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Temps de lecture estimé : 31 mn
19/03/02
Résumé:  Parti de l'envie de faire une blague suite à une rencontre sur le chat, Chanette vous entraine dans une aventure rocambolesque pleine de surprises
Critères:  ff telnet sm fouetfesse cunnilingu anulingus aliments uro fdomine fsoumise humour ecriv_f
Auteur : Chanette  (Bonjour ! C'est Chanette !)            Envoi mini-message
Pâtisseries, S.M. et Spaghettis


Pâtisseries, S.M. et Spaghettis


Note liminaire : on lira le descriptif physique de l’auteur au début du récit " Dahlia ". Pour les amateurs de chronologie, précisons que ce récit se situe à la fin de ma période d’activité, et après ma séparation à l’amiable avec Phil.



Le temps passe trop vite sur Internet. Parti dans une discussion sur un canal à peine érotique, j’avais en surfant fini par aboutir sur un site à tendance S.M. Pratiquante et motivée, j’ai toujours eu ma théorie sur cette "discipline" ! Et ma théorie elle est simple, voire simpliste : Le S.M. est un jeu, quand on a fini de jouer, on passe à autre chose !

Mais là, justement je m’acharnais à essayer de discuter avec un type lourd comme une enclume qui se targuait de formules du genre : "Il y a une race des seigneurs et une race des esclaves" ou encore "C’est la loi de la nature, le fort doit dominer le faible…" entre autres gentillesses.

Quatre fois j’avais changé de pseudo, essayant de le ridiculiser, mais ça ne fonctionnait pas. Au bout d’un moment et sans se rendre compte qu’il avait successivement affaire à la même personne, il me jetait ! Et moi je m’obstinais :



Je n’y arrivais pas ! Ce mec avait autant d’humour qu’une sanisette, et transpirait d’une suffisance abominable. Je décidais de changer complètement de tactique.



Charmant !



Ah ! L’envie de lui rabattre son caquet à ce con, mais non, restons dans le rôle !



Je décide de me rebeller un tout petit peu, ça devrait être plus excitant pour lui !



Et hop, c’était parti ! Je faisais semblant d’accepter tout ce qu’il me demandait. Tant que c’était de l’Internet, la simulation est simpliste, il m’ordonnait de faire des tas de trucs, de me mettre des pinces un peu partout, de me fouetter avec des tas de machins, de m’introduire des objets les plus incongrus, voire des fruits ou des légumes dans tous mes orifices, de me mettre à genoux, à quatre pattes, tête baissée ou alors au coin. La chose m’amusa quelque temps, puis n’ayant pas que ça à faire, je me déconnectais, non sans l’avoir auparavant vanné pour sa morgue et sa suffisance.


Si dans mes séances S.M. je sais accorder mes instincts sadiques au masochisme de mes soumis, il n’en reste pas moins que je sais aussi faire preuve de sadisme pur envers ceux qui m’énervent ou qui me cherchent (rassurez-vous ça ne va quand même pas bien loin !). La confrontation avec ce " maître " à la manque avait tourné court et quelque part je le regrettais.


Quelques jours plus tard, le retrouvant sur le même canal, je décidais cette fois d’entrer dans son jeu sans trop ergoter, histoire de voir jusqu’où il pensait pouvoir m’emmener, je déclarais me prénommer Miranda, il me répondit qu’il m’appellerait Bernadette ! (Ce devait être une de ses spécialités, de changer le prénom des gens). Pendant une heure, je fis semblant de faire toutes les gesticulations qu’il me demandait. C’est lui qui mit fin au dialogue en m’ordonnant d’être présente le lendemain à tell heure (comme si j’étais à sa disposition !)


Au cours de la deuxième séance virtuelle, il me demanda d’acheter des articles en sex-shop, des pinces, des poids et un martinet. J’arguais que je n’avais pas les moyens d’acheter tout ce bazar, il me répondit de me débrouiller faute de quoi il n’était pas dans ses intentions de continuer à s’amuser avec des radins ou des fauchés !


L’horreur ! L’horreur absolue ! Il y a encore dans ce monde des gens pour qui le terme " fauché " est une insulte ! J’aurais dû me déconnecter et l’envoyer paître ? Pour qui se prenait donc ce trou du cul ? Non, j’étais remontée à bloc ! Il ne savait pas à qui il avait affaire. Ah ! Ah ! Ça aller chauffer !


