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Temps de lecture estimé : 6 mn
20/08/02
Résumé:  Le conte de Perrault revisité.
Critères:  #poésie fhh
Auteur : Archibald      

Poésie
La belle au bois dormant


Dans un pays lointain, un jeune et beau trouvère

Descend de son cheval face au portail ouvert

D’un mystérieux château qui semble abandonné,

Fenêtres grand’ouvertes, les âtres sans fumées.

Intrigué, il parcourt les salles désertées

N’encontrant âme qui vive sur les parquets cirés.

A l’étage, il poursuit et fait le tour des lits

Jusqu’à ce qu’il découvre une belle endormie

Reposant sur sa couche, en chemise légère

De gaze transparente, malgré les courants d’air.

Il s’approche sans bruit et n’en croit pas ses yeux

Devant tant de beauté, un corps si merveilleux

Qu’il se met à bander rien que de l’admirer.

Comme la belle est blottie dans les bras de Morphée,

Il se dit qu’il serait, de sa part, bien couillon

De ne pas profiter d’une telle occasion,

Que c’est pas tous les jours qu’une pareille chance

Se présente à un homme dont la vie n’est qu’errance.

Mais la vue ne suffit bientôt plus au chanteur,

Il lui faut la toucher, au risque d’une erreur,

Pour se persuader qu’il n’est pas en plein rêve.

Il avance une main, délicatement soulève

Une mèche de cheveu qui tombe sur l’épaule

Et pose un doigt timide à la base du col.

Le contact le rassure, elle est vive, c’est un point,

Mais lui donne forte envie d’aller un peu plus loin.

Il ne peut s’empêcher de poser toute la main

Sur la peau satinée à la naissance des seins.

Il guette avec angoisse si ce simple toucher

Eveille l’endormie, la fait quitter Morphée.

Aucune réaction. Alors il se décide

Et pose sur les lèvres un baiser très rapide.

Toujours rien, pas un cil ne remue sur sa face.

« C’est super, » se dit-il, « elle est vraiment de glace,

Offerte à mes désirs sans qu’il m’en coûte rien

Je m’en vais commencer par caresser ses seins. »

Sitôt dit, sitôt fait, il fait passer la main

Sous le frêle tissu de tulle arachnéen,

Englobe un mamelon, titille le téton,

Passe à l’autre, revient, lui pelote les nichons,

Tandis que, dans ce temps, il s’empoigne la queue.

Il se branle lentement, cela le rend heureux,

Mais ce jeu lui paraît bientôt insuffisant.

La main descend plus bas, lentement, en tournant

Arrive sur le ventre, descend vers la toison,

Tandis que l’autre main masse encore les tétons.

Les doigts s’amusent un temps avec les poils soyeux

« Que sa foufoune est douce », se dit-il, joyeux,

« j’aimerais la bouffer, elle doit avoir bon goût ».

Il hésite puis relève la nuisette d’un coup,

Révélant la rondeur de son mont de vénus.

Délaissant la poitrine, il se penche dessus

Jusqu’à toucher la chatte du bout de son tarin,

Respire la douce odeur du sexe féminin,

Débute prudemment par un simple baiser.

Ravi de son audace, qui semble sans effet,

Il pousse l’avantage en usant de sa langue,

Part à la découverte du bouton dans sa gangue.

Il lèche les grandes lèvres, il tête le clitoris,

Mouille de sa salive l’entrée de la clovisse,

Mais se trouve empêché de descendre plus bas,

La belle joignant les jambes sur l’épais matelas.

Comme elle ne bouge pas malgré ces attouchements,

Il pense pouvoir, sans risque, poursuivre plus avant

Et d’un geste précis, il écarte les obstacles

Qui lui barrent le chemin de l’obscur tabernacle.

Là, il peut à son aise, goûter la douce chaleur

De la moule exposée, apprécier sa moiteur,

Explorer les recoins de ce sexe accueillant

Et même, en connaisseur, mettre la langue dedans.

Il savoure, il déguste le divin coquillage

Le mouillant tant et plus qu’à la fin il y nage.

La belle dort toujours et il bande comme un cerf.

« A quoi bon », se dit-il, « à quoi cela me sert

De m’exciter ainsi sur ce charmant minou

Si ne peux, au final, pas même tirer un coup !

Tant pis, le risque est grand qu’elle ne se réveille,

On verra si elle sent ma queue dans son sommeil. »

Il empoigne l’engin, s’allonge sur la belle,

Et lui fourre le con de sa grosse quenelle.

Bien au chaud, il commence à limer le conduit

Accélère le mouvement pour aller au déduit

Quand il est stoppé net par un coup sur les fesses.

