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Temps de lecture estimé : 10 mn
09/07/02
Résumé:  Nous nous étions quittés sur un "à ce soir" plein de promesses, de tendresse, d'amour et de de désir juste assouvi et déjà prêt à rejaillir.
Critères:  fh hplusag voisins amour fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus hdanus hgode bougie
Auteur : 40 et 20      

Série : 20 ans, le bel âge... 40 aussi...

Chapitre 02 / 02
20 ans, le bel âge... 40 aussi (2)

Salut,


Vous vous rappelez de ma nuit d’amour avec ma jeune voisine. Les mots m’ont manqué pour décrire à la fois le bonheur d’amour et la joie forte des sens que j’ai vécu cette nuit-là. La sensualité brute des étreintes avec cette femme, encore jeune fille maladroite et déjà femelle accomplie, m’a fait connaître un plaisir que je n’aurais jamais soupçonné.


Nous nous étions quitté sur un "à ce soir" plein de promesses, de tendresse, d’amour et de de désir juste assouvi et déjà prêt à rejaillir. Comment décrire la journée qui a suivi. J’ai emmené les gamins à la plage, où tous les corps à demi nus me paraissaient obscènes et laids en regard de mon amante. Je sentais sous mes doigts le velouté de sa peau, sur mon corps la douceur de sa chair et la rondeur de ses formes. Sur ma langue revivait encore le souvenir du nectar d’amour bu à son sexe. Je bouillais littéralement et j’eu plusieurs fois beaucoup de mal à dissimuler une érection qui fascinait la mère de famille surveillant ses marmots depuis la serviette voisine. Ce ne sont pourtant pas des seins quelconques laissés en pature à l’ardeur du soleil qui en étaient la cause, malgré des tentatives malheureuses pour les mettre en valeur. L’évocation de nos ébats de la veille, de nos corps, de sa bouche, de l’écrin humide où je m’étais perdu, de la volupté enfouie dans le plus profond de son ventre, gonflait mon sexe encore douloureux d’une vigueur jusque là insoupçonnée. Cependant, la douce lumière laissée dans mon cerveau par cette folle nuit n’arrivait pas à masquer le remords d’avoir trompé ma femme. Cent fois, je me suis promis de briser là cette relation, cent fois je me suis promis de passer la nuit prochaine dans les bras de ma jeune voisine.


Le soir venu, les enfants mis au lit, je ne l’avais pas encore aperçue. J’étais dans la cuisine, la lumière éteinte, guettant le moindre mouvement dans la maison d’en face en proie au plus violent des tourments. Au moment où je me décidais avec la dernière des fermeté de cesser mes manières de collégien et d’aller me coucher avec un bon polar, un demi litre de rhum et un citron vert, la sonerie du téléphone retentit. Au bout du fil, j’entendis à peine sa voix me dire : "viens, ça fait longtemps que je te regardes, je ne peux plus attendre". Aussitôt, je traversai la rue et entrai chez elle.


Cette fois, notre rencontre n’avait plus le caractère fortuit de la veille. Cete fois, nous savions ce qui nous attendait et aussi que cette nuit risquait d’être la dernière. Ma jeune maîtresse apparut dans la pénombre, m’attrapa la main et me conduisit immédiatement vers sa chambre. Elle avait préparé cette nuit comme une nuit de noces. Les murs de sa chambre recouverts hier de posters dont j’aurais été invcapable de décrire le contenu, étaient recouverts de tentures de coton, les poupées, peluches et tous les vestiges de l’enfance et de l’adolescence avaient été jetés au placard. Des coussins parsemaient le matelas posé par terre, et elle avait disposé quelques bougies pour éclairer l’autel de l’amour auquel nous allions bientôt sacrifier.