Il était bien sûr à cent lieux d’imaginer que tout ce bric-à-brac se trouvait déjà dans ma panoplie personnelle !


La troisième séance faillit être la dernière, il me demandait d’installer une webcam sur mon ordinateur. Je me retrouvais coincé, plus moyen de simuler, tant pis j’aurais perdu quatre soirées à essayer d’affronter un imbécile ! Je m’en remettrais !


A tout hasard, j’essayais le soir suivant de lui expliquer que mon ordinateur n’était pas assez performant pour supporter l’ajout de ce genre de gadgets… je ne voyais pas bien comment il allait gérer mon refus. À ma grande surprise il admit mes explications, mais exigea en revanche que nos conversations deviennent téléphoniques, et me demanda en sus que je lui adresse une photo numérisée !

Voilà qui m’embêtait bien, ne connaissant ni l’un ni l’autre les arcanes de la téléphonie sur Internet, il ne voulait pas communiquer son numéro, ni moi le mien. Si je voulais lui faire une vacherie anonyme, je n’allais quand même pas lui donner le moyen de me repérer. À ma grande surprise, il n’insista pas outre mesure sur ce point, mais à contrario fit de l’envoi de la photo une condition sine qua non.


Je lui demandais un délai d’une journée " le temps de faire un scan chez quelqu’un " lui précisais-je ! C’est alors qu’une ébauche de plan commença à germer dans mon esprit. Corinne était trop typée, Clara trop différente, mais pourquoi pas Anna-Gaëlle ? Il y avait longtemps que je ne l’avais pas vue celle-ci, ce serait l’occasion de… Brusquement j’eus envie d’elle…


Ca tombait bien elle était libre, et elle me précisa que dans une heure elle sera chez moi ! Mais Anna est décidément incorrigible, deux heures après, elle n’était toujours pas là, je ne l’attendais plus, pensant qu’elle avait eu un contre temps et m’affairait dans la cuisine quand elle débarqua, un paquet de gâteau à la main, m’expliquant une histoire extravagante pour justifier son retard. Toujours aussi craquante l’ancienne journaliste de Globo, avec ses cheveux blonds plutôt courts et plaqués sur la tête qui lui faisait une ravissante tête de petit oiseau ! Toujours son maquillage excessif, et toujours son rouge à lèvres vieux rose ! Une Anna-Gaëlle fidèle à elle-même quoi ! Elle s’était vêtue d’un petit haut blanc à manches courtes, un machin à larges mailles qui, mais il fallait bien regarder, laissait deviner tout ce qu’il y avait en dessous. Une petite jupette noire en vinyle complétait ce tableau, un charmant tableau !



Nos visages se rapprochèrent, le baiser sera-t-il chaste ou ne sera-t-il pas chaste ? Il ne fut pas chaste, elle me colle carrément sa bouche sur la mienne et attaque mon palais de sa langue. Quelle artiste ! Ca dure ! Ca dure et on ne s’en lasse pas ! Seulement il faut bien s’arrêter un moment et à ce moment là, on est dans un drôle d’état. Ça tombe bien, on est chez moi, on a le temps, on n’attend personne ! En attendant mieux nos bouches se recollent et je lui mets la main à la chatte, elle balade les siennes sur mes seins, puis ouvre le chemisier, les passe sur le soutien-gorge, puis dégage celui ci, pour venir carrément me pincer le téton. Un frisson me parcourt le corps, mais je ne reste pas en plan et de mon côté ma main passe dans sa jupe, puis dans sa culotte, puis dans sa chatte. Elle se débarrasse de sa jupe, et s’assoit carrément sur la table de la cuisine, et tandis que je lui écarte par le côté sa petite culotte, et que je penche ma bouche pour atteindre son minou, elle en profite pour se mettre carrément à poil. Tout cela me paraît bien expéditif mais néanmoins excitant. Elle se renverse sur la table !



Et pendant que je le fais, ma foldingue de service me fait cette étrange proposition :



Mais je n’ai rien contre les délires qui ne font de mal à personne, et prenant la pâtisserie, je l’écrabouillais sur son pubis en en faisant éjaculer sa crème pâtissière.



