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n° 03479Fiche technique40880 caractères40880
Temps de lecture estimé : 24 mn
18/01/02
corrigé 25/04/22
Résumé:  Nous partîmes à cinq pour ce fameux bain de minuit. Nous nous vîmes deux, arrivés au bord (de la piscine)... mais quelle nuit sportive !
Critères:  fh jeunes couple piscine douche amour volupté voir exhib strip fmast fellation cunnilingu jeu init -prememois
Auteur : LucX  (LucX, tendre et naturel)            Envoi mini-message
Bain de minuit à la piscine

Un bain de minuit à la piscine municipale de notre petit village ! Cela faisait une éternité que j’en rêvais… En fait, depuis le jour où mon grand frère m’avait raconté ses plongeons nocturnes avec ses copains – et copines – de collège, il y a trois ou quatre ans de ça. La piscine d’été venait juste d’être construite à l’époque, et Laurent en avait profité pour découvrir les joies du sexe avec une Carole tout aussi inexpérimentée que lui. Bien au chaud sous les édredons du chalet montagnard, il m’avait narré dans le détail toutes les turpitudes dont ils s’étaient rendus coupables ce jour-là, du haut de leurs quatorze années… Turpitudes qu’il qualifiait pourtant de « bien sages », ce qui ne manquait pas de m’enthousiasmer sur les possibilités infinies d’une vie sexuelle bien remplie.


C’était mon tour à présent ! Et dans les mêmes conditions : inexpérimenté et fébrile… Oh, bien sûr, je savais bien que « bains de minuit » n’impliquait pas forcément « consommation érotique », mais… si ça avait marché pour mon frère, pourquoi cela ne marcherait-il pas pour moi ? Et puis j’imaginais que même si personne n’osait sauter le pas ce jour-là, les idées, au moins, auraient le temps de s’infiltrer dans la tête de certains – et certaines – et je voulais faire partie de ces idées-là !


La lune n’était pas tout à fait pleine, mais elle éclairait suffisamment le paysage pour faciliter la marche de notre petit groupe de cinq personnes, garçons et filles. Enfin… cinq personnes… plus une ! Car il fallait, hélas, compter sur Chipette, la jeune sœur de Nicolas et Marion… Chipette, de son vrai nom Amandine, était une petite peste précoce de sept ans qui refusait obstinément de quitter ses aînés : elle trouvait en effet nos jeux d’ados bien plus amusants que ceux des « n’enfants de son âge »… ce en quoi elle n’avait pas tort, d’ailleurs ! Chipette nous agaçait néanmoins prodigieusement et nous passions le plus clair de notre temps à tenter de lui échapper… sans grand résultat. Ce jour-là, par exemple, après avoir appris le but de notre virée nocturne par une indiscrétion fraternelle, il lui avait suffi de nous attendre tout simplement… sur place ! Damne, c’est qu’il n’y avait pas trente-six piscines dans les environs… !


C’est donc dans une atmosphère de disputes et de chicaneries que nous arrivâmes enfin devant le grillage entourant la piscine. Nous venions de nous apercevoir de la présence de Chipette, et Nicolas essayait vainement de la chasser, la menaçant de tous les maux de la terre. Hélas, la fillette était habituée depuis bien longtemps aux menaces des grands et avait appris à contrer toutes les prises que nous pouvions avoir sur elle. Marion, plus fine, préférait jouer le rôle de la gentille en lui promettant monts et merveilles pour prix de son silence… et surtout de son ab-sen-ce !


Moi, de mon côté, je n’en menais pas large… Partagé entre un certain soulagement – il devenait de plus en plus évident que la petite peste ne se laisserait pas fléchir et que notre projet tombait à l’eau – et agacement : ce n’était pas juste, c’était ce jour-là que j’avais décidé de tenter quelque chose avec Marion ! Ah, Marion… ! Je la contemplais pendant qu’elle tentait de s’expliquer calmement avec Chipette : brune, les cheveux mi-longs, les yeux en amandes, elle était craquante dans sa petite robe jaune hypercourte qui mettait bien en valeur ses longues jambes dorées. Longues jambes qui remontent jusqu’à…


