Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 04716Fiche technique12013 caractères12013
Temps de lecture estimé : 8 mn
16/08/02
Résumé:  Ayant entamé une série de récits soft SM, je désire donner davantage de détails personnels qui pourront alimenter ma bio, dès que je serai célèbre. J'y aborde, malgré le harcèlement lubrique de ma compagne, des aspects très intimes et tout à fait réels.
Critères:  nonéro humour -articles
Auteur : Marc 6  (Auteur en herbe désirant progresser.)
Billet d'humeur (humour ?) ou comment je suis devenu lesbien


Mais lesbien raisonnable…


J’avoue, j’ai 54 ans au moment des faits, dans ma tête j’ai toujours 20 ans. "12 ans", me dit ma femme qui espionne au-dessus de mon épaule. Bref je suis un teenager un peu dégarni.

"Très dégarni, surtout sur l’arrière", me dit ma femme en tapotant ma tonsure. Mais les cheveux qui subsistent sont roux et ne grisonnent pas au grand dam de mes confrères.


Après avoir exercé plusieurs métiers liés à l’aéronautique, j’ai créé un entreprise et l’ai vendue 22 ans après, juste AVANT d’avoir fait fortune. La bourse, pas la couille, à laquelle j’ai confié une partie de mes économies, me permet de m’appauvrir rapidement, sans rien faire, sans même devoir faire les fabuleux voyages dont j’ai toujours rêvé.


"Heureusement que je me suis mise à travailler", me dit ma femme qui lit toujours par dessus mon épaule. Je crains que nous ayons à supporter ses sarcasmes jusqu’au bout. "Pas sarcasmes, lucidité", dit-elle, l’un n’empêche pas l’autre.


Finissons en avec l’âge. J’ai l’impression qu’une partie des auteurs de REVEBEBE sont très jeunes, surtout si on en juge par leur orthographe et leurs facultés de récupération, et que pour eux, un quinquagénaire soit très vieux. Moi-même quand je vois mon âge écrit, ou ma date de naissance (1948), j’ai l’impression qu’il s’agit de quelqu’un d’autre. Et je dois avouer que les auteurs érotiques de plus de 40 ans m’apparaîssent comme de vieux dégoûtants.


Les femmes ne me font pas cet effet, c’est drôle ça.


Donc, tout en assistant, sur l’Internet, à la fonte de mon capital, j’ai découvert par hasard REVEBEBE. "Sur la dernière encyclique du pape, t-y-es tombé par hasard, pas sur REVEBEBE !",me suce-sûre ma femme qui n’a pas tout à fait tort. Disons que c’est en associant par erreur les deux séries de lettres qui composent SEXE et GRATUIT, que par hasard, je suis arrive sur REVEBEBE.


Donc, j’ai cinquante ans et plus et j’ai été pendant une vingtaine d’années chef d’une entreprise modeste. "Modeste, l’entreprise", tient à préciser ma femme inutilement. Vous avez déjà vu un chef modeste, vous ? Et je dois dire que j’aime beaucoup ce site pour tout un tas de raisons que je ne développe pas ici de peur de heurter la modestie de ses créateurs.


Aujourd’hui je voudrais simplement évoquer le plaisir que j’ai à retrouver des émois que j’avais oubliés depuis longtemps. Ça me rappelle l’émotion que j’avais à découvrir des textes érotiques à une époque où la censure était encore de règle. Une époque où l’imagination venait enrichir les lectures troublantes. L’ére de l’avant porno.


Après avoir lu, d’une main une centaine de texte de qualité inégale, "Sans les mains", me dit ma femme, je suis pris d’une irrépressible gonhorrée d’écriture "Loghorrée", me dit ma femme qui veut toujours avoir raison ; excepté pour les mains car je suis bien obligé de manipuler ma souris. De l’ordinateur.


Alors je m’essaie à ordonner une série de fantasmes récurants "récurrents", me dit ma femme qui ne va pas tarder à partir faire les courses. Le texte y perdra en précision mais il y gagnera certainement en fluidité.


