n° 04752 | Fiche technique | 24496 caractères | 24496Temps de lecture estimé : 14 mn | 22/08/02 |
Résumé: Débuts difficiles d'une relation incertaine. Sincérité, passion, Souvenirs. | ||||
Critères: fh jeunes amour intermast cunnilingu préservati pénétratio | ||||
Auteur : L Homme Poireau (L'Homme poireau) |
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Avant que vous ne lisiez la suite de l’histoire, je tiens a préciser qu’elle est fictive. Au départ, cet épisode était beaucoup plus dur, plus complexe. J’ai du le modifier et le raccourcir, pour ne pas allourdir la lecture. J’ai décidé de le publier a ce niveau, parce qu’en modifiant et en supprimant des passages, je craignais d’aboutir a quelque chose de grotesque, ou pire, de ne rien faire du tout.
Je passai une nuit blanche. Je voulais pleurer, mais n’y parvenais pas. Histoire de me calmer, j’ouvris la fenêtre mais l’air était dense, humide, suffoquant. Un orage se préparait. Je m’en voulais, j’étais sur d’avoir mal agit, bien qu’au fond de moi j’avais voulu la cajoler, la rassurer. Repoussant les couvertures, j’enfonçai ma tête dans l’oreiller.
Samia.
Je répétai une fois, deux fois, trois fois son nom. Les yeux clos, je la revis éclatant de rire au Quick. Cherchant a me calmer, je bus un verre de coca, mes yeux se posèrent sur mon pc. Cela fit tilt. J’avais oublié le cd chez elle. Et j’en avais besoin, il allait falloir retourner chez elle. Cela m’arrangeait. Mais comment la convaincre de la sincerité de mes actes de cette nuit ? Est-ce qu’on tombe amoureux en une journée? Ou étais-ce une fixation malsaine ? Il était cinq heures trente du matin.
Je pris une douche, m’habillai. Mon frigo était plein, mais j’avais l’impression que je ne pourrais plus rien avaler avant longtemps.
Alors je m’affalai dans un fauteuil et allumai la télé. Dehors, le soleil se levait au-dessus des tours de la cité. À huit heures, je n’y tint plus. Quittant mon appartement, je dévalai les marches quatres a quatres. Je monte une fois de plus sur mon scooter, constatant au passage que je devrais bientôt faire le plein. Mon pot d’échappement fit un bruit de tonnerre et je démara dans un nuage de fumée. Direction: Les Cerisiers. Samia.
J’ai l’impression de sentir sa précense a l’arrière, de sentir comme hier sa tête posée sur mon épaule. Mais en bas de chez elle, pas moyen de rentrer sans la clé. Et je ne connais pas son nom de famille. Qu’importe, j’ai le temps. Je gare mon engin et place l’antivol. Et j’attends, je patiente, je réfléchis et me pose des questions. Ou tout cela me menera t-il? Qu’arrivera t-il? Etais-ce réellement la vérité ? Mais pourquoi aurait-elle menti ? Les gens sortent de chez eux, quelques gosses entament une partie de foot. Le gardien me regarde chelou. Peu m’importe. Et a dix heures, elle sort. Je me lève immédiatement. Elle me voit et reste bloquée sur place. Je m’approche.
Elle me dévisage. Finalement, elle hausse les épaules et fait demi tour, moi sur ses talons. Je me tint a distance dans l’ascenceur, bien que mon désir fut plus fort que jamais. Elle portait un sweat et un pantalon de sport. Dans le couloir, pas un mot ne fut échangé, alors qu’hier soir, nous étions sur le point de faire l’amour. Je patiente sur le palier, en jeune garçon bien elevé. Samia me tend le cd, referme la porte et la verouille. Tout en glissant les clefs dans son sac, elle me jette un regard furieux. Que pouvais-je bien lui dire ? Je t’aime Samia ? Pas un mot ne franchit mes lèvres. En sortant de l’immeuble, elle me lançe :
C’est trop pour moi je ne peux plus cacher mon émotion. Aprés tout ce que nous avions vécu hier, aprés cette complicitée qu’il y avait eu entre nous, cette réponse me mit hors de moi.
Elle se retourne.
Elle reste silencieuse, mais son regard est chargé de tristesse.
Je lui prend la main.
Elle secoue la tête.
Je me met a genoux, je lui embrasse les doigts.
Elle me relève et m’interroge du regard.
Je l’ai invitée au cinéma. Stupide de ma part, mais il fallait bien commencer par quelque chose. Elle accepta. Mais d’abord elle remonta chez elle, pour se changer et se rafraichir un peu. Samia me dit qu’elle voulait rester chez elle, j’ai donc prévenu la responsable du magasin qu’elle ne viendrait pas, par téléphone. Celle-ci devait connaître la veritée, car elle me répondit d’un ton plein de compréhension.
