n° 03429 | Fiche technique | 7360 caractères | 7360 1299 Temps de lecture estimé : 6 mn |
28/10/23 corrigé 28/10/23 |
Résumé: Un Ami, un Amant, de l'amour et de la passion. | ||||
Critères: fhh pénétratio attache | ||||
Auteur : Yourie |
Je me suis réveillée au milieu de la nuit, oppressée et transpirante. Un bruit, comme un gémissement, m’a tirée du sommeil. Les yeux embrumés, je tente de me lever pour allumer la lampe, mais me voilà retombant en arrière. Mes bras sont attachés aux montants du lit et au moment où je m’apprête à hurler de peur, une douce, mais mâle voix chuchote mon prénom. Je la reconnais bien sûr, elle hante mes pensées depuis quelque temps, c’est celle de mon amant. J’ouvre la bouche pour lui demander la raison de sa présence ici, dans ma chambre, mais il se penche sur moi et m’embrasse passionnément. Sa langue glisse entre mes lèvres et envahit ma bouche, cherchant la mienne, jouant avec elle avant de l’abandonner pour glisser sur mes seins, mon ventre… Son souffle est chaud à travers la dentelle de ma chemise de nuit.
Alors que je m’apprête à lui demander des explications, la sonnette de l’entrée retentit.
Mon cœur bat la chamade, mes mains sont moites et ma respiration est soudain plus difficile. Je les entends se saluer puis leurs pas se rapprochent. Une lumière vive envahit soudain la chambre. Je ferme instinctivement les yeux, mais déjà ils s’ouvrent malgré moi curieux et impatients. Les deux hommes sont là, au pied du lit, leurs regards posés sur moi. Celui du jeune Italien est rivé sur mon visage, un tendre sourire aux lèvres… Celui du Tzigane semble passer à travers ma chemise et exprime plutôt la convoitise… Mon ami s’approche, se penche sur moi et dépose un baiser sur le coin de ma bouche…
Sa bouche est douce sur la mienne et je me mets à trembler. Je sais qu’il est amoureux et qu’il est malheureux de se voir toujours repoussé, mais il est si jeune… Dix longues années nous séparent… Pourtant, ce n’est pas un enfant qui m’embrasse, mêlant sa langue à la mienne, son souffle aspirant le mien… Non, il n’est plus un enfant… C’est bel et bien un homme, dans toute sa virilité et toute sa tendresse, qui fait monter le désir en moi, d’un simple baiser… C’est bien un corps d’homme viril et passionné qui me couvre de sa puissance et de sa douceur et, sentant soudain mes mains libres de toutes entraves, je ne le repousse pas et les jette autour de son cou pour mieux me laisser emporter par un baiser plus profond, plus mouillé, encore plus amoureux.
Impassible, immobile, mon amant, toujours au pied du lit, nous regarde.
Je sens le souffle de mon ami glisser sur mon cou et mes mains comme indépendantes de ma volonté le repoussent plus bas vers ma poitrine. Non, il n’est pas un enfant lorsque ses doigts font glisser la bretelle de la chemise de nuit noire et dénudent un sein dont sa bouche s’empare avec avidité. Le feu court dans mes veines. Je sens monter le désir en moi, si puissant… si violent… Je détache sa chemise, arrachant au passage la moitié des boutons. Je veux goûter sa peau, respirer son parfum… Les yeux dans le vague, par-dessus l’épaule italienne, je vois mon Tzigane ouvrir sa chemise et défaire son pantalon alors que mes doigts impatients s’acharnent sur celui de mon ami et, lorsque je réussis enfin, tremblante, à ôter le dernier rempart protégeant sa nudité, mon amant, lui, se caresse déjà, les yeux rivés sur mes cuisses dénudées.
Mon ami tremble sous mes doigts et je sens au creux de ma paume palpiter son sexe pendant que sa bouche glisse sur ma poitrine et que sa main remonte doucement la chemise de nuit, dénudant un peu plus aux yeux de mon amant. Puis, enfin, elle est sur moi, cette main, glissant sur mon ventre, remontant vers mes seins. Mais, d’autres mains remontent aussi à l’intérieur de mes cuisses puis les écartent largement. Je perçois un souffle sur mon sexe, puis une langue, le goûter, le lécher et s’enfouir en lui. Je sens couler la source de ma féminité et mon amant s’y abreuve alors que son nez me hume, me respire, s’enivre de mes parfums… puis ses doigts entrent profondément en moi, ressortent… Je le vois les porter à sa bouche… Je ne peux voir pas son sexe, mais je sais qu’il est tendu… dur… aussi bandé que celui qui grossit dans ma main. Je fais basculer mon ami et me retrouve à demi couchée sur lui, frottant doucement mes seins sur son torse et ma bouche le couvrant de baisers. Il est haletant, les yeux mi-clos… Mon Dieu qu’il est beau et diable que je l’aime !
Il gémit lorsque mes lèvres brûlantes se referment sur lui. Ses mains accrochées à mes cheveux, je le vois se cambrer à ma rencontre et le sens grossir dans ma bouche… D’autres mains, accrochées à mes hanches, me soulèvent, me mettant à quatre pattes. Glissant sous moi, mon amant tzigane a mon sexe à portée de la main et du regard. Je sens ses doigts en écarter les lèvres rosées et sa langue qui passe et repasse insatiable, avide, gourmande de ce désir qui coule et s’échappe. Je sens ses doigts entrer en moi, avec un bruit de succion, puis ressortir et glisser entre mes fesses, s’y frayant un chemin tandis que sa langue se fait plus tendre ou plus dure, léchant ou aspirant mon clitoris, me transportant de désir, de plaisir…
Ma chambre n’est que soupirs et gémissements… À qui sont-ils, je ne le sais pas… Nos corps ne sont plus que lave en fusion… Dans une plainte rauque, les deux hommes s’arrachent à moi… Mon ami, les fesses au bord du lit, me fait m’asseoir sur son ventre et, d’un coup puissant, m’empale sur son sexe, ses mains caressant mes seins… Derrière moi, redessinant mon dos, mon amant me penche lentement en avant… Mon ami m’entoure de ses bras et, m’attirant à lui, m’embrasse passionnément… Mes seins frottent son torse tandis que je sens soudain deux mains écarter mes fesses et une langue humide se glisser entre elles en une lenteur affolante… Elle passe et repasse, douce, puis plus dure, plus mouillée, et enfin je sens son sexe dur et tendu prendre sa place et entrer doucement en moi… puis glisser… glisser encore… de toute sa longueur dans ce passage serré qui le rend fou… Il ressort un peu puis glisse plus loin, sans heurt, pour enfin y plonger en entier dans une plainte rauque. L’un agrippant mes hanches et l’autre mes épaules, mes amants m’imposent un rythme lent et je ne puis que ressentir la vague de plaisir immense qui rapidement va me submerger… Accélérant la cadence, je ne suis plus que sensations pures, brutales et primitives… Sensation unique que ces deux sexes qui m’emplissent de leur puissance jusqu’à ce que, dans un cri… puis un autre… en longues plaintes inachevées, entraînant mes amants, me resserrant sur eux, je les sente jaillir en moi, au plus profond de moi, et que nous basculions ensemble vers les abîmes sans fond de la jouissance.