur, l’odeur, la mouillure omniprésente me remplissent d’une excitation sauvage. Je la pistonne brutalement, et à chacun de mes coups un son sort de sa gorge, son corps vient à la rencontre du mien, nos sexes se frappent, déments, jusqu’à ce que je décharge pendant son cri.


Elle a déposé sa tête sur ma poitrine et nous nous sommes endormis. Je me suis réveillé baignant dans nos sueurs mélangées. Elle dort comme une gamine, la bouche ouverte, un filet de salive au coin des lèvres. Je la découvre et la regarde. Son petit ventre rebondi ou les poils mêlés de mouille et de sperme séchés dessinent de curieuses arabesques. Son buisson hirsute, que je ne puis m’empêcher de toucher. Ses yeux s’ouvrent, elle sourit, et dans un mouvement d’une délicieuse obscénité, elle ouvre les jambes et écarte à deux mains ses lèvres gonflées.



Je m’enfonce…


Nous sortîmes de l’appartement trois jours plus tard, chassés par la faim. La bouteille de martini, les œufs cuits durs, le pain rassis, les boîtes de conserve disparates, le vieux salami dur comme la pierre, tout y était passé. L’endroit ne contenait plus un atome de nourriture.


Nous n’oublierons jamais ces trois jours où nous nous découvrîmes. Nous ne pouvions nous empêcher de nous toucher sans arrêt. Elle s’éclipse un moment dans la salle de bain. Je l’entends revenir, et vais au-devant d’elle. Nous nous rencontrons dans le living, elle m’enlace, je lui masse la chatte, et la fais jouir dans ma main alors que nos yeux sont plantés les uns dans les autres. L’obscénité est la règle, nous n’avons plus de limites, plus d’inhibitions. Nous nous sommes tout dit de nos expériences précédentes et de nos plaisirs solitaires. Nous nous sommes masturbés l’un face à l’autre en nous regardant dans les yeux. J’adore tout d’elle. L’odeur de l’haleine de Paulette, de la chatte de Paulette, de ses pieds, de son cul. Tous les moyens de faire jouir l’autre, nous les connaissons.


Même ses mots provoquent ma jouissance, me font perdre la tête, me forcent à décharger en elle lorsqu’elle le décide…



Le samedi suivant, je vidai mon appartement du peu de trucs qui en valaient la peine, fis cadeau du reste a l’Armée du Salut, et emménageai chez Paulette.


Les deux semaines de vacances qui restaient, nous les avons passées à parler et à jouir ensemble. Au-delà de nos corps, nos esprits s’accordaient. Paulette est intelligente, coquine, et pleine d’humour. Nous vivions sur un nuage, dans un bonheur sans limites.


Nous n’avions jamais parlé de mariage. La signature d’un bout de papier ne nous semblait pas nécessaire. Mais lorsque Paulette m’annonça qu’elle était enceinte, nous franchîmes le pas, enfant oblige. Une cérémonie civile toute simple, en jeans et tee-shirt. Mario et Isabelle nous servirent de témoins, et nous soupâmes au restaurant, nous quatre et la petite chose qui poussait dans son ventre.


Sa grossesse fut sans histoire, et son ventre énorme ne nous empêcha jamais de nous satisfaire l’un l’autre. Elle accoucha de notre premier fils, et deux ans plus tard, nous en fîmes un autre. La vie se poursuivit, avec ses hauts et ses bas, mais entre nous quatre, il n’y avait que des hauts. Le temps passe. Les gamins devinrent des adolescents, puis de jeunes hommes. Ils se marièrent le même jour, il y a deux ans, et l’un d’entre eux nous transforma en grands-parents.


Nous avons 53 ans (Paulette est deux jours plus âgée que moi). Nos corps ont changé. Paulette a pris un délicieux embonpoint, et mon crâne se dégarnit, mais tout ça n’a aucune importance. Nous sommes toujours les deux même, toujours aussi assoiffés l’un de l’autre. D’aucuns pensent que le sexe perd son attrait pour les personnes plus âgées, mais c’est loin d’être notre cas. Je bande toujours dur, et elle mouille toujours comme une fontaine. Depuis que nos fils nous ont quittés, nous sommes redevenus deux jeunes mariés qui se baladent à poil à longueur de week-end et se baisent par tous les trous et dans toutes les positions.


