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Temps de lecture estimé : 14 mn
16/05/02
Résumé:  Jésus lui a parlé, il lui a indiqué un simple point sur une carte et lui a donné une bonne claque dans le dos !
Critères:  fh fplusag fagée couche fellation cunnilingu uro
Auteur : Dark city of the blind
La dérive des incontinents


La dérive des incontinents.

(Manque de toit.)

Dark city of the blind.


J’avais reçu un bien curieux message. Au début, je ne l’ai pas trop pris au sérieux et j’ai bien failli passer à côté de quelque chose d’important.


Jésus m’a parlé. Il ne ressemble pas du tout à l’image que l’on peut avoir de lui. Le look plutôt E.T., décontracté, la trentaine et un sévère sens des affaires. Il m’a filé un plan et une bonne claque dans le dos, histoire de dire "Vas-y mon gars, la route est toute tracée".


Je ne savais plus trop où j’en étais, à vrai dire. J’avais diverses possibilités qui s’offraient à moi mais aussi la mauvaise habitude de n’en garder aucune et de brouiller les pistes. Mais surtout j’éprouvais une attraction morbide pour les constructions délirantes, complexiformes et irrationnelles. D’ailleurs j’ignore pourquoi j’en parle au passé, je suis toujours, exactement et plus que jamais, dans le même schème, irrésistiblement attiré par l’univers du complexe, par le compliqué, par le délirant.


Les problématiques trop simples sont d’ailleurs, selon moi, réductrices, primaires, primates, abêtissantes, lobotomiques… Les exemples autour de nous foisonnent. On veut toujours nous poser des questions du style "Oui ou non ?", "Bien ou mal ?", "Content ou pas ? ". Mais c’est débile, fondamentalement débile, cette propension qu’ils ont toujours à toujours nous confiner dans la bêtise !


D’ailleurs le monde tel qu’ils l’appréhendent ne correspond en rien à la réalité, ou alors si, à la réalité des laboratoires, celle des mathématiques fondamentales, celle de la chimie minérale, celle des philosophes bidons et autres politologues bateaux qui dissertent sur des abstractions pures et idéales.


Alors que, pour moi, la réalité, la vraie, est un brouhaha sans aucune certitude, une agitation perpétuelle d’où ne peut émerger qu’un faisceau d’impressions qui émerge d’un magma d’imprécisions.


Telle est en peu de mots la certitude que j’avais sur le monde, celle de n’en pas avoir, en espérant qu’il en serait toujours ainsi.


Armé de tout cela et d’une bonne dose d’irresponsabilité, j’ai donc pris la décision de partir vers nulle part. Je roulais depuis un bon moment dans la poussière, sous un soleil de plomb. Le désert est quelque chose de fantastique, la moindre trace de vie prend une valeur inestimable.


Je suis arrivé près des baraquements marqués d’une croix sur la carte. Nulle âme qui vive. Ça ressemblait d’ailleurs plus à un amas de tôles ondulées qu’à une cabane. Et, sous les tôles ondulées, la chaleur était d’enfer. Je me suis assis par terre et j’ai attendu, passant mon temps à balancer des petits cailloux dans une vieille gamelle rouillée.


Plus tard, la vieille femme est arrivée, pas vraiment surprise de me trouver là. Ridée, burinée par le soleil, avec des rides profondes qui creusaient son visage. Elle était sans doute belle ou elle l’avait été, la beauté est somme toute relative, une bien curieuse idée. Elle ne parlait pas plus que nécessaire et laissait de grands silences : Une jeune fille était venue. Elle était restée apparemment trois jours et trois nuits, elle était très perturbée, elle n’arrêtait pas de tourner en rond. Et puis, un beau matin, une voiture s’était arrêtée et elle était repartie.



Je pensais que je pourrais peut-être les rejoindre à la ville, c’est le genre d’énergumène qui ne se plaît qu’à la ville, il traîne de bar en bar à raconter des mensonges avec de faux amis. L’idée même de se retrouver en pleine cambrousse doit être pour lui insupportable.




