n° 03494 | Fiche technique | 12887 caractères | 12887 2229 Temps de lecture estimé : 9 mn |
07/11/23 corrigé 07/11/23 |
Résumé: J'ai d'abord flashé sur la fille. Une grande brune racée, aux cheveux courts, très BCBG, avec une aisance relationnelle qui démentait son port de tête un peu hautain à première vue. | ||||
Critères: fhh hbi couleurs couplus fellation cunnilingu préservati pénétratio | ||||
Auteur : CoolOthello (Cool Othello) Envoi mini-message |
J’ai d’abord flashé sur la fille. Une grande brune racée, aux cheveux courts, très BCBG, avec une aisance relationnelle qui démentait son port de tête un peu hautain à première vue. À la voir danser et plaisanter avec son groupe d’amis, elle faisait preuve d’une chaleur communicative et d’un humour pétillant. Quelle classe !
Arthur m’a fait un sourire en coin en suivant mon regard.
Bref silence. Je pose mon front sur l’épaule d’Arthur pour lui témoigner ma compassion. C’est pathologique chez lui, il n’en rate pas une. Les vannes les plus insignifiantes, les plus usées ou les plus tirées par les cheveux, les jeux de mots les plus plats… Arthur est un moulin à paroles, très sympathique au demeurant, et qui me fait rire environ une fois par semaine. Mais alors, mourir de rire, parce que parfois il tombe juste. Le problème c’est qu’il ne fait pas la différence entre les bonnes et les mauvaises vannes. Il produit en masse, à grande échelle. Et parfois, je l’avoue, je me prends au jeu.
En fait, Arthur connaît surtout Stéphane. Le compagnon d’Amélie. Qui est donc maquée, ce qui ne m’étonne guère, après tout. Et nous voilà quelques minutes plus tard, discutant tous les quatre de nos carrières, de nos loisirs et de nos dernières vacances.
Stéphane craint de m’avoir vexé, puisqu’il a comme tout le monde entendu parler de cette prétendue rivalité entre Martiniquais et Guadeloupéens. En fait, j’aime beaucoup la Guadeloupe moi aussi et j’ai des amis qui vivent à Gosier et qui ont un restaurant en bord de mer. Ça ne rate pas, Stéphane et Amélie y sont allés et se rappellent encore du plateau de fruits de mer qu’ils ont dégusté.
Nous nous installons un peu à l’écart, sur la terrasse, sur des fauteuils en rotin. Sur la table basse, Arthur a déposé la bouteille de whisky et le Coca. Pas de problème pour lui puisqu’il reste dormir chez Greg et Sylvie, et que la fête, de toute façon, durera jusqu’à demain matin. Mais moi, j’ai prévu de rentrer vers 2 ou 3 heures, et j’ai environ trente bornes à faire pour rentrer sur Paris. Dans le calme du grand jardin qui entoure le manoir de Greg et Sylvie, des parents de Greg, pour être précis, je me laisse aller à détailler Stéph, l’air de rien. Une belle gueule, les traits fins, virils et cependant empreints de douceur. Des lèvres bien dessinées et un peu humides. Des épaules larges, un torse musclé et une taille fine, il doit nager et faire du jogging. Son vieux jean moule des cuisses fermes et galbées. Sa main joue avec celle d’Amélie, ils sont complices et amoureux.
Je frissonne intérieurement en croisant son regard. Il me fixe, vaguement surpris, le sourcil interrogateur, puis esquisse un léger sourire avant de relancer la discussion. Le malaise n’a duré qu’une seconde pour moi et je me demande encore si… Cette lueur de complicité dans son regard quand il recroise le mien me provoque comme un début d’érection, que la toile épaisse de mon pantalon cache et comprime douloureusement. Je me demande si Amélie se rend compte du jeu de son mec. Le sourire qu’elle me fait en me fixant, l’air de rien, achève de me convaincre qu’elle est dans le coup.
Amélie est la première à se lever.
Stéphane reste amorphe dans son fauteuil, l’œil subitement éteint.
Cheval. Poulain. Amélie ne prend même pas la peine de relever.
