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n° 04702Fiche technique12680 caractères12680
Temps de lecture estimé : 9 mn
09/08/02
corrigé 12/11/10
Résumé:  Jean rêve de Sélim et de douceurs exotiques. Sélim revient avec une mauvaise nouvelle.
Critères:  hh hmast intermast fellation 69 -hhomo
Auteur : Mario            Envoi mini-message

Série : La découverte du plaisir

Chapitre 03 / 06
Rencontre avec Sélim (3)

… Sélim a terminé sa nuit à la maison, puis il est parti. Nous nous sommes promis de nous revoir une semaine plus tard, car il doit bosser, même si ça ne l’enchante pas, et qu’il préférerait limiter ses activités à celle du sexe… chez moi… Voilà trois jours qu’il est parti… trois jours que j’ai mis à profit pour… dormir… aller au ciné… faire du shopping… manger… lire… réfléchir calmement à tout ce qui m’est arrivé depuis que mes yeux se sont posés l’autre jour sur Sélim…


Sur les quais de Saône, j’ai dégoté un restaurant arabe où l’on fait des tajines d’enfer, et j’y suis retourné à deux reprises. Une fois de plus, j’ai fait le plaisir de la caissière de Flammarion en lui achetant mon poids en bouquins. J’ai racheté du whisky… et aussi de la tequila, mais je n’ai pas touché aux bouteilles. Boire sans partager le plaisir de boire ne veut rien dire. Voilà que j’y vais d’un couplet de morale… quel culot !


Il fait toujours une chaleur tropicale à Lyon. Les gens vivent les fenêtres fermées, dorment les fenêtres ouvertes… Je vis nu… je me déplace, une bouteille d’eau à la main… en écoutant Ricky Lee Jones. Je m’allonge par terre… pour quêter un peu de fraîcheur… je repense très fort à Sélim… qui quelques jours plus tôt m’a … niqué, comme il dit, au même endroit… et mon sexe grossit, enfle, se dresse, le gland se tourne vers moi… devient énorme… la peau qui l’entoure devient trop étroite… un peu de liquide commence à s’en écouler… j’avance deux doigts… et commence le lent va-et-vient qui va m’amener aux limites du vertige… puis j’arrête le mouvement… laisse décroître le plaisir… et dirige mes doigts vers l’extrémité de mes tétons… qui sont déjà bien durcis… je titille l’extrémité jusqu’à ce que ce plaisir si particulier qu’une telle caresse sait faire naître m’amène jusqu’aux limites d’un délire différent… plus sournois… puis mes doigts retournent vers le sexe et reprennent la douce caresse… que je vais interrompre à nouveau pour garder intacte l’envie criante de mon sexe de cracher son trop-plein de plaisir… et passent les heures…


Le jour suivant, je suis à la fenêtre, l’après-midi est déjà bien avancée, lorsqu’en bas, sur le quai, je vois quelqu’un qui me fait de grands gestes de la main. Je regarde plus attentivement, et vois Sélim qui me demande par gestes s’il peut monter. J’ai bientôt sa voix dans l’interphone… et m’y reprends à plusieurs fois pour lui expliquer comment il doit s’y prendre pour pousser la porte après que j’ai libéré la sécurité. Ça doit pas s’ouvrir pareil les apparts à Casablanca !



Sélim est encore en habits de travail, son visage porte quelques traces de plâtre ou de peinture, et j’imagine qu’il doit venir directement du travail.



Je vais préparer deux verres de bière à la cuisine et commence à siroter mon verre.


La nuit est en train de tomber, il est 9h passées. Sélim est assis à côté de moi sur le canapé flambant neuf qu’on m’a livré la semaine dernière. Ses cheveux mouillés sont peignés vers l’arrière, une serviette de bain est serrée autour de sa taille. Il a descendu la première bière d’un trait, la seconde est pratiquement terminée.



Je le laisse tranquille pendant qu’il prend l’appareil, et en profite pour aller à la cuisine préparer à manger. Je suis en short, je n’ai pas de slip, et ma queue fait faire une grimace impossible à la braguette. Depuis que Sélim est sorti de la douche, je suis dans cet état. Il me fait bander, c’est pas possible… Ça parle en arabe dans le salon, le ton monte pas mal me semble-t-il… Ça a pas l’air de se passer cool pour Sélim. Les œufs sont en train de grésiller gentiment dans la poële, lorsqu’il me rejoint dans la cuisine. Il a la mine bien renfrognée.



Sélim pose son verre sur la table et me regarde intensément. Il a de la peine à dire ce qu’il ressent, et puis ça vient.



Il m’a sauté dessus, et nous roulons tous les deux sur le sol en nous marrant comme des bossus. C’est Sélim qui assez rapidement prend le dessus dans la bagarre et m’immobilise. Je suis à plat dos et il est couché sur moi, m’immobilisant mes bras derrière la tête. Il a vraiment quelques biceps de plus que moi… je devrais arrêter les études et faire maçon ! Sa bouche rejoint la mienne et nos langues se rencontrent tout de suite. Il me fait un long baiser en aspirant tout l’air de mes poumons, se retire, me regarde :



Sans quitter sa position de force, il se redresse et se débarrasse rapidement du linge humide qui lui entoure la taille. Son sexe n’est pas en érection mais il est sombre et beau et majestueux… et il me fait envie…



À peine ai-je commencé à lui sucer le pénis, que je sens celui-ci, se mettre à enfler, à bander, jusqu’à ce qu’il devienne comme le mien… un morceau de bois qui a besoin d’être cassé… Lui aussi a pris ma queue dans sa bouche et je devine toute sa bouche, ses dents qui passent et glissent sur mon sexe, qui le mordillent aussi… Nous nous tournons sur le côté et ma bouche vient glisser vers l’anus de Sélim qui laisse échapper un râle de plaisir. Ma langue lui lèche délicatement son trou et commence délicatement à s’introduire dans le conduit… entre deux caresses, je lui souffle délicatement un peu d’air sur son cul, et son corps est parcouru d’un grand frisson.



Puis ma bouche reprend ses lents va-et-vient sur toute la longueur de son sexe, qui, j’ai l’impression, n’en finit pas de grandir et de grossir. C’est lui qui, après une ultime crispation suivie d’un grand cri éjacule le premier dans ma bouche. Comme il l’a fait pour moi la dernière fois sous la douche, mes mains s’agrippent sur ses fesses, et les maintiennent violemment, empêchant le mouvement instinctif de recul de Sélim qui essaie de se dégager, surnagé qu’il est par le plaisir… il crie sa jouissance, et je sens ses jets de sperme envahir ma bouche, tandis que je continue mon mouvement de bouche… Il se met à son tour à me pomper le plus rapidement possible, m’accrochant fermement à son tour… et je subis le même orgasme violent… que je voudrais arrêter à tout prix, tellement c’est fort et violent, mais qu’il prolonge pendant une interminable minute, en continuant à me pomper, mettant de nouveau mes nerfs à rude épreuve… il ne me lâche que lorsqu’il voit que je n’en peux plus, que je le supplie d’arrêter… comme lui l’a fait lui-même, quelques instant auparavant. Nous nous retrouvons allongés tous les deux, encore une fois, sur le tapis du salon, récupérant notre souffle…



On laisse passer quelques instants, en restant allongés au sol. Un idée me vient à l’esprit..



Il se tourne soudainement vers moi :



Bien sûr que j’en ai de l’argent, mon pote.



On se met à discuter popote et on se promet de se renseigner dès le lendemain dans une agence de voyages pour voir si on peut avoir des places rapidement.



Il me regarde avec l’air malicieux :




À suivre.


Mario.