n° 03482 | Fiche technique | 10030 caractères | 10030 1708 Temps de lecture estimé : 7 mn |
06/11/23 corrigé 06/11/23 |
Résumé: Une séance de sauna, saupoudrée d'exhibitionnisme et d'une pincée d'onirisme. | ||||
Critères: fh couple amour revede voir exhib pénétratio fsodo sauna | ||||
Auteur : Henri 2 (Mari amoureux) |
Nous décidons, avec ma femme, de passer les fêtes de fin d’année dans un hôtel de luxe des Pyrénées espagnoles. Appartement privé, service soigné, boîte de nuit en sous-sol, et même une piscine avec dépendances (salle de gym et sauna). La résidence est sublime, et à cinquante mètres à peine des pistes. Ces quelques jours de repos en amoureux devraient bien se passer.
Le premier jour, nous nous rendons à la piscine après le ski, histoire de nous détendre un peu. Nous sommes très peu nombreux et ma femme sympathise avec le maître-nageur. Honnêtement, je ne suis ni jaloux ni inquiet, car si je ne peux nier sa beauté (le genre de gars que l’on rencontre plus souvent dans les magazines de mode qu’à l’usine), le jeune homme ne cache pas, lui, son homosexualité. Il parle chiffons avec ma femme, explique comment il coud ses robes (pour ses spectacles de travesti dans une boîte de la station, je n’en saurais pas plus, nous ne sommes pas très friands du genre). Bref, le courant passe plutôt bien entre eux et ma femme discute plus qu’elle ne nage.
Le lendemain, nous retournons bien évidemment à la piscine. Nager dans un bassin bien chaud avec la vue sur la montagne enneigée, bleutée dans le lointain et baignée d’une lumière orangée le long des pistes, c’est une part de paradis.
Ce soir, il n’y a personne. Juste le maître-nageur et ses bouclettes blondes ! (Je ne me moque pas, mais bon… un peu quand même.) Après quelques longueurs, je lui demande si l’on peut aller au sauna. Il acquiesce et je décide de m’y rendre. Mèg, mon épouse, reste pour discuter un moment.
Je m’installe et règle le thermostat pour avoir une température pas trop brûlante, j’aime rester plus longtemps et dans une atmosphère agréable.
Très vite, étant seul, je décide de me mettre à l’aise et retire mon maillot de bain. Je garde ma serviette à portée de main, mais je reste nu dans la chaleur moite et c’est terriblement agréable. Soudain, un bruit, j’attrape ma serviette et me couvre. C’est Mèg, elle vient me rejoindre.
Elle m’embrasse amoureusement et s’installe sur le banc. Je lui demande des nouvelles de son nouvel ami, elle me dit qu’il est très sympa, malgré ses penchants homos.
Elle me dit qu’il n’y a toujours personne, mais qu’il doit rester là-haut (le sauna est dans un sous-sol) surveiller la piscine.
Mèg est stupéfaite de me voir ainsi dévêtu, mais je la persuade rapidement que l’on est seul et que, assis face à la porte (vitrée), je peux voir la cage d’escalier et « donner l’alerte » s’il le faut.
Elle se débarrasse de son maillot et s’allonge sur le banc supérieur. Allongée nue, sa peau de satin rose perlée de sueur est une splendeur. Ses longues jambes fines et galbées semblent guider mes yeux jusqu’à son trésor. Je fais un effort pour m’y arracher et caresser de mon regard son ventre plat, ses jolis seins discrets et arrogants à la fois, son visage d’ange entouré d’une cascade d’or et de cuivre. Mon Dieu qu’elle est belle !
Soudain, à l’étroit sur le banc, elle pose son pied gauche sur le banc inférieur. Ce n’est pas un geste quelconque, c’est un séisme ! Ses jambes s’ouvrent. Son trésor se révèle dans tout son éclat. Comment peut-elle agir aussi sereinement ? C’est une orchidée, rouge, rouge du sang qui gonfle ses pétales. Une orchidée sauvage posée sur un écrin de satin rose. Lisse comme la peau d’une mangue.
Qu’elles sont loin les Pyrénées ! Je suis dans la forêt équatoriale. Ma bien-aimée se prélasse, couchée sur une souche jetée là par le fleuve Amazone. Elle se repose et laisse à mon regard sa fleur épanouie.
Ma main remonte doucement de ses chevilles jusqu’à son bassin, effleure le bord d’un pétale et s’en retourne goûter la douceur de ses cuisses, puis revient, et revient toujours, inévitablement, comme un insecte venant goûter le suc fatal de la fleur carnivore. J’ai soif ! Je suis affamé, je dois errer depuis si longtemps !
Ma bouche s’avance. Ma langue recueille la rosée qui coule sur son corps, elle est salée.
L’orchidée s’ouvre encore davantage, tellement vulnérable ! Je l’attrape entre mes lèvres, me délecte de ses pétales tendres ; puis, papillon affamé, je prends son pistil dans ma bouche, le lèche, l’aspire, le mords ! Il résiste, durcit même. Mais bien sûr, ce n’est pas un pistil, c’est un petit bâton de cannelle. Qu’est-ce qu’il est bon ! Son parfum envahit mon esprit à mesure que je le suce avec gourmandise. Non, son trésor est en fait une friandise que ma salive semble faire fondre. Un filet de lait de coco s’écoule d’entre les pétales rouges, ma langue s’y plonge. Mmm ! Vanille ? Cannelle ? Peut-être un peu de muscade. La liqueur de nacre me soûle et me transporte. Mon amazone assoupie ondule comme je la bois. Et quand à bout de résistance elle s’abandonne enfin, une jouissance profonde lui fait jeter en avant son bassin enflammé. Ses griffes plantées dans mes cheveux, elle écrase mes lèvres contre son ventre jusqu’à l’épuisement.
