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Temps de lecture estimé : 25 mn
01/06/02
corrigé 30/05/21
Résumé:  Un sondage téléphonique qui dérape (si on peut dire).
Critères:  ffh collègues telnet fmast intermast fellation pénétratio humour
Auteur : Domi DUPON  (Homme du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message

Série : Une plaisanterie de mauvais goût

Chapitre 01 / 03
Son d'âge

CHAT PITRE UN : PRELIMINAIRES



Et y’a encore bien plus de choses que tu ne sauras jamais, pensai-je in petto, en moi-même et en m’avançant beaucoup.



Je m’exécutai puis nous nous mîmes au travail. Contrairement à ce que pourraient laisser penser certaines remarques distillées plus haut, Cécile et moi n’entretenions pas de liaison coupable. En tout cas, jusqu’à ce point du récit. Par contre, nous étions deux sales garnements, malgré notre grand âge. Enfin surtout le mien, Cécile n’avait pas encore trente ans. Moi un peu plus de quarante. Nous avions fait connaissance dix mois auparavant lorsque elle avait rejoint l’agence. Nous nous étions rapidement rendu compte que nous riions des mêmes choses débiles, à fortiori si ces choses avaient trait à des histoires de cul.


Conséquence, nous avions très vite sympathisé. Vivant seuls tous les deux, nous avions pris l’habitude de prendre ensemble notre repas de midi dans un petit estanco proche de la banque. Nous pouvions à loisirs commérer sur nos camarades de travail. C’était aussi l’endroit rêvé pour activer notre penchant immodéré pour les canulars de mauvais goût. Une de nos premières victimes fut le prédécesseur de Chantal D., Don Juan de banlieue, le Alain Delon du pauvre comme nous l’avions surnommé. Il se croyait irrésistible et faisait du gringue à tout ce qui portait jupon, clientes comme employées, jeunes comme vieilles. Nous faisant passer pour une cliente de la banque, admiratrice passionnée, nous l’avions appâté à coups d’e-mails accrocheurs. Quand il fut bien ferré, nous lui proposâmes un rendez-vous bidon près de l’appartement d’une amie de Cécile. Appartement d’où nous pûmes le surveiller en sirotant quelque boisson chaude. Le lendemain, nous eûmes beaucoup de mal à garder notre sérieux en voyant sa gueule d’enterrement et en entendant sa toux. Il avait attendu quasiment une heure, une hypothétique voiture qui ne s’était jamais présentée. À huit heures du soir en décembre, par 10° en dessous de zéro, c’est mortel. Je pourrais narrer d’autres gags du même tonneau mais cela nous éloignerait trop de notre histoire. Le drolatique est qu’aucune de nos « victimes » ne s’était plainte ouvertement des petits malheurs subis et donc, personne ne se doutait que deux dangereux mystificateurs sévissaient à l’intérieur même de l’agence.


Deux mois auparavant, notre Alain Delon à nous avait été muté et c’était Mme D. qui l’avait remplacé. Mme D., grande femme brune, du bon côté de la quarantaine, nous l’a joué, dès son arrivée, grande bourgeoise dédaigneuse. Toujours habillée très classe, tailleur jupe ou tailleur pantalon, sans un morceau de peau superflu qui dépasse. Certaines langues pointues prétendaient qu’elle se rendait à l’institut de beauté juste avant de se rendre à confesse. Lorsqu’elle entrait dans une pièce, la température baissait subitement de plusieurs degrés, les conversations s’interrompaient. Personne n’avait jamais osé la moindre plaisanterie douteuse en sa présence. Autant elle savait se montrer avenante, souriante avec la clientèle, autant elle était fermée, mordante avec le personnel. Cécile, qui était le gentil de notre couple infernal, prétendait que c’était de la timidité ou mieux un réflexe de défense. Il est vrai qu’elle avait une bonne vingtaine de personnes sous ses ordres et il valait mieux pour elle inspirer le respect. Beaucoup plus terre à terre et nettement moins poète, je postulais que c’était une salope d’arriviste qui nous prenait pour de la merde et qui nous marcherait volontiers dessus si cela lui permettait de s’élever dans la hiérarchie. En clair, c’était une cible de choix pour nos petites plaisanteries douteuses. Malheureusement, elle n’offrait guère de prise. À part les sorties officielles, d’où la précédente allusion au sous-préfet, nous ne savions rien de sa vie.