Bon, je vous l’avoue tout de suite : ma passion pour Marion datait de l’hiver dernier. Nous avions inventé un jeu, apparenté au strip-poker, dans lequel chacun d’entre nous devait en montrer le plus possible sans pour autant dépasser une limite que nous nous étions fixée en nous-mêmes. Personnellement, j’étais allé jusqu’à montrer mes fesses à l’assemblée pendant au moins… une demi-seconde ! Marion, elle, avait soulevé sa longue jupe en laine avec une lenteur mesurée – au moins 20 minutes, selon mon propre sens du temps – et surtout, en me regardant fixement pendant toute la durée de l’opération ! Je n’étais pourtant pas le seul garçon présent : au moins quatre mecs aux yeux exorbités profitaient aussi du spectacle… Mon visage était en feu, mon cœur battait à tout rompre, mon pantalon me semblait bien trop serré et mes guibolles bredouillaient d’émotion… Enfin, au bout d’un long, d'un très long moment, le bas de sa jupe dépassa l’entrejambe et nous pouvions enfin contempler… une petite culotte toute simple, bleue et en coton ! Toute simple, oui… mais avec deux particularités : d’une part, le tissu était rentré sur tout un côté dans la fente luisante de Marion, laissant à notre vue l’intégralité de sa grosse lèvre gauche, charnue et poilue, ainsi qu’un tout petit bout de petite lèvre rose… et d’autre part, l’exercice avait tellement plu à la coquine, que ladite culotte trempée et transparente ne cachait plus grand-chose de l’autre côté de cette chatte si appétissante ! Une minute après, le rideau-jupe s’abaissa sur un souvenir impérissable…


J’avais bien essayé, par la suite, de profiter de la chance qui m’était donnée d’être son favori – du moins le pensais-je – pour tenter quelque chose de plus concret, mais tout ce que j’obtins de cette allumeuse fut une caresse un peu appuyée de sa chatte sur ma main endolorie. Je m’explique : un jour que je lui interdisais de remonter à vélo pour me quitter sans au moins un petit baiser, elle s’était assise sur sa selle… alors que ma main s’y trouvait déjà ! Loin de s’en offusquer, elle avait déclaré que je venais d’avoir ma récompense et qu’elle pouvait donc s’en aller librement… Bien entendu, j’ai longuement joué la montre, accrochant désespérément ma main à la selle tout en la baratinant. Mais elle comprit bien vite le manège et extirpa illico presto ma mimine baladeuse d’une prise douloureuse au petit doigt… Libérée, elle s’était éloignée en riant, me laissant seul avec ma douleur… et surtout, avec son odeur, bien présente sur le dos de ma main et que je humais voluptueusement…


Que n’aurais-je pas donné pour pouvoir remettre ma main, là, sous cette petite robe jaune, évasée par la position accroupie de Marion ? La victoire semblait proche pourtant, car Chipette venait d’obtenir un avantage considérable : la promesse d’un autre bain de minuit, mais avec elle, cette fois-ci… La jeune fille minaudait, cependant, attendant un complément plus immédiat. Elle se décida finalement à nous quitter lorsque Nicolas, excédé, lui remit l’intégralité de son argent de poche en la prévenant qu’il s’agissait de sa dernière offre : si elle ne filait pas tout de suite, il lui donnerait une fessée magistrale avant de l’attacher, bâillonnée à un arbre !


La suite fut lamentable. Nous avions d’abord attendu que Chipette s’éloigne, puis l’avions pistée en cachette, un bon moment, pour être sûr qu’elle ne revienne pas… Tout cela en vain. Car, à peine nous étions-nous décidés à grimper par-dessus la grille que Nicolas lança un cri d’alarme, il venait d’apercevoir une ombre et un éclat lumineux à travers la fenêtre d’une grange abandonnée située non loin de là : c’était Chipette ! La vicieuse était bien retournée chez elle, mais c’était pour récupérer les jumelles de son père ! Dégoûtés, nous avions abandonné toute idée de bain de minuit ce soir-là…