Un quart d’heure plus tard, nous passons la grille de la propriété. J’avais remarqué la démarche tout à fait normale de Stéphane en nous dirigeant vers l’arrière-cour qui tient lieu de parking. Ils se tenaient par la main en chuchotant. Amélie s’installe à l’avant et Stéphane à l’arrière.
Dix minutes plus tard, je m’arrête devant un immeuble récent de trois étages, en pierre de taille.
Le sourire d’Amélie est éclatant de sensualité.
Nous sommes installés dans leur salon, moi dans un confortable fauteuil et eux en face, l’un tout contre l’autre dans le canapé à trois places. J’ai accepté un jus d’orange. Stéphane a mis un disque de jazz, le saxophone égrène des notes rauques et sensuelles, la lampe halogène est à la moitié de sa puissance.
Amélie éclate de rire en passant la main dans les cheveux de Stéphane, qui ne voit qu’elle.
Amélie se penche vers lui et l’embrasse légèrement, passe la main sous le polo de son homme et lui caresse le ventre. Stéphane se mord les lèvres et ferme les yeux, le souffle court.
Stéphane rougit, mais ne répond rien. Amélie lui pince les tétons et lui fait de petits bisous sous l’oreille.
Je soutiens le regard d’Amélie, qui semble jouir de mon excitation de plus en plus visible.
Je n’ai rien à dire ni surtout à redire, donc je garde le silence en les regardant s’embrasser. Stéphane respire profondément, par saccades, tandis qu’Amélie lui pince les seins et lui caresse les cheveux. Puis elle s’écarte de lui.
Sans rien dire, les yeux rivés au sol, Stéphane se déchausse, fait passer son polo par-dessus sa tête, défait sa ceinture. Son pantalon glisse le long de ses cuisses musclées, révélant un caleçon moulant qui fait une superbe bosse sur le devant. Amélie s’accroupit devant lui, glisse ses doigts sous l’élastique de la taille et baisse doucement le caleçon en dégageant une très belle bite qui pointe résolument vers le haut. Elle lui caresse les fesses, qu’il a superbes.
Je ne me fais pas prier pour m’exécuter, puis je m’avance doucement vers eux. Amélie me prend par la hanche et me met face à Stéphane.
Stéph ne se fait pas prier et m’empoigne avec douceur et fermeté, fait coulisser la peau pour décalotter le gland. Je pose mon front sur son épaule nue, brûlante, et je lui caresse le dos. S’il n’arrête pas, je ne vais pas tarder à jouir ! Amélie est passée derrière lui. Je n’ai pas remarqué à quel moment elle s’est débarrassée de sa petite robe noire et de sa culotte. Elle appuie sur les épaules de Stéph qui s’agenouille en tremblant et me prend la nuque pour qu’on s’embrasse. Sa langue qui pénètre dans ma bouche étouffe un cri de plaisir. La langue de Stéphane vient de se poser sur mon gland hypersensible, hésite, dessine des arabesques jusqu’au rebord, le couvre de salive. D’un coup, en me tenant la bite d’une main ferme, il me fait entrer dans sa bouche. Ma bite est baignée d’une salive brûlante, caressée par sa langue qui coulisse sur le dessous et va buter contre son palais. Ses mains ont lâché mon membre pour courir sur mes fesses, les empoigner à pleines mains, les pétrir et caresser mon anus d’un doigt fureteur qui s’enfonce sans peine d’une phalange. J’ai les genoux qui flanchent, je gémis dans la bouche d’Amélie en m’accrochant à elle. C’est trop, je… me retire !
J’interroge Stéphane du regard. Première pipe ? J’ai du mal à le croire !
Ensemble, nous nous tournons vers Amélie.
