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n° 03386Fiche technique35244 caractères35244
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Temps de lecture estimé : 24 mn
27/03/24
corrigé 27/03/24
Résumé:  Monique ou Brigitte ?
Critères:  fh fplusag extracon alliance grosseins groscul poilu(e)s exhib pénétratio fsodo
Auteur : LongJacq            Envoi mini-message
J'ai baisé ta mère...

Les personnages de cette histoire vécue ne manqueront pas de se reconnaître si d’aventure ils venaient à la lire. Qu’ils sachent qu’en dépit des années passées, leur souvenir est toujours aussi vivace ! À eux de voir s’ils souhaitent se manifester…



Monique est ma première petite amie… Non, pardon, ma deuxième… Non, pardon, ma troisième… Toujours est-il qu’elle est jeune, fraîche et belle comme un cœur.

Je l’ai connue au lycée. J’y effectue ma dernière année de terminale, alors qu’elle est en première. On est plutôt romantique à cet âge-là. Nous avons connu un amour platonique pendant de longs mois.

Nos échanges demeurent épistolaires, faute de pouvoir nous voir physiquement. Il faut employer des ruses de Sioux pour arriver à faire concorder nos emplois du temps. Mais nous arrivons à voler quelques instants en séchant un cours par-ci par-là. En dehors de nos débats philosophiques, nous échangeons de longs baisers langoureux. Elle me laisse lui peloter ses petits seins, mais pas plus… et ça lui fait déjà beaucoup d’effets…

Deux ou trois fois, je suis allé chez elle, à Garches. De Ville-d’Avray, je coupe tout droit à travers le parc Saint-Cloud. En séchant le cours de technologie le mercredi après-midi, nous avons une après-midi devant nous. Les parents de Monique travaillent tous les deux et ils ne rentrent que le soir. Son frère qui occupe le terrain nous tolère… Nos relations se font de plus en plus intimes et suivies.

Je fais la connaissance de ses parents et elle des miens. Son père ne me pose qu’une question : est-ce que je suis amateur de football ? Il est cruellement déçu de ma réponse. Sa mère, Brigitte, me paraît beaucoup plus jeune que lui. Très guindée, à peine aimable. Je lui vole sa fille…

Les choses se compliquent sérieusement par la suite. Je ne suis pas catholique pratiquant, ce qui à ses yeux constitue une faute grave. Je ne peux être qu’un débauché qui entraîne sa fille sur la voie du vice. Elle prétend que je séduis toutes les filles du quartier, que je cours de jupon en jupon. Elle intervient auprès de mes parents pour faire cesser notre relation. À partir de ce moment-là, elle met un acharnement malin à entraver notre passion. Elle intercepte mes lettres, en fait faire une analyse graphologique pour prouver que je suis un satyre. Elle essaye de nous surprendre lorsque nous sommes ensemble. Elle me fait suivre par un détective privé… Bref, elle nous rend la vie impossible et fait le malheur de sa fille sans véritablement s’en rendre compte… dans sa toute bonne conscience de catholique.


Envers et contre tout, notre relation se poursuit, se renforce même… Unis face à l’adversité.

Un midi, je vais chercher Monique à la sortie du lycée. Ce n’est pas prévu. Monique est tout heureuse lorsqu’elle me voit de l’autre côté du boulevard. Nous n’avons pas beaucoup de temps… Juste faire un bout de chemin ensemble avant de séparer, l’un à droite, l’autre à gauche. Je la tiens affectueusement par l’épaule et nous cheminons sans trop nous presser au milieu de la foule de potaches que les portes du lycée ont déversée. Soudain, une voiture s’arrête à notre hauteur, la mère de Monique en descend comme une furie, attrape sa fille par le bras, m’injurie, me menace de détournement de mineure, fait un esclandre public.