Resté seul, je maugréais contre ce coup du sort. Tout avait été si minutieusement préparé : deux garçons et trois filles, l’une d’elles ayant déclaré être fidèle à son amour d’enfance vivant loin d’ici, les autres ayant des accroches suffisantes avec les deux gars, pour que chaque couple puisse se rencontrer de manière… très intime ! Nicolas et Julie, Marion et moi-même, et puis Sophie, la meilleure amie de Julie, qui pensait toujours à son Philippe adoré bien que ne le voyant que pendant les vacances. Qu’aurait-elle fait au moment où chaque couple se serait formé ? Je n’en sais rien, à vrai dire… Elle aurait pu lézarder dans son coin, repartir chez elle ou s’entraîner toute seule dans la piscine. Il paraît que c’est une championne de natation synchronisée. Elle aurait pu nous mater, aussi… Ça ne m’aurait pas déplu, je pense… Mais tout ça, c’est du conditionnel à présent, du conditionnel négatif… Et puis merde ! Je shootais rageusement un caillou du chemin et m’apprêtais à quitter les lieux lorsqu’un petit bruit retint mon attention… Un caillou qui roule… ? Des pas… Quelqu’un approche ! Je contournais alors prudemment le bâtiment de la piscine et vit une ombre se diriger vers moi… Une silhouette féminine. Marion ? Aurait-elle réussi à s’échapper de chez elle sans s’encombrer de sa sœur ? Nicolas a-t-il décidé de s’en occuper pour que nous puissions être seuls ?


C’était Sophie !


Pour une surprise… Que venait-elle faire ici ? Aller nager ? Toute seule ? S’entraîner sous la lune… ? Ou alors… j’y suis : elle avait oublié quelque chose, perdu un truc – que sais-je, moi ? – et elle vient le chercher…



Ce qu’elle ne me dit pas, et je le sus plus tard, c’est que c’était Julie, au contraire, qui l’avait poussée à venir me chercher ! Et que le coup des parents fâchés, c’était du bidon !


Moi, à ce moment-là, je me disais qu’un bain de minuit sans « crac crac » à la fin, c’était moins marrant, mais que… tout de même… elle était bien mignonne, la petite Sophie : les cheveux longs, châtain clair, une allure de sportive, la démarche féline, des yeux de chatte légèrement en amandes… mais aussi une poitrine discrète mais avenante et des hanches généreuses malgré une taille fine fine fine… Je relevai mon regard, brusquement, conscient d’avoir trop longuement détaillé son anatomie pour demeurer respectueux et croisai le sien, attentif et souriant…



On riait de bon cœur, tous les deux, mais on n’était pas dupe : toute cette discussion ne visait qu’à retarder le moment de la décision. Un frisson parcourut mon échine. Le froid ? Non, pourtant : il faisait très bon au contraire… Un été chaud aux nuits chaudes grâce à la chaleur du sol accumulée dans la journée.



En fait, je suis persuadé que Sophie aurait très bien pu atteindre le haut du compteur électrique sans mon aide – elle est assez sportive pour ça – mais elle devait apprécier la galanterie du geste. Galanterie, mon œil ! J’avais bien remarqué que, tout comme Marion, elle portait une mini-robe. Et le plan initialement prévu à l’intention de ma chérie pouvait tout aussi bien s’appliquer à Sophie… Celle-ci eut une légère hésitation, au moment de grimper sur mes mains jointes, car elle venait de comprendre ! Elle s’éleva néanmoins vivement, en s’accrochant à mon cou, puis grimpa sur mes épaules. Elle écarta ensuite les jambes pour atteindre le compteur, car j’étais un poil trop loin… Sa culotte était noire et de style brésilien. Je ne voyais pas grand-chose, hélas, mais mon cœur s’en contentait tout à fait : bobom, bobom, bobom ! Sophie semblait hésiter, cherchant une prise, ce qui m’arrangeait bien, mais elle réussit finalement à poser un pied sur le compteur, à enjamber la clôture et à sauter prestement de l’autre côté. Je la suivis en grimpant sur le grillage : nous étions enfin dans le saint des saints !


De nuit, la piscine avait une autre aura : le silence, l’espace, la fraîcheur, la lune… Les ombres s’étendaient à nos pieds sur un paysage blafard. Je contemplais Sophie… J’étais content de partager tout ça avec elle. C’était mieux qu’avec tout un groupe… Nous nous sentions maîtres de ce jardin, de cette piscine : nous étions chez nous ! J’aurais bien voulu prendre ma nouvelle amie par la main ou par les épaules, mais je n’osais pas la toucher… Mon geste hésitant se termina en un mouvement destiné à lui indiquer, plus simplement, la direction de la piscine. Elle sourit et passa devant moi, en happant au passage cette main décidément trop timide. Qu’elle était chaude !