J’ai décidé de rédiger ce petit billet d’humeur pour me présenter en laissant libre cours à ma verve naturelle (Non! je vous vois venir, mais le jeu de mots est trop facile)


Me consacrant, pour l’instant, à des récits de domination plutôt psychologique, dans le but d’amener le lectorat éventuel à un degré d’excitation proche du mien, mon ambition est de donner à mes textes un ton apte à créer l’atmosphère érotique propice. Je crains que les réflexions impertinentes de ma compagne, partie faire les courses, viendraient rompre la montée du désir. (Bien sûr tout avis à ce sujet m’intéresse). Bref, je ne peux pas bander en rigolant.


Je profite de son absence pour vous livrer quelque détails intimes.


J’aime les femmes, la FEMME, depuis toujours. Ma mère me rappelait que déjà tout petit (3 ans)je n’arrivais pas à détacher les yeux des jolies femmes, cette indiscrétion qui la gênait et faisait naître en elle un sentiment de jalousie qui explique certainement l’incompréhension qui envenime encore nos relations aujourd’hui.


Je reste fasciné par un beau visage et ne peux m’empêcher de chercher à plonger mon regard dans les yeux qui l’animent, avec le but inconscient de découvrir son ses pensées peut-être même son âme (Et si là je partais brusquement dans un délire en rapport avec la controverse de Valadolid, on me prendrait pour un macho pédant ?). Ça a toujours eu le chic pour contrarier mes compagnes, à qui rien n’a jamais échappé. Je leur en demande pardon.


De plus la psychologie des femmes m’est longtemps demeurée totalement étrangère, j’ai toujours été incapable de prévoir leurs réactions, qui m’apparaîssent aussi imprévisibles que celles de ces chats dont ne sait jamais s’ils vont vous lancer un coup de griffe ou se mettre à ronronner quand on approche la main pour les caresser.


Rien n’est plus harmonieux qu’un corps de femme, même le mien et je ne me lasse pas de les contempler. J’en ai connu beaucoup - connu pas séduit - et chacune m’a donné énormément.


Une de mes amantes, bi-sexuelle, m’avait introduit, contre leur gré au début, dans un groupe de lesbiennes - le fantasme de tous les mecs, mais faut pas rêver - J’vais fini par être en sympathie avec quelques unes, tout en jouant mon rôle de macho de service. Elles m’ont fait faire de grands progrès dans la connaissance de l’âme féminine, car les lesbiennes ont une identité féminine exacerbée, avec une authentique sexualité de femme. La plupart des hétérotes se résignent souvent à adapter leurs comportements sur celui des mâles. Alors elles refoulent leur besoin de tendresse et ignorent leur aptitude à joir sans limites. Beaucoup en arrivent à perdre tout intérêt pour le sexe. Alors qu’entre les mains d’une femme expérimentées elles auraient pu devenir de formidables salopes.

Note : pour moi une salope est une femme qui aime autant le sexe que moi et qui ne s’en cache pas plus que moi. Je réserve cet adjectif aux activités lit-bidineuses.


J’ai donc décidé de devenir, lesbien, pour avoir le bonheur de regarder le visage extatique de ma belle quand elle connaît l’orgasme. Dans ces précieux instants je suis aux anges, comme un musicien dont l’instrument se met à répandre une mélodie divine.


Les textes publiés sur REVEBEBE, confirment mon opinion. Comparez un texte lesbien (écrit par une femme), à un texte hétéro (écrit par un homme), le premier traite aux trois quarts de l’approche et de contacts apparemment anodins, frôlements, regards, bisous, gestes tendres. La description purement sexuelle est traitée en quelques lignes. La plus grande part est donnée à l’émoi. (Allez moi). Alors que les hommes ont déjà le gourdin à la main dès le premier paragraphe.


Le plus paradoxal est qu’un câlin entre femmes dure dans la réalité beaucoup plus longtemps qu’un coït hétérosexuel car ce dernier est généralement conditionné par l’aptitude qu’a l’homme à le faire durer et à sa faculté d’adapter les variations de son désir à celles de sa partenaire.


