Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 03687Fiche technique19049 caractères19049
3197
Temps de lecture estimé : 13 mn
09/11/23
corrigé 09/11/23
Résumé:  Elle se donne à son concierge : par envie ou par dépit ?
Critères:  fh hplusag fmast intermast fellation cunnilingu pénétratio douche
Auteur : Jean-Marc Manenti  (Ecrivain amateur)            Envoi mini-message
Sylvette et le concierge

La jeune femme ouvrit un œil, se redressa lentement sur son séant, tentant de percer l’obscurité de la pièce. Son regard fut attiré par son réveil. Il indiquait 5 h 59. Elle s’étira, bâilla et frotta son visage à deux mains, histoire de faire disparaître les traces de sommeil. Elle s’allongea à nouveau, les mains derrière la nuque, savourant la chaleur de ses couvertures sur sa peau nue. Elle tendit l’oreille, mais tout était tranquille dans la rue. On était samedi, qu’allait-elle faire de son week-end ? Son mec était parti voilà sept mois, avec une pétasse blonde, la laissant seule, sans aucune explication. Elle repoussa brutalement les draps et s’assit, secouant la tête pour dissiper les pensées négatives qui l’assaillaient. Elle se dirigea vers la salle de bain.

Elle poussa l’interrupteur : la lumière lui fit cligner les paupières. Avant d’entrer dans la cabine de douche, elle se posta un instant devant le miroir. Celui-ci lui renvoya l’image d’une femme aux cheveux noirs, épais et longs. La blancheur de sa peau faisait, avec sa chevelure, un contraste du plus bel effet. Elle écarta deux grandes mèches qui cachaient ses seins. Elle essaya de trouver un défaut à sa généreuse poitrine. La pointe sombre de ses mamelons lui rappelait ce salaud de Juju, il aimait tant les titiller, avec ses doigts et sa langue. Elle examina dans la glace ses longues jambes soigneusement épilées, contrairement à son bas ventre. Sa toison noire et soyeuse faisait tout le charme de son entrecuisse. Elle focalisa, cette fois, son attention sur son visage. Pas encore de ride autour de ses grands yeux bleus, les sourcils impeccables. Sa bouche, légèrement charnue, donnait à son visage un air toujours sensuel. Combien de fois ce tocard de Juju lui avait-il dit que c’était sa bouche qui l’avait attiré ? Combien de fois avait-il introduit sa verge entre ses lèvres veloutées… ? À l’évocation de ce souvenir, elle sentit la pointe de ses seins se dresser et, instinctivement, sa main caressa son pubis.

Elle pivota sur elle-même et entra dans la douche. Elle enveloppa sa chevelure dans un bonnet de caoutchouc et s’abandonna en suite au jet tiède et puissant. Elle remplit la paume de sa main de savon liquide et l’étala sur son corps, lentement, caressant sa poitrine, son ventre… C’est ce qu’elle aimait, se caresser de haut en bas avec volupté… Depuis que ce crétin de Juju était parti, elle se livrait souvent aux plaisirs solitaires et, aujourd’hui, après s’être séchée, elle se masturberait, elle avait une envie folle de se faire sauter…


Effectivement, de retour sur son lit, elle promena ses doigts sur sa peau, les faisant glisser de haut en bas, frôlant sa poitrine, redescendant vers les cuisses en évitant soigneusement son pubis : elle gardait le meilleur pour la fin. Ses doigts jouèrent longtemps avec la pointe de ses seins, lui tirant des gémissements de plaisir. N’y tenant plus, elle remonta les talons vers ses fesses, écartant les genoux. Elle fouilla son intimité déjà tout humide.

Elle introduisit le majeur et l’index de sa main droite dans son vagin, s’amusant de l’autre main avec le clitoris. Son bassin s’agita, bercé par les vagues de plaisir qui montaient en elle. La chambre se remplissait peu à peu de son souffle saccadé, de ses gémissements. Sa toison et ses doigts étaient trempés de sa jouissance… Soudain, la jeune femme fut prise d’une soudaine frénésie, agitant plus énergiquement ses mains. Elle étouffa un cri, essayant de retenir les soubresauts de son bassin. Tout son être se tendit, crispé sur la plante des pieds, les fesses en suspend au-dessus du lit, puis retomba, ivre de jouissance. La jeune femme resta inerte quelques minutes, tentant de reprendre sa respiration.