Le reflet de la lune emplissait toute la piscine. Ronde, blanche, immense : c’était magnifique ! On avait réellement envie de plonger au beau milieu de ce cercle parfait… Je vis Sophie s’avancer légèrement, comme si elle subissait un attrait mystique vis-à-vis de cette beauté, mais elle m’attira finalement de l’autre côté, vers le gazon bordant un côté de la piscine.



Elle accusa le choc, réfléchit un instant, puis sourit d’un air entendu :



Toujours debout, elle posa son pied sur mon ventre, sans effort apparent et sans plier le genou. Je la déchaussai lentement, caressai délicatement le dessus de son pied puis le lâchai, comme à regret. Dans un même geste, et avec un effet de balancier, elle posa son pied nu au sol et me lança le suivant : je m’exécutais à nouveau. C’était mon tour. Incapable d’une telle prouesse, je m’assis et lui tendis mon pied gauche. Elle s’agenouilla et me déchaussa rapidement. Puis elle se releva et remarqua :



C’était de bonne guerre ! Je m’approchai alors d’elle, tout près, et posai mes mains sur ses cheveux. Ainsi, j’avais les lèvres sur son front bouillant, le torse contre ses seins… et mon sexe contre le sien, mais je réussis tout de même à trouver la barrette et à la décrocher sans lui arracher de cheveux. Puis, j’inspirai un grand coup, humant la douce odeur de sa chevelure claire et m’écartai d’elle, le cœur battant à tout rompre… Elle ôta ensuite mon tee-shirt, posa ses mains sur mes épaules nues, descendit lentement sur mon torse – pas velu du tout – et les laissa glisser jusqu’à toucher ses propres cuisses, dans la position du garde-à-vous. Bravement, elle me dit alors :



Je savais qu’elle n’avait pas de soutien-gorge… Le moment était grave. Le regard de Sophie ne quittait pas mes yeux. Mon regard à moi parcourut d’abord l’ensemble de la petite robe rouge, puis remonta jusqu’aux bretelles. Je posai alors mes mains sur son cou, les pouces sur ses joues, puis descendis doucement vers les épaules tout en écartant les fragiles bretelles. Un geste doux, tendre, sensuel… Sophie ferma les yeux au moment où le tissu glissa de ses épaules… lentement… très lentement… comme au ralenti… les bretelles tombèrent sur ses coudes. La robe ne tenait plus que grâce au léger rebondi des seins… mais le poids de la robe fut le plus fort et celle-ci continua sa chute, légèrement freinée par les bretelles qui glissaient le long des bras… La robe était à nos pieds. Je contemplai un instant la petite culotte noire précédemment entrevue, remontai jusqu’au nombril puis découvris les seins de Sophie : ils étaient jolis. Petits mais bien ronds, légèrement en poires, avec de toutes petites auréoles parsemées de boutons. Les mamelons étaient dressés, fièrement, éveillés par la sensualité de la situation, par la caresse du tissu ou par la fraîcheur de la nuit, par les trois à la fois, peut-être… Sophie respirait profondément. Sa poitrine s’élevait au rythme rapide de son souffle, parcouru par moment de tressaillements incontrôlés. Je reculais tel un sculpteur, véritable Pygmalion découvrant son œuvre, et la contemplais en étouffant ma joie. Sophie prit alors ses seins à pleines mains puis les malaxa d’un seul geste, pour les libérer de la pression qui s’était trop longuement exercée sur eux.


C’était mon tour, à présent. Le dernier rempart à ma nudité. Le moment, pour moi aussi, de libérer une chair trop longuement oppressée… Sophie me regarda un instant en souriant puis s’accroupit lentement tout en posant ses mains sur mes hanches. Son nez était à un petit centimètre de mon pénis bandé, encore recouvert de tissus. Pénis tremblant d’émotion, ce qui fit sourire plus franchement encore mon amie. Enfin, reprenant son sérieux, elle descendit mon caleçon de bain… Par l’arrière, d’abord, pour bien dégager les fesses, puis le devant, après un léger écart, vers le haut puis vers elle. Mon sexe déjà décalotté s’offrit alors à son regard tout neuf. Elle l’observa un moment, puis descendit totalement le vêtement pour me permettre de l’enjamber. Elle remonta alors ses mains de chaque côté de mes jambes, jusqu’aux fesses. Mon pénis se balançait doucement de droite et de gauche, parcouru, par moment, de tressautements infimes… Enfin, prenant appui sur mes fesses, Sophie se leva brusquement et me demanda :