Elle pousse sa fille dans la voiture qui redémarre en trombe. Je suis complètement sonné, abasourdi, je reste comme un con sur le trottoir… Je mets un certain temps à réaliser ce qui vient de se produire. Sa mère est rentrée pour déjeuner, son patron l’a raccompagnée en voiture, elle lui a fait prendre le chemin que Monique empreinte du Lycée à chez elle, pour nous surprendre. Ce qu’elle a surpris me paraît bien anodin, deux jeunes se tenant par l’épaule ? Mais elle, en fait toute une histoire. J’ai une attitude scandaleuse envers sa fille et qui plus est en public… Je ne comprends pas cet acharnement, cette férocité… Mais ce jour-là, je me jure de lui faire payer chèrement sa méchanceté.

Monique s’est fait sermonner et la sentence tombe : interdiction de me voir dorénavant.


C’était ne pas compter avec la puissance d’attraction d’une passion.


Nous avons continué à nous voir, évidemment, avec un peu plus de précautions, avec un peu plus d’entêtement. La rue nous étant interdite, nous nous retrouvons dans un bar, qui possède une arrière-salle tranquille et pratiquement toujours déserte.


Nous nous installons sur la banquette en cuir complètement défoncée. Le patron se montre plus compréhensif que cette mère. Après nous avoir servis, il nous laisse tranquilles, tolérant à l’égard de nos petits jeux.

Je glisse une main sous son corsage, touche sa peau nue, chaude et tendre. Nous nous embrassons goulûment. Je pense qu’être dans un lieu public, braver l’interdiction, ajoute du piment à nos jeux interdits. J’apprends à dégrafer son soutien-gorge d’une main… Elle a des petits seins de fouine étrangement pointus, qui réagissent à la moindre caresse. Je les fais se durcir en les malaxant tendrement. Le visage de Monique se colore. Elle a des petits soupirs exquis. Je me noie dans ses grands yeux bleus. Notre amour déborde de toute part.

Ma main glisse sous la table. Elle déboutonne sa jupe pour que je sois plus à l’aise. Mes doigts s’insinuent contre son ventre, sous le collant, le slip, plaqués par l’élastique. J’effleure un instant sa petite forêt de poils drus avant de glisser un doigt dans sa fente. Elle ne veut pas que je touche à son clitoris trop sensible. Elle ne tolère qu’une faible pression juste à l’entrée de sa grotte. Elle mouille merveilleusement et mon doigt circule allègrement. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle pousse un petit soupir d’aise. Elle me tend alors un regard aux yeux humides de reconnaissance et de gratitude. Notre amour est vaste comme l’univers, au fond de cette salle de bistrot.

Elle me dit alors :



Sa main farfouille dans mon pantalon. Ses doigts atteignent le bout de mon sexe dressé. Elle joue un moment avec mon prépuce, à l’extrémité de mon être, mais elle ne peut guère en faire plus… Il faut se rajuster tant bien que mal, puis après un dernier baiser, elle sort la première, j’attends patiemment dix minutes et je sors à mon tour dans le froid.


Notre petit manège dure des mois et des mois… La menace de cette mère implacable plane toujours au-dessus de nos têtes…


Un jour enfin, notre vie change. Le frère de Monique doit quitter la maison pour trois mois afin d’effectuer un stage de fin d’études en province. Il nous laisse le champ libre. L’appartement est vide tous les mercredis après-midi. Nos séances hebdomadaires reprennent. Je me remets à sécher les cours. Monique colle un post-it jaune sur sa boîte à lettres pour m’indiquer qu’elle est seule. Je sonne le cœur battant à la porte de l’immeuble et elle apparaît dans l’encadrure de la porte, la tête inclinée sur le côté, un sourire avenant aux lèvres.