Quelque temps plus tard, elle enfila une courte nuisette, presque transparente, qui laissait entrevoir les formes sensuelles de son corps. Elle allait maintenant se faire un bon café et quelques tartines, elle avait une faim de louve… Maintenant qu’elle avait soulagé ses pulsions, Sylvette se sentait comme sur un nuage. Bien qu’elle aimait se donner du plaisir, elle n’était pas tout à fait satisfaite : rien ne valait un mec…


Pour la baise… ! Pour le reste, faut voir… pensa-t-elle.


La cafetière électrique commença son gargouillis familier et, peu à peu, une bonne odeur de café frais se répandit dans l’appartement. On sonna à la porte, ce qui arracha à Sylvette un soupir d’agacement :



Oubliant sa modeste tenue vestimentaire, elle alla ouvrir.



Ce dernier ouvrit de grands yeux étonnés et balbutia :



Remarquant le trouble de son voisin du dessous, elle prit conscience de sa presque nudité et s’empourpra. Elle s’effaça pour laisser passer le concierge chargé des deux chaises.



Pendant qu’elle allait chercher une tasse, il s’assit à la table du séjour. Il fit pivoter son siège de façon à ne pas mettre ses jambes sous la table, pour pouvoir la regarder revenir de la cuisine. Sylvette lui remplit sa tasse et ils burent lentement leur breuvage, parlant de tout et de rien, faisant des commentaires sur le superbe été de cette année. Lui ne perdait pas une miette des charmes de la jeune femme, elle était restée debout devant lui. La transparence de la nuisette donnait à ce joli corps un aspect des plus érotique qui lui mettait le feu au bas ventre. Il avait eu le temps d’admirer à loisir la poitrine et ses pointes sombres, le triangle noir à travers du fin tissu, ses jolies fesses rebondies et ses jambes… ses jambes qui n’en finissaient pas. Soudain, elle alla examiner les deux chaises :



Lui tournant le dos, toujours penchée sur les deux objets, la jeune femme était consciente du regard plein d’envie de son voisin :



Il s’était mis debout et l’observait de toute sa hauteur. Il mesurait bien un mètre quatre-vingt : elle le trouvait bel homme, musclé, légèrement grisonnant. Elle remarqua tout de suite la bosse sur son short.



Il avait dit cela presque timidement, en rougissant. Sylvette esquissa un sourire ; d’un geste lent, elle repoussa les deux fines bretelles de son vêtement, celui-ci glissa doucement vers le sol. Elle était à présent entièrement nue devant lui… Il se rassit et la tira vers lui, ses mains calleuses parcoururent la peau blanche en tous sens, avec lenteur et sensualité.



Tout en s’offrant aux caresses de son visiteur, la jeune femme saisit sur la table un paquet de cigarettes et en alluma une. Après avoir soufflé sa première bouffée, elle coinça un instant le filtre entre les lèvres de son partenaire pour qu’il puisse en profiter aussi. La respiration de Sylvette était saccadée : les mains râpeuses sur sa peau électrisaient tout son être. Lui s’attardait souvent sur ses seins, jouant avec les tétons tendus par le désir. Il s’égarait souvent entre les cuisses satinées qu’elle écartait légèrement pour lui en faciliter l’exploration. Elle sentait contre elle, au travers du short, palpiter le membre dur du quinquagénaire.



À peine debout, il la retint par le bras et la plaça de profil, entre ses jambes. Il leva la tête pour admirer la cascade de cheveux descendant jusqu’au creux des reins, les courbes de ses fesses et de sa croupe, ses seins fièrement levés.