Lorsqu’enfin elle retrouve ses esprits, je m’avance vers elle. Je sais qu’elle aussi a soif. Je sais qu’elle adore, elle aussi, s’enivrer de ce fruit parfois défendu. Elle me prend dans sa bouche. Vite. Comme si sa vie en dépendait ! Depuis combien de temps est-elle échouée là, dans cette chaleur moite ? Elle mange, gourmande et pourtant si naturelle ! Aucune perversion dans son attitude. Elle lape comme un petit animal gourmand la liqueur sucrée, gorgée d’épices, qui commence à suinter d’un fruit trop mûr. Dans son regard, il n’y a qu’amour. Comment imaginer un si beau visage, un regard si tendre, une caresse si intime ; comment imaginer que tant d’amour pourrait ne pas être pur ? Je ne mérite pas tant de grâce.
La position lui semble inconfortable, alors je prends sa place sur le banc, sur la souche au bord du fleuve. Elle m’enjambe et vient s’installer sur moi. Les pétales rouges de l’orchidée se posent sur le fruit long et dur, et l’avalent. Alors elle entame une danse souple et lascive, montant et retombant en un rythme qui s’emballe très vite. Elle jouit encore.
Je ne mérite pas tant de grâce, me dis-je. Alors qu’elle se relève à peine de ce second voyage, j’aperçois à la vitre du sauna les boucles blondes du maître-nageur. Je ne dis rien. J’embrasse Mèg plus fougueusement encore, attrape ses hanches et reprends un lent mouvement de va-et-vient. Il nous voit, forcément, il est à un mètre de nous. J’attrape de mes lèvres la pointe d’un sein, ce qui pousse Mèg à creuser ses reins. Cela m’excite encore et m’entraîne à oser davantage. Mes mains saisissent ses fesses et les écartent, offrant ainsi à notre ami une vision extraordinaire. Je dévore ses seins à mesure que mes mains hissent ma tendre captive presque jusqu’à la perdre, puis la plantent au plus loin qu’il soit possible. Mon doigt se glisse alors entre ses fesses, mimant le sexe de celui qui rêve peut-être d’y plonger, et je nous vois tous les deux dans la chaleur moite de l’Amazonie, faisant l’amour sur cette souche. Lorsqu’un indigène survient, chasseur invisible, il se dévoile soudain. Il avance vers nous, menaçant, son arme dressée prête à s’enfoncer dans nos entrailles. La peur nous paralyse. Que faire ? Il n’est pas seul, tous les guerriers de la tribu nous observent, prêts à tout.
Il s’avance et je me surprends à penser, honteux, que je suis protégé par Mèg, allongée sur moi, protectrice.
Il vient derrière elle et se cale entre ses fesses. L’érotisme brûlant de la situation doit guider ses ardeurs guerrières. Sa pointe court sur les fesses de Mèg, glisse sur sa peau trempée, plonge dans le tendre sillon de ses fesses offertes, cherche le passage pour s’enfoncer dans son puits de plaisir. Mais la place est prise. Je reste, immobile, pétrifié, planté en elle, n’osant le moindre geste. Il cherche encore et trouve, cachée à l’ombre de l’orgueilleuse orchidée, une discrète fleur de badiane, anis étoilé, épice rare et enivrante réservée aux amants délicats. Mais l’indigène saura-t-il en user sans détruire cet instant magique ?
Il semble hésiter, tourner autour… sa pointe glisse entre les pétales étroits de sa fleur timide, étale sur l’étoile la sueur et la liqueur de nos plaisirs passés. Ses caresses précises commencent à m’exciter et, connaissant Mèg, elle devrait maintenant lui crier :
Viens ! Entre ! Enfonce-toi en moi !
Mais elle ne dit rien, pétrifiée, elle aussi, paralysée par le regard des guerriers alentour. Alors il s’enfonce doucement, sans brusquer. Contre toute attente, il se montre délicat. Le plaisir s’insinue en elle, malgré la peur et la gêne. L’étoile s’effondre alors en un trou noir galactique, avalant tout ce qui s’approche de lui. D’un coup, je sens l’indigène s’enfoncer, profondément, brutalement, jusqu’à ne plus pouvoir aller plus loin. Il reste immobile, attentif, comme s’il écoute le corps de Mèg du bout de sa sonde.
Je sens sa virilité dure et massive à travers la fine paroi intime. Je sens la veine gorgée de sang courir le long de la hampe fichée dans les entrailles de la femme que j’aime. Et je ne peux plus me contenir. D’un coup de rein rageur, je me plante plus profond encore. L’indigène réagit et se met à la chevaucher lentement. Moi, je n’en peux plus et accélère vivement mes coups de reins, l’indigène se met au galop, Mèg perd la tête. Il n’y a plus d’amant délicat, mais des sauvages, de vrais sauvages entraînés dans un tourbillon de plaisir et de violence. Nous allons arriver ensemble. De longs spasmes nous secouent à mesure que je me plante en elle avec brutalité, vidant mes forces au plus profond de son intimité.
Mèg ne peut réprimer un râle sonore et sans équivoque, puis s’effondre contre moi.
Je retire alors le doigt qui fouillait sa fleur secrète, l’indigène s’évanouit dans la forêt, les boucles blondes disparaissent derrière la vitre, le sauna retrouve son calme.
Nous restons quelques minutes enlacés, K.O., avant de pouvoir nous lever.
Mèg sort la première. Elle entend des pas dans l’escalier. Personne. C’est quelqu’un qui remonte.