Mais il est temps maintenant que je vous parle de l’évènement.


Il m’arrive bien rarement de reprendre du travail à la maison, mais cette fois-là notre auguste directeur m’avait chargé d’écrire un mémorandum des plus urgents. Et le lendemain au bureau (c’est bien moi, ça !) je m’aperçus que je l’avais laissé à la maison. Je rentrai dare-dare. Paulette avait la grippe et gardait le lit, donc je m’efforçai de faire le moins de bruit possible. J’étais sur le point de fermer la porte derrière moi, lorsque j’entendis ce bruit, cette longue plainte. Paulette était en train de jouir.


Je n’en fus pas surpris outre mesure. Je savais qu’il lui arrivait souvent de se masturber pendant la journée, elle ne l’a jamais caché et cela ne me gêne absolument pas, au contraire. Je grimpai donc l’escalier sur la pointe des pieds, tout émoustillé à l’idée de la surprendre et de rajouter à son plaisir.


La porte de la chambre à coucher était entrouverte, j’allais entrer lorsque le spectacle me cloua sur place. Paulette était étendue sur le lit, les jambes ouvertes, en train de se pincer le bout des seins, alors que George lui lapait la chatte.


Je restai un long moment à les regarder, assez longtemps pour la voir en proie à une jouissance démente.


Je m’éclipsai. Mon cerveau était en ébullition. Paulette, avec George ! AVEC GEORGE ! Le vieux copain, que je connais depuis près de dix ans ! L’après-midi se déroula dans un brouillard, les questions se bousculaient dans ma tête. Depuis combien de temps s’amusaient-ils derrière mon dos ?


Mais peut-être n’était-ce qu’un accident, une aberration, un emportement ? Sans doute, dès que j’arriverais à la maison, Paulette allait-elle me confesser ce qui s’est passé ?


Mais non, elle ne me dit rien. Ni ce jour-là, ni le lendemain, ni dans les quatre semaines qui suivirent. Son attitude, et celle de George ne changèrent pas d’un iota. Le souvenir de George léchant Paulette me poursuit et m’empoisonne la vie. Pendant ces quatre semaines, je n’ai pas pu penser à autre chose. J’en perds l’appétit, j’en débande aux moments les plus inopportuns. Paulette pense qu’elle m’a passé sa grippe, elle est aux petits soins pour moi et veut que je consulte un médecin.


Plusieurs fois, je suis rentré du travail en catimini en pleine journée, mais je ne suis jamais arrivé à les surprendre. J’ai même pensé à installer une caméra cachée dans la chambre à coucher, mais finalement je ne l’ai jamais fait.


J’en arrivais à avoir des idées de suicide. Ce soir-là, j’étais assis devant mon ordi, attendant un émail qui devait arriver d’Australie pour le boulot. Dans mon désœuvrement, je surfais l’Internet, et j’arrivai par hasard sur un site cochon. J’étais en train de regarder une série de photos de femmes au visage dégoulinant de sperme, lorsque j’entendis Paulette dans mon dos.



Paulette fait glisser son peignoir et se retrouve nue, les seins déjà bandés. Elle me baisse le pantalon et le caleçon sur les pieds, saisit ma quette, et commence à me sucer. Elle me connaît si bien ! Dès qu’elle détecte les premiers signes, elle commence à me branler vigoureusement, ma queue dirigée sur son visage.



Tout en parlant, elle me masturbe de plus en plus fort, me triture les couilles, et de longs jets de sperme lui zèbrent le visage. Elle le ramasse avec ses doigts et les lèche.



Je l’emmène dans la chambre…


Un peu plus d’une heure plus tard, elle est couchée la tête sur ma poitrine.



Le lendemain, j’ai téléphoné au boulot pour dire que j’avais la grippe, et nous avons passé la journée au lit, Paulette et moi. Je ne vous dis que ça ! Pour la première fois depuis un mois, j’avais l’esprit au repos. Je me suis seulement habillé pour ma promenade du soir.


C’est à ce moment-là que George s’est amené, ne soupçonnant rien, tout guilleret à l’idée de se promener avec moi. Je l’ai regardé dans les yeux, et je lui ai dit de ma voix la plus méchante :



Mais l’imbécile s’est contenté de me regarder en remuant la queue et en sautillant pour que je lui mette sa laisse…