La femme est une zone érogène, alors que chez nous c’est plus localisé. Les couples gays, n’ont pas de problème de coordination et sont en majorité très sexuels. Les lesbiennes sont des femmes qui refusent de sacrifier 80% de leur potentiel sexuel.


En prenant de l’âge ma libido a évolué et ma capacité de récupération a diminué, alors que celle des femmes me demeure illimitée. Mais comme j’aime toujours autant passer des journées entières à faire l’amour, je me consacre davantage à ma bien aimée.


C’est tout simplement ce que je veux exprimer quand je dis que je deviens lesbienne. "Oui mais une lesbienne avec des grosses couilles et une grosse bitte alors !" ça-y-est elle est revenue.

C’est vrai, mais pour les premières ça ne sert pas à grand chose, sinon peut-être a venir taper contre les lèvres de ma bie-aimée quand on s’offre une levrette ou à lui assurer une meilleure prise quand après un orgasme elle veut me garder en elle malgré la débandade qui suit.


Par ma mère je suis issu d’une famille d’éleveurs de moutons du Berry et je crois devoir ces glandes disproportionnées à un phénomème de mimétisme inattendu ou peut être à une aiëule zoophile ? Ceux qui ont déjà vu des béliers de concours me comprendront, je suggère aux autres de visiter le prochain salon d’agriculture.(un bélier se regarde de l’arrière).


En ce qui concerne ma partie érectile "De moins en moins" ma femme est bien là et elle suit, je ne suis pas convaicu que ça procure à la bénéficiaire (la victime?) un plaisir autre que visuel ou manuel. Je crois en tout cas que ça limite la durée des fellations dont on essaie parfois de me gratifier, car sans un entraînement régulier les muscles de la mâchoire anormalement distendus éprouvent rapidement une douleur aigüe et il faut alors surseoir de toute urgence avant qu’une crampe brutale ne transforme violemment une bouche jusque là fort acceuillante en un couperet qui pourrait se révéler fatal pour une partie de mon individu à laquelle je désire rester solidaire.


A une période de ma vie je visitais volontiers les travestis, qui n’abandonnent jamais un entraînement qui constitue leur fond de commerce, et la bouche d’un homme est généralement plus grande que celle d’une femme, même quand cette dernière a une grande gueule.


Je n’évoquerai pas les réticences qui me sont opposées lorsque l’envie me prend de m’introduire dans un orifice étroit que Dieu a destiné à un tout autre usage.


En utilisation normale, bien que les muscles du vagin jouissent d’une souplesse étonnante, je ne suis pas certain que le plaisir provoqué par une grosse verge dépasse celui d’un organe standard, pourvu que ce dernier soit bien raide. Chacun de nous a déjà constaté qu’un simple doigt adroitement enfilé et bien manoeuvré pouvait fournir un orgasme de bon aloi.


Un copain, un peu moins pourvu, me confiait récemment qu’un brin d’herbe introduit dans une narine déclenche plus sûrement un éternuement qu’un gros doigt qui remplit toute la cavité nasale. Je ne sais pas si on peut comparer, mais pour le nez, mon copain a raison. Ma femme opine.


Je dois ajouter que depuis toujours ça m’a valu des quolibets du style : "Tu mets du coton pour gonfler ton slip ?" ou encore le surnom de Babar l’éléphant, cause, certainement, de la trompe.


Qu’on se rassure, je ne fais pas de complexes et je crois qu’on peut m’aimer malgré la taille de mon pénis. Le regard reconnaissant que m’adresse ma femme me confirme dans cette opinion.


Je vais vous laisser, car je crois qu’elle voudrait se rendre compte de-baisu si je ne me suis pas trop vanté. Sa main éloquente discute avec une partie de moi, qui n’en fait souvent qu’à sa tête.


J’y vais, nous vivons une lune de miel depuis cinq ans, nous nous sommes trouvés, aussi salope l’une que l’un, et je souhaite à tous de connaître la même fusion que nous. Ça existe, nous avons mis un-demi siècle à nous trouver.


Un proverbe hollandais dit : Tout petit pot a son couvercle.