n° 04659 | Fiche technique | 107845 caractères | 107845Temps de lecture estimé : 59 mn | 01/08/02 corrigé 30/05/21 |
Résumé: Anne-Laure découvre les démons qui sommeillaient en elle. | ||||
Critères: f ff fhh jeunes frousses plage humilié(e) cérébral exhib fmast anulingus fdanus | ||||
Auteur : Lecteur Assidu |
Épisode précédent | Série : Anne-Laure Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Ndla : Deux années plus tard, voici la suite des aventures d’Anne-Laure grâce à une lectrice qui se reconnaîtra. Ce texte fait donc suite au n° 704 et n° 729 (de tête)…
Chapitre 11
Deux minutes plus tard, elle est dans sa voiture, mais elle tremble tellement qu’il lui faut bien cinq minutes avant qu’elle ne puisse démarrer, le ventre lourd, des larmes coulant sur ses joues.
La jeune femme fit le trajet qui la sépare de chez elle en quelques minutes. À peine arrivée, elle vit Maria qui l’attend, visiblement un peu inquiète. La belle bourgeoise sort de la voiture, la remerciant alors qu’elle lui tient la portière ouverte, et rassure aussitôt la bonne.
Anne-Laure pénètre dans l’entrée et arrivée dans sa chambre, elle s’assied devant sa coiffeuse, apercevant la jeune et jolie bonne qui sort de la salle de bain. Cette dernière annonce à Anne-Laure, attendant visiblement que la jeune rousse ne lui demande d’autres choses.
Anne-Laure a toujours été très pudique et refuse de se changer devant le personnel, même Maria qui a été sa nourrice, n’est pas autorisée à entrer. Et à plus forte raison ce soir. Catherine, la jeune bonne le sait, mais elle reste là, fixant la jeune femme.
Finalement cette dernière s’éclipse, avec un léger éclair dans les yeux. Anne-Laure qui a reboutonné son chemisier espère que les deux domestiques n’ont rien remarqué. Puis la jeune rousse laisse ses vêtements un peu partout sur les tapis, et se glisse dans la salle de bain en marbre, se coulant dans la baignoire ronde.
La jeune femme ferme les yeux, sentant l’eau chaude, la délasser immédiatement. Elle entend la porte de la chambre s’ouvrir et sait que Caroline va ranger les vêtements et préparer son lit. La jeune servante est à son service depuis peu, et bien qu’Anne-Laure n’aie rien a lui reprocher, la jeune bourgeoise trouve que quelque chose la gêne chez elle. Peut être parfois son attitude trop insolente, à moins que ce ne soient les formes trop généreuses de la blonde, que n’arrive pas à rendre sage la tenue de soubrette. (Et les regards que mon mari lui jette…)
Caroline est une jeune fille d’une vingtaine d’années, au visage angélique et aux profonds yeux bleus. Mais ces derniers jettent parfois des éclats quasi démoniaques qui effraient parfois Anne-Laure. Assez grande, on la remarque surtout pour ses formes généreuses et surtout cette poitrine que l’on devine ferme, mais qui pointe comme des obus sous le tissu épais de son uniforme de servante.
La jeune femme ferme les yeux, sentant l’eau chaude la délasser immédiatement. Mais après quelques minutes, le ventre lourd, elle sait que rester dans l’eau serait pire pour oublier ce qui vient de se passer. Anne-Laure sort du bain, et s’enveloppe dans un peignoir en satin après s’être sommairement essuyée. Il lui semble que son envie ne s’est vraiment pas calmée mais la jeune femme a réussi à oublier la soirée pour le moment. Le tissu fin lui colle à la peau quand elle entre dans la chambre, moulant ses cuisses et son dos. Caroline qui vient de préparer le lit, emporte le tailleur et le chemisier, et avant de fermer la porte :
Elle ferme la porte, laissant Anne-Laure sans voix, et surtout rouge comme une tomate. Comment se fait il qu’elle laisse cette gamine lui parler ainsi alors qu’elle aurait renvoyé toute autre sur le champ. La jeune bourgeoise songe au ton qu’a employé la soubrette. À coup sûr elle a perçu de l’ironie et cette façon de lui dire « Madame » à tout bout de champ. Il faut qu’elle ai une discussion avec cette fille. À cette pensée, Anne-Laure panique un peu. Non, il vaudrait mieux que ce soit Maria qui s’en charge. (Pas Maria non plus… D’ici à ce que cette petite peste ne parle de cette histoire de soutien-gorge ! … Mon Dieu que j’ai été stupide ce soir ! )
Anne-Laure, toujours en peignoir va dans le petit salon attenant à la chambre et se sert un verre d’alcool, et se cale dans un fauteuil, allumant la télévision pour chasser les images qui lui viennent. Elle fait défiler les chaînes qui passent des programmes idiots, puis rageuse, elle éteint la télévision et jette la télécommande sur le tapis.
En se tournant un peu, Anne-Laure se raidit. Enfoncée dans le fauteuil, elle aperçoit son image dans la glace en face. Elle frissonne en découvrant l’image qu’elle renvoyait. Ses seins semblent encore plus gros que d’habitude. Elle se tient, le ventre en avant, les chevilles repliées sous ses fesses. La belle bourgeoise serre le verre dans ses doigts et lentement ouvre les cuisses. Elle découvre son ventre plat et son sexe bombé que surplombe sa toison rousse. La belle rousse, dans un gémissement honteux, soulève le ventre, le tendant en avant. Son sillon fessier se découvre, laissant émerger la forêt de poils roux qui entourent son anus. Anne-Laure pousse un hoquet en s’apercevant qu’il tranche obscène, au milieu de tous ses poils. N’en pouvant plus, elle pose son verre et retourne dans sa chambre le ventre en feu.
Anne-Laure s’appuie sur le rebord de la commode pour calmer sa respiration. La jeune rousse, souffle, gênée par ce qu’elle vient de voir. Anne-Laure, ouvre la bouche, mais ne reconnaît pas la voix rauque qui résonne dans la pièce. Elle se parle.
Les mots semblent la frapper, comme si elle recevait des coups de fouet, Anne-Laure tremble de partout. Elle se laisse glisser le long de la commode et quand ses fesses touchent la moquette, elle sursaute. Ses longs cheveux ondulés lui cachent la moitié du visage mais on aperçoit l’éclat fiévreux dans ses yeux. Si son mari avait trouvé sa jeune épouse à cet instant, il l’aurait prise pour une folle. Elle murmure des phrases inaudibles, parfois, on peut saisir :
Anne-Laure, dans ses rêves, mouille, elle fait même plus que cela, elle est carrément trempée. La mouille translucide coule de son sexe qui s’ouvre et se perd dans les poils de sa raie. Quelques gouttes perlent et tombent sur la moquette. Elle glisse une main nerveusement vers la fourche de ses cuisses et aussitôt enfonce deux doigts dans son vagin brûlant. La prude jeune bourgeoise pousse un gémissement de bonheur et tendant le ventre en avant, elle les fait coulisser avec un clapotis obscène. De son autre main, la jeune rousse pince les pointes érigées de ses seins, les étirant, les malaxant, lui arrachant parfois des gémissements de douleur. La jeune bourgeoise, jouit rapidement sur le sol de sa chambre mais elle continue ses mouvements encore un moment avec un secret espoir que l’orgasme ne s’arrêtera jamais. Enfin, la jeune rousse se laisse glisser sur le sol, savourant le contact de la moquette sous son dos en sueur. Anne-laure est épuisée et elle réalise alors que ces attouchements ne lui suffisent désormais plus.
(Mais qu’est ce qu’il m’arrive ?!… Je dois… oui, je dois me calmer et oublier… C’est ça, oublier tout)
Elle en éprouve alors une peur violente et se promet de tout faire désormais pour redevenir normale.
Cette nuit-là, Anne-Laure dort très mal, et se lève plusieurs fois pour aller se rafraîchir. Il lui semble qu’elle ne supporte plus le léger déshabillé en satin pour dormir. Elle a ouvert la porte fenêtre, mais l’air un peu plus frais de la nuit ne suffit pas. La jeune femme se tourne et se retourne dans son lit, à la recherche d’un sommeil purificateur. Mais ce n’est que très tôt dans la matinée qu’elle réussit à s’endormir, le déshabillé au pied du lit, dormant nue à même les draps, comme quand elle transgressait un interdit dans son adolescence.
Chapitre 12 – La pause des ouvriers
En se réveillant, le lendemain matin, la matinée était presque passée. Le soleil entre complétement par la porte fenetre ouverte et inonde de sa clarté le lit de la jeune rousse. Elle ouvre les yeux, s’etire et soudain réalise qu’elle est nue, les draps à ses pieds. La jeune bourgeoise etouffe un gémissement et aussitôt se précipite vers la porte fenetre. Elle jette un œil avant de fermer les volets. La chambre donnant de plain-pied sur la terrasse et la pelouse de devant, n’importe qui aurait pu la voir. Elle tremble a cette pensée, mais les ouvriers ne sont pas visibles. La jeune femme pousse un soupir de soulagement en fermant les rideaux. Précaution supplémentaire.
Anne-Laure enfile son peignoir fin mais sent que la chaleur qui lui a embrasé le ventre la veille n’est pas totalement passée. Elle sonne pour que l’on lui apporte son petit déjeuner. La jeune femme demande à ne pas être dérangée de la matinée. Elle veut se reposer. Après avoir à peine touché à son plateau, la jeune rousse se met à marcher de long en large dans sa chambre. Elle ouvre la porte-fenêtre et jette un coup d’œil. La jeune femme sursaute en découvrant des ouvriers qui sont arrivés qui font la pause à une vingtaine de mètres de la villa. Elle aperçoit trois hommes qui en profitent pour se reposer. Ils se sont mis à l’écart des autres pour manger, plaisantant entre eux.
Anne-Laure frémit et se demande si ce matin, ils ont déjeuné à cet endroit. Cet endroit qui donne une vue bien que restreinte sur sa chambre. Elle hausse les épaules. Même s’ils avaient été là, ils n’auraient pas pu la voir. (Sauf s’ils se sont approchés… Personne ne les aurait vu faire… Ils auraient pu entrer aussi et .. Oh, mon Dieu… ! Arrete !)
La jeune rousse secoue la tête comme pour chasser ces pensées et son regard se pose à nouveaux sur les ouvriers. Alors que deux sont de dos, un arabe face à elle, tout en piochant dans son assiette, lit une revue. La jeune rousse plisse les yeux. Elle aperçoit la couverture. Un homme prend une femme à quatre pattes. Il ne faut pas longtemps à la jeune rousse pour deviner de quelles lectures il s’agit.