Le « Mademoiselle Sylvette » la fit sourire. Elle avait l’impression d’entendre un domestique parler à la fille du châtelain. Elle baissa les yeux vers lui :



Il posa ses mains recto verso, les fit descendre doucement en un frôlement sensuel et, au bout de quelques secondes, ses doigts se rejoignirent entre les cuisses de la jeune femme.



Elle avait dit cela en le regardant du coin de l’œil, un sourire coquin au coin des lèvres. De la main gauche, il fouilla l’intimité et de l’autre, caressa le bouton d’amour du bout de l’index. Elle sentait les doigts la pénétrer en un doux mouvement de va-et-vient, à la lenteur calculée. L’ivresse du plaisir la faisait vaciller et elle dut poser une main sur l’une des épaules musclées, et l’autre, sur le rebord de la table. Le jeu de tous ces doigts entre ses cuisses la rendait folle : tout son corps était crispé, sa respiration haletante. L’orgasme fut soudain, lui arrachant un cri mal étouffé, tandis qu’elle essayait tant bien que mal de calmer les soubresauts de son bassin. Hors d’haleine, elle se rassit sur les genoux du visiteur. Celui-ci passait délicatement le bout de la langue sur ses propres doigts, goûtant le nectar de Sylvette.



La jeune femme baissa les yeux en rosissant.



Elle se mit debout et, lui prenant la main, l’invita à en faire de même.



Pendant qu’il s’exécutait, elle fit tomber le short à terre et descendit rapidement le slip. Elle découvrit un membre levé vers le ciel, palpitant de désir.

Cette vision la fit saliver, toutefois, elle n’osa regarder en face son partenaire. Elle caressa lentement de ses mains graciles son torse velu, descendant vers le pubis. En plongeant son regard dans le sien, Sylvette fit glisser ses doigts le long du phallus, puis s’agenouilla. La jeune femme posa ses lèvres veloutées sur l’extrémité du nœud et entama un lent mouvement de la tête, le faisant passer d’une commissure à l’autre. Puis, elle fit voyager sa bouche de bas en haut, de chaque côté du membre, s’amusant au passage sur le nœud avec la pointe de sa langue.



Elle recommença le même manège, mais cette fois-ci en mordillant ça et là la verge gonflée de désir. Sylvette entrouvrit ses mâchoires et fit entrer le sexe au plus profond qu’elle put, avec une lenteur calculée. Les mains cramponnées aux hanches masculines, elle imprima à sa tête un mouvement de va-et-vient, enserrant les lèvres autour du membre. Monsieur Gaétan haletait, se tenant d’une main à la table, de l’autre au bahut.



Sentant qu’il allait se retirer pour jouir, elle le retint fermement. Soudain, il poussa un long râle et tout son corps se raidit. La jeune femme sentit sous sa langue les spasmes de l’orgasme agiter le sexe tandis que sa bouche se remplissait peu à peu de sa jouissance. Après quelques secondes, quand il eut repris son souffle, Gaétan aida Sylvette à se relever. Il reprit place sur la chaise et l’assit sur ses genoux, l’entourant tendrement de ses bras.

Elle posa la joue sur son épaule tandis qu’il caressait l’abondante chevelure. Ils restèrent un long moment dans cette position, silencieux. Elle se leva enfin, se dirigea vers la cafetière électrique et revint verser du café dans les tasses. Elle étala rapidement du beurre et de la confiture d’abricot sur des biscottes.



Après ce petit déjeuner improvisé, elle reprit place sur son visiteur et alluma une cigarette.



Elle lui sourit et il ajouta :



Sylvette posa la cigarette dans le cendrier et passa les bras autour de son cou :



À son tour, il lui plaça le filtre entre les lèvres.



Quand les tasses furent vides, Sylvette les posa sur le bahut, ainsi que le cendrier. Elle se plaça debout devant lui, les jambes légèrement écartées.