Je posai mes mains sur les épaules de mon amie et descendis lentement le long de ses bras, vers ses cuisses. Je remontai ensuite le long de cette chair musclée et rencontrai enfin le tissu noir. Je jetai un rapide coup d’œil vers le haut : Sophie avait à nouveau fermé les yeux. J’enfilai alors mes deux pouces sous l’élastique de sa taille et tirais doucement vers le bas. Le haut de la culotte descendit mais pas l’entrejambe. Je découvris alors un premier poil, luisant sous la lune, puis une touffe claire, mal peignée, protégeant deux petits renflements que séparait une vallée mystérieuse. Celle-ci se perdait, dans le noir de l’entrejambe, encore caché par la petite culotte… J’attrapai le fin tissu par le milieu, cette fois-ci, et tirai l’entrejambe vers le bas tout en lissant quelques poils humides coincés par la culotte. Arrivé au genou, je retirai simplement ma main : la petite culotte noire tomba toute seule. Je regardai alors vers le ciel, vers le visage curieux de Sophie qui m’observait silencieusement, puis jetai un œil sur son sexe : c’est beau, une fille ! En remontant, je lui caressai les cuisses, comme elle l’avait fait avec moi, puis, m’agrippant à ses hanches, je me levai. Elle m’attendait. Je n’avais pas lâché le haut de ses fesses et mon pénis sentit une douce caresse sur sa face avant : le ventre de Sophie.


Que faire à présent ? Bien qu’actuellement attiré par son corps, je n’avais encore jamais émis de désir envers cette jeune fille sérieuse et plutôt réservée. Par ailleurs, nous savions tous deux qu’elle était déjà prise, qu’elle continuait à revoir un illustre inconnu malgré leur éloignement prolongé… et définitif. D’un autre côté, nous étions jeunes, nous devions donc vivre pleinement l’instant présent, le seul qui compte vraiment… Je l’observai d’un air interrogatif : après tout, c’était à elle de choisir ! Et elle choisit :



Sophie courut alors vers la piscine, de son pas de chatte, mais elle s’arrêta net au moment où je pensais qu’elle allait plonger.



Que pouvait-elle m’offrir de mieux qu’un strip-tease ? Alléché, je me plaçai à l’endroit indiqué et m’assis sur le bord du gazon. Le spectacle fut effectivement merveilleux, mais plus sensuel que sexuel… Elle entama le programme par une roue, exécutée au ralenti, qui se termina par un petit rebond au bord de l’eau puis par un plongeon quasi silencieux au beau milieu du reflet sélène. Une roue unique, en effet, qui me laissa tout le loisir d’observer ses petites lèvres luisantes pendant une bonne seconde ! La suite du spectacle m’enchanta positivement : j’ai toujours pensé que les sports artistiques gagneraient en grâce et en sensualité s’ils pouvaient être réalisés sans aucun vêtement. Et c’était bien ça que m’offrait Sophie. C’était là le merveilleux de la chose : une symphonie de bras, de jambes, de fesses bien fendues, de cuisses bien écartées s’enfonçant soudain en spirale vers les abysses, de seins largement dévoilés lorsque, la tête relevée, elle semblait adresser une prière silencieuse à la lune… Telle une dauphine, Sophie virevoltait dans l’onde sans effort apparent. Elle jaillissait des profondeurs, le sexe, le ventre et les seins offerts à la lumière, puis disparaissait dans un tourbillon de jambes… Une symphonie, vous dis-je, qui me permit de découvrir toute la beauté d’un corps féminin sublimé ! Enfin, Sophie termina sa prestation par une planche toute simple, bras et jambes écartés, le corps entier offert à la lune. Elle respirait à toute vitesse mais semblait parfaitement heureuse :



Elle disparut alors sous les eaux en direction des plots de départ. Je plongeai dans la même direction, en profitai pour la caresser de tout mon corps au passage tout en la doublant, et m’accrochai enfin aux… aux poignées, là… Elle s’installa à mes côtés avec un sourire condescendant. C’est cela, ma petite, fais la fière ! Je ne t’aurais pas proposé une course si je n’avais pas été certain de la gagner : après un effort aussi intense, tu dois être sur les rotules à présent, tandis que moi… je suis tout frais !