Anne-Laure se penche un peu plus mais elle a aussitôt un mouvement de recul. Il lui semble que l’arabe a levé les yeux et a regardé dans sa direction La fenêtre ouverte permet aux ouvriers de voir l’intérieur de la chambre. Elle se recule et pense avec dégoût à ce qu’elle vient de voir. Anne-Laure repasse dans le champ de vision des ouvriers, pour refermer la fenêtre. Alors qu’elle attrape un montant elle entend un plaisanter en parlant très fort.
Les trois hommes rient ensemble. Anne-Laure reste là sans bouger, les observant, le pouls qui s’accélère. Soudain la jeune femme sursaute.
Et ils éclatent de rire. Anne-Laure, toute rouge, remarque soudain qu’en fait les yeux de l’arabe sont dirigés dans sa direction. Il fait semblant de s’intéresser à la revue, mais son regard fixe l’échancrure de son peignoir. De là où il est, il ne doit pas voir la peau blanche mouchetée de taches de rousseur de la jeune femme.
La jeune femme baisse les yeux sur sa poitrine. Le peignoir entrouvert, laisse apparaître ses gros seins blancs et la trace du maillot. Les tétons roses découverts, sont érigées au milieu de ses larges auréoles peu marquées. Dans un réflexe de pudeur, elle va resserrer les pans, mais l’arabe qui continue à plaisanter avec les autres, parle très fort. Assez fort pour qu’elle entende. Il commence à frotter sa braguette du plat de la main.
Ces mots et ce geste ôtent toute volonté à la jeune femme. Incapable de résister à l’envie, elle reste immobile, laissant l’ouvrier mater ses seins. Elle lui offre même son buste en s’accoudant à la fenêtre. Elle ferme les yeux en sentant les rayons du soleil chauffer sa peau nue. Cette fois elle l’a fait, cet ouvrier qui profite pleinement de sa poitrine généreuse. Elle ferme un peu les yeux, leurs voix résonnent dans sa tête.
Anne-Laure mouille comme jamais. En même temps elle frotte ses cuisses l’une contre l’autre, comme si elle était prise d’une envie d’uriner. Ses reins se cambrent, son bassin ondule, le peignoir s’ouvre, la ceinture tombe sur le sol. Elle ouvre les yeux. Elle se montre toute mais l’arabe ne peut voir que le haut de son corps.
Anne-Laure frémit, ca va trop loin maintenant.
Mais l’ouvrier n’a pas le temps d’en dire plus. Le contremaître qui s’approche leur fait signe qu’il est temps de reprendre le travail. Anne-Laure voit les trois hommes s’éloigner comme si elle n’existait plus. Frustrée en pleine excitation, ses sens la trahissent, l’empêchant de réfléchir.
En partant, un grand noir, s’adresse à l’arabe.
L’arabe répond à son ami, en se retournant, fixant la fenêtre où se trouve la jeune femme.
Anne-Laure se recule brutalement, sans réaliser qu’ainsi elle lui montre qu’elle l’a entendu. Dehors les rires gras des trois ouvriers résonnent. Un instant plus tard, elle est dans sa chambre, allongée sur son lit. Ces rires la mortifient, l’humilient même. Mais elle ne peut pas s’empêcher de glisser une main vers son ventre encore trempé. Ayant l’image des ouvriers devant les yeux, elle roule son clitoris à toute vitesse sous son doigt. Le plaisir arrive trop vite alors pour l’amplifier elle accélère le mouvement, griffant la pointe de ses seins hypersensibles de l’autre main.
Anne-Laure hoquette des mots sans suite, quand l’orgasme la saisit, la foudroie sur son lit, échevelée, les seins gonflés, le ventre en avant, la main dans la fourche de ses cuisses. La jeune femme ouvre soudain les yeux et se découvre les cheveux en désordre collés sur le visage. Elle pousse un gémissement de honte en voyant le doigt maculé de mouille qu’elle a posé contre ses lèvres. Comme piquée, elle se redresse en sursaut, les joues rouges, le ventre en feu. Paniquée et horrifiée par ce qui vient de se passer, Anne-Laure se lève, les larmes aux yeux. La jeune bourgeoise ne sait pas ce qui lui a prit, et brusquement s’effondre contre la tapisserie, prenant son visage dans ses mains, elle ne peut contrôler les sanglots qui l’envahissent. On frappe à nouveau à la porte et Anne-Laure entend la voix de Caroline.
Mais la jeune rousse, entre deux sanglots qu’elle essaie d’étouffer, d’une voix aussi ferme que possible.
Anne-Laure semble entendre comme un petit rire derrière la porte. Elle tend l’oreille mais entend seulement les pas s’éloigner dans le couloir. La jeune rousse, alors se laisse aller à pleurer, recroquevillée en chien de fusil sur le tapis perse. C’était la première fois que ses rêves se fixent sur des ouvriers dans des situations si glauques qu’elle en tremble encore.
Le jeune bourgeoise met l’après midi pour se calmer et ce n’est que lorsque Maria l’avertit que la repas est servi qu’Anne-Laure quitte sa chambre, plus calme, aussi belle et rayonnante qu’à l’accoutumée. Son mari qui aurait du rentrer pour dîner avec elle, est comme toujours pas rentré. Elle déjeune donc seule dans la grande salle à manger.
Chapitre 13 – La coup de fil de Florence
La soirée de juin annonce une chaleur encore plus torride que la précédente. La chaleur est devenue insupportable. Anne-Laure se relève prestement de son canapé pour sortir sur la terrasse. Elle ne sait plus où se mettre. Malgré les douches répétées tout au long de la journée, son corps est moite de sueur. Elle n’ose pas aller à la piscine. Elle s’accoude à la balustrade et la jeune femme regarde distraitement vers la piscine. Elle voit les ouvriers qui chargent les camions, se préparant à rentrer chez eux. Anne-Laure s’est parée de lunettes de soleil pour que l’on ne puisse pas déceler sa curiosité.
Elle promène son regard de gauche à droite. La belle rousse ajuste ses lunettes et attend en réfléchissant. Anne-Laure ne veut pas ennuyer sa famille avec ses problèmes de couple. Parfois, elle pense prendre un amant, son éducation bourgeoise la bloque beaucoup trop. Elle sait pourtant que beaucoup d’hommes se retournent sur son passage. Beaucoup trop pense-t-elle avec un sourire amusé. En pensant à cela, un frisson parcours son corps. Anne-Laure vient d’avoir trente ans, de longs cheveux roux et des yeux verts magnifiques. Elle juge ses seins beaucoup trop gros et ils la complexent car ils contrastent tellement avec sa taille menue.
Elle secoue la tête pour revenir à la réalité. La jeune femme réajuste son pareo en soie fine sous lequel la sueur continue à s’écouler sur son corps. Elle la sent dégouliner dans son dos pour glisser sous son maillot et s’insinuer dans le sillon profond de ses fesses. Le soleil décline derrière les arbres. Elle fixe les ouvriers. Anne-Laure les étudie longuement, ils lui font toujours un peu peur avec leurs mains calleuses aux doigts sales et leurs rires gras et les commentaires qu’elle entend quand elle les croise. Jamais devant elle, mais elle les entend dans son dos, sent leurs regards sur ses fesses, sur ses seins. Une bouffée de chaleur lui monte soudainement au visage. Elle les a évité depuis l’incident de l’autre jour, et elle l’a occulté de son esprit. (Pourvu qu’ils ne continuent pas… Non, de toute façon, j’ai dit a Caroline de s’occuper d’eux, et Ahmed les surveille… Y a pas de raisons de les voir. Tant pis, je vais eviter de me promener pendant quelques temps… Depechez vous de finir… Vous allez me rendre folle !)
Les ouvriers partent. Anne-Laure, déçue, regrette presque leur départ. Ça lui faisait un peu d’animation. La jeune rousse essaie sortir de sa torpeur. Les ouvriers avec leurs bleus de travail semblent encore danser devant ses yeux. Elle sent son sexe s’humidifier. Anne-Laure serre les cuisses, l’une contre l’autre pour calmer son excitation. Ses joues se sont teintées de rouge. Son corps est devenu lourd. Pourtant elle ne veut pas se masturber. Elle lutte avec succès depuis quelques jours, mais ce soir, le désir est vraiment très fort.
La jeune femme qui ne s’etait jamais vraiment adonnée à cette pratique avant son mariage s’est rendue compte que ces dernières semaines, il en est autrement. Elle ne sait pas d’où lui viennent les envies lubriques qui lui scient le ventre à longueur de journée mais c’est encore la seule solution de les satisfaire. (Si seulement tu etais plus souvent là… J’ai l’impression parfois d’être un trophée ou un joli bibelot que tu enfermes dans ta villa… Je suis ta femme, mince !)
Anne-Laure ferme les yeux. Paul-Emmanuel est adorable avec elle, mais elle doit comprendre qu’il est très occupé pour le moment avec ses nouvelles affaires. (Oui, mon chéri… je comprends… mais je m’ennuie vraiment).
Et ces séances de masturbation de plus en plus fréquentes des derniers temps ont montré à la jeune rousse qu’elle est très imaginative et émotive. Et Anne-Laure s’est surtout rendue compte que malheureusement le plaisir qu’elle a éprouvé ces derniers temps dans ses rêves surpasse celui qu’elle trouve dans les trop fades et espacées etreintes conjugales.
Et même si elle trouvait dégradant et honteux de se caresser, Anne-Laure l’avait fait de plus en plus souvent jusqu’aux derniers evenements qui l’avaient bien fait réflechir.
Mécaniquement elle lève les yeux vers les arbres du parc qui font face à la villa.
Anne-Laure est sur la terrasse, la respiration ample de la jeune femme tend la soie fine. Les seins en poire retenu dans le maillot deux pièces tendant le devant du pareo qui baille, lâche, gonflent le tissu et laissant apparaître le profond sillon mammaire. Les tâches de son, disséminées sur le haut de ses seins luisent de transpiration.
Anne-Laure retourne dans sa chambre. La rousse enlève ses lunettes de soleil et pense aux nombreuses fois où elle s’est masturbée. L’air qui pénètre dans la pièce est encore trop tiède pour lui faire du bien. Machinalement, elle fait glisser le bas du maillot le long de ses jambes et elle écarte les cuisses et regarde sa toison flamboyante qui se reflète dans le miroir. Les pans du pareo se sont ouverts. En haut, le tissu a glissé sur sa taille et laisse à présent apparaître ses seins blancs retenus dans le maillot. Elle s’éponge le visage avec un côté du vêtement, puis retire complètement celui-ci comme si elle ne le supportait plus sur la peau. Le reste du maillot suit le meme sort.