Je patiente dans sa chambre, assis sur son lit, tandis qu’elle se raffraichit. Son pc était allumé, je l’explore un peu. Son historique était plein de sites sur le sida, sur la médecine. Je serre les dents et entendant la porte s’ouvrir, je ferma toutes les fenêtres que j’avais ouvert. Samia entre dans la chambre, simplement vétue de son maillot de foot. Ses longues jambes bazanées étaient superbes.
Samia s’étendit sur le lit, et me regarda.
Son regard ne vacille pas. Elle ouvre les cuisses. Mon coeur bat la chamade. Mon sexe se dresse dans mon pantalon. Je me met a genoux, et approche ses cuisses de ma tête. Ma langue cherche son sexe, le trouve. Elle frémit. Ma bouche se pose le long de ses hanches, mes doigts descendent en exploration sur son sexe. Trés lentement, je caresse son clitoris du doigt, observant son visage se contorsionnant sous le plaisir. Je plonge ma tête entre ses jambes. Du bout de la langue, je suçe ses lèvres, je les léches, je me perds en baisers.
Son clitoris double de taille, je le titille de la langue, je la léche de long en large, fouillant chaque partie de son sexe, de haut en bas. Je n’arrive plus a me contrôler, je ne sais pas ou cette histoire se terminera. Ses gémissements me font frémir de désir, j’en tremble. Mon doigt pénétre son vagin.
Ses cris devinrent plus sonores. Je la couvris de baisers, la léchai, suçai son clitoris, le tapotai avec ma langue. Quand le plaisir devenait intense, elle essayait de s’écarter de moi, mais je la tenait bien et de toute manière, elle se collait contre moi une seconde aprés, son sexe venant a la rencontre de ma langue. Au bout d’un moment de ce délicieux traitement, Samia s’arque dans les draps, son corps se raidit et elle eut un orgasme. Secoué de frissons, ennivré par ses cris, je remonte le long de son corps et l’embrasse, encore et encore. Elle me prend dans ses bras.
Je la serre contre moi, elle sent la sueur, c’est délicieux. Mon sexe palpite, supliant la libération. Elle le remarque.
Sa main caresse le tissu de mon pantalon, me faisant taire. Elle se souleve sur un coude, défait mon pantalon et mon caleçon. Mon sexe jaillit. D’une main, elle le saisit. Voluptueusement, elle me caresse doucement, de haut en bas.
C’est délicieux. Je lutte pour ne pas éjaculer, voulant preserver ce moment. Ses yeux sondent les miens. Elle accélère legerement, me chatouille le gland du bout des doigts. Le plaisir monte, monte, mais elle ralentit son mouvement, l’arretant presque. Puis elle reprend. Les frissons me traversent, me font perdre la tête.
Elle s’arréte et me regarde méchament.
D’accord. C’est ça qu’elle veut. Si je dois lui prouver mon amour ainsi, ok. Elle m’arréte, posa sa main sur ma poitrine.
Elle attrape mon sexe et me masturbe rapidement, l’orgasme me gagne. Je m’éffondre a ses côtés, soulagé, vidé de mon désir. Pendant un moment, aucun de nous ne parla. J’entendais le tic tac d’un reveil. Elle pose sa tête sur ma poitrine.
Elle consulte son reveil. J’espère qu’elle ne regrette pas ce qui vient de se passer.
Elle fila sous la douche, enleva son maillot. Je resta sur le pas de la porte et la regarda entrer dans la baignoire. Sa salle de bains était petite, mais bien garnie. Samia aggripa un savon et je l’arretai.
Je prends le savon liquide d’une main et en versa dans le creux de ma paume. Délicatement, je la savonnai doucement, le long des bras, le ventre. Je posa mes lèvres sur un de ses tétons, durcis par l’éxcitation. Je le tète, elle gémit doucement. Tout son corps est exploré sous mes doigts. Elle s’acroche au bord de la baignoire. Devinant son plaisir, je lui lave le dos, le creux des reins, ses belles fesses fermes et bombées. La paume de douche traine sur le sol, je la ramasse et enclenche un jet doux. L’eau enlève le savon, la rinçe délicatement. Elle a les yeux clos. Je lui lécha, divine caresse, les seins, le nombril, l’interieur des cuisses. Et encore une fois, je vis sa cicatrice. Doucement, je l’embrassai a cet endroit et elle frémit. Samia sortit de la baignoire et je l’enroulai dans une serviette. Je contemplai son beau visage dans la glaçe.
Elle s’essuie et je me lave a mon tour.
Une fois habillé, je la rejoint dans sa chambre. Elle attrape son sac et ses clés. Juste avant de monter sur le scooter (si souvent utilisé que la marque de mes fesses s’y imprimait !) je lui demande ou je peut trouver une station essence.
Elle enroule ses bras autour de ma taille, pose sa tête sur mon cou, me donne de petits baisers.
Elle se fout de moi, elle éclate de rire. Je suis ravi qu’elle se détende un peu. Je me retourne sur le scoot et l’embrasse passionément. Mes mains se glissent dans ses cheveux raides.
Je fais le plein, et hop, on arrive au ciné juste a temps. Samia règle les deux places et on s’installe dans les premiers rangs, ou il restait quelques places. Le film commençe. La salle est bondée.