Elle était vêtue d’une petite robe noire, droite et sans fioritures, ajustée près du corps, dévoilant un décolleté très raisonnable. La robe était courte mais pas provocante et dévoilait de longues jambes dont la couleur de miel clair était réhaussée de la brillance d’un fin bas. Sa chevelure hier joyeusement désordonnée était aujourd’hui coiffée avec soin. Une ombre dorée soulignait le vert de ses yeux et le blond de ses cheveux. Elle avait ajouté, si cela était possible, à la sensualité du contour de sa bouche par une touche légère d’un carmin profond, réhaussant la blancheur de son sourire légèrement mélancolique. Fasciné par la métamorphose de cette jeune fille, presque encore enfant, en une femme parfaite, fière de son corps et connaissant tous les jeux de la séduction, je n’osais m’approcher et me délectais de l’instant, de la vision de ce corps de rêve, encore embelli pour moi seul, simplement debout, offerte à mon regard, belle juste pour moi dans la lueur dansante des bougies. Au bout de quelques secondes d’éternité, de ces secondes qui à elles seules valent une vie, j’avançai la main pour l’enlacer et lui dire mon amour.


Elle eut un petit geste de refus, recula d’un pas et les yeux baissés commença à murmurer : "Ne dis rien, je sais que cette nuit sera notre deuxième et notre dernière nuit. J’ai compris ton hésitation, je t’ai vu tourner comme un lion en cage. Tu ne m’as pas vu mais pendant une heure, je t’ai épié sans bouger et je t’ai vu passer de la joie à la colère, faire de grands gestes et rester longuemeent immobile. Notre amour est immense, mais tu aimes ta femme et ta famille. Je suis une gamine, encore étudiante, tu es un homme installé. Je en veux pas briser ta famille ni un jour devoir t’abandonner car tu as 20 ans de plus que moi et que j’ai envie de m’amuser. Je sais que tu m’aimes et je t’aime à la folie. Je n’oublierai jamais la nuit dernière. Les quelques garçons avec qui j’ai eu des relations ne peuvent plus compter après ce que nous avons vécu. Si tu n’as pas eu mon pucelage, l’offrande que je t’ai faite hier l’a remplacé. La douleur délicieuse m’a suivie toute la journée et j’ai gardé ta liqueur à l’intérieur de moi. Cette nuit sera notre nuit. Je veux faire l’amour et me repaître de toi, pour ne plus t’oublier et pour que jamais tu ne m’oublies."


Elle releva les yeux et je vis au coin de l’un d’eux perler une larme. J’étais ému plus que jamais je ne l’ai été. Elle ne refusa pas l’étreinte et vint se blottir au creux de mes bras. Nos lèvres se cherchèrent, se trouvèrent. Le goût salé d’une larme vint se méler au sucre de sa salive. J’ouvris les yeux pour contempler son abandon et graver à tout jamais le moindre trait de son visage, de cet instant au plus profond de ma mémoire. Nous n’avions qu’une nuit, à nous d’en faire la nuit d’amour la plus tendre, la plus folle et la plus féérique.


Je sentais ses formes douces au travers de la stricte petite robe. Sous son sein, je sentais battre son coeur. Mes mains, n’y tenant plus repartirent enfin à la recherche de son corps. Carressant ses cheveux, puis sa nuque parcourue d’un frisson, je suivais le galbe de l’épaule faisant glisser la mince étoffe pour découvrir toujours un peu plus le grain de sa peau. Ele avait un gout léger, sucré sans être mièvre. Mes lèvres parcouraient son cou, je m’imprégnais de sa chaleur et de son parfum de femme exempt de tout artifice. Nous glissâmes sur le lit, toujours enlacés. Ma main descendit le long du galbe de son corps, s’attardant sur les courbes, mémorisant les pleins et les déliés qui écrivaient sa beauté. À la lisière du tissu, j’atteignis la ferme souplesse d’une cuisse gainée de nylon. Le contact électrique du bas m’envoya une décharge d’adrénaline dans les reins. Je remontais alors sous la robe, à la recherche du rivage mystérieux entre la peau et la maille. Je découvrais alors qu’elle avait revêtu une parure de lingerie de fine dentelle rouge foncée, qui mettait en valeur le teint légèrement halé de sa peau.