A présent qu’elle est nue, son image dans la glace lui paraît différente. Sous sa frange, son regard est devenu trouble. La jeune rousse pose un doigt sur son ventre plat et le fait remonter lentement, cette sensation l’électrise au plus haut point. Anne-Laure caresse la peau moite et douce du galbé d’un de ses seins. La jeune femme ferme les yeux, savourant son excitation qui monte. La jeune bourgeoise n’y tenant plus, s’empare de ses seins à pleine main. Ses tétines érigées durcissent instantanément entre ses doigts. Elle cambre les reins dans un frisson, soupèse ses seins un moment, tout en faisant rouler ses mamelons entre son pouce et son index. La jeune rousse se penche en avant, comme pour mieux les faire saillir. Elle creuse son ventre, appuyant son entrecuisse contre le tabouret. Lentement, la vision de la jeune rousse se trouble. Un mélange de honte et d’excitation s’empare d’elle. Les joues rouges de honte, le ventre noué par l’excitation, la jeune rousse décide de se mettre devant le miroir de sa coiffeuse.
Soudain, la sonnerie stridente du téléphone retentit. Anne-Laure retire la main de ses seins comme une voleuse prise sur le fait. L’instant de surprise passé, la jeune femme prend l’appel dans sa chambre, s’asseyant sur le lit. Son cœur bat à tout rompre et ses jambes tremblent encore. Une voix féminine, au timbre ironique, résonne dans l’écouteur.
Elle parle d’une voix légèrement essoufflée. La voix de femme enchaîne rapidement.
Anne-Laure sent ses joues s’empourprer de honte. Une boule lui obstrue la gorge, l’empêchant de répondre. Elle ne rêve pas là et maintenant que Florence est au bout du fil, elle demeure interdite, ne sachant que répondre. La blonde la relance.
La jeune rousse avale sa salive avec difficulté. Son sang frappe à ses tempes et ses joues la cuisent. Un instant, la panique la saisit et l’oblige à nier.
Florence se met à rire dans l’écouteur. À présent elle cherche à lui faire perdre ses moyens.
La jeune et très belle bourgeoise croit à ce moment là, que le monde s’écroule autour d’elle. Elle essaie désespérément un moyen de s’en sortir, et ne trouve que celui d’avouer. Sa voix, d’ordinaire si altière et sûre d’elle, se met à trembler.
Florence entend un sanglot étouffé de la jeune femme avant qu’elle ne réponde d’une voix basse.
Anne-Laure sursaute en entendant la question, elle comprend alors que la jeune fille la connaît trop bien. Elle est piégée et à sa merci.
Anne-Laure laisse échapper un gémissement, qu’elle regrette aussitôt. Florence l’entend répondre d’une petite voix.
Anne-Laure ne sait quoi dire. La discussion prend une autre tournure et lui rappelle qu’elle est excitée. La jeune rousse se trémousse un instant sur les draps du lit, comme pour éviter la moiteur qu’elle sent monter sous elle.
Elle regarde un instant son image dans la glace et sent le trouble l’envahir de nouveau. À l’autre bout du fil Florence enchaîne.
Anne-Laure est malade de honte. Florence vient de l’appeler par son nom de famille, insistant sur le fait qu’elle est mariée. Elle essaie vainement de se justifier mais le ton doucereux de la jeune fille la décontenance. Florence continue à lui parler, à lui raconter comment elle s’était montrée, avec de nombreuses descriptions des poses qu’avait prise la jeune femme. Elle insiste sur la vue que la jeune femme avait donné de ses seins, quand Anne-Laure s’était bien offerte sur la piste de danse.
La jeune rousse essaie de prendre un ton outré, mais le tutoiement et la vulgarité la rendent complice. Elle est de plus en plus troublée.
A ces mots, Anne-Laure failli dire à Florence que cela ne la regarde pas, mais se rend compte que ca serait avouer ses envies insatisfaites.
Anne-Laure est rouge de honte, mais aussi d’excitation. Elle se trémousse sur son lit, tout en l’écoutant. Elle est émoustillée, pourtant un reste de pudeur la retient. Florence insiste, pour qu’elle ne se dérobe pas au dernier moment.
La jeune femme prend le combiné et se levant, elle sent son émoi grandir à chaque pas. Elle tire les rideaux. Dehors il fait presque nuit maintenant, sa chambre est brillamment éclairée. Le combiné du portable dans une main, elle entend Florence.
Seule dans la chambre, éclairée seulement par une lumière tamisée, la bourgeoise se retourne et offre ses fesses vers la porte-fenêtre qui donne sur le jardin. Complètement troublée par la situation, Anne-Laure sent son cœur s’emballer, son sexe lourd est plein de mouille.
Honteuse, elle baisse les yeux quand elle avoue, la voix rauque.
Anne-Laure frissonne quand la voix résonne à nouveau.
La jeune rousse dans un état second, comme hypnotisée, se place sur le lit, la tête face à la fenêtre. Elle tient l’écouteur d’une main et de l’autre la jeune femme prend appui sur les barreaux du bras de lit en chêne. Anne-Laure fait remuer ses seins en ondulant des reins. Ils ballottent entre ses bras, gonflés, laiteux et obscènes.
La respiration de Anne-Laure est devenue haletante. La jeune rousse est dans le rêve avec Florence, elle imagine la rue, une petite foule d’hommes qui promènent leurs chiens le soir. De grosses gouttes de sueur coulent sur ses tempes, pendant qu’elle se tortille sur le lit.
Anne-Laure hoquette mais se retourne pour présenter ses fesses. Elle tremble.
Et après avoir calé l’écouteur contre son oreille, la jeune épouse les sépare en les prenant à pleines mains, avec une écœurante docilité. La raie de son cul s’ouvre, tapissée d’une épaisse forêt rousse. Anne-Laure, toute rouge, a tellement honte de se montrer comme ça.
Encore surprise d’avoir osé parler, la jeune femme sent son sexe s’ouvrir. Elle exhibe les deux bourrelets de sa vulve délicate et au-dessus sa fine toison taillée en V, composée de longs poils roux. Les bourrelets de sa vulve s’évasent légèrement vers le bas, découvrant les grandes lèvres qui s’ouvrent sur le rose de sa corolle. Au-dessus elle montre l’anus strié qui palpite, encore fermé et serré. Mais sous l’excitation de la jeune femme qui s’offre sans pudeur, il se dilate, faisant ressortir un peu de chair rosée, autour de l’anneau vierge. Anne-Laure n’a plus aucune pudeur. Elle devient aussi vicieuse que Florence.
Anne-Laure, la tête dans les draps, cambrée, les fesses relevées s’ouvrent bien. Elle pousse un gémissement. La jeune rousse écoute les delires pervers de Florence, le téléphone posé sur le lit, à côté de son oreille. Florence lui murmure des insanités qui la mettent dans tous ses états.
Anne-Laure la laisse parler. Les mots la frappent comme les lanières d’un fouet, elle sursaute à chaque phrase, gagnée par un plaisir masochiste. Chaque parole l’électrise et la fait mouiller davantage. Florence continue à la harceler.
La jeune femme se laisse entraîner par son excitation. Elle répond d’une voix rauque.
Anne-Laure, les cheveux épars, collés sur sa peau par la sueur, prend le combiné et descend de son lit pour s’asseoir sur le tabouret de sa coiffeuse. Elle appuie son dos contre le meuble, avançant son ventre à la limite du tabouret et écarte les jambes en les relevant haut. Elle coince le combiné sur son épaule pour conserver ses mains libres. Les pointes de ses seins sont douloureuses, et elle pousse un gémissement en les attrapant entre ses doigts. Ses seins semblent avoir doublé de volume, ils sont énormes.
Anne-Laure, malaxe ses seins, haletante, la bouche ouverte, pendant que Florence gémit elle aussi. Le regard brouillé, par le plaisir et les larmes de honte, elle descend une main et fouille fébrilement entre ses cuisses. Elle a saisi son clitoris en le pinçant entre le pouce et l’index.
Ses poils roux sont tout poisseux de mouille. Toute trace de honte semble avoir disparu. La jeune femme sépare à présent ses nymphes, tendant le ventre, les genoux pliés. Elle veut se voir mais aussi se montrer toute. Avec ses pouces, elle tire sur le petit capuchon de chair pour débusquer le clitoris.
Le bourgeon est si sensible, qu’un frémissement lui parcourt le bas du dos, quand elle le prend entre ses doigts. Les jambes tremblantes, Anne-Laure ôte prestement ses mains, comme si elle recevait une décharge électrique.
Elle prend appui sur le bord de la coiffeuse et cambre le dos pour montrer ses fesses. Anne-Laure sent sa raie moite s’ouvrir sur l’épaisse forêt de poils roux qui lui tapissent le cul. L’air s’insinue comme une légère caresse entre ses globes laiteux. Au comble de l’excitation la jeune rousse se met à parler, la voix enrouée par l’émotion, toujours dans son rêve.
D’autres mots résonnent dans sa tête, mais qui n’arrivent pas à franchir ses lèvres : nichons, cul, chatte, pute… Anne-Laure a saisi ses fesses, elle les écarte en enfonçant ses doigts dans sa raie moite et chaude de son cul. Ses odeurs intimes imprègnent toute la pièce. Elles ne font qu’alourdir un peu plus l’atmosphère de la chambre. Florence dans un souffle.
La belle rousse se penche en avant pour montrer son anus rose et strié. Il palpite entre ses poils, comme une petite bouche. Sans pudeur elle met sa tête entre ses jambes. Ses longs cheveux roux balaient un instant la moquette, pendant qu’elle ondule des hanches. Elle entend dans un brouillard.
Anne-Laure sursaute mais lentement elle pointe son index tremblant dans la raie de ses fesses et l’enfonce à peine, très doucement dans son anus encore très serré.
Elle mouille tellement que son sillon fessier est inondé et que son anus, lubrifié n’a aucun mal à céder. La fière bourgeoise pousse un hoquet de plaisir et de honte lorsqu’elle sent le doigt dans son cul.
Ses seins recommencent à remuer sur sa poitrine quand elle donne des petits coups de reins. Cette nouvelle sensation de pénétration, mêlée à la honte, lui procure une joie intense et malsaine. Elle pousse avec le doigt de plus en plus fort, pour que son anus se dilate complètement. Sa respiration est devenue haletante et son sang lui afflue au visage.
La jeune femme est en quelques secondes toute rouge et échevelée. Le corps couvert de sueur, elle frétille de la croupe en enfonçant le doigt à moitié dans son cul.
