n° 04664 | Fiche technique | 12128 caractères | 12128Temps de lecture estimé : 8 mn | 02/08/02 |
Résumé: Des vacances à la recherche de sensations tendres... | ||||
Critères: f fh vacances campagne volupté voir fmast cunnilingu ecriv_f | ||||
Auteur : Muse |
Que c’est bon les vacances! Juste ne rien faire, profiter du beau temps et se reposer… Je suis en vacances chez mon amie Marie dans sa maison de campagne. Bon, il n’y a pas grand chose à faire aux alentours, mais je suis venue essentiellement pour me détendre et revenir aux plaisirs simples. De grandes discussions avec mon amie dans le jardin, confection de gâteaux que l’on déguste ensuite en famille et des balades dans la région.
Je passe donc tranquillement ces quelques semaines dans la famille de Marie. Ce n’est pas la première fois que l’on se retrouve ainsi, on se connaît depuis le lycée et depuis on ne s’est plus quittées. Ce qui fait que je fais pour ainsi dire partie de la famille. J’aime bien ses parents, ils sont toujours prévenants et gentils, du moins avec moi. Il y a aussi le grand frère de Marie, Pierre. Etudiant en fac de pharmacie, il a raté cette année un partiel, il doit le repasser à la rentrée. Il est donc venu lui aussi se mettre au vert pour réviser, mais parfois il prend part à nos loisirs, il faut bien se détendre de temps en temps !
Aujourd’hui, il fait particulièrement beau, un ciel bleu limpide et un petit vent rafraîchissant. Les parents de Marie doivent retourner en ville pour régler je ne sais quel problème. C’est le moment idéal pour faire une promenade en vélo, les chemins sont relativement plats et ombragés. Pierre est déjà installé sur la terrasse avec ses livres, donc ce sera une promenade entre filles. On emporte le minimum vital, c’est-à-dire de l’eau et quelques gâteaux secs. Après les dernières recommandations des parents (mais non, on ne va pas se faire écraser ! Avec mon T-shirt rouge, comment ne pas me voir !), on démarre notre circuit. Décidément, ca ne s’oublie pas le vélo, et cela revient vite dans les jambes. Ce que j’aime surtout, c’est me lancer dans une descente et rouler le plus vite possible, c’est grisant ! C’est l’occasion de grands fous rires avec Marie, les chevaux nous regardent tout étonnés. Ben quoi, j’ai gardé une partie de mon âme de gamine, même si je n’ai plus l’âge de faire des bêtises pareilles.
Après une balade de deux heures environ, on rentre à la maison, je suis étonnement bien, je sens pourtant mon visage rougi par la chaleur et l’effort. Je suis dans un état jubilatoire, je ne saurais expliquer pourquoi. On se réfugie dans nos chambres respectives pour se changer. Comme il fait bon dans ma chambre ! J’ai bien fait de tirer les volets, le soleil pénètre à peine à travers les persiennes, j’aime cette lumière toute douce. Je retire lentement mes vêtements mouillés par la transpiration, je ne garde que ma culotte et je m’étends sur mon lit, les bras en croix, les yeux fermés, savourant la fraîcheur de la pièce sur ma peau humide. Ma figure est encore toute chaude, j’essaie de calmer ma fièvre avec mes mains. Cela fait du bien… Je suis toujours dans un état d’excitation indescriptible. Mon corps a besoin de tendresse et de douceur. Du bout des doigts je me caresse la peau, mes bras tout d’abord et mes épaules. Quand je descends vers mon ventre, cela me fait frémir, la caresse est trop légère et me donne des frissons délicieux. Mes doigts font des tours de plus en plus serrés vers la pointe de mes seins. J’ai envie de davantage de force sur ma peau, je prends ma poitrine à pleines mains et la pétris doucement. Je titille sournoisement mes mamelons, cela fait un léger pincement très excitant.
Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses. Le bas de mon ventre a lui aussi trop chaud. Ma main se coule le long de mon ventre. Effectivement, c’est chaud et humide, je le sens à travers le tissu. Qui d’ailleurs est de trop, je m’en débarrasse aussitôt. Doucement, je passe mes doigts sur la peau fragile de mon sexe. Le contact de mes doigts frais avec ma chair tendre et mouillée est électrique. Je masse de plus en plus fermement ces petites langues de peau, qui vibrent et gonflent. J’humidifie maintenant mon clitoris qui se tend, avide de caresses mouillées. Et mes doigts commencent leur ballet autour de ce petit bouton rouge d’excitation. Bien sûr que tout cela ne fait qu’augmenter la chaleur de mon ventre, mais surtout désormais c’est l’intérieur qui chauffe. Mais c’est tellement bon que pour rien au monde je ne calmerais ce feu vital. Je savoure ces instants de plaisir, mais je ne fais pas trop de bruit, je n’ai pas envie que l’on me dérange.
Aujourd’hui, je suis vraiment exigeante de mon corps. J’ai envie de brûler intérieurement, de sentir mes chairs submergées de plaisirs. Allons voir si le chemin est ailleurs. Un doigt de ma main gauche est irrésistiblement attiré par l’autre source de bien-être. Mais avant, il va se lubrifier dans mon vagin tout mouillé. Et il glisse vers mon petit trou. Afin d’augmenter les sensations et aussi de m’exciter en me faisant patienter, il tourne lentement en surface, s’introduisant à peine. Je sens que cela me fait encore plus mouiller. Mon autre main se charge de continuer la stimulation de mon clitoris. Alors mon doigt s’enfonce dans mon petit trou qui palpite. Je sens la circulation dans les veines, mon cœur s’emballe, ma respiration aussi. Je calme un peu le jeu en délaissant un moment mon clitoris pour plonger dans mes chairs. Puis je remonte et je veux arriver au feu d’artifice final. Mes doigts dansent, je serre mes fesses de temps en temps, en rythme. Je commence à avoir des vagues de chaud qui m’irradient les cuisses. Puis ce picotement tant attendu au creux de mon ventre, qui se prolonge en une contraction de tous mes muscles. Je ne peux m’empêcher de gémir, je coupe ma respiration et je crie mon plaisir à l’intérieur de moi-même. Je m’en peux plus, je retombe épuisée, heureuse, transpirante. Ça me donne froid ces suées, je me recroqueville sur le lit. J’ouvre enfin les yeux, reposée de ces émotions violentes.
Ah, mon Dieu, mon cœur va s’arrêter ! Il y a Pierre devant la porte, je ne l’ai pas entendu entrer. Le temps se fige de même que nos regards. C’est étrange, il me regarde fixement dans les yeux, le regard presque vide, sans aucun sentiment. Je ne lis rien dans ces yeux gris, même pas de la honte, encore moins du désir. Peut-être un peu d’étonnement. Ces quelques secondes de face à face semblent une éternité, je n’ose bouger, lui non plus. Un silence de plomb s’est abattu dans la chambre peu éclairée. J’ai peur, je ne sais pas ce qu’il va se passer. Va-t-il rougir et s’enfuir, car après tout ce n’est pas très élégant d’observer l’amie de sa sœur, ou bien va-t-il me sauter dessus ? J’essaie de deviner ses pensées quand il se décide à s’approcher. Maladroitement, j’essaie de me couvrir avec le drap, serrant mes jambes contre mon corps et mes bras sur ma poitrine, me faisant la plus petite possible. Et toujours ce regard neutre. Dans cette position, je dois avoir l’air d’un petit animal affolé qui se cache dans les broussailles. Ma bouche tremble légèrement mais pas un souffle n’en sort. Quand tout aussi doucement qu’il avance, un sourire fend son visage, oh mais un sourire gentil, pas du tout un sourire vicieux. Il s’assoit au bord du lit, je ne peux m’empêcher de reculer un peu. Il est séduisant certes, mais je me sens tellement vulnérable. Enfin, des premiers mots cassent le silence.
« Tu n’as pas à avoir peur de moi, ou honte. C’est ma faute. Mais tu sais, c’est tellement esthétique le plaisir d’une femme… »
Que répondre à cela ? Rien, je le regarde, je sens qu’il a autre chose à dire.
