n° 04742 | Fiche technique | 7893 caractères | 7893 1390 Temps de lecture estimé : 6 mn |
20/08/02 |
Résumé: Le conte de Perrault revisité. | ||||
Critères: #poésie fhh | ||||
Auteur : Archibald |
Poésie |
Dans un pays lointain, un jeune et beau trouvère
Descend de son cheval face au portail ouvert
D’un mystérieux château qui semble abandonné,
Fenêtres grand’ouvertes, les âtres sans fumées.
Intrigué, il parcourt les salles désertées
N’encontrant âme qui vive sur les parquets cirés.
A l’étage, il poursuit et fait le tour des lits
Jusqu’à ce qu’il découvre une belle endormie
Reposant sur sa couche, en chemise légère
De gaze transparente, malgré les courants d’air.
Il s’approche sans bruit et n’en croit pas ses yeux
Devant tant de beauté, un corps si merveilleux
Qu’il se met à bander rien que de l’admirer.
Comme la belle est blottie dans les bras de Morphée,
Il se dit qu’il serait, de sa part, bien couillon
De ne pas profiter d’une telle occasion,
Que c’est pas tous les jours qu’une pareille chance
Se présente à un homme dont la vie n’est qu’errance.
Mais la vue ne suffit bientôt plus au chanteur,
Il lui faut la toucher, au risque d’une erreur,
Pour se persuader qu’il n’est pas en plein rêve.
Il avance une main, délicatement soulève
Une mèche de cheveu qui tombe sur l’épaule
Et pose un doigt timide à la base du col.
Le contact le rassure, elle est vive, c’est un point,
Mais lui donne forte envie d’aller un peu plus loin.
Il ne peut s’empêcher de poser toute la main
Sur la peau satinée à la naissance des seins.
Il guette avec angoisse si ce simple toucher
Eveille l’endormie, la fait quitter Morphée.
Aucune réaction. Alors il se décide
Et pose sur les lèvres un baiser très rapide.
Toujours rien, pas un cil ne remue sur sa face.
« C’est super, » se dit-il, « elle est vraiment de glace,
Offerte à mes désirs sans qu’il m’en coûte rien
Je m’en vais commencer par caresser ses seins. »
Sitôt dit, sitôt fait, il fait passer la main
Sous le frêle tissu de tulle arachnéen,
Englobe un mamelon, titille le téton,
Passe à l’autre, revient, lui pelote les nichons,
Tandis que, dans ce temps, il s’empoigne la queue.
Il se branle lentement, cela le rend heureux,
Mais ce jeu lui paraît bientôt insuffisant.
La main descend plus bas, lentement, en tournant
Arrive sur le ventre, descend vers la toison,
Tandis que l’autre main masse encore les tétons.
Les doigts s’amusent un temps avec les poils soyeux
« Que sa foufoune est douce », se dit-il, joyeux,
« j’aimerais la bouffer, elle doit avoir bon goût ».
Il hésite puis relève la nuisette d’un coup,
Révélant la rondeur de son mont de vénus.
Délaissant la poitrine, il se penche dessus
Jusqu’à toucher la chatte du bout de son tarin,
Respire la douce odeur du sexe féminin,
Débute prudemment par un simple baiser.
Ravi de son audace, qui semble sans effet,
Il pousse l’avantage en usant de sa langue,
Part à la découverte du bouton dans sa gangue.
Il lèche les grandes lèvres, il tête le clitoris,
Mouille de sa salive l’entrée de la clovisse,
Mais se trouve empêché de descendre plus bas,
La belle joignant les jambes sur l’épais matelas.
Comme elle ne bouge pas malgré ces attouchements,
Il pense pouvoir, sans risque, poursuivre plus avant
Et d’un geste précis, il écarte les obstacles
Qui lui barrent le chemin de l’obscur tabernacle.
Là, il peut à son aise, goûter la douce chaleur
De la moule exposée, apprécier sa moiteur,
Explorer les recoins de ce sexe accueillant
Et même, en connaisseur, mettre la langue dedans.
Il savoure, il déguste le divin coquillage
Le mouillant tant et plus qu’à la fin il y nage.
La belle dort toujours et il bande comme un cerf.
« A quoi bon », se dit-il, « à quoi cela me sert
De m’exciter ainsi sur ce charmant minou
Si ne peux, au final, pas même tirer un coup !
Tant pis, le risque est grand qu’elle ne se réveille,
On verra si elle sent ma queue dans son sommeil. »
Il empoigne l’engin, s’allonge sur la belle,
Et lui fourre le con de sa grosse quenelle.
Bien au chaud, il commence à limer le conduit
Accélère le mouvement pour aller au déduit
Quand il est stoppé net par un coup sur les fesses.