Anne-Laure De St Clair se masturbe frénétiquement. Ses yeux se sont révulsés et elle écoute Florence, se grisant de ses obscénités.
Elle ouvre la bouche, agite sa langue entre ses dents, puis se met à jouer avec les pointes dures de ses seins avec l’autre main. Emportée par le même plaisir que dans ses fantasmes les plus fous, la jeune épouse a perdu toute retenue. L’orgasme arrive beaucoup plus vite que d’habitude.
Anne-Laure tombe à genoux sur le sol. Elle hoquette, tout en se disant des mots sans suite. Anne-Laure ne peut retenir son cri de plaisir. À l’autre bout du fil Florence crie de bonheur.
Le corps encore agité de soubresauts, la jeune femme se retrouve seule, allongée sur la moquette, le combiné du téléphone près d’elle. Cette intense jouissance la laisse pantelante et sans souffle, les cheveux épars, collés par la transpiration. Elle entend la voix de la jeune fille résonner dans le téléphone. Complètement épuisée elle tend la main et approche le combiné de son oreille.
La tonalité du téléphone remplace la réponse de la jeune rousse. Anne-Laure se traîne péniblement vers le lit, où elle s’adosse. Puis cachant son visage dans ses bras, elle se met à pleurer à grosses larmes, le corps secoué de sanglots. La jeune bourgeoise n’arrive pas à croire qu’elle a pu se conduire comme cela. Malgré son plaisir la jeune femme est à bout de nerfs.
Si Anne-Laure n’avait pas été au téléphone avec Florence, elle se serait peut etre rendue compte que la villa est deserte ce soir-là. Maria a prit sa soirée, mais Catherine semble avoir disparu. En fait, elle n’est pas très loin. Une lumière eclaire la maison d’Ahmed au fond de la propriété.
En regardant par une fenètre ouverte, elle aurait pu voir Catherine, les deux mains agrippées au rebord de la table de la cuisine, recevoir les assauts de l’arabe, ponctuant chaque coup de reins d’un feulement rauque. Toute la table en est ébranlée. Ils ont commencé dans l’entrée, où il a forcé Catherine à le sucer, les deux mains dans le dos, soumise comme il l’aime. La jeune fille n’a gardé que ses escarpins et des bas noirs opaques et brillants montant très haut sur ses longues jambes, qui contrastent avec le haut des cuisses blanc de la jeune blonde. Il ressort d’elle et se penche vers son oreille.
Catherine sourit et se lève, il la suit, fixant la croupe haute qui semble danser devant lui. La jeune fille hésite en entrant dans la chambre mais elle se dirige vers le lit. Ce n’est visiblement pas la première fois. Comme elle se retourne l’œil brillant.
Ahmed la fixe sans répondre, se contentant d’un hochement de tête. Il s’approche d’elle, et la pousse dans le dos.
Sans un mot, Catherine monte sur le lit et s’étend à plat ventre sur les draps en satin beige avec une expression lubrique. Ahmed s’agenouille derrière elle et la croupe de la jeune blonde monte lentement vers lui, en une invite muette. Comme il aime l’humilier, il la force à prendre le membre raide et à le placer où elle désire. La blonde ferme les yeux. L’arabe sent l’anneau serré des reins palpiter contre son gland. Avec un sentiment de triomphe, il commence à violer lentement l’étroite ouverture, millimètre par millimètre, savourant. Son gland très gros, trop gros, force doucement le passage, dilatant la chair. Mais, ne voulant plus se retenir, il s’enfonce sauvagement de toute sa longueur.
Catherine pousse un cri de démente. Autant de douleur que de surprise. Le sexe très large d’Ahmed est entré d’un coup. Il l’a empalée. Mais elle sait que la plaisir va l’envahir bientôt. Elle sait à quoi il pense ce soir. Il est toujours aussi excité quand il pense à Elle. Mais Catherine s’en moque, pour elle seule compte le plaisir qu’elle prend à etre possédée ainsi. Elle ne dit rien quand Ahmed, les yeux mi-clos, marmonne entre ses dents serrées.
Et la croupe de la jeune fille se met à onduler de plus en plus vite, tant et si bien qu’il doit se tenir à la taille fine de la belle blonde pour ne pas ressortir. Puis les deux mains crispées sur les hanches élastiques de la jeune soubrette, il continue à la chevaucher sauvagement. Catherine, en nage, mord les draps, gémit, crie. Se prenant au jeu, elle murmure, imitant la voix de sa maîtresse.
Des mots plus vulgaires sortent de sa bouche et les excitent tous les deux. La jeune blonde se démène sous lui jusqu’à la dernière seconde, retombant épuisée et en nage alors qu’il se vide dans son cul. Quelques minutes après, allongés côte à côte, elle lui avoue, rêveuse:
Ahmed se redresse soudain sur un coude, les sens en alerte.
La jeune blonde, une lueur amusée au fond des yeux, passe sa langue lentement sur sa bouche puis se tournant vers l’arabe.
Ahmed rougit devant l’allusion à peine voilée. Catherine, un sourire moqueur sur les lèvres se releve et se rhabille. Elle pousse un petit gemissement, une brûlure irradiant entre ses fesses.
Catherine semble se renfermer un peu et lance mi-amusée, mi-sérieuse, sur le pas de la porte.
Chapitre 14 – La vanne d’arrêt
Les joues rouges, le ventre creusé par l’envie, elle se jette sur le lit tout proche, retirant son peignoir. Une main entre les cuisses, nue, elle roule sur les draps défaits et se caresse. Elle meurt d’envie que son mari soit là pour la combler. Subitement, elle se met à quatre pattes, cambrée. Ses seins lourds viennent frôler la couverture lui arrachant un gémissement.
Anne-Laure tend ses fesses en arrière et écarte la raie de son cul. Le menton par-dessus son épaule, elle se regarde faire dans la glace de son armoire. Son anneau bistre est tout plissé, dessous, elle voit ses lèvres ouvertes, écumantes de mouille. Au milieu le petit trou rose palpite. Il ressemble à un œil. À l’idée qu’elle pourrait être vue ainsi elle tremble de honte et de plaisir. La raie de son cul est aussi fournie que sa toison. Mais les poils roux qui la tapissent ne cachent pas grand chose et rendent le spectacle plus excitant et obscène. C’est comme cela que la voulait Florence hier soir. Elle se rappelle de ce que lui disait la belle blonde : ils voulaient la prendre par cet endroit. Une main tremblante, elle cède à la tentation et glisse un doigt dans son sillon moite. Arrivée dessus, elle sent son anus palpiter alors elle l’enfonce un peu, sentant son cul happer le doigt comme une petite bouche. C’est avec un plaisir immonde qu’elle l’enfonce un peu plus. C’est si sale et honteux par-là dit-elle à son reflet pour augmenter son émoi. (Oui.. Comme ça… bien à fond…. Un doigt dans… le… dans le cul…)
La jeune épouse frétille des fesses comme une chienne. La jouissance est de nouveau proche, un plaisir honteux, plus violent semble sur le point de l’emporter. Elle ressort le doigt avec un bruit de succion obscène et le glisse à nouveau dans son anus, qui cède plus facilement. En même temps elle se griffe les seins violemment, le ventre secoué par des spasmes. Mais une voix dans l’entrée retentit à nouveau et lui coupe son orgasme.
Anne-Laure se rappelle que Maria est allée faire les courses, alors à contrecœur, elle se relève, le cœur battant la chamade. Dans un état d’énervement intense elle enfile le peignoir en satin au pied de son lit, essayant de calmer ses joues brûlantes et sort de sa chambre, avec la ferme intention de se débarrasser de ce gêneur inopportun. Mais ce qu’elle découvre la laisse sans voix, tout intimidée.
Dans l’entrée se trouve un ouvrier. La quarantaine, bedonnant, sa tenue de travail sale, les mains blanchies par le ciment. Il jure dans l’intérieur cossu de la villa. D’une voix un peu forte, il lui explique qu’il vient couper l’eau. Anne-Laure rajuste aussitôt sa tenue et sa coiffure, remontant le peignoir d’une main et le refermant sur sa gorge. Ses longs cheveux roux sont tout ébouriffés. Ne comprenant pas ce qu’il vient faire et comment il est entré, l’ouvrier répond, visiblement intimidé.
Au bout d’un moment elle se décide à réagir, les mains tremblantes, les paumes moites. La jeune rousse reste devant lui sans oser bouger, une main crispée sur le peignoir sur sa gorge. Soudain, il reprend.
Elle le précède pour le guider, avançant dans le couloir elle peut sentir son regard sur le tissu du peignoir plaqué contre ses fesses. Il lui semble qu’elle balance exagérément des hanches, mais c’est juste une illusion.
Elle s’écarte pour le faire entrer, mais l’exiguïté l’oblige à se plaquer contre le mur et son corps trapu vient frôler le sien. L’ouvrier sent très fort la transpiration. Anne-Laure frémit. Un mélange de peur et d’excitation se bouscule dans sa tête.
L’homme est déjà en train de chercher la vanne d’arrêt. Il est accroupi devant la baignoire, il passe la main dessous et se mit à crier.
Il glisse la main derrière la baignoire en tâtonnant, en équilibre sur le bassin.
Il s’allonge sur le carrelage.
La belle rousse le regarde faire. Elle est gênée de le voir s’escrimer de la sorte pour accomplir son métier. Lorsqu’il lui demande si elle peut l’aider, elle accepte sans réfléchir.
Elle s’avance, l’homme la regarde en silence et ajoute.
La jeune femme se penche au-dessus de la baignoire et tend une main vers les tubes en cuivre derrière. Pour se retenir, elle pose son autre main sur un rebord. Le peignoir s’ouvre mais Anne-Laure ne s’en aperçoit pas. L’échancrure s’agrandit, allant jusqu’à dévoiler une partie de sa poitrine. La fière bourgeoise tend plus son bras, le peignoir s’écarte.
L’ouvrier qui la guide à côté ne peut s’empêcher de jeter des coups d’œil discrets pour essayer de deviner les seins majestueux qui balancent. Il a la bouche sèche. Il ne regarde plus ce que fait la jeune femme mais le peu de peau nacrée qui se dévoile..
Anne-Laure tâtonne et glisse, l’ouvrier derrière elle la retient de justesse, une main de chaque côté de ses hanches. La jeune rousse est un peu troublée à ce contact.
L’ouvrier se recule la lâchant, matant le cul cambré de la jeune rousse qui se balance devant lui. Le tissu du peignoir qui entre un peu entre les fesses très écartées. L’odeur de transpiration qui émane de l’ouvrier fait un peu suffoquer la jeune femme, mais elle tient à trouver le robinet d’arrêt.