Un hôtel véreux, pouilleux, minable, pas très loin de la gare, c’était ça ou les hôtels de luxe. J’ai jeté un œil dans la salle de bain, ça ne m’a pas inspiré, la plomberie datait des années cinquante et il y avait deux gros éclats dans la baignoire. Si ça se trouve, dans la journée, des putes faisaient aussi des passes. J’espère qu’ils changeaient parfois les draps, passe encore pour les putes mais les clients, les gros lourdeaux adipeux, j’avais pas forcément envie de dormir dans leur graisse ni de sniffer leurs poils de cul.


A l’accueil, c’était une grosse mémère du genre impotente mais sympathique, elle avait l’air de vraiment se faire chier. Je lui aurais bien proposé de prendre un verre mais je suppose qu’elle devait être occupée ou quelque chose comme ça.


A la place je suis allé rôder dans les bistrots. Un couple de vieux braillards postillonnait au comptoir tandis qu’au loin, derrière la vitrine, on voyait les mecs tourner autour des pissotières. Ces images là sont intemporelles. Le serveur du bar était aussi avenant qu’un gardien de prison. J’ai avalé ma bière et puis je me suis tiré. La nuit était tiède, chaude, chaleureuse, mes pas m’ont conduit en bordure du fleuve, je n’avais rien à y faire, absolument rien, et je savourais ce havre de tranquillité.


Je suis tombé sur elle presque par hasard. Etrange de tomber sur une femme seule en ces lieux, à cette heure, d’autant plus étrange qu’elle n’était pas franchement vilaine et qu’elle aurait pu y faire de plus mauvaises rencontres.


J’ai tout de suite repéré son accent teuton : Hollandaise, allemande, danoise ? Je ne savais pas trop. Nous sommes allés boire un verre dans une brasserie du centre, ça s’est passé tout naturellement.


Trop naturellement ! Ca m’a rappelé que la veille au soir je m’étais déjà fait draguer, une femme m’avait bigophoné et tout était très clair, je n’avais plus qu’à dire "Oui". En plus pas désagréable.


Je n’aime pas trop dire "Non", c’est difficile de dire "Non", j’ai essayé une échappatoire, je me suis mal démerdé, ça m’a grillé pour l’éternité. En fait, je n’avais pas vraiment envie de dire non, j’aurais bien voulu dire oui mais jusqu’à un certain point, quelque chose de raisonnable. J’avais aussi la trouille qu’après ça aille trop loin, ça aurait été de toute façon trop loin, l’ingénuité a ses limites. Toujours est-il que j’ai été vraiment très lâche. Dans ces moments là je me hais.


J’ignore pourquoi je me fais si souvent draguer, je n’ai pourtant rien d’un mannequin, ni d’un sportif, ni d’une vedette, plutôt timide et renfermé, je serais une fille "normale", ce n’est certes pas moi que je choisirais. Pourtant ce ne sont nullement des cinglées celles qui me draguent, des filles tranquilles, sympas, avenantes, souvent très belles, enfin moi je trouve. Il faut vraiment qu’elles aient envie de se créer des problèmes pour s’attaquer à un mec comme moi.


Au début, je pensais que les filles ne draguaient pas, en tout cas pas de cette façon. J’avais encore cette image à la con de la fille séduisante mais passive. À la limite, peut-être, l’exécutive woman, la femme de tête, la killeuse, elle, elle pouvait chasser. Mais les autres, les toutes tranquilles, c’était aux hommes de faire les premiers pas et moi franchement ça m’emmerdait mais il est des règles à respecter…


Mais le monde n’était pas toujours à l’image de ces conneries qu’on nous avait insufflées, il était heureusement beaucoup plus surprenant. Cette vieille saloperie de culture judéo-chrétienne avait bien mal vieilli.


Et donc souvent je me faisais draguer et souvent je me refusais. Mais c’était toujours un déchirement, non pas que j’eusse l’impression de passer à côté de quelque chose mais à cause du malaise du refus envers l’autre. Lui refuser ce qu’elle cherchait, ce qu’elle attendait, ce qu’elle espérait, en règle générale je n’aime pas rendre les autres malheureux en les privant de trop de choses.