Notre petit vice n’allant pas jusqu’à espionner les gens, nous nous contentions de ce que rapportait la vox populi. Et sur notre chère directrice, c’était le néant, le vide absolu. On ne lui connaissait aucune famille, aucune relation amicale et bien sûr encore moins de relation sentimentale. Elle était pourtant pas mal foutue, enfin pour ce qu’on pouvait en voir. Elle était pratiquement aussi grande que moi. Elle était mince sans être maigre et avait les formes qu’il fallait où il fallait. Son visage lorsqu’il daignait sourire était amène. Mais la froideur de son regard avait dû décourager plus d’un mec. Jusqu’à la semaine dernière, malgré notre désir, aucune accroche ne s’était présentée, aucune idée brillante n’avait fleuri dans nos esprits tordus.


Hasard bienheureux, le week-end dernier, Cécile s’était fait sonder ( quand j’écris qu’elle s’est fait sonder, je ne veux pas dire qu’elle est allée se faire pratiquer un examen médical mais simplement qu’elle a été appelée au téléphone) à propos de la chasse aux papillons mouchetés d’Asie du sud-ouest. Elle m’avait raconté cet entretien sous forme humoristique lundi à midi. Vu notre tournure d’esprit, nous avions très vite détourné le sondage et déliré sur ce que pourrait donner un interrogatoire sur ses habitudes sexuelles. Tout à coup, ce fut l’illumination: je ne sais lequel des deux y a pensé le premier mais nous tenions notre plan d’attaque. Nous décidâmes de rédiger le questionnaire le samedi - aujourd’hui - après le travail. C’est pour cela que ma jeune complice m’avait rejoint dans la petite maison que j’occupe à quelques kilomètres de Mont-Vit et c’est sur cela que nous étions en train de plancher, avachis sur mon sofa.



CHAT PITRE DEUX : MISE EN BOUCHE


Après une bonne heure et deux apéritifs, nous avions pondu une batterie de questions qui nous satisfaisait. Maintenant, il fallait se lancer. Je n’avais pas peur mais j’avais un sacré trac… Le comédien entrant en scène. Je fis le numéro. Première sonnerie. Deuxième sonnerie. Rien. Lâchement, je pensai : "Elle n’est pas là ! Ouf !" Troisième sonnerie ! Toujours rien ! "Je vais m’en tirer !" Quatrième sonnerie ! "Merde! On décroche !"



Je sentis comme un hoquet au bout du fil. Cécile qui s’était assise par terre en face de moi me mima qu’elle allait raccrocher. Nous avions branché le haut-parleur pour qu’elle puisse suivre l’intégralité de la conversation. J’enchaînai rapidement (il ne fallait pas lui laisser ni le temps de parler, ni celui de trop réfléchir) :



Silence radio ! Cette petite garce de Cécile avait remonté sa jupe et, trois doigts plaqués sur sa culotte (au passage, virginale et sans colifichets), simulait une masturbation tout en faisant des grimaces. C’était une découverte pour moi. Son mont renflé et les quelques poils de chatte qui bouclaient sur ses cuisses à un autre moment auraient éveillé chez moi des sentiments libidineux mais j’étais trop concentré sur mon jeu. Là ! C’était vraiment la minute de vérité. Après un temps qui me parut interminable, en fait deux ou trois secondes :



Cécile, par des mimiques, m’indiquait qu’il fallait que je m’attaque à l’essentiel avant qu’elle ne se lasse.