L’homme, très excité, fixe les fesses de la jeune rousse. Il bande mais Anne-Laure ne peut pas le voir. Elle continue jusqu’à l’angle du mur.
L’ouvrier commence à se frotter doucement sa braguette, les yeux exorbités. La jeune femme s’acharne à trouver la vanne sans se rendre compte de ce qui se passe.
Anne-Laure est toute rouge. Elle obéit et pose ses genoux sur les rebords de la baignoire. L’ouvrier n’a pas lâché sa croupe du regard. Le bras de la jeune femme rentre encore de quelques centimètres. Dans son mouvement la ceinture de son peignoir se détache et tombe au fond de la baignoire. Le peignoir s’ouvre. Anne-Laure etouffe un hoquet de honte, se figeant. Dans sa position, à quatre pattes, ses seins ballottent doucement, son cul creusé recule, comme un appel au viol.
L’homme se penche sous la baignoire pour voir que la jeune femme tient la vanne. Mais Anne-Laure ne bouge pas, ne sachant comment se redresser maintenant..
Un long silence se fait, l’ouvrier la bouche sèche contemple la croupe de la jeune rousse devant lui et Anne-Laure, le ventre noué n’arrive plus à parler. Elle se rend compte que le peignoir ouvert laisse ses seins lourds se balancer lentement dans le vide. Mais se redresser serait pire. Elle espere que l’ouvrier va s’en aller. (Mon dieu, pourvu que je ne sois pas obligée de lui demander de partir).
La belle bourgeoise à quatre pattes sur la baignoire, les fesses ouvertes, la raie du cul bien écartée. L’ouvrier fixe le tissu qui colle de plus en plus à la peau de la rousse. Une chaleur lourde s’empare de la jeune femme, elle se met à transpirer. D’une voix hésitante.
L’ouvrier répond par un grognement étouffé. Il vient de défaire un bouton de son pantalon de travail. Sa queue dure est douloureuse dans son slip. Il s’essuie la bouche d’un revers du bras. La jeune femme entend un bruit d’un bouton qui saute. Elle ecarquille les yeux, fixant le mur a quelques centimetres d’elle. Elle doit se contrôler pour ne pas trembler. (Non, non… ca doit être autre chose…)
Anne-laure, consciente de ce qui se passe dans son dos, essaie de tourner la vanne mais en vain, elle est trop serrée.
Pris d’une impulsion soudaine, l’ouvrier enjambe le rebord de la baignoire et vient à côté de la rousse. Il n’a pas reboutonné son pantalon qui baille. Anne-Laure n’a pas pu protester. (Non ! Restez où vous êtes ! )
Anne-Laure l’entend bouger et comme il vient à côté d’elle, la jeune femme tourne juste sa tete vers lui pour lui dire que ca ira. Mais son cœur s’arrête de batte un instant en découvrant le spectacle que lui offre l’ouvrier. Ses chaussures de travail dans la baignoire, debout, la braguette du pantalon à hauteur du visage de la jeune épouse, à peine à une dizaine de centimètres. Anne-laure découvre son pantalon, lâche. Sous le ventre proéminent qui tend le tee-shirt sale, trop court, le ventre blanc et adipeux de l’ouvrier apparaît. Des poils noirs luisants de transpiration, qui descendent vers le slip orange de l’homme. Son slip est tellement tendu qu’il s’écarte de son ventre et laisse deviner le pubis touffu de l’homme. Anne-laure étouffe un hoquet, le sang bat à toute vitesse à ses tempes. Elle est incapable de prononcer un mot. L’odeur forte envahit ses narines, mais elle n’arrive pas à détacher son regard de cette braguette ouverte.
L’ouvrier au-dessus d’elle fixe la nuque de la jeune femme, le sexe encore plus douloureux en voyant le regard de la rousse braqué sur son entrecuisse. Il n’a qu’une envie, c’est de fourrer sa bite dans la bouche pulpeuse de la rousse à quatre pattes devant lui. (Allez ma belle, regale toi ! Ouvre ta bouche que je te la mette !)
La jeune rousse lentement, descend sa main vers le robinet, posant ses longs doigts fins en tremblant sur le métal froid. Elle bafouille dans un hoquet.
L’ouvrier se racle la gorge en fixant le visage de la femme qui n’a pas detourné la tête, lance sans réfléchir.
Anne-laure sursaute, tétanisée. Ses doigts se referment nerveusement sur le robinet qu’elle visse. L’ouvrier, en se rendant compte de ce qu’il vient de dire se fige, attendant la réponse de la rousse. À son grand soulagement et plaisir la jeune femme semble faire celle qui n’a pas entendu. Il sait qu’elle vient de régler le robinet.
Pourtant Anne-Laure ne se relève toujours pas. Les secondes passent, et la jeune épouse tend toujours ses fesses. Elle frémit, dans sa tête des images violentes lui passent devant les yeux. Son ventre est s’est brutalement trempé et elle pourrait jouir presque sans se toucher. L’ouvrier se redresse un peu, puis enjambe à nouveau la baignoire, se remettant derrière la belle rousse, comme s’il attendait qu’elle se relève. Anne-Laure ne bouge toujours pas, elle sent le regard sur ses fesses. Elle sait que l’ouvrier la mate sans se cacher maintenant.
Le ventre lourd, la jeune femme se recule, à la fois, effrayée et honteuse, mais soudain, le gros type d’un geste, pose ses mains sur les hanches de la jeune rousse. Anne-Laure sursaute, sentant le bassin de l’ouvrier contre sa croupe. La rousse l’entend rigoler, quand il avance son bassin contre les fesses de la jeune femme.
Celle-ci, affolée, étouffe un sanglot et elle sent les larmes de honte lui monter aux yeux, alors qu’il se frotte contre elle. Elle se redresse, a demi courbée, le dos contre le ventre tendu de l’homme, la voix hachée.
Elle croit l’avoir arrêté, mais l’ouvrier, trop excité pour avoir peur, ne cesse de la détailler, et répond, ironique.
Anne-Laure, est incapable de murmurer le moindre mot, le ventre noué par la honte. Quand il avance une nouvelle fois son ventre contre la croupe de la jeune rousse, elle ferme les yeux mais ne proteste même plus. Elle a honte de sa passivité, que rien ne peut expliquer.
Le gros type, suant comme un porc, ne perd pas une miette du spectacle quand lentement, Anne-Laure se redresse un peu plus. Elle rattrappe vite les pans de son peignoir, ne laissanr pas l’ouvrier voir ses seins et surtout le reste. L’idée d’être touchée par ce gros type dégoûte Anne-Laure mais elle se rend compte qu’elle y prend plaisir. Redressée, elle croise le regard de l’homme dans la glace face à eux. Elle tressaille. Il l’observe, se félicitant pour sa chance, la détaillant avec ses yeux porcins.
Elle sursaute et jette un regard vers l’image qu’ils donnent. L’ouvrier, en sueur, collé dans son dos. Elle voudrait lui dire de partir mais rien ne sort de sa bouche. Les mains tremblantes de honte, Anne-Laure serre le tissu du peignoir sur elle, alors que la ceinture est toujours sur le sol de la baignoire. Le peignoir est tendu sur sa poitrine, mal réajusté sur ses épaules. En essayant de le remonter, le peignoir lui glisse d’une main avant qu’elle ne puisse le rattraper et s’écarte dans un bruit d’étoffe froissée. Aussitôt le haut de ses seins gonflés se découvrent, à la limite de ses auréoles roses. Ses tétons, durcis par la peur, dardent outrageusement sous le tissu. Dans son sillon mammaire s’écoulent de petites gouttes de sueur. Anne-Laure baisse la tête pour ne pas avoir à soutenir le regard lubrique de l’ouvrier.
Anne-Laure hoquette sous la remarque. Un peu cambrée, le gros type dans son dos, la pose met en relief son opulente poitrine qui semble déborder du peignoir fin. L’ouvrier se fout qu’elle repondre maintenant, il s’excite tout seul.
Une lueur s’allume dans les yeux de l’ouvrier qui ne perd pas une miette. La jeune rousse a conscience du spectacle qu’elle offre et se demande d’où vient cette envie qui enfle dans son ventre.
« Nichons » Ce mot résonne dans sa tête. Anne-laure, comme dans un mauvais rêve, hoquette, les mains tremblantes. Elle ne peut pas aller plus loin dans cette infamie, malgré l’envie qui lui scie le ventre.
Le tissu lâche est suffisamment écarté et ouvert, retenu à la limite de ses épaules. Anne-Laure se fige, honteuse, n’osant plus bouger de peur que le peignoir glisse à tout moment de ses épaules. L’ouvrier la siffle comme on fait obeir un chien.
Elle est a demi-penchée en avant et ses seins lourds, libres de toute entrave, se balancent sous le tissu. Malgré elle, elle sent les pointes se durcir. Dans son regard, elle lit déjà les infâmes pensées qui la trouble plus qu’elle ne se l’avoue. Elle tremble sous le regard brûlant qui la fixe.
Malgré elle, Anne-Laure sursaute, ne voulant pas montrer sa faiblesse à l’ouvrier.
La jeune femme ne sait plus quoi répondre et le regarde dans la glace, l’air implorant.
Ricanant, le gros type pose sa main boudinée sur la hanche de la jeune femme, sur le tissu et répond très excité.
Mais alors que la jeune femme, comprenant ce qui va se passer, tente de se dégager brusquement affolée, en découvrant qu’elle est allée trop loin, une voix résonne dans le couloir.
Anne-Laure, affolée tourne la tête vers la porte de la salle de bain, pour découvrir, un autre ouvrier, celui qui lisait la revue l’autre jour à la porte. Il s’est arrêté au milieu de la sa phrase en découvrant la rousse.
L’autre ouvrier qui s’était figé et un peu reculé, se met à respirer plus facilement. Anne-Laure, complètement affolée, en profite pour réajuster son peignoir, refermant d’une main le tissu sur son cou. Elle resserre son peignoir sur sa poitrine, les larmes aux yeux. Elle se redresse et quitte enfin sa position humiliante.
Mais l’ouvrier a toujours les mains posées sur ses hanches. Un silence se fait, le nouveau venu ne semble pas perdre une miette du spectacle qu’il vient de découvrir. Il articule, la voix un peu rauque.
La jeune femme ecoute les remarques des deux hommes. Elle ne pense même pas a enlever les mains de l’ouvrier de ses hanches.