Il allongea le bras, caressa l’intérieur de ses cuisses et remonta vers le pubis. Il immisça un doigt, puis deux. Elle était encore toute trempée. Tandis qu’il fouillait son puits d’amour, elle passait ses mains sur son ventre et sa poitrine, en caresses sensuelles, bougeant imperceptiblement le bassin. Puis, il se leva :



Elle s’exécuta et, avec infiniment de précautions, la coucha sur la nappe en tissu. De toute sa hauteur, il avait une vue imprenable sur le corps pâle de Sylvette. Il s’agenouilla, posa les longues jambes fuselées sur ses épaules et posa sa bouche contre le pubis soyeux. D’une langue experte, il visita la jeune femme, déclenchant chez cette dernière, des râles et des soupirs de plaisir. Gaétan goûtait avec avidité le délicieux nectar. Les mains agrippées aux rebords de la table, la jeune femme soufflait et haletait, agitant la tête de droite à gauche, les yeux clos, un sourire angélique ornant son doux visage. Bientôt, son corps s’agita de soubresauts de plus en plus violents, ses gémissements se transformèrent en cris étouffés. Sylvette eut un orgasme violent, ébranlant du même coup la table. Son amant se mit debout et elle put constater que toute sa vigueur était revenue. Elle croisa ses mains derrière sa nuque et le regarda droit dans les yeux.



Il lui souleva les jambes et pénétra en elle à petits coups de reins. La jeune femme se cambra pour mieux le recevoir. Il allait et venait en elle, provoquant des gargouillis. Comme elle aimait ces mains dures sur sa peau ! Après quelques instants, il accéléra le rythme : ses coups de boutoir se firent plus brutaux.



Elle sentait monter le plaisir en lui. S’enfonçant une dernière fois en elle avec force, elle sentit au fond de son ventre les spasmes agiter son pénis.

Il jouissait en elle, elle en ferma les yeux de contentement. Il se pencha et prit appui sur ses avant-bras. Toujours en elle, il parcourut de ses lèvres la poitrine tendue vers lui. Il s’enivrait de l’odeur de son corps. Quand Gaétan se retira, elle tendit les bras vers lui, réclamant son aide pour s’asseoir et descendre de la table. Au lieu de cela, il la prit à bras le corps et la transporta vers la chambre où il la jeta sur le lit. Sylvette poussa un petit cri accompagné de gloussements coquins. Il s’assit au bord du lit et lui caressa tendrement la joue :



Elle tapa du plat de la main sur le matelas.



Elle allait parler, mais il la fit taire en posant son index sur sa bouche.



Sylvette se pelotonna sous son drap, écouta un instant son visiteur se vêtir dans le séjour. Quand il eut refermé la porte, elle repensa aux délicieux moments passés avec lui et se laissa surprendre par le sommeil.


C’est le bruit de la table roulante qui, plus tard, l’éveilla. Gaétan était debout aux pieds du lit, un large sourire illuminait son visage.



Il ôta ses vêtements, rejoignit Sylvette ; elle remarqua qu’il sentait bon le savon et la mousse à raser. En guise d’apéritif, il versa du vin dans deux superbes verres à pied.



En effet, ce dernier s’était passé dans une ambiance joyeuse, émaillé par quelques bonnes histoires dont Gaétan avait le secret. Ils décidèrent de faire une sieste, mais, contrairement à lui, elle ne trouva pas le sommeil. Elle quitta la chambre, prit une douche, revint s’installer près de son amant et mit la télévision en sourdine. Vers quinze heures trente, il s’étira, bâilla et contempla Sylvette.



Elle avait dit cela tout en caressant son torse, faisant voyager sa main jusqu’à son sexe qu’elle saisit doucement, le faisant rouler entre ses doigts. Bien vite, Sylvette fut sur lui…


Le lundi matin, en poussant la porte d’entrée de l’immeuble, la jeune femme aperçut Monsieur Gaétan, tondeuse à la main, en grande conversation avec la dame du deuxième étage. Les deux amants se jetèrent une œillade complice tout en se faisant « bonjour » de la main. Avant d’entrer dans sa voiture, Sylvette se ravisa et s’approcha des deux bavards.



À ce moment, Monsieur Gaétan vit passer dans les yeux bleus de la jeune femme une lueur d’impatience coquine.


Il la regarda s’éloigner vers son véhicule et sursauta presque quand son interlocutrice déclara :




– FIN –