Je m’élançai en flèche, comme si ma vie en dépendait, entamai une course effrénée, puis ralentis à peu près au milieu du bassin pour reprendre mon souffle. Tout allait bien : j’avais une confortable avance ! Un demi-tour parfait, un regard vers ma jolie concurrente, sous l’eau, au moment où je la croisais, suivi d’un sprint violent vers les plots de départ. Il ne me restait plus beaucoup de souffle, cependant… mais j’avais le temps ! Soudain, je sentis un mouvement à côté de moi : nous étions à peine au milieu de la longueur que Sophie m’avait déjà rattrapé ! De rage, je puisai dans mes dernières réserves et terminai la course en beauté… c’est-à-dire deuxième et bon dernier ! Sophie m’avait en effet contourné et s’était placée entre le mur et moi, me laissant cueillir un sein au lieu du mur attendu…



Perplexe, j’appliquais néanmoins la traditionnelle technique du crocodile : une approche sournoise, tranquille, jusqu’au moment de la coincer dans un coin… Pourtant, ce ne fut pas si facile. Elle m’échappa par trois fois… Sous l’eau, le plus souvent, au moment où j’étais sûr de la tenir dans mes bras. Je l’ai bien frôlée, à un moment donné, mais je n’ai pu agripper son bras. Narquoise, la petite anguille me taquinait, de loin :



Plus facile à dire qu’à faire, naturellement, mais je commençais à connaître ses combines… Je la loupais une fois de plus, puis réussis à nouveau à la coincer. À son regard, je sentis qu’elle avait décidé de me passer entre les jambes après une feinte en surface. Je fis donc semblant de l’attraper d’une accélération en crawl, mais plongeai juste après, les pieds en premier. Elle était déjà sous l’eau, déjà sous mes fesses, déjà derrière moi… sauf les pieds ! Je les chopais au passage avec l’énergie du désespoir et réussis à ne pas lâcher prise ! Enfin !


Bonne joueuse, elle avoua sa défaite et s’accouda au rebord pour m’offrir ma récompense. Mon sexe, longtemps endormi, se réveilla soudain. Mais j’avais eu tellement de mal à l’obtenir, cette victoire, que je voulais la savourer… prendre tout mon temps. Je l’observais donc longuement… Elle s’amusait à laisser flotter ses seins entre deux eaux et appréciait mon regard à sa juste valeur : il est tellement agréable de se sentir désirée ! Je n’étais pas pressé, cependant. Je sentais que la pression se faisait en elle, également, ce petit stress, ce trouble, cette attente du premier contact sur sa peau… Je voulais le prolonger le plus longtemps possible… Enfin, je me décidai et la pris par la taille. Je descendis mes mains en une lente caresse, remontai sur les fesses tout en regardant le petit sein gauche ballottant… Sophie ferma les yeux, sensible à la caresse, mais les sourcils légèrement froncés… Pourtant, lorsque mes mains s’approchèrent un peu trop de son sexe – mes paumes étaient déjà sur les os des hanches – elle s’esquiva doucement :



Je la repris par les cotes et embrassai à pleine bouche un petit mamelon gauche tout raidi d’excitation. Sophie retint un soupir, ferma les yeux, souleva les jambes… Ce faisant, elle frôla mes testicules et mes fesses d’un genou innocent, avant de se raidir à nouveau. Au bout d’un moment, sentant qu’une fois de plus je dépassais la durée raisonnable, Sophie s’éleva sur le bord de la piscine pour s’éclipser. Mes lèvres glissèrent le long de son sein, caressèrent le nombril puis quelques poils avant qu’elle ne m’échappe totalement. Seuls ses genoux étaient à portée de lèvres…



… Et elle plaqua ma bouche contre son sein droit pendant une toute petite seconde !