Nous connaissons alors de grandes effusions. Nous pouvons nous dénuder totalement, découvrir nos corps, nous enlacer à pleins bras. Je découvre son anatomie avec une soif insatiable. Des creux, des monts, des vallons, une chair fraîche et tendre… Je reste étendu sur son corps des heures entières dans un océan de tendresse… Je voudrais m’endormir là, pour toujours… Sa chambre est une bulle, hors du temps et de l’espace…

Nous progressons dans nos désordres amoureux. J’apprends qu’elle peut jouir uniquement de la poitrine, en faisant rouler ses tétons entre mes doigts. De son côté, elle ne retient plus ses orgasmes lorsque j’agite ma main dans son sexe. Elle découvre avec timidité ma morphologie, très troublée par mon sexe. Elle le couve du regard avec tendresse…



Elle est attentionnée, délicate, indécise. Je ne la brusque pas en dépit de mon impatience. Je respecte son trouble.

Perdue dans ses méditations, elle se love dans mes bras, câline. Le soleil filtre au travers des voilages de sa fenêtre, réchauffant notre peau d’une lumière dorée. Nous ne sommes jamais rassasiés du contact de nos corps. Le bruissement de nos cuisses mêlées emplit la chambre. C’est doux, et c’est tendre. Mes doigts effleurent sa peau soyeuse éveillant de longs frémissements. Elle réagit au moindre souffle. La voir répondre ainsi, vivante, est un éternel émerveillement. C’est un miracle qu’elle soit là, au monde, qu’elle existe, aimante… Je m’enivre du parfum sucré de sa peau, j’adore le velouté de sa langue…


Les six heures du soir arrivent toujours trop tôt. Il faut alors se quitter à regret et retourner affronter le monde, les autres… Faire de longs détours pour ne pas risquer de croiser son acariâtre de mère.


Les semaines sont longues, interminables. Elles n’ont qu’un seul but : atteindre le mercredi suivant pour pouvoir enfin se toucher, s’enlacer, s’aimer, vraiment… Ces mercredis sont une fête, une raison d’exister. Ils nous redonnent du courage pour résister aux tracasseries de cette mère abominable…


Le mercredi arrive enfin. Et c’est toujours le même empressement pour nous dévêtir, pour nous coller l’un à l’autre. L’excitation nous fait vibrer et ce n’est qu’après un long échange de voluptueuses caresses que le calme revient. Ma main glisse entre ses cuisses, elle cède à mes avances avec complaisance. Elle est vive à jouir et rapidement son corps se tend dans une crispation qui lui fait pousser de petits cris. Puis elle retombe, heureuse, satisfaite. Après elle veut toujours sentir le poids de mon corps sur le sien. Alors elle m’attire sur elle, et reste immobile dans un état de quiétude absolue. Nous restons ainsi de longs moments. Je la laisse savourer son plaisir. Ce jour-là, certainement le plus beau de ma vie, je sens ses cuisses collées aux miennes s’ouvrir dans un mouvement magique. C’est une ouverture théâtrale, un mouvement prodigieux, c’est comme si tombaient d’un coup des siècles d’oppression. Je ne bouge pas, fasciné.

Elle me dit simplement :



Ce n’est pas ma première fois, mais celle-ci est incomparable ! Elle est vierge… je le sais, il ne faut pas la décevoir, il faut y aller délicatement…

Je saisis ma verge et la loge dans son vestibule. Elle est chaude et trempée. Je pousse plus avant, je sens une résistance qui cède bien vite lui arrachant une légère grimace.



Elle ferme les yeux en signe d’acquiescement. Je continue ma progression, m’enfonçant prodigieusement dans une chair ferme et élastique. Une fois arrivé au fond, je m’arrête un instant pour goûter cet instant merveilleux. Elle m’enserre étroitement et je la sens palpiter, ardente. Elle soupire longuement, comme si elle venait de réussir une épreuve…

Elle m’encourage à bouger en me pressant sur les reins. Je coulisse fabuleusement en elle. Elle est suave, onctueuse, je circule librement dans ce corps chéri. J’ai le sentiment d’en prendre possession. Dorénavant, il m’appartient, il fait partie de moi. Nous ne faisons qu’un, unis pour toujours. C’est éblouissant, féerique.