Je la laissais opérer puis plongeais ensuite ma bouche vers son bas ventre où je léchais tout cela consciencieusement. Je n’en laissais pas une miette, nettoyant tout avec application, et bien évidemment ma langue à présent entraînée dans ces régions aux contacts si doux ne demandait qu’à y rester et après avoir goûté au sucré, à savourer à présent des endroits plus salés. Il sera toujours temps après d’intervertir nos rôles !


A l’aide d’un programme de morphing je fusionnais une photo d’identité personnelle avec celle que m’avait apportée l’ex-journaliste et envoyais ça par mail à mon dominateur foldingue ! La chose dû lui plaire car le lendemain il m’expliqua, (je devrais dire "il m’ordonna") les conditions de notre future rencontre. Je devais donc me rendre chez lui, habillée comme ça, coiffée comme ça, maquillée comme ça, enfin tout comme ça, quoi !


Super, le plan que j’avais concocté avec Anna pouvait être mis à exécution. Il s’agissait dans notre esprit de passer quelques instants de franc délire, espérant qu’en plus de la joie sadique de le réaliser, cela permettrait de rabattre un peu le caquet de notre dominateur élitiste.


Je sortis du métro avec Anna-Gaëlle, nous vérifions la concordance de nos montres et à partir de ce moment là nous ne nous connaissions plus ! On ne sait jamais dès fois qu’il regarde par sa fenêtre. Je m’étais habillée le plus simplement du monde d’un petit ciré rouge, et dix minutes avant l’heure du rendez-vous je pénétrais dans un café et me changeait dans les toilettes Là, j’exécutais les instructions de Maître Martial ; j’enlevais culotte et soutien-gorge et m’accrochait une pince à chaque téton et une autre à chacune de mes lèvres vaginales. Je ne souhaitais pas m’attarder outre mesure chez le personnage, mais il fallait bien donner bonne prestance en cas de vérification dès mon arrivée. Je mis à mes lèvres un rouge couleur Père Noël, me coiffait d’une perruque blondasse et sortis fièrement de l’endroit, pour pénétrer dans la boutique voisine ou j’achetais 2 pâtisseries. Et c’est donc avec mon petit paquet de gâteau " de chez le boulanger " à la main que je sonnais chez mon humoriste préféré !


J’aurais sans doute toujours en mémoire la bobine du type. Tandis que je le découvrais, (un quinquagénaire de belle prestance, presque chauve, mais d’allure sportive et bien conservé, sans lunettes, les yeux clairs et le regard de ces personnes habituées à commander sans supporter la contradiction - sans doute un ancien militaire ou policier).



Il était carrément interloqué, hésitant sur la conduite à tenir, me toisant, fixant le paquet de gâteau sans comprendre, me regardant à nouveau. Finalement il me fit entrer.



Il ne prit pas le paquet, me dévisageant comme si j’étais un phénomène.



J’avais du mal à ne pas éclater de rire et regardais le bout de mes chaussures. Il dut prendre ça pour un acte de soumission ! Car ayant véritablement l’impression que regrettant de m’avoir fait rentrer il s’apprêtait à me foutre dehors, il changea d’avis et daigna enfin m’adresser la parole :



Mais c’est qu’il devenait impoli le Martial ! Ça allait un peu trop vite, j’espérais ne pas avoir fait d’erreur de minutage !

Gagner quelques secondes…



Il restait donc trente secondes à Anna-Gaëlle pour sonner ! Mais bon dieu qu’est ce qu’elle fout. Elle est capable de s’être scotché devant une vitrine de mode !



Enfin !

Martial se saisit de l’interphone !



Il me regarde, ahuri ! Il ne comprend plus rien !



Ca re-sonne, le mec va finir par craquer.



En disant cela il me dévisage de plus près, et se remémore la photo, quelque chose à l’air de le troubler !



Martial a soudain une idée lumineuse



Ouf ! On avait bien préparé notre coup !



S’il n’active pas l’ouverture, je vais le faire à sa place. Il est bien conscient qu’il se passe quelque chose de pas clair, c’est le moment le plus dangereux. Il faut la jouer fine. Pour l’instant il n’a pas actionné l’ouverture !



Il ouvre la porte, il va me pousser dehors ! Faire vite ! Vite !