Au fil des questions, sa voix devenait plus chaude, plus détendue. Cet interrogatoire l’amusait, voire plus.



Cécile n’en pouvait plus. J’eus un blanc, mais très professionnel, je repris :



Cécile s’empara du bloc et écrivit sur une feuille vierge: elle se fiche de toi ! Je lui fis une moue pour lui signifier que je n’en étais pas sûr.



Grimaces mécontentes de Cé. J’avais fait une connerie ! Et oui, je n’aurais pas dû l’interrompre. Trop pris dans mon rôle ! Elle commençait de s’épancher alors que justement, nous arrivions à la partie délicate où nous espérions bien avoir quelques détails croustillants. Et moi comme un imbécile qui la coupe. Tant pis. Il fallait que je m’y remette :



Tout se passait comme sur des roulettes. Il n’y avait aucune hésitation dans ses réponses. Au contraire, elle attendait la suivante avec impatience.



Cécile ouvrait des yeux grands comme des soucoupes.



Je laissai volontairement un silence, et elle s’engouffra dans la brèche.



Elle était de plus en plus émue, oppressée et ne s’apercevait pas de ses dérapages. Cécile me mima pour la seconde fois les actions masturbatoires probables de notre patronne mal-aimée. Pour plus de clarté, elle descendit sa propre culotte. Sa chatte aux poils quasiment bruns, buisson de sa jeunesse ardente m’apparut. Les petits points d’humidité qui perlaient sur ses lèvres trahissaient la même excitation qu’elle reprochait à mon interlocutrice. Ses doigts fins ne s’agitaient peut-être pas seulement pour simuler. Popaul, pauvre sexe d’homme, tiraillé comme il l’était entre les propos érotiques de Chantal et la vision de la chatte moite de Cécile, ne pouvait que se mettre à tendre l’étoffe de mon pantalon. Question suivante, j’arrive ! Je ne pus la poser car elle reprenait :



Pour être excitant, ce devait l’être, en tout cas, elle, elle l’était.



(Cécile, dans mon oreille : - Elle se masturbe à mort, j’suis sûre qu’elle a au moins deux doigts dans sa chattoune. Demande-lui ! Sa jupe relevée, elle était venue s’asseoir contre moi. Sa poitrine gracile pesait contre mon épaule. Une main - la gauche si vous voulez tout savoir - vint se poser sur le renflement significatif qui déformait mon jean pendant que l’autre – logiquement la droite ou alors, nous avions un problème - poursuivait sa caresse clitoridienne. Ça allait être dur de continuer.)



Pour l’instant, moi, c’étaient plutôt celles de Cécile. J’étais complètement sorti de notre synopsis. J’avançais à l’instinct. Nous n’étions plus dans le cadre d’un sondage. S’en était-elle aperçue ? Cependant, elle continuait :



Si ! Elle s’en était aperçue et ça l’émoustillait drôlement. J’étais aussi plus qu’émoustillé, la main agile qui s’occupait de moi prenait de plus en plus de liberté. J’étais parvenu après maintes gesticulations à faire glisser mon futal sur mes genoux et ma coquine copine en profiter pour explorer en profondeur (!) mes deux pôles. (A mon oreille: - Demande-lui si elle a ôté sa culotte ?)



Je n’y croyais pas. Pas possible. Elle cachait vraiment bien son jeu.



Maintenant, je pouvais poser les questions que je voulais. Je pouvais peut-être même aller plus loin.



Cette salope de Cécile se mit à faire exactement la même chose sans pour autant abandonner ses activités annexes.



C’est à ce moment que tout bascula. Jusqu’à là malgré l’excitation, malgré les exactions de ma coorganisatrice, j’étais parvenu à conserver mes intonations maniérées de présentateur télé. Malgré mon trouble, j’avais tenu le coup. Par malheur, ma bougresse voisine trouvant que sa main ne suffisait plus, mit sa bouche en action. Elle m’absorba Popaul d’une seule lampée et entama une manipulation très agréable mais qui me fit promptement perdre la tête. Je lui demandai donc de cesser. Je crus murmurer à son oreille :



Malheureusement, ces paroles, je les prononçai fort perceptiblement et de ma voix normale dans le combiné. Le temps que je réalise que j’avais commis l’inexcusable, l’irrattrapable, elle avait tout compris.