Je la regarde, son visage est détendu, serein. Je masse son sexe avec le mien, j’ouvre ses chairs délicates de jeune fille. Nous sommes fondus l’un dans l’autre… Jamais fusion n’a été plus parfaite. Je suis au comble de l’excitation, et je sens que je ne vais pas pouvoir endurer ce traitement très longtemps. Je dois faire une pose, à mon grand regret, pour faire tomber le bouillonnement qui monte en moi. Une fois calmé, je reprends mon labeur de plus belle. Je veux la faire jouir, la faire jouir de mon sexe. Elle commence à donner quelques signes de nervosité, je sens son pouls s’accélérer. Elle se met à haleter…

Elle s’accroche à moi, en perdition… son plaisir lui arrache quelques gémissements. Je perçois sa vulve qui se contracte sur l’objet de son plaisir. Elle a quelques battements de cuisses, puis elle retombe pantelante. Je reste immobile, planté en elle. Attendant que son orage s’apaise… Sa respiration s’assagit et elle tourne vers moi des yeux chavirés de reconnaissance.


Je glisse hors de cet antre chaleureux, heureux, comblé, malgré mon sexe engorgé. Seule une petite tache rosée sur le couvre-lit témoigne de ce qui vient de se passer…


Cette séance inaugurale est suivie par bien d’autres. Notre passion va croissante, nos effusions se font chaque fois plus ardentes. Monique apprend à maîtriser son corps, il ne se passe pas un mercredi qui ne livre pas son lot de volupté sensuelle. Ses orgasmes gagnent en intensité, elle se livre de plus en plus, se libère…



Monique me raconte un jour, sur l’oreiller, qu’il y a de l’eau dans le gaz entre ses parents. Régulièrement, le soir il y a engueulade et crise de larmes… Le sujet ? Le père de Monique est de quinze ans plus âgé que sa mère… Le malheureux est atteint par la limite d’âge. Victime de l’andropause, il n’arrive plus à la satisfaire… Elle, en bonne catholique qu’elle est, se refuse à tout attouchement, contraire à la morale chrétienne. Autant dire qu’elle refuse de se branler ! Par comble de malheur, elle semble avoir de gros besoins !!!



Complètement raide et contrite, elle regarde avec désolation, le pénis flasque de son mari. Elle a bien essayé de le maintenir en elle le plus longtemps possible, mais ce n’est qu’un ersatz de pénis qui suit tous ses mouvements comme un tuyau de caoutchouc. Elle ne sent rien…

Elle pleure devant ce désastre : désastre pour son corps, désastre pour son couple. Elle se sent abandonnée de tous.

Son patron n’arrête pas de lui faire des avances… mais héroïquement elle résiste… Et ses enfants, son fils, sa fille, ils s’en donnent à cœur joie, avec leurs petits amis respectifs. Elle ne le supporte plus.


Elle qui a attendu sa nuit de noces pour découvrir ce qu’était un homme, elle qui n’a jamais connu qu’un homme dans sa vie, qui a toujours été fidèle… Jamais un écart, elle ne s’est jamais refusée, parce que c’est son devoir d’épouse, qu’elle est faite pour avoir des enfants…

Le plaisir est venu en plus presque malgré elle, pas tout de suite, mais à la longue, en s’habituant. Ces intrusions dans son corps la rebutaient au début. Même le corps de son mari lui paraissait bestial et elle répugnait à le toucher. Quand il se glissait dans le lit, elle savait bien qu’une seule chose comptait pour lui. Alors, elle lui ouvrait les jambes, il la pénétrait sans ménagement, s’agitait en elle un moment, répandait sa semence en soufflant comme un animal en rut, puis retombait sur le côté pour sombrer dans un profond sommeil. Elle n’avait alors qu’une hâte : se laver et se débarrasser de ce sperme répugnant.


Au fil des ans, ce rituel lui devint complètement indifférent… Il se répétait chaque jour, à la même heure, dans les mêmes conditions. Au lit, sous les couvertures, dans l’obscurité, et sa pudeur s’en accommodait. Son mari avait bien essayé de lui imposer d’autres pratiques, d’autres lieux, mais elle s’y était opposée catégoriquement.