Le temps de réaliser qu’il n’y a jamais eu de parapluie, il relâche son attention, je me précipite sur l’interphone, active l’ouverture de la porte et je fonce à l’intérieur de l’appartement. L’autre me court après. Cette fois c’est la bagarre ! Une table ! Pourvu qu’il y ait une table ! Oui là dans la salle à manger, une magnifique table ovale. J’en fais le tour, l’autre me suit toujours. Et hop ! Je repars dans l’autre sens vers la porte, je l’ouvre et fais entre Anna-Gaêlle. C’était moins-une ! L’autre m’a rattrapé, me ceinture. L’éventualité avait été prévue : Anna Gaëlle sort un mini extincteur et braque le type :



Pour nous la blague était terminée et nous nous apprêtions à déguerpir quand l’interphone sonna à nouveau. J’aurais sans doute dû ne pas répondre, mais je ne sais pas, ce doit être instinctif :



Hein ? Quoi ? Qui c’est, celle-là ? J’interroge Martial du regard !



Quelque chose n’a pas l’air d’aller, Monsieur Martial est à présent pâle comme un linge. J’hésite à partir ! Du coup voici la Denise qui rentre ! Elle fait très jeune fille de bonne famille, avec son petit imper bleu, ses cheveux châtains clairs tirés en arrière et ses petits yeux bleus qui pétillent. Manifestement elle est surprise de trouver autant de monde dans l’entrée.



Et c’est à cet instant-là que l’affaire bascula ! Monsieur Martial devint tout pâle et nous tomba carrément dans les pommes !


La panique !


Vite de l’eau ! Je ne sais pas trop ce qu’il faut faire dans ces moments-là. Il me semble que l’eau fraîche… J’humecte un mouchoir en papier, les lèvres les narines. Il reprend conscience.



Catastrophe, il est vraiment cardiaque ! Je fonce, je me trompe de pièce, je finis par trouver sa chambre, il y a une boite sur la table de nuit, sur le couvercle est étiqueté un petit mot : " En cas de problème " A l’intérieur une plaquette de gélules. "Une seule gélule" est-il indiqué. Il y a aussi un numéro de téléphone, on verra ça après. Je cavale, je rejoins notre victime, lui fais avaler le médicament. Il est blanc comme une aspirine. Il me fait peur.



Il a l’air terrorisé.



Le type perd complètement les pédales, il nous prend pour des voleuses. Je fais signe à Anna-Gaëlle que dès que le Samu sera là nous déguerpirons. En attendant, je téléphone au numéro mystérieux, c’est un portable. Je fais passer le message, le type nous prévient qu’il sera là dans cinq minutes !

J’ouvre la fenêtre, je me dis qu’aérer un peu ne peut que lui faire du bien, il y a un embouteillage monstre sur le boulevard. Pourvu que les secours arrivent à temps. Quelques minutes passent, j’entends enfin la sirène. On est prêtes à partir. Je vais pour laisser la porte ouverte. Quelqu’un rentre : Je comprends que c’est le correspondant mystérieux.



On fonce, pas loin, voici toute l’équipe qui se pointe, les infirmiers, le docteur, le brancard, pas moyen de passer, on se recule. Le zigoto se plaque alors devant la porte et téléphone à la police. Nous voici coincé !


Je hurle :



Mais le type n’en a cure, il nous répond de toute sa hauteur qu’il n’est pas là pour faire le travail de la police.

J’abrège un peu la suite, la police arrive, on nous emmène au poste toutes les trois menottes aux poignets ! (Oui, Denise aussi !) Il faudra 4 heures pour prouver notre bonne foi. Quatre heures alors que la fouille y compris au corps prouvait manifestement l’absence d’objet volé. (Et merci encore de nous avoir retiré nos pinces sans nous les avoir rendues !) Quatre heures pendant lesquelles il fallut supporter les sarcasmes de ces fonctionnaires avec ou sans képis ! On nous fera après des grands discours sur la présomption d’innocence ! Quelle dérision quand vous êtes là sur un banc avec ces menottes inutiles et humiliantes, supportant des plaisanteries de bas étages, voire des insultes qu’ils s’accordent unilatéralement le droit de nous attribuer. (Se rebeller c’est prendre le risque de prendre des baffes et de se voir inculper pour outrages ! Qui aura un jour assez de tripes pour réformer cette institution nécessaire mais devenue complètement inadaptée ? ). Quatre heures pendant lesquelles on leur a répété qu’ils pouvaient au moins relâcher Denise, laquelle pleurait comme un saule et s’évertuait à redire qu’elle n’avait rien à voir avec nous !