Anne-Laure, soudain, à qui cette interruption vient de permettre de retrouver ses esprits, répond la voix un peu plus normale.
Et sur ces mots, elle se dégage des mains de l’ouvrier et leur fait face, ses mollets appuyés sur le bord de la baignoire. L’ouvrier lui fait face, la braguette baissée. Malgré elle, Anne-laure ne peut s’empêcher de jeter un regard vers son slip tendu, d’où émergent une forêt de poils très noirs. L’ouvrier la fixe et moqueur baisse soudain son slip.
Anne-Laure etouffe un hoquet. L’autre ouvrier surpris, eclate de rire et fixe la jeune femme. Cette dernière affolée, decouvre devant elle, le sexe de l’ouvrier qui pointe. Epais et court, elle ne peut enlever son regard. Paulo eclate de rire et soudain il crache dans sa main et entreprend de se masturber devant elle.
La belle bourgeoise sent ses jambes frémir. Elle va tomber, se reveiller. Anne-Laure ne contrôle plus rien, ni les ouvriers, ni son corps. Et c’est au prix d’un effort surhumain, qu’elle detourne le regard et croise ses bras sur sa poitrine. Ses mains tremblent toutes seules et elle fait de son mieux pour la cacher. Il y a un instant de flottement, pendant lequel la jeune rousse est incapable de prononcer un mot.
Elle croise le regard de Paulo qui la fixe, la bouche ouverte, s’activant plus vite sur son sexe avec des bruits mouillés des plus obscènes. Anne-Laure se met presque à avoir peur devant le regard de l’homme, mais alors qu’il va ouvrir la bouche, le visage grimaçant, l’autre lui coupe la parole.
Et alors qu’Anne-Laure va ceder, les tremblements la gagnant de partout, Paulo, dans un rictus mauvais cesse et se réajuste lentement, en la fixant dans les yeux, frustré et furieux. Et alors que Paulo sort en grommelant, laissant la belle rousse, debout dans la pièce, les bras croisés sur sa poitrine, tenant fermement le peignoir serré, l’autre, avant de partir, avec un sourire ignoble.
Anne-Laure reste la bouche ouverte, un hoquet de honte la saisit, mais il n’attend pas qu’elle réponde et sort de la salle de bain. La jeune femme reste seule, le ventre noué, tremblante, en entendant les pas s’éloigner. Elle frissonne et doit s’asseoir sur le rebord de la baignoire, ses jambes ne la portent plus. Les derniers mots de l’ouvrier résonnent encore dans sa tête « .. te l’aurait mise dans le cul… ».
La jeune femme pose ses mains à plat sur le rebord, pour calmer le tremblement qui a saisi tout son corps. Son peignoir s’ouvre lentement sur sa poitrine. Elle ne pense même pas à le réajuster, la jeune femme à ce moment là, en est incapable de bouger, comme tétanisée.
Anne-Laure reste, plusieurs longues minutes, essayant de calmer sa respiration et d’éviter les sanglots qui menacent à tout moment d’éclater. Quelques larmes coulent sur ses joues. La jeune rousse n’arrive pas à oublier ce qui vient de se passer, elle se dégoûte de s’être laissée toucher par cet ouvrier immonde. Mais ce qui l’humilie encore plus, c’est de se rendre compte que son ventre est trempé et que sa poitrine est gonflée.
L’image du sexe de l’ouvrier semble figée dans sa mémoire. Court et trapu. Elle n’en avait jamais vu des aussi épais. Des aussi « animal », dressé au milieu de cette foret de poils sombres, menacant et tellement… (Mais je deviens folle !)
La jeune femme se calme, après plusieurs inspirations se relève, ouvrant le jet d’eau, pour s’asperger. L’eau froide lui fouette le visage mais lui permet de retrouver ses esprits. Anne-Laure quitte la salle de bain, pour retourner dans sa chambre. Il lui faut se changer les idées, sortir, aller se promener. À peine rentrée dans sa chambre et pour la première fois depuis qu’elle habite ici, la jeune femme tourne la clé dans la serrure pour fermer la porte. Elle s’assied sur le lit, face à la porte de son placard ouverte, en se demandant ce qu’elle va mettre par ce temps lourd. (Partir, vite… changer les idées… ne plus penser à… Non !)
Son peignoir glisse la long de ses bras et tombe sur le sol. Anne-Laure apperçoit son reflet dans la glace du placard. Ses seins lourds sont encore très gonflés, une rougeur est apparue sur le haut de sa poitrine. Et devant les poils roux de sa toison sont tout trempés, englués de mouille sechée. Anne-Laure ferme les yeux. Elle ne peut pas sortir comme ça. L’odeur forte de son entrecuisse monte à ses narines. La belle rousse frémit, elle n’a jamais senti aussi fort. L’ouvrier a du sentir son odeur, surtout quand elle s’était mise à quatre pattes. La belle bourgeoise rougit, son coeur s’accelère à nouveau. Les yeux verts de la jeune femme se troublent, Charlie se réveille.
« Sors comme ça. Laisse les hommes sentir ton odeur de femelle excitée ! »
Anne-Laure s’imagine alors dans un bus bondé, dans cet endroit fermé, avec la foule autour d’elle. La bourgeoise ferme les yeux. Elle voit les regards des gens qui la fixent. La jeune femme porte une petite jupe évasée et n’a pas mis de culotte. Elle sait qu’ils peuvent tous sentir son odeur. L’odeur de son ventre…
Anne-Laure ouvre les yeux et comprend qu’elle vient de parler à voix haute, debout devant son miroir, nue au milieu de sa chambre. La jeune femme ne sait pas ce qui lui arrive ces temps-ci. La chaleur, son mari absent n’expliquent vraiment pas l’état dans lequel elle se trouve.
Et ses caresses ne lui procurent plus le soulagement tant espéré, mais semblent amplifier ses envies. Elle s’assied sur le bord du lit, les bras croisés sous sa poitrine qui ressort encore plus que d’habitude.
La jeune femme se lève soudain, et ouvrant la porte avec précaution, toute nue, regarde dans le couloir. Il n’y personne. Elle court presque jusqu’à la salle de bain, fermant derrière elle et ouvrant le robinet de la douche en grand, s’engouffre sous la douche. L’eau est encore froide, cela lui fait du bien, mais la jeune femme ne peut rester longtemps, se savonnant avec du gel douche, mais n’osant pas descendre entre ses cuisse, de peur que l’envie ne la prenne de se caresser. Elle s’enroule sa serviette autour de la taille et avec autant de précautions qu’à l’aller, elle retourne dans sa chambre. À peine la porte refermée, la sonnerie du téléphone retentit. Anne-Laure laisse passer trois sonneries avant de décrocher.
Anne-Laure reconnaît la voix de Florence, et un peu nerveuse, répond, sur ses gardes.
La blonde, à l’autre bout du fil enchaîne.
Anne-Laure est un peu surprise de la proposition mais tentée, ne souhaitant surtout pas rester seule ici, répond.
Mais sa voix se brise en se rappelant soudain de leur conversation l’autre soir en boîte et elle sent un frisson l’envahir, s’apprétant à refuser quand Florence, sans lui laisser le temps de continuer.
Anne-Laure hoquette mais déjà Florence a raccroché. La jeune femme repose le combiné, les idées en vrac dans sa tête. Il n’est pas question qu’elle y aille. Quand Florence arrivera, elle n’aura qu’à lui dire qu’elle a un empêchement.
Chapitre 15 – La sortie à la plage
Quand une heure plus tard la voiture de Florence s’engage dans l’allée de la villa, Anne-Laure est prête. Vetue d’un pareo, elle monte sans dire un mot, les joues rouges sous les regards très interéssés de deux ouvriers qui dechargeaient du ciment. Florence est au volant, souriante, presque amusée par la mine de la jeune femme.
Anne-Laure tourne la tête vers la belle blonde, mais Florence n’attend pas sa réponse et démarre, repassant devant les ouvriers, regardant passer les deux jeunes femmes.
Ahmed qui travaillait sur l’arrière de la villa jeta un œil quand il vit une voiture inconnue sa garer près de l’entrée de service. Il allait se redresser pour aller voir de quoi il s’agissait. Avec ces travaux, c’etait un peu n’importe quoi et ca commencait à l’agacer. Soudain il se figea. Anne-Laure venait de sortir de l’immeuble. Le jardinier stupéfait, la regarda monter dans la voiture. Il jetta à peine un œil à la conductrice. Son regard était rivé avec insistance sur les fesses plantureuses de la jeune femme moulées par le pareo. Il etait plus qu’etonné de la croiser dans cette tenue car elle ne se promenait que rarement ainsi vétue. Et les seules fois où elle se baignait, son maillot etait très classique et souvent il était chargé de travailler de l’autre côté de la villa.
Il a même prit des photos, mais de mauvaise qualité, mais là avec cet appareil qu’il vient de s’offrir, ce sera diffèrent. Tous les jours, dès qu’il voit la jeune rousse, il l’observe pour pouvoir avoir LE cliché. Celui où elle s’abandonne et où il pourra en decouvrir un peu plus. Hier il a aménagé sans se faire remarquer une trouée dans un des bosquets d’arbustes face à la chambre de la jeune femme.
A peine la voiture repartie, il se releva et songeur, pris la direction de sa maison au fond du parc. Dans sa chambre il sortit les clichés qu’il avait pris à la sauvette de la jeune femme. Il les etala sur le couvre lit et sortant son sexe, se mit à se masturber frenetiquement. Une photo d’Anne-Laure en maillot semblait etre sa preférée et elle reçut une offrande très abondante.
Ahmed, sa rapide branlette terminée, repartit travailler, attendant le retour de la jeune femme, un appareil de photo caché dans son bleu, esperant ajouter une une nouvelle pièce maitresse a sa collection. Il en avait plus de 200 maintenant. La plupart prises de loin, de mauvaise qualité, montrant la jeune femme habillée, sortant pour des courses.
Il connaît les heures où elle part et quand elle revient, tout son emploi du temps par cœur. Il l’a même suivie plusieurs fois, ses jours de libre, en train de faire des boutiques avec des amies, ou encore aller à ses séances d’aérobic. Il a du mal a comprendre comment son mari peut la négliger pour ses affaires. Elle est trop belle, inaccessible pour lui et c’est pour cela qu’elle le hante tellement.