Je ne sais plus son petit nom. Ce n’était pas Greta mais il comportait bien un "a", Melinda ou un truc comme ça. Nous n’avions pas grand chose à nous dire, mais, par contre, j’ai tout de suite senti qu’elle était convaincue que j’allais finir la nuit dans son lit, tout simplement, sans faire de vagues. Elle avait un physique agréable, des cheveux peut-être un peu trop épais, trop épais et trop longs. Pourtant très séduisante. Mais son visage trop lisse, son maquillage trop parfait, me reflétaient mon propre ennui.


J’ai cherché quelque chose à faire pour l’occuper, il devait bien y avoir des boites, des bars branchés dans cette ville ! J’ai essayé de lui expliquer pourquoi je m’étais mis en chasse de Maryse, pourquoi je la recherchais, pourquoi j’errais dans la nuit noire. Mais c’était plus un effet de style qu’une réelle complicité.


Parallèlement à cela, j’ai essayé de me présenter sous mon plus mauvais jour, exhibant tous mes défauts, m’en inventant d’autres, rajoutant à tout ça quelques auras mystiques pour rendre la chose peu claire et vous aurez une vague idée de tous les efforts que j’ai déployés pour la décourager.


Finalement je me suis retrouvé malgré tout dans sa chambre, assis sur son lit, à l’écouter. Je ne regrettais pas mon hôtel minable, le sien était plutôt coquet. N’empêche que je me demandais vraiment ce que je faisais dans cette turne et comment j’allais faire pour y échapper.


Curieusement, j’ai plutôt bien assuré ! Mais l’amour c’est un peu comme la bouffe. Dans notre cas, il s’agissait d’un snack, qualité supérieure, un bon snack, copieux et appétissant, rien à reprocher, mais rien un snack quand même, aucune de ces originalités qui donnent des étoiles aux cuisiniers de génie.


Et pourquoi ma p’tite dame ? Yo no sais pas, yo suis jouste oune pétite figourant avec ses pétites moyens !


Combien y-a-t’il de couples qui consomment chaque soir cette forme d’amour tranquille, honnête, hygiénique et relaxant ? Il y a probablement un marché potentiel, il faudrait faire une étude de marché, évoluer les impacts, définir les stratégies marketing, développer le commerce.


Je dis ça mais je suis vraiment salaud car, moi-aussi, j’étais plutôt content d’avoir bien joui. En plus c’était une fille gentille, sympa, sans complexe, vraiment un sucre d’orge. Après l’amour nous avons bavassé dans le lit, soirée très agréable, nous avons même évoqué nos différents périples, elle avait beaucoup bourlingué…


Mais alors, pourquoi cette satisfaction insatisfaite, pourquoi ce curieux manque ? Malgré tout le plaisir qu’il y avait eu entre nous. Elle s’est endormie tranquillement dans mes bras. Je l’ai regardée, c’était un ange.


Parallèlement je me disais que je ne parviendrais jamais à retrouver l’autre branleur dans cette ville de tarés. J’ai calculé qu’il me faudrait le lendemain matin passer à mon hôtel pour récupérer mes affaires mais surtout retirer du liquide. J’avais fini par tout claquer dans ce bar branché !


J’ai fait la bise à Mélinda, nous avons échangé nos adresses en nous promettant de nous revoir dès que possible, c’est à dire jamais, puis j’ai repris la route…


Vers mon beau désert protecteur qui nous protège des mauvaises rencontres.


Je suis retourné voir ma petite mamie. Elle était derrière la maison, à farfouiller dans ses gamelles. Finalement, elle n’était peut-être pas si vieille que cela. La cinquantaine bien tassée, la soixantaine avoisinante, c’est certain, mais probablement pas les 70 ans que je lui avais prêtés au départ… Mais elle avait vécu, ça aussi c’est certain, le temps l’avait usée.



Nous avons rangé la buanderie tout l’après-midi sous un soleil de plomb. Il y avait de la merde jusqu’au plafond, rien que des trucs à foutre en l’air. Nous avons entassé ça à un autre endroit où ça faisait tout aussi dégueulasse.


Comme j’allais m’en aller :



Puis, plus tard dans la soirée :



Sinon, elle n’était pas trop loquace donc pas chiante. Et puis j’avais tout mon temps, rien à faire de spécial et surtout pas envie de retourner en ville. Peut-être Maryse repasserait-elle par là ?