Allez répondre à ça, vous ? Il fallait donc attendre que Monsieur Régis ait accompagné son ami à l’hôpital, qu’il soit rassuré, qu’il se pointe, que devant lui on redéballe toutes nos affaires personnelles, que le monsieur constate qu’effectivement il n’y a pas de vol. Cela au grand dam des poulets :



Ah ! Ben oui il y a l’extincteur ! L’arme du crime !



Entre temps le flic apprend à Régis que je suis connu des services de polices. Je m’en étonne ! Et le fonctionnaire de me répondre que je suis fiché comme prostitué ! Première nouvelle ! Mais je n’ai jamais été condamnée à quoi que ce soit à ce que je sache ! Et le flic qui insiste encore lourdement :



J’ai une idée lumineuse, je me tourne vers Régis !



Manifestement le flic en a assez !



On nous détache nos menottes, on a droit à quelques insultes pour la route et on sort de l’endroit, Anne-Gaëlle, muette depuis tout à l’heure est à deux doigts de péter les plombs ! Régis est derrière nous, je sors une carte de visite de mon portefeuille et la lui tends :



Je ne sais pas ce qu’il avait l’intention de faire ou de dire, mais le voici déstabilisé !



Nous ne savions pas trop où nous nous trouvions, et nous apprêtions à demander à un quidam le chemin du métro, quand j’entendis des sanglots derrière nous. La Denise prostrée, en pleine crise de larmes.



Elle ne discute même pas, elle nous suit docilement ? On se met à la recherche d’un bistrot, alors que la pluie commence à tomber en fines gouttelettes. On s’installe dans un vieux troquet de quartier sur des banquettes un peu défraîchies, mais quel bonheur d’y poser nos petites fesses après tout ce temps sur les bancs de bois du commissariat.

Et voici Denise qui se remet à sangloter !



Comment lui expliquer qu’on voulait simplement de se moquer de lui ? Autant entrer dans son jeu ! Anna-Gaële boudait dans son coin, un moment appâtée par la perspective de faire quelques suggestives galipettes en ma demeure, elle se trouvait contrarié de ce contre temps. Elle se lève boudeuse.



A quelques tables de nous, un type qui n’arrêtait pas de nous mater, se leva de son siège et emboîta le pas de ma copine. La crainte de nouvelles complications m’envahi, et plantant là la Denise, je suivis discrètement l’individu et m’arrêtais au dernier tournant de l’escalier. L’homme se lavait les mains, Anna étant enfermée dans la cabine ! Je patientais, avec elle, on pouvait s’attendre à tout, elle était capable de rester enfermée un quart d’heure en fumant deux ou trois clopes. Pendant ce temps Denise pouvait disparaître, ça m’embêtait un peu. Il y avait bien nos sacs à mains, mais elle pouvait très bien les confier au patron !

Enfin elle sortit, le type l’aborda, je ne compris pas ce qu’il lui raconta, mais le bruit d’une claque retentissante envahit soudain le silence du sous-sol !



Elle remonta, mon intervention était donc inutile. Mais l’humeur d’Anna n’allait pas s’arranger ! Quant à Denise, elle était toujours là !



Mon regard croisa celui d’Anna-Gaëlle soudain revenu de sa bouderie, elle me renvoya un petit sourire complice.



Du bistrot, nous avons appelé un taxi, nous étions toutes pressées de nous changer les idées.


Maintenant il fallait gérer tout cela convenablement, et ce n’était pas si simple, Anna-Gaëlle voulait me dominer, moi je voulais dominer Denise. Denise voulait manger des pâtes et souhaitait une douche ! Allez ranger tout cela, vous ?


L’idée saugrenue inspirée d’une gravure ancienne qui avait dû me marquer me traversa l’esprit, il s’agissait de trois personnages (impossible de m’en rappeler le sexe) positionnés plus ou moins à la queue leu leu et entièrement nue. Le troisième flagellait le second qui lui-même flagellait le premier. Pourquoi pas après tout ? J’avais expérimenté des tas de trucs mais pas encore celui-là !



Il est d’usage dans une domination que le soumis vouvoie celui ou celle qui donne les ordres, mais je n’ai jamais été une fana des protocoles !