Et elle me raccrocha au nez. Douche froide. Cécile avait stoppé net son entreprise de succion. Popaul ne faisait plus le fier, il se recroquevillait, honteux, entre mes cuisses. Miss Catastrophe avait redonné une apparence décente à sa jupe après avoir remisé sa chatte dans sa culotte.



Déjà, notre côté sale garnement reprenait le dessus. Je mis mes attributs pas très virils à ce moment précis à l’abri du vent et je raccompagnai ma petite camarade à ma porte.



Elle me baisa furtivement à la commissure des lèvres. Avant que je puisse faire un geste, elle était déjà au bas de l’escalier et sautait dans sa voiture (c’est une image : en fait, elle avait ouvert la portière, s’était installée à la place du conducteur…).



CHAT PITRE TROIS : ENTREE


Je décidai de suivre le conseil de Cécile. J’allai donc à la salle de bain et fit couler l’eau. Pendant que la baignoire se remplissait, je revins au salon. Je me mis à l’aise, en clair, à poil. Je me servis un whisky bien tassé. J’en avais besoin. Je l’avais joué très « j’m’en foutiste » devant ma petite collègue mais, en réalité, j’étais plutôt mal à l’aise. Comme je l’avais dit, j’étais persuadé que sur le plan professionnel, elle ne pourrait rien faire. Mardi, elle serait sans doute encore plus embarrassée que nous. C’était son intimité qui avait été violée, pas la notre. C’était ce viol qui me gênait aux entournures. Nous n’avions jamais été si loin dans nos farces de potaches. Nous n’avions jamais réellement pénétré la vie privée de nos victimes. Je ne me sentais pas vraiment fier de moi. J’en étais là quand la sonnette de ma porte fit entendre ses deux notes.


Qui cela pouvait-il bien être? Cé avait peut-être changé d’avis. Mais ça pouvait aussi bien être n’importe qui d’autre, il valait mieux que je passe quelque chose. Je criai :



Je me précipitai à la salle de bain. J’enfilai promptement le peignoir qui était pendu derrière la porte et nouai le cordon à la va vite. J’allai ouvrir. J’actionnai la serrure. Violente poussée contre le vantail dès la libération du pêne. J’eus le réflexe d’esquiver la porte mais je ne pus éviter la furie qui me sautait dessus en m’injuriant.



Chaque insulte était accompagnée de coups convulsifs de ses poings serrés contre ma poitrine. Ahuri, je reculai sous ce rush. Me ressaisissant, mes mains se refermèrent sur ses poignets. Elle développait une force incroyable. Sans être un grand sportif, je n’en suis pas pour autant une mauviette, pourtant je ne parvenais pas à bloquer ses bras. Pour atténuer les coups, j’étais obligé de céder du terrain. Elle me repoussa ainsi jusqu’au salon ne cessant de hurler des insanités sans suite :



Je ne reconnaissais pas ma directrice en cette harpie échevelée. Quel langage peu châtié ! Nous étions très loin de sa froide élégance professionnelle. Elle, toujours impeccable, avait la mèche en bataille, la joue rouge, les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres. Elle n’avait pas pris le temps de changer de tenue : elle avait gardé la robe d’intérieur dont elle avait parlé. Joli robe d’ailleurs, elle avait omis de me dire dans sa description qu’elle était fendue de chaque côté jusqu’aux sommet des cuisses. Ses seins dont on devinait la courbure dardaient, à travers le tissu, leurs pointes tendues d’excitation. Je doute que cette excitation fût provoquée par une quelconque attirance pour ma personne. Entre deux assauts, je pus admirer la ligne parfaite de ses jambes avec juste ce qu’il fallait de musculature qui saillait sous ses efforts. Je constatai grâce à la complicité involontaire de rayons lumineux traversant son vêtement qu’elle avait omis de passer une culotte et pus apprécier la noirceur de sa touffe.