Il y avait quelques bouquins pas mal du tout dans la vieille bibliothèque de son défunt mari, je me suis mis à fureter pendant qu’elle vaquait à ses occupations à l’autre bout de la maison. J’ai trouvé un petit recueil de nouvelles de ce bon vieux Charles Bukowsky et un mini-roman de Lovecraft, style terrifiant psychotique, au cas où il m’arriverait de veiller tard dans la nuit et je me suis installé sur la banquette défraîchie pour bouquiner tranquille, peinard, une grole sur l’accoudoir. En plus elle faisait bien la cuisine cette vieille folle, je serais bien resté là-bas toute ma vie.


A un moment je me suis levé, l’envie de pisser, de me laver les mains, de me dégourdir les jambes : Que sais-je moi ? Sait-on pourquoi on fait toutes ces choses ?


Et c’est en arrivant aux abords de la salle de bain que j’ai vu ce que je n’aurais normalement pas dû voir. Rose était debout devant le lavabo, à moitié nue, jupe relevée, culotte baissée et… elle était en train de s’essuyer. Une énorme couche trônait dans la culotte, mais pas le style serviette périodique, la vraie couche de bébé, carrément et taille mastoc. L’espace d’un instant, nos regards se sont croisés avant que je n’aie le temps de me retirer à pas feutrés pour regagner honteusement ma banquette.


"Putain, je suis mal, je suis mal" que je me suis dit dans mon fort intérieur. Aucune des phrases de Bukowsky n’arrivait plus à capter mon attention.


Je l’ai vue s’approcher mais c’est moi qui avais honte. Je n’osais plus la regarder en face :



Que répondre à ça !



Mais c’était moi qui était désolé, désolé d’avoir violé son intimité, désolé de l’avoir prise en défaut. J’étais infiniment désolé de ne pas avoir pris plus de précautions. M’en venaient des larmes aux yeux, j’étais vraiment désolé et malheureux. J’aurais voulu dire "Je m’excuse" mais je n’y parvenais pas.


Elle s’est assise à mes côtés, je crois qu’une larme perlait sur ma joue, je crois mais je ne sais plus très bien ("Assume, assume, assume", résonnait dans ma tête, je m’en voulais tellement d’être aussi médiocre).


Je lui ai saisi la main d’un coup, je n’ai rien trouvé d’autre à faire, je lui ai serré la main et c’est comme si un fluide était passé de corps à corps. Comme une prise que l’on branche… Le flux électrique qui nous traverse. On appelle ça être en phase. Je ne sais quel fluide nous traversait à ce moment précis et je ne sais qu’est-ce qui a fait que je me suis penché pour l’embrasser. Mais c’est ce que j’ai fait. J’ai posé mes lèvres sur les siennes et cela ne l’a même pas surprise. Et moi non plus cela ne m’a pas surpris, beaucoup moins surpris que ce qui s’était passé la veille au soir.


Tout ceci m’apparaissait comme naturel : Etre là avec cette femme de 20 ans mon aînée, une inconnue qui aurait pu être ma mère dont je ne partageais probablement aucun intérêt, et j’étais là à l’embrasser, à la bécoter sur cette vieille banquette décolorée et poussiéreuse dans cette bicoque vermoulue et instable… Et je trouvais cela merveilleux comme une vie retrouvée.


Elle aurait pu m’en empêcher, me ramener à la raison, mais apparemment elle n’en avait pas envie, elle non plus. Quand j’ai commencé à la caresser, à la tripoter, à aucun moment elle ne s’est dérobée. C’était fou ça. Nous nous bécotions comme deux gamins en proie à la tentation de délices prometteurs. Nos langues s’enlaçaient comme deux folles dans nos bouches et aucun de nous ne trouvait cela anormal ou irrationnel…


Finalement, elle a fini par me repousser et par se relever. Elle est était toute chancelante :



Les yeux pétillants, j’ai répondu :