Un jour pourtant, le plaisir est venu… Sans qu’elle s’en rende vraiment compte, comme quelque chose de doux, d’agréable sans plus… Elle ne comprenait pas bien cette réaction de son corps. Elle tenta même de s’y opposer…

Mais le chemin était pris et chaque fois que son mari lui faisait l’amour, elle attendait ce moment sans jamais rien manifester. Elle s’en était inquiétée, se demandant si c’était bien normal, si elle ne cédait pas à la perversité… Elle s’en était même ouverte à son directeur de conscience, lui demandant si c’était là un péché. Le saint homme la rassura, lui disant qu’elle ne faisait que son devoir et qu’il ne pouvait y avoir de mal à cela. Cette réponse la tranquillisa, et elle s’abandonna un peu plus à ce que son corps ressentait.


Or plus le temps passait, plus son corps réagissait. Elle avait de plus en plus de mal à se contrôler pour ne rien laisser paraître du malaise qui l’envahissait maintenant à chaque fois. Quelque peu honteuse, elle sentait monter une houle qui lui donnait comme une envie d’uriner et qu’elle s’appliquait à retenir. À chaque pénétration, la vague enflait et irradiait dans tout son corps, comme des ondes concentriques qui partaient de son bas ventre. Elle fermait les yeux pour se concentrer sur ce point d’où tout partait. Elle aime maintenant ce plongeon dans ses entrailles qui chaque fois la fouit et augmente la tension. Elle aime s’ouvrir pour lui livrer passage. Plus il va loin, plus l’onde est forte. Elle a envie de projeter son ventre en avant pour aller à sa rencontre. Mais que penserait-il d’elle ? Qu’elle est une putain ? C’est certainement comme ça qu’agissent les putains… Mais n’est-ce pas ce qu’elle est en train de devenir ?

La tension devient insupportable, il ne faut surtout pas qu’il s’arrête… Une ou deux fois, il a éjaculé avant qu’elle n’arrive au bout et s’est retiré. Elle est restée suspendue comme au bord d’un gouffre, la gorge nouée et des larmes plein les yeux. Cette tension a mis un temps infini à se dissiper et elle est restée longtemps éveillée.

D’habitude, elle arrivait au paroxysme avant qu’il ait fini. Quand elle atteignait ce sommet ultime, alors tout se déclenchait dans un synchronisme parfait, des sources de chaleur s’allumaient aux quatre coins de son être et battaient rythmiquement, elle n’avait plus conscience de rien, tout se relâchait. C’était un crépitement de feu d’artifice qui la remplissait de bonheur.

Au début, elle avait eu peur de cette sorte d’évanouissement. Elle avait peur de perdre le contrôle d’elle-même. Que pouvait-il se passer pendant ces quelques secondes où elle n’existait plus que pour elle-même ? Elle avait surtout peur que son mari se rende compte de quelque chose… Lui avouer son plaisir aurait été la pire des choses… Il en aurait profité à coup sûr, et l’aurait entraînée dans les pires débauches. Alors elle retenait sa respiration, se mordait les lèvres dans le noir pour ne rien laisser paraître de son trouble.


Aujourd’hui, elle n’en est plus là, c’est devenu comme une drogue. Elle ne peut plus s’en passer. Il lui faut ressentir régulièrement cet orage dans son corps pour continuer à vivre. Or son mari se désintéresse d’elle, il n’a plus envie de faire l’amour… Sitôt couché, il s’endort comme une masse, la laissant seule avec un creux au ventre…

Ses visites ont commencé par s’espacer, tous les deux jours, puis trois, puis une fois par semaine. Elle est perpétuellement en manque, nerveuse, irascible, comme sur des charbons ardents… Elle a dû faire un effort sur elle-même pour le solliciter. Elle en a profondément honte. Pour elle, c’est vraiment déchoir que de lui avouer son désir, lui demander de lui faire l’amour…

Au début, elle a simplement posé une main sur lui pour lui rappeler sa présence. Puis elle a été plus insistante. Maintenant, la crise est ouverte. Quand elle finit par l’attirer sur elle, il n’arrive plus à la pénétrer. Quand il réussit à introduire son membre flasque, il ressort au premier mouvement.