… Et elle plongea au milieu de la piscine. Le raisonnement me semblait quelque peu sujet à caution, mais bon… j’aimais bien ce jeu et m’appliquais à ne pas trop lui montrer mon désir de perdre en lui échappant au moins une fois… ce qui ne fut pas facile ! La seconde fois fut la bonne, cependant, et, fébrile, je m’accoudai sur le rebord… La coquine me laissa mariner dans mon jus un bon moment avant de plonger devant mon nez sans faire de vague. Je sentis des mains parcourir mes cuisses, mes fesses, puis des doigts entourer mon intimité, lentement, d’une caresse toute tendre, partant du nombril jusqu’à l’anus en tournant autour du pénis et des testicules… Je retenais mon souffle et dus inspirer trois ou quatre fois durant cette attente insoutenable… Mais comment faisait-elle pour rester si longtemps sous l’eau sans respirer ? Enfin, je sentis son nez caresser mon gland et des lèvres se coller contre la base de mon pénis, juste au coin des bourses… Un baiser qui dura longtemps, glissa vers le haut et se termina sur le frein de mon prépuce. Un petit coup de langue complice vint même couronner le gage ! J’ai failli éjaculer ! Puis Sophie surgit de l’eau, juste devant moi, apparemment pas du tout essoufflée. Puis elle me prit la tête entre les mains et sembla réfléchir intensément… Je regardais ses yeux, la pris par la taille et la collai à moi, fort… très fort… Son corps était si chaud, si vivant, si irrésistible… Enfin, elle se dégagea et me demanda de la suivre…



Elle longea le bord de la piscine et entra dans le bâtiment des vestiaires. Il faisait sombre, là-dedans… pas sympa du tout ! Tout à coup, la lumière jaillit. Nous étions dans les douches. Sophie revint vers moi, me gratifia d’un baiser rapide sur la joue et alla chercher quelque chose qui se trouvait au-dessus d’un muret, derrière moi. Tout cela me semblait bien mystérieux et, pour tout dire, j’adorais ça !



Je m’exécutais après avoir observé comment elle se débrouillait avec sa douche à elle. L’eau était bouillante ! C’était booon ! Je levais la tête, puis les bras sous la trombe d’eau chaude et savourais l’instant présent. Sophie faisait de même, tout en me fixant intensément. Je me caressais alors les cheveux, puis le visage puis relevais mes cheveux vers l’arrière lorsque je m’aperçus que Sophie avait entamé quelque chose de bien plus sérieux. Elle se caressait en effet le cou et les seins, alternativement, puis je vis une petite main délicate s’approcher de son entrejambe. Elle enfonça la main entière dans le creux formé par ses jambes et son ventre et la ressortit, lascivement, en laissant le pouce s’infiltrer plus profondément encore dans son sexe blond. Bientôt suivi par le majeur, puis par les trois plus grands doigts de sa main droite… Un va-et-vient ample, d’abord, puis plus intense débuta devant mes yeux éblouis. Sophie semblait manquer d’air. Elle offrait son doux visage aux flots déchaînés tout en compressant ses seins et son clitoris. De plus en plus fort. De plus en plus vite… Et soudain, un son muet s’échappa de ses lèvres pendant qu’un soubresaut violent agita tout son corps ! Elle prit une profonde inspiration, encore tremblotante, puis son visage s’illumina d’un sourire radieux et victorieux.


J’en étais comme deux ronds de flan ! Sophie venait de se masturber, là, devant moi, sans aucune gêne, sans aucune honte ! Simplement, naturellement, comme pour m’offrir le meilleur d’elle-même…



Je pris mon sexe bien rigide en main et entamais un massage en règle, entourant voluptueusement mon gland avec le pouce et l’index… Sophie, quant à elle, avait repris son auto-effleurage, en me regardant bien dans les yeux, cette fois-ci… Dans les yeux et… plus bas, également…



