n° 03802 | Fiche technique | 15038 caractères | 15038 2488 Temps de lecture estimé : 10 mn |
02/04/24 corrigé 02/04/24 |
Résumé: Mylord est un homme dont la vie est très réglée. Alors quand le bordel fut fermé deux lundis de suite, il décida de rentrer chez lui... Mais... | ||||
Critères: fhh hbi intermast fellation fsodo fouetfesse humour | ||||
Auteur : Ursulin Neveway (Une farce anglaise signée Ursulin) |
Milord et Milady habitent une maison bourgeoise de la proche banlieue parisienne !
Ils ont tous les deux la quarantaine, Milady ne travaille pas, les revenus substantiels de Milord (soyons cool, nous allons l’appeler Georges) permettent au couple de mener un bon train de vie et de ne connaître aucun besoin, eux deux et leur fils de dix-neuf ans, Édouard.
Georges travaille à l’ambassade de Grande-Bretagne. Paris est son troisième poste après Bruxelles et Madrid. Milady (allez, ce sera Élisabeth) n’a jamais su exactement ce que pouvait bien y fabriquer son mari, mais ce dernier lui a précisé une bonne fois pour toutes qu’il était astreint au secret professionnel, que celui-ci s’entendait et y compris à ses plus proches, et que la meilleure façon de ne pas le trahir était de ne jamais en parler.
Georges a ses habitudes, il continue malgré huit années passées en France à vivre à l’anglaise. Aussi passe-t-il le plus clair de ses soirées dans un pub près de l’Étoile avec quelques concitoyens, où il refait le monde, à moins qu’il ne joue au bridge ou aux échecs. En sachant que Georges est aussi un grand amateur de golf et qu’il est plus souvent le dimanche sur le green qu’au foyer familial, qu’il travaille le samedi, il ne reste pas beaucoup de temps pour que Monsieur et Madame puissent se causer.
Mais je ne vous ai pas encore tout dit, son travail du samedi est compensé par la libération de deux après-midi (le lundi et le jeudi). Pour le lundi, Elizabeth ne l’a jamais su, pour le jeudi, elle le sait très bien. Expliquons-nous :
Georges serait choqué si on lui parlait de sa pourtant très réelle obsession sexuelle. Il préfère quant à lui parler d’insatiabilité naturelle. Il la gère (comme il dit) en se rendant tous les lundis dans un établissement du 17e arrondissement qui, grâce à des complicités bien choisies, fait sous couvert d’institut de massage fonction de bordel pour cadres supérieurs. Là, il y rencontre Stella, une plantureuse femme à l’accent marseillais qui s’occupe de ses fantasmes, y compris les plus inavouables avec une conscience professionnelle remarquable. Mais laissons cette jeune personne tranquille, elle n’interviendra pas dans ce récit.
Et le jeudi ?
Eh oui, je vous entends bien, et le jeudi ? Eh bien, le jeudi, George se consacre à son épouse, et depuis des années, trois jeudis sur quatre, ils s’enferment (d’ailleurs parfois ils ne s’enferment même pas) dans la chambre de Madame et se livrent à de longs ébats ponctués de fantaisies qu’on pourrait juger surprenantes de la part d’un couple au look aussi british !
Voilà !
Eh bien, figurez-vous que la semaine dernière, le lundi, l’institut de message était fermé pour travaux, que le jeudi suivant Élisabeth était indisposée, et qu’aujourd’hui, lundi, ce satané institut n’a toujours pas réouvert ! Georges est un homme pratique, il ne perdra pas de temps en fastueuses recherches de substitution. Il rentra à la maison.
Il pensa d’abord donner un coup de fil chez lui, mais se ravisa et préféra rentrer à l’improviste. Après tout, cela l’exciterait de savoir que son épouse profite de ses moments de solitude pour s’envoyer la grosse bite du majordome ! Et d’ailleurs, pourquoi le majordome ? Parce que, pensait Georges, avec le majordome, ce n’est pas très grave, avec un autre homme cela le serait plus. Parce que là, disait Georges, ce serait du cocufiage et qu’il n’envisageait pas qu’il puisse faire partie d’une telle catégorie !
Il n’eut pas cette chance, ou cette malchance, James, le justement majordome, ne manifesta par aucun signe extérieur l’immense surprise de voir son maître de maison se pointer en ce jour inhabituel, et informa ce dernier de l’absence de Milady. Non, il ne savait pas quand elle rentrerait. Non, il ne savait pas où elle était, il avait entendu vaguement parler de soldes au téléphone, mais ne saurait jurer de rien.
Voilà notre Georges fort ennuyé, les solutions locales ne lui disaient pas grand-chose : la nouvelle bonne manquait de répondant, quant à James, si ce dernier était parfois invité à participer à leurs jeux amoureux, et qu’ils allaient parfois assez loin dans l’audace, il considérait comme inconcevable une relation uniquement d’homme à homme. Parce que là, disait Georges, ce serait de l’homosexualité, et il n’envisageait pas qu’il puisse faire partie d’une telle catégorie !
Restait la masturbation, mais Georges considérait cette pratique comme le dernier des derniers recours, l’homosexualité à la limite venait avant.