Et lui qui lui propose maintenant de se masturber ou d’acheter une prothèse… Elle a beau tourner et retourner le problème dans sa tête, elle ne voit aucune issue. Elle a envie de ce plaisir dans son corps, mais ça ne peut pas être au prix d’une déchéance totale.



Un mercredi, comme d’habitude, je me dépêche pour retrouver Monique. J’arrive tout essoufflé à la porte, le post-it est là, tout va bien… je sonne… Stupeur !!! Sa mère apparaît sur le seuil… Panique… Vision d’apocalypse… Trop tard pour battre en retraite… Elle est là, devant moi…



Je suis vert, je cherche une solution pour disparaître…



La situation s’envenime, j’appréhende la suite…

Elle me fait passer dans le salon, il fait sombre, les doubles rideaux sont tirés, seule une raie de lumière traverse la pièce.



Je pose une fesse, sur un large fauteuil moelleux, je ne veux pas m’installer…

Elle s’assoit sur le canapé me faisant face… Je m’attends au pire, je sens que je vais subir un interrogatoire en règle…



Elle m’énerve prodigieusement, aussi je passe à la contre-attaque.



Elle est complètement malade… un vent de panique souffle dans ma tête… c’est pire que tout ce que j’ai pu imaginer ! Je passe en revue toutes les solutions qui pourraient me sortir de ce guêpier. Je ne vois aucune issue, je suis complètement coincé…



L’horizon s’assombrit de plus en plus… Je n’ai jamais vu une tordue pareille ! Elle se tient droite, raide, inflexible, implacable, les genoux serrés. Elle me débite ses insanités d’une voix calme, résolue, qui fait peur…



Je suis pétrifié. La perspective d’être séparé de Monique pour toujours m’est totalement inconcevable… Pourtant je vais droit dans le mur… J’ai envie de pleurer et en même temps un volcan de rage et de haine bout dans mes veines.



Elle décroche le combiné… je suis perdu… je voudrais m’enfuir… elle compose le numéro avec un calme effrayant…



Elle plonge son regard en moi, froid comme une lame de couteau.



Je vous traînerai devant les tribunaux…


Elle est soudain devenue rouge pivoine, ses yeux brillent et elle a du mal à contenir la colère qui bout en elle. Elle tremble dans un état étrange d’excitation. Son regard se pose aux quatre coins de la pièce comme si elle cherchait quelque chose pour assouvir sa vengeance. Elle est folle de rage… Elle pourrait me frapper avec n’importe quoi…



Elle éclate en sanglots qui lui inondent le visage. Elle craque complètement, se recroquevillant sur elle-même, avec un sentiment d’impuissance au fond du ventre, elle voudrait me faire quelque chose, mais quoi ? Elle marmonne sans cesse de façon inintelligible :



Elle se sent abandonnée, détruite. Son univers trop parfait s’écroule. Mais surtout, par-dessus tout, et elle ne veut pas se l’avouer, une jalousie féroce la tenaille… Une jalousie de femme… Elle est jalouse de sa fille. Elle n’admet pas qu’elle puisse accéder au plaisir qui lui fait tant défaut. Des images fulgurantes de corps enlacés lui traversent sans cesse la tête et lui font mal à en crever. Elle voit des pénis érigés énormes qui plongent dans des corps offerts. Elle essaye de chasser ces images obscènes de son esprit, mais elles reviennent systématiquement. Et qui pire est, elles l’excitent effroyablement.


Je la regarde s’effondrer pitoyablement, avec une sorte de satisfaction jubilatoire qui me fait un peu honte.