Je ne comprenais pas ce que Sophie voulait faire. Elle prit son élan, posa ses mains sur le sol, juste devant moi, et fit « l’homme droit ». Surpris, je lâchai mon pénis et attrapai les fesses de mon amie. Comme sa position ne devait pas être très confortable, la tête en bas, je l’aidais de mon mieux en la retenant par les hanches. J’avais donc l’arrière de ses jambes devant mon nez, et mes mains… à quelques centimètres du fruit défendu. C’est alors qu’elle écarta les jambes, tout doucement, offrant à ma vue une des plus belles merveilles de la Nature ! L’intérieur de son sexe était d’un rose nacré, tout en longueur, partant du clitoris, sous ce petit capuchon, là-bas, jusqu’à l’anus, plus près… Les petites lèvres semblaient vivantes, vibrantes, malmenées par le jet de la douche, et bigrement attirantes ! Je lâchai les hanches, caressais un moment son ventre, puis posai mes doigts fébriles sur le mont de Vénus couvert de poils soyeux. Instinctivement, j’entamais un mouvement de rotation légèrement appuyé qui décalottait par moments le petit clitoris si sensible… Mais ce n’était pas assez. J’aurais voulu me perdre, me fondre dans ce coquillage si doux ! Je l’embrassai donc à pleine bouche tout en humant son odeur si enivrante. J’attrapai de mes lèvres les chairs palpitantes, par petits coups, et les lissais avec ma langue. Enfin, j’enfonçai mon nez au plus profond de son intimité et la serrai, je la serrai contre moi à n’en plus finir !



Elle serra ses jambes contre ma tête et accompagna mon mouvement descendant. Nous nous sommes donc retrouvés par terre, tous les deux, moi couché sur le dos et Sophie à genoux au-dessus de ma tête. Le visage un peu rouge, mais très souriant, elle me regardait avec tendresse. Sophie avait l’air grandiose, dans cette position : une vraie déesse ! Elle me caressa les cheveux en me disant :



Pas la peine de me le répéter deux fois : je plongeai mon visage dans son intimité tout en lui caressant les fesses et lui chatouillant l’anus avec mon pouce. J’insistai plus longuement sur le clitoris, aspirant par moment le petit renflement de chair. Sophie gémissait sans aucune retenue. Elle se caressait les seins, puis le mont de Vénus, parfois… Soudain, elle me prit la tête entre ses doigts et la serra très fort contre elle en poussant un gémissement profond, profond, presque un cri !


Sophie me relâcha alors et s’écarta un peu vivement au moment où je voulus conclure par un petit baiser intime. Assise sur ma poitrine, elle semblait réfléchir tout en reprenant son souffle. Son hésitation dura un bon moment. Elle me fixait, longuement, puis se décida brusquement :



Je m’exécutai, plongeant dans un monde de sensations tactiles : la chaleur de l’eau qui coulait en rivières le long de mon corps, les piques plus violentes des gouttes de pluie qui plongeaient sur moi du haut de la douche, la dureté du carrelage qui martyrisait mon coccyx… et la douceur des doigts de Sophie qui écartèrent mes jambes entre lesquelles elle prit bientôt place…


Tout commença par un léger baiser au même endroit que tout à l’heure, sous l’eau : à la base de mon pénis. Un baiser tournoyant qui descendit bientôt vers les bourses… Des milliers de petits baisers tout autour de mes boules, sur cette peau si sensible. Puis elle remonta, progressivement, et termina par un long baiser sur le frein. J’avalais ma salive en attendant le petit coup de langue qui devait survenir, logiquement, puisque j’y avais eu droit sous l’eau… Elle le fit ! Et de nouveau, je faillis éjaculer… Dès lors, la langue de Sophie prit possession de mon gland. Tout autour. J’étais au supplice… Enfin, une longue léchouille le long de mon sexe entier servit d’intermède avant le final. Après une ultime hésitation, Sophie posa ses lèvres sur le bout de mon gland et, tout doucement, tout doucement, le goba tel un œuf. Elle laissa mon gland s’échapper de ses lèvres, puis le reprit plus profondément, cette fois-ci… Le mouvement s’amplifia, s’accéléra… Avec mon sexe, je caressais le fond de sa langue, puis sa gorge, puis ses lèvres, sa langue, ses lèvres, sa langue… et j’explosai de bonheur tout au fond de sa gorge ! Une fois, deux fois, trois fois, une loooongue quatrième fois avant de m’échapper définitivement de cette bouche si accueillante…


Je repris mon souffle, un bon moment, avant d’oser ouvrir les yeux… Sophie n’avait pas bougé. Elle me regardait tendrement, un peu fière d’elle, les mains posées sur les genoux. Puis elle m’aida à me relever, m’enlaça voluptueusement, approcha ses lèvres des miennes et m’embrassa à n’en plus finir… Sa peau contre ma peau, sa main contre ma nuque, ma main sur ses fesses, ma main dans sa nuque, dans ses cheveux… Le baiser le plus beau de toute ma vie !