« Ton orgasme a été une symphonie de douceur, et ce que j’ai préféré c’est le sourire que tu as eu juste après. C’était vraiment beau. »
Entre temps, il a approché sa main et me caresse la joue. Je suis davantage en confiance, je le laisse faire. Je murmure : « Merci ». Je me sens belle et fière de mon corps. Il me caresse comme on caresse un chat, juste pour le plaisir du toucher et pour faire comprendre que c’est un beau chat. On dirait que ces animaux comprennent, ils clignent des yeux de plaisir. Je me sens petit chat adoré. Je ferme les yeux pour donner un instant d’éternité à cette volupté.
Mais voilà qu’il retire sa main et commence le geste de se lever et partir. Non ! Je lui attrape la main et la serre passionnément. Je veux juste qu’il reste. Retrouver ce plaisir égoïste d’être admirée. De mon autre main, j’enlève le drap qui me recouvre. Lentement ma peau se redévoile à ses yeux. Il se rassoit. Sa main libre vient caresser mon corps avec à la fois douceur et fermeté. Je garde sa main gauche dans la mienne et lui fais comprendre par force pression et soupirs que j’aime être à sa merci. Maintenant sa langue pointue humidifie de nouveau ma peau vibrante, il s’attarde sur mon nombril tout d’abord. Des petits baisers mouillés sont posés sur chaque centimètre de ma peau, sur les côtés, au creux du bras, puis dans le cou et viennent s’épanouir sur ma poitrine accueillante. Ah, comme j’aime ses lèvres chaudes ! C’est d’autant plus troublant que c’est la première fois que je me donne à quelqu’un. Il continue sa descente sensuelle vers mon ventre, tout en caressant mes hanches. Il écarte mes jambes avec tendresse, et je m’ouvre à lui. Il joue un peu avec ma forêt de poils sombres puis glisse ses doigts entre mes jambes. Une caresse légère comme une plume, qui se fait plus précise et plus appuyée.
Je suis de nouveau mouillée de désir, il se penche pour étaler et lécher ma liqueur. Ce baiser chaud et musclé est vraiment bon, il alterne grande caresse et excitation du bout de la langue. Un doigt puis deux viennent se réfugier dans mon intimité et commencent une caresse intérieure. Je sens que je suis presque en haut de mon plaisir, lui aussi s’en rend compte. Il s’arrête un instant pour me dire : « Crie ton bonheur, libère tes sensations, personne ne t’entendra sauf moi. » Et il recommence son ouvrage avec encore plus d’application. Je tremble, je bouge, j’ai l’impression que j’écrase sa main. Je m’embrase, je suffoque, je me crispe et mon corps ne m’appartient plus. Puis je hurle d’un coup comme un nouveau né, une libération, je respire à nouveau. J’ai encore quelques tressaillements puis l’orage se calme, mes muscles se détendent et je ferme les yeux. Quelques secondes après, j’entends Pierre qui se relève. Je le regarde, ses lèvres sont encore humides de moi-même. Il sourit, moi aussi, je lui ai fait plaisir grâce au plaisir qu’il m’a donné. Il se penche vers moi et me dépose un chaste baiser sur les lèvres. Paternellement il me recouvre de mon drap et m’embrasse sur le front.
« Tu vois, c’est encore mieux quand on laisse parler son corps » me dit-il.
Je suis d’accord, mais c’est surtout grâce à lui que je me suis épanouie. Reprenant ma pudeur et ma timidité, je n’ose lui dire. Il sort de la chambre en me demandant de venir les rejoindre dehors, c’est l’heure de manger. Je me repose un moment, encore un peu sous le choc, puis je vais sur la terrasse. Il a mis la table et nous mangeons tous les trois. Marie semble n’avoir rien entendu et Pierre est semblable à lui-même, impassible et calme. La discussion est enjouée, j’essaie de ne pas montrer de gêne en parlant parfois de choses futiles et amusantes.
Après cette journée mémorable, les vacances ont continué, tranquillement, comme elles avaient commencé. Et jamais nous n’avons osé reparler, c’est un secret, ce genre de secret qui deviendrait un sacrilège rien que de l’évoquer. Un peu comme si j’avais trouvé mon âme jumelle qui me comprend encore mieux que moi…