Mon esprit aussi pétillait : "Elle est infiniment belle". Mais pourquoi je disais ça, pourquoi je pensais ça ? Je sentais mon cœur qui battait, la joie qui m’étreignait. Je ne pouvais plus attendre. Je suis allé la rejoindre dans la cuisine. Derrière elle, je l’ai embrassée comme un fou dans le cou, je l’ai faite se retourner, et j’ai repris mes embrassades. Derrière nous l’eau bouillonnait, tandis nous nous roulions des pelles dans la cuisine…



Je l’ai laissée éteindre le feu mais, la sagesse ayant elle-aussi ses limites, j’ai entamé son effeuillage avec fébrilité, sans cesser de l’embrasser. Dévoilant sa poitrine, ses seins longs et tombants que je triturais en tous sens et tétais avec avidité. Toujours debout devant la table, elle me laissait faire. À peine un geste de recul lorsque j’ai dégrafé sa robe, à peine un geste de défense lorsque j’ai ôté sa couche. C’était comme cela, très respectueux, très aimant, très naturel, il n’y avait aucun malentendu derrière tout ça.


Au départ, elle s’est refusée quand j’ai approché la bouche de son sexe, prétextant dans sa tête quelque monstrueuse évidence mais devant mon insistance répétée, elle a fini par céder une nouvelle fois, laissant ma bouche dévorer avec passion sa chatte velue et odorante, à coups d’assauts répétés.


Lorsque je l’ai sentie flageller sur ses gambettes, je l’ai invitée à se coucher ainsi sur la table, les cuisses écartées et largement ouvertes aux plaisirs de ma bouche. Et de la lécher, de la sucer, de la laper, de l’aspirer jusqu’à plus soif, comme un animal dévoreur et assoiffé, jusqu’à ce qu’elle se torde, jusqu’à ce qu’elle rende l’âme, qu’elle éclate dans ma bouche en pissant de plus belle, aspergeant mon visage de ses liqueurs intimes.


Peu à peu, elle s’est redressée… avec difficulté, sans remettre sa couche, la culotte toujours baissée :



Elle s’est assise fesses nues sur sa chaise et nous avons devisé comme deux bons vieux amis, avec déjà plein de souvenirs en commun.



Cette cochonne avait surtout envie de baiser. Cette petite séance dans la cuisine lui avait apparemment ouvert l’appêtit.


Le café à peine avalé, elle m’a entraîné dans sa chambre. Un tourbillon amoureux, de la folie furieuse. Elle suçait comme une damnée, j’avais rarement vue plus chienne et plus salope, rien ne lui faisait peur. Elle voulait en profiter au maximum et ceci jusqu’au bout. Le délire total : "Baise-moi ", "Baise-moi ", plus fort, plus loin, plus vite, de façon plus intense. "Inutile de me ménager, je ne suis pas en sucre". Elle désirait sans cesse recommencer. Elle m’a épuisé, elle s’est épuisée. Nous n’avons eu ni l’un ni l’autre conscience de nous endormir.


Quand je me suis réveillé, le lit était trempé, elle avait pissé partout comme à son habitude. Curieuse sensation le matin au réveil, pas vraiment agréable, malgré la chaleur du dehors qui déjà pointait son nez.


Elle a ouvert les yeux, elle semblait vidée, gênée, fuyante. Elle a tenté de se lever et je crois que si, à ce moment là, je ne l’avais pas plaquée sur le lit, elle m’aurait laissé tomber et tout aurait été terminé. Au lieu de cela, je l’ai plaquée sur le lit et suis monté sur elle, regardant sans gêne ses seins mous pendre mollement le long de son corps.


Et, malgré tout, malgré ses seins mous, ses rides, ses cheveux gris, malgré la pisse qui humectait les draps, malgré ou à cause de tout cela, je me suis mis à bander comme un sagouin, ma bite bien dure le long de ses cuisses. Elle a ressenti l’envie et s’est ouverte à moi… Et nous avons baisé comme ça, dans la pisse qui humectait les draps glacés, celle qui nous collait à la peau, ce parfum intime qui maintenant m’imprégnait.


Débridée, sans complexe, elle avait peut-être du temps à rattraper, profiter de chaque minute avant de me virer. Cela durerait une semaine ou deux, avec de la chance un peu plus… J’arriverai peut-être à la convaincre et je pourrais rester…


L’espoir fait vivre mais rien n’est éternel…