Elle se retourne, la tête plongée dans les coussins du canapé, secouée de la tête aux pieds. Elle continue à se lamenter :



Je me demande un instant si ce n’est pas le moment pour m’éclipser. Mais l’image de Monique me fait me raviser. Je ne peux pas l’abandonner dans ces circonstances, il faut trouver une solution. Je n’ose imaginer la scène quand elle rentrera…


Alors mû par je ne sais quelle intuition, je vais m’accroupir à côté du canapé. Seule dépasse des coussins, une masse de cheveux châtains aux boucles soignées, impeccables.

Doucement, je passe ma main sur ces cheveux… Comme je ne provoque aucune réaction, j’appuie un peu plus ma caresse. Je m’enhardis à poser ma main sur son épaule. Je sens la chaleur d’un corps en effervescence à travers le tissu du corsage. La tempête semble s’apaiser… mais je crains un retour de flamme. Je ne comprends pas bien moi-même ce que je fais. Je compatis avec les tourments de celle qui un instant auparavant me menaçait de toutes les horreurs de la terre… celle qui me fait vivre un enfer… Je retire ma main…


Elle se retourne alors comme une furie, m’attrape par le col à deux mains, me colle sur elle…



Elle est comme folle… Elle écarte les cuisses, se contorsionnant pour se débarrasser de ses sous-vêtements… Elle répète :



À nouveau trois étages s’écroulent sur ma tête… Je résiste mollement à sa frénésie, le temps d’analyser la situation… Si je refuse, je suis parti dans une galère pas possible. En acceptant, elle ne peut plus rien contre moi. Je la tiens. C’est elle qui est passible de détournement de mineur… Il n’y a pas photo, de plus je suis bien décidé à lui faire payer ce qu’elle nous a fait endurer…

Pendant ce temps, elle a réussi à se dénuder, exhibant sa poitrine. Elle fourrage dans ma braguette pour sortir l’objet de son désir. Elle supplie :



Échappant à son étreinte pendant qu’elle a les mains occupées, je me redresse assis sur mes talons entre ses cuisses ouvertes.


Elle doit avoir quarante-cinq ans et est pas trop mal conservée. Le cul et les cuisses un peu fortes, des nichons copieux, avec de larges tétines. Le plus impressionnant c’est le paquet de poils noirs qui lui couvre le ventre et qui déborde de toute part. Son corps contraste avec son visage de bourgeoise angélique et de sainte ni touche. Je me demande comment elle peut s’en accommoder…


C’est à mon tour de plonger mon regard dans le sien. Il est égaré, perdu… Je la perfore du regard, je la sens honteuse de son attitude, je veux qu’elle boive jusqu’à la lie ses contradictions, je veux l’humilier autant que je peux…


Son indécence réussit à me faire bander, je reste là entre ses genoux, le sexe dressé. Elle ne le quitte pas des yeux, comme hypnotisée… Elle implore :



Je veux la soumettre totalement, par quelques contractions, je fais tressauter ma verge qui oscille d’avant en arrière



Elle m’ouvre les bras, agitant sa poitrine, battant des cuisses, tendant son ventre en avant.



Je dois la brusquer pour qu’elle obtempère. Elle roule sur le sol. Elle a l’air ridicule, son gros cul en l’air émergeant de sa robe retroussée et les nibards sortis du sous-tif qui pendouillent sous elle…



Elle fait trois pas maladroits, roulant des hanches, et me jette un regard implorant par-dessus son épaule.



Je suis à genoux derrière elle, je lui appuie sur les reins.



Elle s’exécute, sa vulve rosâtre bave lamentablement, je fais durer le plaisir.



Je m’enfourne d’un coup jusqu’au fond.



Je crois qu’elle a un premier orgasme d’entrée de jeu, juste par la pénétration.


Elle se met à me pomper le dard furieusement. Son sexe est une véritable bouche

qui m’aspire, me relâche, se contracte, me suce. Elle agite son bassin, d’avant en arrière, de haut en bas, ondulant de la croupe éperdument.

Je trouve qu’elle y prend un peu trop de plaisir. Il est temps de reprendre la direction des opérations. Je lui assene deux ou trois coups de reins qui vont buter au fond de sa matrice en la faisant hoqueter.