Denise se déshabilla, sa peau était très blanche, elle devait craindre le soleil. Elle avait de jolis seins un peu lourds en forme de poire, les pointes en étaient roses et épaisses. Elle possédait quelques kilos de trop si l’on se réfère aux canons en vigueur, mais ceux-ci la rendait d’un léger dodu qui lui allait fort bien. Je la fit se retourner, les fesses étaient joufflues à souhait. Ce fut instinctif la fessée partit, elle n’était pas très forte, mais que voulez-vous, une fois lancées, on continue et je lui en administrais une dizaine à la volée, provoquant à chaque fois des " hum ! Hum ! " de contentement de notre esclave consentante. Je commençais à mouiller sévère et envisageais quelques suites classiques quand Anna-Gaëlle m’interrompit.



Je retournais à mes occupations, j’avais donc dix minutes devant moi avant de passer à autres choses. Je manquais de matériel. Si nous étions venus à l’appartement c’est parce que c’était plus pratique pour manger un morceau, sinon les ustensiles d’usages étaient stockés dans mon " donjon " dans un autre immeuble. Mais je sais en principe faire avec les moyens du bord. J’avais certes envie de me défouler après cette journée de dupe, mais l’excitation montante, je constatais que je serais sans doute plus disponible pour faire l’amour que pour dominer. Et puis j’aurais bien aimé qu’avec la Denise, il y ait ne serait-ce qu’un petit quelque chose de pas uniquement physique ! Je me déshabillais donc avec une lenteur toute calculée et postais ma nudité devant la Denise en l’accompagnant de mon sourire le plus charmeur !



Voici que mademoiselle contrariait mes plans, à présent, mais sans doute fallait-il en passer par-là pour que la suite se conclue au mieux de nos désirs.



Elle exécuta un petit tour dans le salon. La vision de ce joli fessier m’excitait irrésistiblement. Pourquoi fallait-il que je me rende moi-même prisonnière de ce script idiot qui m’empêchait de me précipiter sur ce petit cul, de le caresser, de le lécher, d’en écarter les globes, de dégager l’entrée de son petit trou, d’y introduire le petit bout ma langue coquine !



Je me précipitais vers mon armoire, y dénichait une ceinture en cuir, cela devrait faire l’affaire !



Ah ! Ça ! Elle allait être servie, en vrai pro je commençais par des coups très moyens, les forçant progressivement, pour une novice, je trouvais qu’elle encaissait superbement. Elle devait passer des après midi à s’auto flageller ou alors elle me mentait… mais qu’importe, après tout, mademoiselle commençait à pousser des gémissements ! Un peu plus fort, et celui ci fit mal, encore plus fort, elle encaisse toujours, je vais finir par me faire mal au poignet, ce doit être la ceinture qui ne cingle pas assez, je redouble de force. Le coup zèbre sa fesse, elle hurle ! J’attends une réaction, en principe à ce stade on a droit à un " c’est trop fort ! " ou quelque chose dans le même genre ! Non, je règle l’intensité du coup suivant à la baisse ou je renouvelle ? Je renouvelle ! La nouvelle zébrure croise la précédente, et nouveau hurlement !



J’ai quand même pas l’intention de l’abîmer, je n’ai d’ailleurs jamais abîmé personne, j’ai le choix entre trouver une autre ceinture qui sera peut-être plus cruelle ou alors frapper à la volée. C’est ce que je fais, je cingle, je cingle, le cul est maintenant constellé de marques rouges qui se boursouflent au fur et à mesures.



Voici une interruption qui vient à pic ! Je chuchote quelques instructions à Anna-Gaëlle et approche mon visage de celui de Denise :



En l’entraînant dans la salle de bain, j’entendis la porte d’entrée se refermer, bizarre je n’avais pas dit à Anna de sortir ! J’espère qu’elle n’est pas fâchée !



Je me mis debout au-dessus d’elle, mes jambes de part et d’autres de son bassin !



Je me force à peine, j’ai toujours été une bonne pisseuse ! Le jet doré et tiède atterrit sur sa chatte rasée, je m’avance lentement tout en continuant mon pipi, je lui asperge le ventre, le nombril autour duquel une petite flaque se forme, les seins, et je remonte encore !



Je lui arrose le visage, j’essaie d’éviter les yeux qu’elle a de toute façon pour l’instant aussi fermés que ses lèvres. Je me retiens pour la suite !



Elle le fait !