Lui, la prenant sous les épaules, nous la portons vers la chambre et la balançons sur le lit avant de nous jeter voracement sur elles. Comme deux fauves, nous nous partageons la proie. J’attaque les seins, petits et provocants, dont les tétons se dressent sous ma langue qui les affole, tandis que Stéphane trace des sillons mouillés sur l’intérieur des cuisses de sa femme, se rapprochant progressivement de son sexe. Je prends les poignets d’Amélie alors qu’elle tente de se soulager un peu en se caressant. La progression de Stéph est lente et implacable, jusqu’à ce qu’il arrive enfin aux grandes lèvres, qui s’écartent d’elles-mêmes pour offrir un sillon rose et luisant à la pointe de sa langue. Je l’ai rejoint sur le point critique, nos joues se frottent, nos fronts butent l’un contre l’autre, nos souffles se mêlent alors que nous nous disputons la vulve d’Amélie. Un bref moment, je sens ses lèvres sur ma bite qu’elle a prise en main, mais bien vite elle préfère s’abandonner entière au plaisir que nous donnons. Ses mains agrippent mes cuisses, elle s’accroche à ce qu’elle peut avant de sombrer dans le plaisir, hoquette, part dans un long cri étouffé, le bassin bouleversé et tremblant, avant de retomber presque inerte sur le matelas.
Stéphane et moi mêlons nos langues en un baiser fougueux au goût de cyprine et nous nous redressons. Il lui prend les cuisses, les écarte et s’enfonce en elle sans ménagement. Il coulisse dans son sexe avec une souplesse féline, accroché à mon cou d’un bras, une lueur sauvage dans les yeux. Amélie vient vers lui à chaque coup de reins, ses hanches montent en une houle furieuse qu’elle ponctue de gémissements. Aussi brusquement qu’il a commencé, il arrête et se retire d’elle. À genoux au-dessus d’elle, il la regarde avec une lueur d’autorité lubrique dans les yeux. Sans rien dire, très lentement, elle se retourne vers moi, lui présentant ses fesses en même temps qu’elle me prend dans sa bouche. Je regarde Stéphane poser les mains sur les hanches d’Amélie qui ondule doucement, l’immobilisant le temps de la pénétrer de toute sa longueur. Amélie étouffe un cri puis me fait coulisser dans sa bouche, loin, loin, au rythme que lui impose son homme qui lui caresse le dos, les hanches. Je lui caresse les seins et elle gémit son appréciation.
Puis Stéphane s’allonge sur elle et lèche mon sexe au bord des lèvres de sa femme. Bientôt, ils me partagent, s’excitent et jouissent ensemble.
Stéphane est allongé sur le côté et nous regarde, Amélie et moi. Elle m’a allongé sur le dos, a déroulé un préservatif sur ma verge et s’est empalée sur moi. Elle ondule doucement d’avant en arrière, me fait glisser jusqu’au fond d’elle et me caresse le visage. Je prends ses doigts dans ma bouche et je les suce. Stéphane rampe derrière elle et me lèche les testicules en même temps que l’anus d’Amélie qui s’est allongée sur moi, un sourire ravi sur les lèvres. Je lui écarte les fesses tandis que Stéphane remonte sur elle pour la pénétrer très lentement. La sensation de son sexe qui vient frotter contre le mien à travers le corps d’Amélie est indescriptible. Ce sont maintenant les fesses de Stéphane que je pétris tandis qu’il ondule doucement. Entre nous deux, Amélie semble en transe. Elle gémit, hoquette, son sexe palpite sur le mien et c’en est trop. Je lance de longs coups de reins en avant pour arriver tout au fond d’elle, elle serre les cuisses et je jouis dans un hurlement qu’elle étouffe de sa main, bâillonnée à son tour par Stéphane.
Quelques minutes plus tard, Amélie et moi suçons langoureusement Stéphane, nous disputant paresseusement sa bite gorgée de désir. Il se met à genoux et j’ose pointer ma langue sur son anus. Je butine son cratère brûlant, je l’humecte et j’y plonge un doigt, à la recherche de sa prostate. Quand je touche cette boule de désir de la pulpe du majeur, il explose en rugissant dans la bouche gourmande d’Amélie qui ne laisse rien perdre.
En désordre sur le lit, Amélie et Stéphane enlacés, nous sombrons doucement dans le sommeil. À travers les volets, un rayon de soleil passe subrepticement et contemple notre luxure.