C’est la première fois que j’avais le bonheur de découvrir le mythique porte jaretelle sous la robe d’une femme et l’effet ne se fit pas attendre. Je remontais alors la main dans son dos à la recherche du zip, qui me permettrait de dévoiler le superbe cadeau que le hasard m’avait fait. Elle m’aparut alors comme dans un rêve. Sous le porte jaretelle (que ce nom est laid), elle portait une culotte échancrée dont le triangle de dentelle laissait deviner la nacre de son sexe et la blondeur de sa toison. Poursuivant l’exploration, suivant son ventre ferme à l’arrondi tout féminin, je m’attardai sur le superbe tableau que formaient ses seins, prisonniers volontaires d’une cage de la même dentelle qui semblait prêts à les laisser s’échapper. L’aréole brune se devinait au-dessus du fragile balconnet de tissu et le téton déjà gonflé sembait prêt à le transpercer. Manifestement, l’argent du baby sitting avait été réinvesti dans la journée et j’eus une bouffée d’orgueuil en comprenant que c’était pour moi qu’elle s’était ainsi parée. Lentement, elle sembla s’éveiller de l’immobilité dans laquelle elle s’était tenue pendant que je la déshabillais, et se mit à me rendre mes caresses.


Mes habits disparurent très vite sans que je comprenne bien pourquoi. L’excitation commençait à m’envahir alors que je me laissait aller sous la ferme douceur de ses mains. Je fermais les yeux à la recherche de la volupté, laissant mon seul toucher répondre à ses caresses. Je sentis bientôt aux mains s’ajouter ses lèvres puis sa langue, excitant mes tétons jusqu’à la douleur. Mon corps n’était plus que le réceptacle de ses caresses : humidité des lèvres, pointu de la langue, frôlement de sa peau, crissement de la dentelle, fraicheur du nylon, froissement de ses paumes sur les poils de mon torse. Elle parcourait mon corps et me fit découvrir des sensations inconnues. Des orteils à la pointe de l’oreille, elle s’activait sans jamais faire plus qu’effleurer mon sexe. Ivre de plaisirs subtils, j’avais largué les amarres et dérivais sur un océan de plaisir.


Soudain, alors que la magie de l’instant redescendait après avoir culminé, je sentis la pointe de sa langue s’insinuer sur le rebord de mon gland. Elle murmura :" je veux que tu ne m’oublies jamais…" et d’un seul coup avala mon sexe jusqu’à la garde. J’ouvris les yeux afin de jouir du spectacle de sa bouche allant et venant autour de moi, étonné de la profondeur de sa gorge. Ses yeux s’accrochèrent aux miens. Sentant monter mon plaisir, ele ralentit, conserva quelques instant sa bouche autour de mon gland, exerçant quelques petites sucions délicates. Puis elle relâcha son étreinte et sa langue repartit à l’attaque. Descendant le long de la veine gonflée de sang, elle s’attarda dans un massage délicat de mes bourses. J’écartais les cuisses pour lui laiser le champ libre. Suivant la couture de chair liant les bourses, elle commença à me lécher l’anus, à tout petits coups de langue. Je découvrais encore un nouveau plaisir que je n’aurais jamais imaginé. Sa carresse se fit plus appuyée pendant que sa main flattait délicatement mon pénis. Je sentis mon sphincter palpiter et se dilater sous la caresse. Sa langue pointait de plus en plus et pénetrait maintenant mon intimité. Jamais je n’avais eu une telle caresse. Mon désir repris son envol.


C’est alors que le plus étrange m’arriva. Continuant à carresser mon anus dilaté de son index, elle attrappa sur le tapis une bougie (heureusement éteinte), l’avala comme elle avait avalé mon pénis tout à l’heure et avant que j’ai pu réagir, l’enfonça, luisant de sa salive, doucement dans mon cul en me murmurant : "Moi aussi, je veux te posséder avant de te quitter". Puis elle repris mon sexe dans sa bouche et en rythme, avec une douceur qui me faisait oublier la douleur inconnue, la honte de la pénétration que toute mon éducation rejettait, elle m’emmena au delà de notre univers dans un tourbillon d’étoiles dont le point culminant me fit exploser dans un geyser de jouissance. Ouvrant les yeux, je la vis haletante, vibrant comme une corde, la bouche toujours serée autour de moi, avalant ma liqueur à petites gorgées délicates. Moi aussi, en quelques sorte, je lui avais fait l’offrande de mon pucelage.