Je pars alors dans une course infernale, tel un coureur de fond. Je la pistonne à toute vitesse, entrant, sortant sur un rythme diabolique. Elle se met à jouir à répétition toutes les deux minutes, régulière comme un métronome.



Je ne désarme pas, continuant sur ma cadence implacable. Je l’inonde une première fois sans m’arrêter une seule seconde… je patauge dans ma propre semence, ça lui dégouline le long des cuisses.



Cela fait des gargouillis déplorables. Elle ne cesse pas. Elle a orgasme sur orgasme… Trempée de sueur, les cheveux collés aux joues, elle exhale un souffle court, haletant, mêlé d’une plainte continue dont on ne sait plus si elle est souffrance ou plaisir… Des filets de bave pendent de ses lèvres, le sang lui remonte à la tête…


À chaque coup de boutoir, elle couine comme une truie. De mon côté, je continue à la baratter autant que je peux.

Comme je lui ai déjà balancé ma purée à trois reprises, elle écume du cul. À chaque plongée, elle émet des clapotis obscènes.



Sentant qu’elle va repartir encore une fois, une idée diabolique me vient à l’esprit…



N’écoutant rien de ses jérémiades, je tire sur le cordon, le soleil inonde la pièce. Nous sommes devant la porte-fenêtre et tout l’immeuble peut assister au spectacle… Elle essaye de s’enfuir, mais je l’attrape par les hanches et la ramène brutalement contre moi, en lui donnant un violent coup de bite pour la calmer.



Elle pleure toutes les larmes de son corps, hoquetant, bavant, ruisselante, elle est vraiment très laide…



Un vieil homme est à sa fenêtre de cuisine au troisième étage et mate tout ce qu’il peut. Elle lève la tête éplorée et constate avec désolation la réalité… Contrairement à toute attente, cette vision la fait repartir dans un nouvel orgasme !



En trois coups, je lui défonce la rosette jusqu’au fond… J’ai défloré la fille et je déflore la mère… C’est une première… Ça ne fait pas de doute, je n’ai jamais vu un cul plus étroit et plus crispé…



Je continue à la bourrer sans ménagement… À chaque coup, je claque mon ventre contre ses fesses gélatineuses qui n’en finissent pas de trembloter… Je la ramone de toute ma longueur, le conduit finit par se distendre un peu, me facilitant la tâche…



Elle recommence, elle remet ça, elle est incroyable !!



Elle est complètement boulimique, insatiable… je ne sais pas combien de temps cette séance dure, elle me paraît interminable… Au bout d’une heure, peut-être plus, je ne sais plus, je n’en peux plus, je roule sur le tapis les bras en croix, vidé, à bout de souffle. Elle s’affale à côté de moi, la tête cachée dans ses bras, secouée de spasmes nerveux.

Tous ses orifices bâillent, tuméfiés. Ils dégorgent sur le tapis des flots de matière visqueuse. Elle glisse sur le côté, levant sur moi un regard terrifié…



Je tarde à répondre…



Elle semble rassurée.



Elle est rouge de confusion, on dirait une petite fille qu’on est en train de punir.



Je ramasse mes vêtements, me rajuste avec une soudaine hâte, et avec un petit signe de la main, je disparais par la porte, la laissant dépoitraillée au milieu du salon.


Par malchance, je ne peux pas voir Monique avant deux jours. Je les mets à profit pour me remettre de mes émotions. J’appréhende l’accueil qui a pu lui être réservé le soir même.

Je brûle d’impatience. Enfin, nous nous retrouvons. À son sourire, je sais immédiatement que tout va bien. Nous nous embrassons d’un profond baiser à nous couper le souffle.



Nous sommes sur un banc dans le parc Saint-Cloud. Un arbre magnifique étend ses branches au-dessus de nos têtes. Le soleil commence à décliner, baignant d’une lumière rougeoyante la clairière qui s’étend devant nous.



Je la regarde amoureusement, un vague sourire aux lèvres…