« Qui t’autorise, maraud, à niquer ma princesse,
C’est moi qui, de l’histoire, suis le preux chevalier
Qui d’un baiser, d’un seul, pourra la réveiller. »
Le baladin, surpris, débande sur l’instant,
Se retrouve debout avec un sexe ballant.
« Excuse-moi, mon sire, j’ai cru de mon devoir
De tenter l’impossible pour qu’elle puisse revoir
Le monde qui l’entoure, lever l’enchantement
Qui sinon la tiendrait jusqu’à la nuit des temps. »
« Tu me la bailles belle, espèce de saligaud,
Sans débourser un liard, tu trempes ton poireau
Dans le con d’une belle qui m’a été promise.
Espères-tu t’en tirer sans mouiller ta chemise ?
Pour mon honneur, il faut que je lave l’affront
Sinon, auprès de toi, je passerais pour un con. »
« Que nenni, monseigneur, loin de moi cette idée,
Je veux, tout au contraire, platement m’excuser
D’avoir pris une place qui n’était pas la mienne.
Je vous cède le terrain avant qu’il ne vous vienne
De mauvaises pensées qui me feraient du tort. »
Il s’écarte et dévoile les détails d’un corps
Qu’il cachait à moitié au chevalier furieux.
Celui-ci s’en étrangle et n’en croit pas ses yeux.
Des orteils aux cheveux, tout n’est que perfection.
Ce spectacle magique entraîne une érection
Visible par la bosse qui tire sur la braguette.
« Comme vous la voyez, elle est tout à fait prête
A servir de poupée, si tant est qu’il vous chaut,
Avant de l’éveiller, de vous la mettre au chaud
Car on ne peut savoir si elle aime tringler
Et ce serait misère de n’pas en profiter. »
« Peut-être as-tu raison, avant que lui donner
Un baiser sur les lèvres, je m’en vais la monter.
Si elle se révèle, du cul, être coincée,
J’aurais pris mon plaisir et n’aurai point regrets. »
Il grimpe sur le lit, dégaine son braquemart
Et l’enfile tout de go sans prendre de retard.
Ses deux mains, d’elles mêmes, se posent sur les seins
Qu’il pétrit savamment, comme boulanger son pain.
Le trouvère, à côté, n’est pas indifférent
A la vue de cet homme chevauchant ardemment
Celle même qu’il baisait avant son arrivée.
Il se branle avec rage, sa queue étant privée
Du plaisir espéré de cracher dans un con.
Le chevalier lui dit : « Usons de ce dicton,
Quand il y’en a pour un, il y en a pour deux,
Veux-tu venir la prendre dedans son cul soyeux ?
Je vais la retourner et tu viendras derrière
Et nous la baiserons de toutes les manières. »
Il se tourne d’un bloc et présente au compère
Un des plus jolis culs qu’il ait vu sur la terre.
Sans une hésitation, le baladin s’empresse
De cracher dans la raie pour lui oindre les fesses.
Il présente son gland à l’entrée de l’anus
Et d’un seul coup de reins lui fore le trou du cul.
Les deux vicieux pistonnent, chacun de son côté,
Prenant malin plaisir, leurs bites se frotter.
Emporté par sa fougue, le chevalier vicelard
Roule une pelle à la belle, comprenant un peu tard
Qu’il fait une connerie, d’un coup réalisant
Que ce baiser lui rend tout son entendement.
Sitôt, elle se réveille et pousse un cri, surprise,
De se trouver remplie par ces mâles entreprises.
Les deux lascars arrêtent de pistonner leurs trous
Ne sachant pas que faire, un dessus, un dessous.
Déçue du brusque arrêt de cet encuconnage
La belle joue des hanches pour refaire l’amorçage.
« Je ne sais qui vous êtes, vous me direz plus tard
Comment vous êtes là. Niquez-moi sans retard
Car je veux à cette heure jouir de vos deux pines
Elles sont bien au chaud, baignant dans ma cyprine,
Hardi, mes beaux amants, défoncez-moi le fion,
Je rêve depuis cent ans d’une telle occasion. »
Ainsi encouragés, les hommes se déchaînent
La bourrent de coups de queue sans ménager leur peine
Et se retrouvent bientôt à cracher leur semence
Tandis que tous les trois hurlent leur jouissance.
Epuisés, ils séparent leurs corps entrelacés
Et les deux chenapans, les sens rassasiés,
Se disposent sans vergogne à prendre du repos.
« Que nenni, mes joyeux, il est beaucoup trop tôt,
Je ne veux point dormir, j’ai dormi tout mon saoûl,
Activez vous un peu, que l’un lèche ma moule
Pendant que je prendrai le second dans ma bouche,
Vous vous êtes invités, sans remords, dans ma couche,
Sachez-le tous les deux, je suis une vraie putain !
Abusez de mes charmes jusqu’à demain matin. »