Je m’appelle Anakin Skywalker, enfin hum « Dark Vador » à présent, et je suis un « Jedi ». Ma mère m’a enfantée mystérieusement, sans père, enfin c’est ce qu’elle dit ! Qui Gon Jin, maître jedi et son padawan Obiwan Kenobi, ont détecté la Force en moi alors que j’étais encore un enfant esclave. Qui Gon Jin est mort lors d’un combat avec un dénommé Darth Maul, et Obiwan désigné par Yoda fut mon maître pour ma formation. Je vais vous parler du terrible jour où je me suis marié en soit-disant secret avec Padmé, la princesse Naboo.

J’ai rencontré Padmé au même moment que Qui Gon et Obiwan, je n’étais encore qu’un enfant de sept ans, elle, elle en avait quatorze, mais par la suite on s’est perdu de vue et elle a hanté mes fantasmes durant toute mon adolescence. Lorsque je l’ai revu à dix-neuf ans, alors que je commençais à avoir des traits d’homme, elle était étonnée de voir ce que le sale gosse que j’étais était devenu. Je n’ai pas pu m’empêcher de la draguer, pour cela j’ai du enfreindre le code jedi : « Un jedi ne connaît ni la haine, ni l’amour ».

A cette époque, mes hormones me tourmentaient, je ne pouvais envisager une vie entière de chasteté. Le conseil jedi m’avait chargé de protéger Padmé sur la planète Naboo et c’est là-bas fou de joie car à l’abri de mon mentor que j’ai pu la séduire à mon aise. Le premier baiser au bord du lac… hmmmmm délicieux, je ne pensais qu’à elle, elle hantait mon esprit. Mes fantasmes nocturnes me faisaient sombrer petit à petit dans le délire. C’était terrible, elle ne voulait pas de relation entre nous à cause de nos devoirs respectifs : moi j’étais jedi et l’amour m’était prohibé, elle, elle était princesse et ne devait côtoyer que les personnes de son rang. J’étais frustré, et ceci a accentué mon passage du côté obscur de la force, j’avais peur, peur de la perdre et végéter toute ma vie au sein de l’ordre jedi. Un célèbre adage de Yoda dit : « La peur est le chemin vers le côté sombre. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance. » y a du vrai là-dedans…

Adoncques, j’essayais enfin de me faire une raison, mais Padmé et moi, nous avons entendu un SOS de Obiwan et nous sommes partis à l’aventure pour le secourir des mains de Darth Tyranus, la suite, vous la connaissez, ce fut la fameuse attaque des clones, l’avènement de Palpatine au pouvoir… et aussi la mort de ma mère. Padmé m’a avoué son amour durant les évènements, et finalement nous avons décidé de nous marier au bord du lac dans ce que l’on voulait être la discrétion la plus totale, au même endroit où l’on s’était embrassé la première fois.

C’était formidable, je venais de me faire greffer ma prothèse car j’avais perdu un bras contre Darth Tyrannus, mais ce moment magique m’avait occulté l’inconfort de mon nouveau bras en un instant. Le ciel était limpide, les feuilles des arbres sentaient bons. Nous avons dîné aux chandelles sur des airs de violon, c’était romantique. Nous n’avons pas beaucoup échangé de mots cependant, mais nos yeux ne se quittaient pas. Je savais que ce soir était ma première fois avec une femme, et j’essayais de cacher mes émotions. Je me demandais si je pouvais être à la hauteur, si ma virilité n’allait pas être trop affectée par les émotions du moment. À la fin du repas, la nuit tombée, elle me quitta pour se préparer dans la chambre nuptiale et me dit de venir la rejoindre dans une heure.

Pendant une heure, je me suis remémoré les passages importants de ma vie, mais plus que tout j’étais angoissé car j’allais violer le code jedi, j’allais connaître l’amour charnel, et rien ne pouvait expier une telle attitude. Mais cela était la faute à Obiwan, il m’avait tellement frustré qu’à présent je ne pouvais plus faire marche arrière… après tout il s’agissait de ma vie, elle m’appartenait, et c’était mon droit le plus strict d’aimer Padmé. De plus je venais de perdre ma mère, j’étais bouleversé et seule Padmé me comprenait, en tout cas sûrement pas Obiwan qui me sermonnait sans arrêt sur le contrôle des émotions.

L’heure écoulée j’approchais de la chambre nuptiale, j’entendis de plus en plus de gémissements étranges. Je fus bouleversé, on eût dit que Padmé pleurait. Bizarrement, j’entendais en concomitance un râle grave et continu. J’étais stupéfait, il semblait qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la chambre. Sur mes gardes et guettant les alentours, je m’approchai subrepticement pour coller une oreille contre la porte, j’entendis le râle grave se muer en : « Ouuuuiiiiiiiiiii »… C’est alors que je me concentrai et détectai la présence de la Force en forte intensité dans la pièce. Qu’est-ce cela pouvait être ? C’est alors que Padmé poussa un : « Ooooooooohh ». Je fis irruption dans la pièce… et stupéfaction, le lit était défait et je vis une masse verte billeuse en mouvement de va-et-vient entre les jambes de Padmé, complètement nue. Je criai : « Noooooonnnnnnnnn ». La masse petite mais compacte se retourna, deux oreilles pointues se dressèrent, c’était Yoda ! J’étais sidéré, sur le moment mon esprit se dissolva, j’étais incapable de quoi que ce soit. Padmé était trempée de sueur et semblait dans un état second de félicité.

• — Allons ! Te reprendre mon garçon tu dois. Ne te laisse pas submerger par tes émotions.
• — Euuuuuuuuhhhhhh…
• — De me voir dans le lit avec Padmé, étonné tu es ?
• — Tu vas me le payer ! ! !

Je sortis mon sabre laser et sautai sur le lit d’un bond, mais Yoda fut plus rapide, il para de son sabre laser et balança divers objets contre moi par télékinésie. Je fus renversé et complètement abasourdi.

• — Obiwan ne t’a pas encore assez bien formé. Ne jamais sous-estimer ton adversaire tu dois. Maintenant laisse moi finir ce que j’ai commencé !

Yoda se repositionna d’un bond fulgurant entre les cuisses de Padmé et repris un rythme saccadé. Padmé se mit à jouir avec plus d’intensité. Finalement l’acte achevé, Yoda revêtit sa robe en deux temps trois mouvements, et me dit :

• — Trop jeune encore tu es. Ta formation n’est pas encore achevée.

Et il partit de la pièce en fermant la porte. Je me précipitai vers Padmé, qui était plus ou moins sonnée, je la nettoyai de la semence du maître. Puis finalement la concupiscence s’avéra si forte que je lui fis l’amour.

Cocu, ça y est, j’étais cocu le premier jour par le chef de conseil jedi, le maître du maître du maître de mon maître. Je n’aurais jamais cru qu’une telle attitude fut possible, quel petit pervers !

Le pire fut qu’il m’a fait chanter par la suite, et il a continué à baiser ma femme plusieurs fois après cette nuit à diverses occasions. Elle ne pouvait rien contre les pouvoirs d’hypnose et de suggestion d’un maître accompli comme Yoda, et moi j’étais réduit à l’impuissance. Avec le recul, je crois bien que ce fut une étape majeure dans ma conversion au côté obscur de la force.