Mais ses photos preferées sont celles où elle se trouvait habillée pour des soirées ou en maillot. Mais ces dernieres etaient forts rares. Son appareil jetable ne lui permettait pas d’avoir de vraies photos a moins de quelques mètres. Maintenant ca sera different avec le nouvel appareil. Il commencera à se poster dès ce soir dans son nouvel observatoire. Avec de la chance la vieille Maria oubliera de fermer les volets des appartements de la jeune femme. L’autre matin, en allant travailler, il avait découvert que les volets et les rideaux étaient restés ouverts toute la nuit. Ahmed avait ralé toute la journée pour ne pas avoir fait un tour, comme tous les autres soirs. Il aurait sûrement pu la voir dormir. Tout ça à cause de cette garce de Catherine. Enfin, hier soir, il s’était vidé de sa frustration sur elle.
Pendant près de vingt minutes, les deux jeunes femmes n’ouvrent pas la bouche, mettant les nerfs de la rousse à l’épreuve. Puis s’engagant sur l’autoroute, Florence regarde la jeune femme et d’une voix douce, qui prend de cours la belle rousse.
Anne-Laure se sent rougir et bafouille comme une adolescente.
Et la blonde se mure à nouveau dans un silence oppressant. Pour la première fois de sa vie, Anne-Laure n’ose pas parler, impressionnée par le silence qui s’est installé dans la voiture. Moins d’une demi-heure après, la voiture s’engage sur un chemin sablonneux entre les arbres.
Il fait très chaud, cette aprés-midi et en sortant de la voiture, Anne-Laure ferme les yeux, suffoquant presque sous la canicule. Florence, s’éloigne de la voiture et regarde vers la mer non loin de là, examinant la crique à demi-cachée par les arbres. Dressée sur la pointe des pieds, elle balaie du regard toute la plage. Anne-Laure ferme sa portière et regarde autour d’elle. Il y a juste quelques voitures stationnées. Il doit y avoir un peu de monde sur la plage. À cette pensée, la jeune rousse sent son ventre se nouer. Avec le maillot que lui a fait mettre Florence, le monde va encore plus l’impressionner. La belle blonde le sait et ce n’est pas pour rien qu’elles sont venues jusqu’ici.
Alors, qu’Anne-Laure, réajuste son paréo autour de sa taille, Florence se retourne, et la fixant, amusée.
La belle rousse sent son coeur s’affoler et fixant la jeune blonde, face à elle.
La bourgeoise bredouille quelques mots mais n’est pas en état de refuser, les joues rouges, au souvenir de ce qui s’etait passé ce soir-là, en boîte.
Anne-Laure regarde autour d’elle, un peu protégée par la voiture. Elle défait le paréo qui tombe sur la sol sablonneux. D’un geste aussi assuré qu’elle peut, elle réajsute ses lunettes de soleil et range le paréo dans son sac, sous le sourire amusé et evaluateur de la blonde.
Cette dernière détaille la jeune rousse. Le maillot deux pièces est très echancrée sur ses hanches blanches et le tissu en haut est trop fin pour les seins plantureux de la rousse. Le bas remonte sur ses hanches très haut, et derrière, le maillot trop petit lui rentre un peu entre les fesses cambrées, ce qui la rend encore plus provoquante.
Florence la fixe un moment avant de reprendre ses esprits. Il faut dire que ce maillot met en valeur la jeune rousse. Fin et très échancré, il remonte très haut sur ses hanches. Le tissu très fin, se resserre pour ne cacher qu’à peine la toison qu’on devine épaisse. Derrière le maillot ressemble à un string, et le « V » plonge entre ses fesses où la fine bande reste cachée. Il semble ouvrir les fesses de la jeune bourgeoise, les séparer, et rende sa croupe encore plus provoquante et excitante par le contraste entre le tissu noir et les fesses très blanches et satinées. Le haut, retenu par de longues bretelles fines, ne cache que partiellement la moitié des seins lourds de la rousse. Sa poitrine qui ballotte, trop libre et le maillot qui semble lui rentrer de plus en plus entre les fesses à chacun de ses pas.
La bourgeoise croise le regard de la blonde. Mais cette dernière n’a pas besoin de lui faire un autre commentaire, en découvrant ses joues rouges et son regard presque affolé, Florence sait que la rousse est tout à fait consciente du spectacle qu’elle offre.
Alors qu’elles s’avancent dans le sentier qui mène à la plage, les seins de la rousse, libres avec ce maillot, oscillent à chaque pas. Le tissu fin laissant deviner ses tétons. Anne-Laure, les jambes molles.
Mais dans son dos, elle entend la blonde.
Elles arrivent sur la plage. Anne-Laure se retourne vers Florence qui l’avait laissée passer devant elle. La superbe blonde porte un maillot plus sage, mais c’est très relatif au vu de ses formes qu’elle arrive à peine à cacher avec paréo autour de la taille et une chemise ample nouée, ouverte en haut.
Florence lui fait signe de la suivre et elles s’installent vers la fond de la plage, au grand soulagement d’Anne-Laure, non loin d’un groupe de jeunes. Leurs regards se posent sur la rousse, ils se sont arretés de parler. Il y a quatre jeunes, d’environ seize ans. Florence pose sa serviette à côté de la rousse et s’allonge, les coudes dans le sable.
La jeune bourgeoise tourne la tête, les joues rouges, découvrant les regards des jeunes sur elle. Le bas de son maillot a glissé presque complétement entre ses fesses pendant qu’elle marchait. Le ventre noué, elle s’allonge sur le ventre à côté de la blonde.
Et comme Anne-Laure la regarde, un peu étonnée, la jeune blonde poursuit.
Et elle relève ses lunettes de soleil pour observer la belle rousse qui vient de rougir un peu plus.
Anne-Laure se redresse, la souffe court, la respiration oppressée. Lentement, elle se met à quatre pattes. La jeune rousse leur tourne le dos, et elle peut sentir les regards sur son cul, sa raie qui s’ouvre, laissant rentrer le trop fin maillot, qui ne forme plus qu’une mince bande entre ses fesses. Ses seins presque découverts par le tissu lache du maillot se balancent comme deux grosses mamelles et bougent à chacun de ses mouvements.
Alors que la rousse leur tourne le dos, Florence sourit.
Puis la belle blonde fixe les gros seins de la bourgeoise qui tendent le tissu à le faire craquer et qui menacent à tout moment d’en sortir. Moqueuse.
Anne-Laure frissonne et s’avance à quatre pattes vers le sac, les jambes plus écartées. Elle sent que le tissu de son maillot glisse dans sa raie, découvrant le début du renflement de ses lèvres. Ses seins gonflés par l’excitation, se balancent. Florence la voit fouiller dans le sac et attrapper en tremblant la crème.
Et elle en profite pour poser sa main sur l’épaule de la rousse, qui frissonne à ce contact. La bourgeoise se redresse à moitié, sentant les doigts de la blonde se poser sur l’attache du haut.
Alors que la jeune rousse, comme dans un rêve, le regard trouble, pose ses mains sur ses hanches remontant le maillot un peu plus, à genoux sur la serviette, le buste droit. Elle tire sur le tissu, en se mordant les lèvres. Le maillot entre en entier entre ses fesses. Anne-Laure ferme les yeux mais soudain, elle pousse un hoquet. L’attache du haut vient de lacher. Florence, un grand sourire sur les lèvres murmure :
Les seins de la rousse se balancent, lourds, s’étalent sur son torse, gonflés, les pointes durcies. Comme Anne-Laure s’est un peu tournée pour tendre la crème à Florence, elle est de profil par rapport aux jeunes et elles entendent des exclamations.
Florence découvre le regard affolé de la rousse et prenant la crème de ses mains tremblantes, elle pose sa main gauche sous le menton de la rousse, lui relevant la tête pour qu’elle ne détourne pas le regard et la fixe, amusée.
Le soutien-gorge glisse lentement sur la peau de la rousse et tombe sur la serviette sans que cette dernière n’ai fait un geste pour le retenir. Toute rouge, les sens en feu, Anne-Laure n’ose plus bouger ni reprendre son haut. Ses seins continuent de se balancer devant Florence. Elle se rappelle ce que lui a dit la blonde l’autre jour « ses grosses mamelles obscènes ».
Florence, sans essayer de se cacher, pose sa main sur le sein gauche de la rousse.
Et se retournant, laissant Anne-Laure interdite, elle cherche dans son sac ses cigarettes. La belle bourgeoise reste ainsi, très gênée, surprise que Florence se soit détournée d’elle aussi vite..
Florence, tenant un paquet neuf dans la main, se tourne vers Anne-Laure, allumant sa cigarette.
Et regardant alors la rousse qui se redresse toute rouge.
Anne-Laure frissonne, bafouillant, maladroitement.
Florence, amusée, répond en tournant la tête vers le groupe de jeunes.
Anne-Laure ouvre la bouche, le sang battant très fort à ses tempes et demande presque implorante.
Et Florence attrappe le soutien-gorge de la rousse sur la serviette.
Anne-Laure hésite mais essaie de l’attrapper des mains de la blonde, qui rie au éclats et se reculant, roulant le haut du maillot en boule, le lance en direction des jeunes.
Anne-Laure se fige, et se retourne pour voir l’étoffe tomber au milieu du groupe. Une se jette dessus, l’attrapant et levant la main, le tend, comme un trophée, le visage hilare, fixant les seins lourds de la rousse. Dans un réflexe Anne-Laure croise ses bras sur sa poitrine et baisse les yeux, elle ne peut plus les regarder et Florence qui se penchant à son oreille.
Anne-Laure frémit devant l’insulte mais se redresse, le ventre en avant, sa poitrine orgueilleuse cachée sous ses bras croisés. Elle fixe la mer au fond, regardant au-dessus des jeunes, mais elle sait qu’ils la regardent se lever, debout, les jambes molles. Le ventre en avant, les seins lourds comprimés sous ses bras, la belle bourgeoise avance vers eux. Elle entend une partie de leur conversation.
Les bras croisés, en marchant dans cette pose, la jeune rousse est obligée d’onduler un peu plus des hanches qu’il ne faudrait. Florence, dans son dos, suit ses gestes sans perdre une miette du spectacle insolite.
La belle bourgeoise, essaie de ne plus entendre ni les regarder jusqu’au dernier moment, puis devant eux, leur demande, la voix la plus normale possible.
Et alors, qu’Anne-Laure, avait toujours réussit à s’imposer par son calme et son attitude altière à n’importe qui, soudain, sursaute en entendant la réplique du jeune qu’elle pensait avoir suffisament impressionné.
Et sur ce, il le pose en évidence le maillot sur ses genoux, assis en tailleur. Anne-Laure, entend les rires un peu étouffés des autres, qui ne s’attendaient pas non plus à la réponse de leur copain. Elle réplique, essayant de donner un ton moqueur à sa réponse.