Elle a oublié d’être con, et ne tombe pas dans le piège !



Timidement, elle se passe la langue sur le bord des lèvres recueillant un peu du liquide qui s’y est déposé.



Et ce disant, je me baisse, m’accroupit sur elle, lui pose mon sexe sur la bouche, et je pisse par petits jets successifs !



Et là elle ne se le fait pas dire deux fois, elle cherche mon clito de la langue (ah ! Le manque d’habitude !) finit par le trouver et le lape de va-et-vient successifs. Je mouille comme une fontaine, ça dégouline partout, ça va trop vite, je vais perdre l’équilibre, j’essaie de me raccrocher au bord de la baignoire et je pousse un hurlement de plaisir en me retrouvant le cul par terre.



C’est bien sûr Anna-Gaëlle, qui non seulement n’est pas fâchée mais qui a eu le tact de ne pas arriver trop tôt.



Surprise de notre " invitée " quand elle s’aperçoit que la table est mise avec un luxe de raffinement (Ah ! Anne Gaëlle ! Quelle artiste !) Mais pour une seule personne.



Elle cherche le piège, il n’y en a pas ! Le tableau est surréaliste, la Denise qui mange ses spaghettis toute seule à poil, le cul sur une serviette, de l’urine sur le corps et dans les cheveux, moi à côté à poil aussi en train de la regarder et Anna toujours habillée. Mais non, on n’est pas chez les dingues, on s’amuse entre adultes consentants, et d’abord, ce n’est pas fini !



Ce qu’elle ne comprend pas, c’est la présence de cette énorme marmite avec au moins quatre parts de pattes ! Mais on va lui expliquer bien gentiment. Et comme je n’ai pas envie de sa ligoter ma salle à manger, on file toutes les trois dans la cuisine, et avec la marmite. La petite table en bois carrelé à été entièrement débarrassé, on demande à Denise de s’y coucher dessus. On vérifie la température des pâtes, il ne faut quand même pas qu’elles soient brûlantes ! Anna qui s’est enfin déshabillée à son tour prend la marmite et en déverse le contenu sur le corps de Denise.



Anna rigole comme une bienheureuse ! On étale tout cela sur son corps, les seins, le ventre, le pubis, les cuisses même se trouvent recouvertes de pâtes, de viande hachée et de sauce tomate. Et on se met à bouffer comme des cochonnes avec les doigts, et pendant que nous bâfrons, et que je t’excite une pointe de sein, et que je te mets une main sur la chatte. À ce régime là l’excitation est au top ! C’est Anna qui craquera la première, et alors que le stock de pâtes commençait à se réduire, la voici qui se met en 69 sur Denise se vautrant dans les restes de nourriture. Elle colle ses lèvres contre sa chatte, se fraye un chemin dans tout ce fouillis et entreprend un cunnilingus qui se voudrait classique. De l’autre côté Denise fait ce qu’elle peut, et entame son deuxième léchage de chatte de la journée et probablement de son existence. Me voici hors jeu ! Mais j’ai toujours eu de l’imagination ! Je me positionne en bout de table, là où est le visage de Denise, m’en approche et lui tend mon petit bout de langue, la distrayant ainsi quelques instants de ses efforts. Mais je ne veux pas être vache et priver Anna de son plaisir, je la laisse et tandis que cette dernière attaque de la langue sa petite chatte, la vision du cul d’Anna et de son petit œillet agit comme un aimant et j’entreprends de lui lécher son petit trou ! C’est Denise qui jouira la première vaincue par la technique d’Anna laquelle la rejoindra au septième ciel quelques minutes plus tard. Elles se relèvent pantelantes ! Elles sont dans un drôle d’état !



Tu as raison, on va se prendre une douche une vraie et après on va déboucher le champagne, et après on verra, c’est vrai que je te dois toujours une heure ! Dis-je à Anna !


Epilogue


Un quart d’heure plus tard, nous étions toutes les trois propres comme des sous neufs, Denise paraissait toute contente, tout allait pour le mieux !



Mais quand elle revint ce fut avec un petit paquet de gâteau "de chez le boulanger "



Denise nous regarda interloquée, se demandant par quel sortilège une réponse pareille avait pu nous provoquer un tel fou rire !


Fin


© Chanette (Christine D’Esde) 4/2001-3/2002 reproduction interdite sans autorisation de l’auteur