Il passa au salon et se mit sur sa chaîne les marches « pumps and circumstances » de Sir Edgar Elgar. Il fit hurler sa chaîne et se délectait de plaisir. Seul un Anglais peut comprendre cette musique, car elle contient l’esprit anglais à elle toute seule. Et anglais, pas britannique ! Ne confondez pas, s’il vous plaît ! Et tandis que la musique tempêtait, il se saisit d’un coupe-papier qu’il commença à agiter telle une baguette de chef d’orchestre en se regardant dans le miroir mural. Comme il aurait aimé diriger un orchestre, créer la musique du bout de ses doigts, être applaudi, vénéré, rappelé par le public qui en demanderait encore et qu’il viendrait saluer, les cheveux dépeignés et le visage en sueur. Et puis, d’un seul geste, il imposerait le silence, un autre geste et le bis serait joué tandis que son cœur se remplirait de fierté. Il serait le plus grand chef d’orchestre de tous les temps… La musique s’accélérait, ses mouvements de baguettes suivaient, il s’amusait comme un petit fou.
Confus de l’arrivée inopinée d’Elizabeth, Georges rougit de confusion.
Ouf, Élisabeth avait enfin réussi à capter l’attention de l’époux.
Mais avant d’écouter Élisabeth, parlons un peu de cet Édouard qui a eu dix-neuf ans il y a quelques semaines. Édouard a cumulé les malchances, non seulement il naquit de parents riches et anglais, mais il a eu une grave maladie étant petit. Il s’en est à présent complètement sorti, mais cela lui a occasionné un retard scolaire si considérable que ses parents ont dû renoncer aux écoles anglaises (présentes dans la plupart des grandes capitales) et ont dû avoir recours au professorat particulier. C’est cher, c’est assez efficace, mais cela a un désavantage certain, c’est que notre Édouard ne risquait pas d’avoir des camarades de classe. Ne pouvant pratiquer de sport du moins à hautes doses, on le dirigea vers les arts. C’est ainsi qu’Édouard partage ses temps de loisirs entre l’aquarelle et le piano. Il est actuellement élève du conservatoire, mais a gardé un tel esprit solitaire qu’il ne se lie avec personne. Quant à ses toiles…
Georges réprima un petit rire nerveux.
Georges fut piqué, rarement il avait vu sa femme aussi déterminée !
Il ne répondit pas, en fait, il pensait sincèrement aimer sa femme, mais il l’aimait à sa façon, il ne lui aurait fait aucun mal s’il la trompait, il estimait que c’était à cause de son insatiabilité. Mais il n’était nullement blasé de voir son corps, non qu’il était exceptionnel, mais il était agréable. Élisabeth faisait très british, grande rousse, fine, la peau très blanche, les yeux bleus, les seins en forme de poires et les tétons très roses. Il aimait bien son joli postérieur, il le caressa dès qu’elle fut nue.
Georges reprit son rôle !
Georges appela le majordome ! Impassible devant sa maîtresse nue, il attendait les ordres, mais c’est vrai qu’il avait l’habitude des scénarios croquignolets de ses employeurs.
Et, ça, pour cingler, cela cingla ! Le premier coup laissa derrière lui un segment de droite rouge rosée, le second fit la même impression sur la chair de l’autre fesse, puis les traces se multiplièrent, se croisèrent, se superposèrent, le cul était maintenant tout rouge. Chaque coup provoquait des soubresauts de la pauvre Élisabeth qui avait l’air de s’accommoder de cet étrange traitement. Elle poussait des « Aie » et des « Ouille » (en anglais), mais ne refusait point ces coups. Georges retira alors son pantalon, sans se presser, le mit en pli et le posa délicatement sur un valet de chambre en bois, il retira ensuite son caleçon qu’il mit de côté afin de le mettre ensuite au « linge sale ». Le voici alors la bite à l’air, la bite fière et bien bandée, il ne put s’empêcher de se la branler un tout petit peu ! Adversaire de la masturbation solitaire, Georges qui n’était pas à une contradiction près pratiquait néanmoins la masturbation publique ou collective.
Elle obtempéra.
James resta impassible !
La grosse bite de James sortit alors de sa braguette. Georges s’en empara. Jamais au grand jamais il n’aurait fait une chose pareille sans la présence d’une femme. C’est en fait ce qui changeait tout. Il masturba la bite du majordome simultanément à la sienne quelques instants. Puis saisi d’une impulsion subite, il emboucha le membre de James, c’était une première !
Georges, encouragé, reprit sa fellation, il ne souhaitait pas pour autant que l’autre décharge trop vite.
Et après avoir mis ses babines en contact avec le grand violacé du domestique, puis fait coulisser le membre dans sa bouche, elle s’agenouilla, tendit ses fesses, les écarta. James s’encapota, s’avança vers sa rondelle, et la pénétra sans trop de difficultés. Il accomplit ainsi quelques coups de piston, puis, incapable de se retenir davantage, explosa son plaisir.
Alors les deux époux s’enlacèrent. Comme à leur habitude après avoir fait les folies les plus inattendues, ils se jetaient l’un contre l’autre et laissaient exploser leur tendresse. C’est les cheveux défaits alors que la radio jouait la chevauchée des Walkyries, qu’Élisabeth prit son plaisir, accroupie et empalée sur le sexe de son mari.
Épilogue :
Quelques heures après dans la chambre d’Édouard :