J’arrivais à la contenir mais elle continuait de me pousser vers le centre de la pièce. J’étais parvenu à replier ses bras contre sa poitrine. Cela me permit d’apprécier la fermeté de ses seins. La panique première laissait place à un certain trouble. Chantal était une femme, une femme séduisante, très séduisant même. Et sa colère la rendait plus belle encore, plus vivante, plus sensuelle. Popaul commençait à avoir quelques idées derrière le prépuce. Idées brutalement brisées par un méchant choc dans ma cheville. Fin de l’accalmie. Lui ayant supprimé l’usage des mains, elle utilisait une autre arme. Elle me flanquait des grands coups de pieds. La garce était chaussée de sabots très efficace pour ce genre d’agression. Dans ses efforts désordonnés pour m’atteindre, sa robe se retroussait un peu plus à chaque tentative. Elle m’offrait alors des vues imprenables sur sa chatte brune et fournie, et aussi sur ses hanches pleines, bien marquées, évasées sans pour autant être larges. Mais je n’avais guère le temps d’en profiter, j’étais trop occupé à éviter ses coups. J’avais entamé une gigue endiablée et improvisée tentant au mieux d’enrayer cette nouvelle forme d’attaque.


Elle avait cessé de m’insulter. Je supposai qu’elle était à cours de vocabulaire ou, plus simplement, la lutte devenait si intense qu’elle ne pouvait conduire les deux de front. Nos respirations étaient de plus en plus bruyantes : nous haletions de concert. Je sentais sa poitrine se soulever et s’abaisser dans un rythme de plus en plus rapide. En d’autres circonstances, c’eût été très agréable. À force de sauter à droite, à gauche, ce qui devait arriver arriva : mes pieds se prirent dans un obstacle quelconque et je perdis l’équilibre, tombant lourdement en arrière; Par bonheur, je ne rencontrai aucun objet contondant (comme on dit dans les romans policiers). Ma tête heurta le sol violemment mais l’épaisse moquette que j’avais eu la bonne idée de faire installer amortit l’impact. Je ne lâchai pas prise et j’entraînai Chantal dans ma chute. Elle se retrouva, bien contre son gré, couchée sur moi, sa poitrine écrasée contre la mienne et, ironie du sort, sa bouche à la hauteur de mes lèvres. L’espace d’une seconde, j’eus peur qu’elle ne me morde. Mais elle était trop près du diable. L’aversion était tellement forte qu’elle tenta instantanément de mettre sa bouche à bonne distance. Elle me repoussa violemment, mains à plat sur ma poitrine. Elle se retrouva à genoux, une jambe de chaque côté de mes fesses, le devant de sa robe sur mon ventre, le derrière sur mes jambes. Ce faisant, son sexe libre de toute entrave se trouva au-dessus du mien libre lui aussi car le peignoir s’était ouvert durant ma descente incontrôlée. Mon inconscient libidineux avait dû trouver cette situation très émoustillante car je développais une érection tout ce qu’il y a d’honorable. Quand sa chatte entra en contact avec ma bite, elle eut comme un blanc. Sur son visage, se lisait la confusion de sentiment dans laquelle se trouvait son esprit. Cela ne dura guère. Un sourire moqueur flotta sur son visage.



Et promptement, sans difficulté aucune, elle s’empala sur mon sexe tumescent, ses fesses venant frapper mes cuisses. Pour quelqu’un qui voulait ma peau, la coquine était bien lubrifiée. Etait-ce l’humidité résiduelle de notre discussion ? Où était-ce plus récent ?