Mais le jeune, le regard brillant fixe sans se gêner la poitrine de la rousse. Anne-Laure qui s’en rend compte croise un peu plus ses bras sur sa poitrine, debout face à eux, dans une position d’attente. Le silence se prolonge, rendant la belle rousse un peu nerveuse. Le jeune lève les yeux et attrape le maillot par une ficelle, et d’une voix un peu rauque.
Anne-Laure se fige, devant elle, les quatre autres jeunes sont figés, les regards tournés vers la jeune femme. La rousse sent son ventre se nouer, elle baisse les yeux pour découvrir les jeunes qui la regardent, ne sachant pas trop ce qui va se passer. Il insiste, volontairement grossier.
La belle bourgeoise entend des bourdonnements dans ses oreilles, tellement le sang bat fort à ses tempes. Son souffle est plus lourd, et ses bras se soulèvent sous sa poitrine gonflée. Anne-Laure fixe le jeune avec un regard le plus hautain qu’elle puisse lancer et lentement décroise ses bras.
Le jeune la fixe sans sourcier puis son regard descend vers la poitrine de la jeune femme qui se dévoile d’un coup. Les seins laiteux s’offrent, gonflés aux pointes dardées par l’excitation malsaine de la jeune femme. Anne-Laure se mord les lèvres pour ne pas gémir, elle voit tous les regards se braquer sur ses seins. Cela semble durer une éternité à la jeune femme. La voix plus rauque un des jeunes coupe le silence.
Et il s’etouffe aussitôt d’avoir dit cela a voix haute. Anne-Laure fait celle qui n’a pas entendu et le silence se fait. Tout au plus un vingtaine de secondes, avant qu’elle ne sente que la situation se prolonge trop, et tendant son bras, saisit le maillot tendu. Dans le geste, ses seins se balancent, pendant qu’elle se penche en avant et d’une voix un peu trop rauque pour son goût.
Elle se redresse et sans un regard ni un mot, se retourne et s’éloigne du groupe, assez méprisante. Mais dans la tête de la jeune femme, elle est loin d’afficher cette sérenité. Sa vue se brouille presque, et ses jambes ne semblent plus pouvoir la porter. Les regards des jeunes dansent encore devant elle, mais le trouble malsain qu’elle a éprouvée en s’offrant ainsi n’arrive plus à se dissiper. Les voix la poursuivent jusqu’à ce qu’elle arrive près de sa serviette.
Revenant vers Florence, cette dernière, allongée, semble l’ignorer à travers ses lunettes de soleil. Mais Anne-Laure sait que la jeune blonde n’a pas perdu une miette de la scène. La rousse se rallonge sur sa serviette sans un mot, remettant le haut de son maillot, en faisant bien attention de tourner le dos aux jeunes. Florence tourne la tête, et la belle rousse peut la voir sourire.
A ces mots, Anne-Laure se rappelle trop bien de la fois où elle lui avait fait cette confidence, et ses joues se teintent d’une jolie couleur rosée. La jeune femme ne répond pas, se sachant que dire, s’allongeant sur le sa serviette à côté de la blonde qui fume tranquillement sa cigarette. Florence se tourne et la regarde.
Et comme Anne-Laure regarde la jeune blonde, sentant venir une suite plus provoquante.
Le jeune femme, les coudes plantés sur la serviette, la poitrine un peu en avant, fixe les vagues qui viennent mourir sur la plage, essayant de cacher à Florence les émotions qui se bousculent dans sa tête. Elle a enfilé ses lunettes, pour essayer de garder sa contenance, et sans se l’avouer vraiment, pouvoir jeter des regards vers le groupe de jeunes. Florence l’observe elle aussi et equisse un sourire ironique, ce qui disuade Anne-Laure de jeter de plus amples regard vers le groupe. La chaleur se fait lourde. Elle sont allées a la plage beaucoup trop tôt pour le goût d’Anne-Laure. Cette dernière commence a transpirer et envisage serieusement d’aller plonger une tête dans l’eau. Au diable les jeunes qui la fixeraient. Florence qui la voit s’agiter.
Anne-Laure jette un regard vers cette dernière, mais cela ne semble pas être un nouveau piège et elle se decide a se lever. Le trajet jusqu’à l’eau, d’une dizaine de mètres, est fait rapidement. Le sable lui chauffe un peu trop les dessous de pieds pour qu’elle songe a étudier sa démarche pour la rendre la plus neutre possible.
De toute façon, Anne-Laure a l’habitude d’etre observée quand elle va à la plage, et encore plus quand elle va se baigner. Sauf qu’à l’accoutumée, elle porte des maillots une pièce classique et pas ce ridicule deux pièces beaucoup trop suggestif. (Il faudra que je fasse attention en sortant de l’eau).
L’eau lui fait du bien, et bientôt, elle se retrouve a nager vers les bouées de baignade. Un simple aller retour lui suffit pour se detendre et oublier – enfin – un peu la tension qui l’habite. Se rapprochant du bord, ayant pied, la jeune rousse baisse les yeux, faisant attention à son maillot. Alors qu’elle s’attendait a ce qu’il devienne transparent, elle pousse un soupir en se rendant compte que ce n’est pas le cas, mais tout au plus, moule-t-il un peu plus les seins déjà peu couverts de la jeune rousse.
L’eau aux hanches, elle avance. Le bas est pareil, pas de problèmes. Souriante, elle s’avance hors de l’eau quand soudain, elle se fige. Autour de Florence, se trouvent les jeunes de tout a l’heure. Ils ont posés leurs serviettes et semblent discuter. Ils l’aperçoivent et tous la regardent. Elle peut voir Florence qui lui sourit, épanouie. Anne-Laure hesite avant d’avancer. Elle jette un regard autour d’elle. Un couple un peu plus loin qui semble dormir, et un groupe de touristes sur le depart. Ensuite, il y a quelques dizaines de mètres, un autre couple. Anne-Laure réalise que là où elle se sont assises, elles dominent toute la crique. De n’importe où, les gens peuvent les voir. Coincidence.
Tout en se rendant compte de cela, Anne-Laure avance et se retrouve presque sans le voir arrivée à côté de Florence. Les jeunes se sont mis autour de leurs serviettes. Enfin, ils sont plutot autour de sa serviette a elle. Elle rejette ses cheveux en arrière et passe entre deux jeunes, sans le moindre regard pour eux. Après tout, elle a l’habitude des roles de composition lors des soirées ennuyeuses où l’amene son mari. Son bain semble l’avoir « refroidie ». Florence s’en rend compte et retient une reflexion à son arrivée pour une plus neutre.
Mais Florence esquisse un sourire narquois. La belle rousse se rappelle soudain que ce role elle l’a déjà jouée avec elle lors de leur première rencontre, et pas à son avantage. Elle essaie de chasser cette idée désagreable et limiter l’apprehension soudaine qui la gagne. Mais en vain, quand Florence annonce aux jeunes jusqu’à present silencieux.
Anne-Laure étouffe un hoquet en attendant son nom de famille. Elle voit aussi les sourires ironiques des jeunes autour d’elle, notamment la forte tête de tout à l’heure qui est allongé à ses pieds. La belle bourgeoise sort alors le pareo de son sac et le pose sur ses jambes, fixant Florence. Mais elle ne peut soutenir le regard de la jeune blonde plus longtemps. Alors qu’elle s’attendait a y voir un air furieux, c’est de l’ironie et de l’amusement qu’elle y lit. Cela la décontenance. Celui qui est à sa gauche, avisant la jeune rousse qui arrange le pareo pour le faire recouvrir le maximum de peau, lui demande soudain.
Anne-Laure le regarde surprise, puis comprenant l’allusion à son alliance, elle esquisse un sourire figé et repond
Et alors qu’à l’ordinaire cette attitude suffit a impressionner et a calmer toute véléité de poursuivre la conversation, il enchaine.
Anne-Laure sent soudain que quelquechose ne va pas quand elle hoche la tête. Les jeunes la regardent, les yeux brillants – ca c’est comprehensible - mais ils semblent beaucoup trop sereins, comme confiants. En se retournant elle capte le regard que se lance Florence et un des jeunes dans son dos. Aussitôt ce derrnier lance.
Anne-Laure se retourne pour le decouvrir, le regard moqueur. Elle regarde les autres. Ils ont tous cet air là. La jeune femme babutie un semblant d’excuse sur le soleil trop fort et nerveuse entreprend de remettre ses lunettes de soleil. Ses joues recommencent déjà à rougir. Un s’adresse soudain à Florence.
Florence fixe Anne-Laure et répond d’une voix suave.
Anne-Laure se fige. Elle croit avoir revé, mais après un silence d’incomprehension, Florence ajoute.
Le plus intrépide des jeunes, celui qui est aux pieds de la jeune rousse, se relève soudain et fixe Anne-Laure, l’air ferocement moqueur.
La jeune femme pousse un gémissement qu’elle ne peut controler. Un cri de honte et de désespoir alors que Florence eclate de rire et répond pour la belle bourgeoise complétement affolée.
Anne-Laure est terassée par cette conversation. Et Florence qui la fixe tout en parlant. Elle entend a peine et remarque les jeunes qui se sont redressés, très interessés, autour d’elles. Florence, pose une main sur la pareo de la jeune femme, a hauteur de son genou, et la voix un peu rauque, elle continue.
Et comme Anne-Laure est saisie de hoquets de honte, la gorge obstruée par l’humiliation, la jeune blonde, captivant l’attention des quatre jeunes, en rajoute. Anne-Laure est ecarlate. Son cœur est près d’eclater.
La belle bourgeoise manque de s’etouffer. Elle sent les regards des jeunes se poser sans gène désormais sur son haut de maillot. Ils la reluquent directement pendant que Florence continue son monologue. Il faudrait qu’Anne-Laure la contredise. Son silence est trop révélateur, mais rien ne semble pouvoir sortir de sa bouche.
A ces mots, Anne-Laure, comme electrisée, réagit, le souffle court, la voix haletante.
Mais le mal est déjà fait. La jeune rousse s’est elle aussi laissée exciter par les declarations de Florence. Un des jeunes, se lachant, fixant Anne-Laure
C’en est trop pour la jeune rousse, qui se redresse et prend son sac. Florence retient mal son amusement sadique en se levant à son tour. Mais les jeunes insistent. Ils se levent à leur tour.
Anne-Laure, tremblante, déjà s’en va, une main touche ses fesses. Elle ne se retourne pas pour gifler l’auteur mais avance, suivie par Florence qui etouffe un soupir désolé a l’attention des jeunes, trop excités.
Il n’en fallait pas plus pour les jeunes qui se jetterent à leur suite.