Encore dans les brumes de cet orgasme, inimaginable pour moi un instant auparavant, un peu honteux de m’être fait prendre par une si jeune femme, fier de cette expérience magnifique, je l’attirai contre moi et entrepris de lui faire atteindre à son tour le nirvana. Je dégrafai son soutien-gorge, m’attardant sur le bout de ses seins gonflés comme si elle était mère. Je l’agaçais de la langue et des lèvres.


Descendant le long de son ventre, sa peau vibrant sous mes baisers, j’atteignis cette pièce de lingerie superbe et barbare, symbole d’érotisme. Le mécanisme de la jaretelle ne résista pas et je roulais délicatement chacun des bas, agrémntant ma route de multipes baisers. Je vérifiais le caractère érogène qui m’avait échappé jusqu’alors, en caressant ses pieds menus et en passant ma langue entre ses orteils. Un frisson me fit comprendre que, si le jeu lui plaisait, il était maintenant insuffisant à l’assouvissement de son désir. Remontant le long des jambes, effleurant la fine cicatrice témoin d’un accident qui eut pu abimer à jamais ce corps de fée, j’arrivais enfin vers le dernier rempart de dentelle protégeant son offrande. Ecartant de mes dents le tissu humide de rosée intime, j’enfonçais d’un coup ma langue dans sa vulve palpitante. Elle gémit et son corps se tendit comme un arc cherchant à la faire pénétrer plus avant. D’un lent mouvement circulaire, je stimulais le pourtour de son sexe offert. La culotte fut bientôt oubliée, et pour seul vêtement, elle arborait autour de ses hanches la ceinture de dentelle maintenant inutile. Continuant mon subtil jeu de langue autour du clitoris maintenant dressé, j’enfonçai mon annulaire au plus profond de sa chatte.


Témoin de mon infidélité, mon alliance scintillait doucement dans un écrin de poils soyeux aux portes de ses lèvres. Sentant venir l’orgasme, j’introduisis le doigt brillant de ses sucs dans son anus qui se tendait désespérément à la recherche d’une stimulation. Le crescendo imposé par mes doigts caressant l’intérieur de son ventre par les deux orifices, ma langue s’activant sur le bouton rosé et mon autre main qui pétrissait la douceur élatique de ses seins, lui firent à son tour atteindre son paroxysme. Une vague de nectar échappa de sa conque et je me hatai de la lécher sans en laisser perdre une seule goutte. Ivres de félicité, nous nous sommes enlacés et longuement embrassés mélant nos salives, nos sécretions et notre bonheur dans une divine communion.


Le désir revenant comme une déferlante dans nos reins, je la pénétrais doucement,avec tendresse, prenant le temps de plonger le bleu de mes yeux dans le vert d’eau des siens, profitant de chaque mouvement pour lui dire par le regard tout l’amour que j’ai pour elle, jouissant du grain de sa peau contre la mienne, gravant à jamais dans ma mémoire le petit grain de beauté sur le côté de son sein droit. De nos sueurs mélangées jailissait le parfum acre de l’amour. Nous avons joui ensemble, sans nous lâcher les yeux, exhalant le râle primal venu du fond des temps, ses jambes enlacées cherchant à me faire entrer au plus profond d’elle, mes reins arqués comme pour rester à jamais soudé à son corps.


Le reste de cette nuit nous appartient à nous seuls. Nous savons que c’est la dernière. Plus jamais il n’y en aura pour ne pas gâcher le souvenir de ces deux nuits d’extase. Demain la mère de mes enfants revient, la vie reprend. La fille des voisins redevient la fille des voisins… Elle reprend ses vingt ans et moi mes quarante.


Seul l’éclat de nos yeux lorsqu’ils se croiseront saura dire le secret qui nous lie, et je sais que jamais cet éclat ne s’éteindra.