Je n’avais dit mot. Je ne savais pas comment la situation allait évoluer. Sa manière tout à fait inattendue de se venger me convenait. De plus, toute l’excitation générée inconsciemment durant notre lutte remontait à la surface. Je ne demandais qu’à transformer notre combat en joute érotique.


Elle plaqua ses mains contre mes flancs et elle entama un léger mouvement de roulis frottant son clitounet contre mon pubis. L’amoureuse remplaçant la catcheuse – très avantageusement d’ailleurs -, ses mains abandonnèrent mes côtes pour remonter, paumes ouvertes, jusqu’à ma poitrine. La colère avait disparu de son visage. Ses traits se détendirent. Ses caresses se firent plus sensuelles, plus tendres. Du bout de ses ongles, elle vint agacer mes tétons. C’en était trop, je n’allais pas me laisser baiser sans réagir. À leur tour, mes mains se mirent en action, entreprirent une lente plongée exploratoire sous sa robe assez ample pour ne pas entraver leur progression. Elles atteignirent deux seins durcis par l’émoi qui attendaient qu’on s’occupât d’eux. Mon bassin lui aussi entra dans le jeu, accordant sa cadence sur celle de ma violeuse(!). Je n’eus pas vraiment de crainte à avoir quant à mon endurance car ses mouvements prirent rapidement une amplitude plus grande. Elle amenait son sexe presque à la hauteur de mon nombril pour ensuite revenir cogner mes cuisses. Je l’aidais du mieux que je pouvais dans cette montée vers le plaisir. Sa jouissance arriva fort et vite. Ses mains se crispèrent sur mes épaules. Son regard chavira. Elle exhala un long soupir feulement et s’affala sur moi. J’étais resté sur ma faim mais ce n’était peut-être pas le moment de le faire remarquer. De plus, je n’avais guère de mérite. Bien que je n’aie rien d’une bête de sexe, quand une femme me baise dans cette position, si elle est suffisamment accueillante (ce qui était le cas – les godes ont du bon), ça ne me fait pas beaucoup d’effet.


Le geste que je fis ensuite était sans calcul aucun. J’attirai son visage vers le mien et je l’embrassai. Quand je me rendis compte de ce que j’étais en train de faire, je pensai brièvement que j’allais encore en prendre une. Mais non, elle me le rendit avec tendresse. Nos langues firent connaissance. De sa dextre, elle effleura mon visage. Alors que notre baiser devenait plus chaud, que nos jambes se mélangeaient, nous fûmes interrompus par des applaudissements. Cécile se tenait debout en face de nous. Avant que nous ayons l’opportunité d’ouvrir la bouche, elle avait déjà déclaré :



Grand rire de notre directrice. Elle se releva abandonnant Popaul aux courants d’air. Très dignement, elle s’essuya sa chatte dégoulinante avec le devant de sa robe. Où était la très collet monté Mme D., directrice de la plus importante agence bancaire du département. Toujours pouffant:



Sur ces derniers mots, elles pénétrèrent dans la salle de bain et s’y enfermèrent. Pour la deuxième fois de la journée, je me retrouvai gros jean comme devant, la queue entre les jambes. Philosophe, je me dis que la soirée ne faisait que commencer. Je m’habillai, pris ma voiture et me rendis chez un traiteur en ville. Ma villa ne se trouvait à qu’à 5 km de Mont-Vit mais comme on me l’avait gentiment conseillé, je pris mon temps. Je le pris d’autant plus facilement que, sortant de la boutique, je tombai sur Josette et Ludo, un couple d’amis que je n’avais pas vu depuis un certain temps.. Ils étaient accompagnés d’une charmante jeune femme, Noëlle, à qui, en d’autres circonstances, j’eusse volontiers fait un brin de cour. Charmante mais timide car je n’entendis pas le son de sa voix. Durant toute la conversation, elle resta "accrochée" au bras de Josette. Nous bavardâmes un long moment et lorsque nous nous séparâmes, il était tant pour moi de rejoindre mes deux coéquipières.



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