« Qui t’autorise, maraud, à niquer ma princesse,

C’est moi qui, de l’histoire, suis le preux chevalier

Qui d’un baiser, d’un seul, pourra la réveiller. »

Le baladin, surpris, débande sur l’instant,

Se retrouve debout avec un sexe ballant.

« Excuse-moi, mon sire, j’ai cru de mon devoir

De tenter l’impossible pour qu’elle puisse revoir

Le monde qui l’entoure, lever l’enchantement

Qui sinon la tiendrait jusqu’à la nuit des temps. »

« Tu me la bailles belle, espèce de saligaud,

Sans débourser un liard, tu trempes ton poireau

Dans le con d’une belle qui m’a été promise.

Espères-tu t’en tirer sans mouiller ta chemise ?

Pour mon honneur, il faut que je lave l’affront

Sinon, auprès de toi, je passerais pour un con. »

« Que nenni, monseigneur, loin de moi cette idée,

Je veux, tout au contraire, platement m’excuser

D’avoir pris une place qui n’était pas la mienne.

Je vous cède le terrain avant qu’il ne vous vienne

De mauvaises pensées qui me feraient du tort. »

Il s’écarte et dévoile les détails d’un corps

Qu’il cachait à moitié au chevalier furieux.

Celui-ci s’en étrangle et n’en croit pas ses yeux.

Des orteils aux cheveux, tout n’est que perfection.

Ce spectacle magique entraîne une érection

Visible par la bosse qui tire sur la braguette.

« Comme vous la voyez, elle est tout à fait prête

A servir de poupée, si tant est qu’il vous chaut,

Avant de l’éveiller, de vous la mettre au chaud

Car on ne peut savoir si elle aime tringler

Et ce serait misère de n’pas en profiter. »

« Peut-être as-tu raison, avant que lui donner

Un baiser sur les lèvres, je m’en vais la monter.

Si elle se révèle, du cul, être coincée,

J’aurais pris mon plaisir et n’aurai point regrets. »

Il grimpe sur le lit, dégaine son braquemart

Et l’enfile tout de go sans prendre de retard.

Ses deux mains, d’elles mêmes, se posent sur les seins

Qu’il pétrit savamment, comme boulanger son pain.

Le trouvère, à côté, n’est pas indifférent

A la vue de cet homme chevauchant ardemment

Celle même qu’il baisait avant son arrivée.

Il se branle avec rage, sa queue étant privée

Du plaisir espéré de cracher dans un con.

Le chevalier lui dit : « Usons de ce dicton,

Quand il y’en a pour un, il y en a pour deux,

Veux-tu venir la prendre dedans son cul soyeux ?

Je vais la retourner et tu viendras derrière

Et nous la baiserons de toutes les manières. »

Il se tourne d’un bloc et présente au compère

Un des plus jolis culs qu’il ait vu sur la terre.

Sans une hésitation, le baladin s’empresse

De cracher dans la raie pour lui oindre les fesses.

Il présente son gland à l’entrée de l’anus

Et d’un seul coup de reins lui fore le trou du cul.

Les deux vicieux pistonnent, chacun de son côté,

Prenant malin plaisir, leurs bites se frotter.

Emporté par sa fougue, le chevalier vicelard

Roule une pelle à la belle, comprenant un peu tard

Qu’il fait une connerie, d’un coup réalisant

Que ce baiser lui rend tout son entendement.

Sitôt, elle se réveille et pousse un cri, surprise,

De se trouver remplie par ces mâles entreprises.

Les deux lascars arrêtent de pistonner leurs trous

Ne sachant pas que faire, un dessus, un dessous.

Déçue du brusque arrêt de cet encuconnage

La belle joue des hanches pour refaire l’amorçage.

« Je ne sais qui vous êtes, vous me direz plus tard

Comment vous êtes là. Niquez-moi sans retard

Car je veux à cette heure jouir de vos deux pines

Elles sont bien au chaud, baignant dans ma cyprine,

Hardi, mes beaux amants, défoncez-moi le fion,

Je rêve depuis cent ans d’une telle occasion. »

Ainsi encouragés, les hommes se déchaînent

La bourrent de coups de queue sans ménager leur peine

Et se retrouvent bientôt à cracher leur semence

Tandis que tous les trois hurlent leur jouissance.

Epuisés, ils séparent leurs corps entrelacés

Et les deux chenapans, les sens rassasiés,

Se disposent sans vergogne à prendre du repos.

« Que nenni, mes joyeux, il est beaucoup trop tôt,

Je ne veux point dormir, j’ai dormi tout mon saoûl,

Activez vous un peu, que l’un lèche ma moule

Pendant que je prendrai le second dans ma bouche,

Vous vous êtes invités, sans remords, dans ma couche,

Sachez-le tous les deux, je suis une vraie putain !

Abusez de mes charmes jusqu’à demain matin. »