Je la regarde. Elle fixe l’écran, sa silhouette dans la demi obscuritée est magnifique. Impossible de détacher mes yeux de son visage.
Je passe mon bras autour de son cou, elle se niche dedans. J’hume le parfun de ses cheveux. C’est la première fois que je me sens si bien avec quelqu’un. Qu’est ce qu’elle pense de moi ? Surement que dans sa tête, je passe pour un fou, un desaxé, ou un gamin capricieux. Peut-être même les trois. Mais j’avais réellement craqué sur elle. Qu’est ce que vous voulez que j’y fasse? Ce genre d’émotions ne se contrôle pas. Ses doigts se posent sur les miens, sur l’accoudoir du fauteuil de mousse rouge. Mon coeur s’emballe, palpite. J’entrecroise les miens dans les siens, j’ai envie d’elle. Une fois le film fini, nous sortons dehors. L’air frais rafraichit mon visage brulant. Samia se tourne vers moi.
Je sens qu’elle me teste, pour voir ma réaction, pour sentir si je suis sincère a cent pour cent. Savoir si j’ai le cran de mes paroles.
Elle sourit. Aprés une halte a la pharmacie, je la ramene donc chez moi. Excité, et anxieux a la fois. Je ne voulais pas flancher, mais il y a toujours un doute qui s’installe : et si la capote craque..? Mais tu le mérite Ben, me murmurais-je interieurement. Si cela arrive, ce ne sera que justice. Je crois que tu le mérite. Je fermai les yeux, et chassai ces odieux souvenirs. Sans nous en rendre compte, nous sommes dans ma chambre. Samia regarde autour d’elle, siflotte entre ses dents.
J’étais déçu. Nos sentiments ne concordaient pas. Mais quelque part, je m’y attendais. Je ne pouvais et ne voulais pas lui imposer ma volonté. C’était a elle de décider quoi faire.
Elle pose son sac au pied du lit. Elle s’approche doucement de moi, telle une tigresse sur une proie appeurée. Sa bouche cherche mes lèvres. Je lui donne un baiser, doucement, puis je la serre contre moi.
Mes mains partent en exploration, le long de ses hanches, puis trouvent ses fesses. Je les caresses doucement, son souffle s’accelère contre mon cou. Je m’agenouille, je defait son jean, mes mains glissent sur ses hanches, sur les bords de sa culotte noire. Pas expert, mais pas vierge non plus, je fis de mon mieux. Elle le méritait. Je voulais que cela soit inoubliable. D’une main, elle ote son chemisier de soie bleu, le laisse glisser au sol. Je pris le temps de la caresser a travers le tissu, ce qui la mit au suplice: elle voulu oter sa petite culotte, mais d’une main ferme je l’en empèche.
Ce petit jeu lui plait. Tout en remontant le long de son corps, ma langue traça un chemin sur sa chair, passant sur son ventre plat, jusqu’a la pointe de son sein, que je tétai goulument.
Nos lèvres se retrouvent, pour un baiser qui dure quelques secondes, quelques minutes, je ne sais pas. Le temps semble etre arretté. Nos visages se séparent. Samia a les joues en feu, le regard de braise. Elle vire sa culotte, ouvre les draps du lit, se glisse dedans.
Je me déshabille le plus rapidement possible. Mon sexe me fait mal tant il est dur. Elle referme les couvertures sur moi et je suis dans ses bras. Nous nous carressons mutuellement, je l’explore, je laisse mes mains courrir sur tout son corps. Elle plonge sa langue dans ma bouche, nos salives se mélangent. À ce moment, j’eu l’impression de fondre en elle, de voir a travers ses yeux, de sentir la chaleur de son sang contaminé, j’eu l’impression que nos deux corps ne faisaient plus qu’un, bien avant la pénétration.
Du bout des doigts, je titille ses mammelons qui se dressent, je la fais gémir en les mordillant, l’un aprés l’autre, tout en caressant sa poitrine ferme.
Je me mis a lécher chaque centimètre de sa peau, et quand enfin j’arriva a ses cuisses, je plonge ma tête en elle et ouvris a grands coups de langue les plis de chairs humides. Elle se mit a gémir, a haleter, a se torde sous mes caresses. Je dégage son clitoris de deux doigts, mais elle pousse un tel cri que je n’insiste pas, au risque de la faire jouir trop rapidement, et de la laisser frustrée. Je m’applique donc a la lécher, a suçer ses lèvres. Ma langue effleure son clitoris, mon doigt entre doucement en elle.
Je la sens qui s’abandonne au plaisir. Elle écarte les cuisses, m’offrant totalement son sexe que je dévaste de la langue. Je prends son clitoris entre mes doigts, le suçe longuement. Ses cris me rendent fou, ses suplications vrillent mon crane, je veux la faire jouir, jouir a en perdre conscience. Jamais une telle extase ne m’avait envahi. Son corps se raidit dans les draps, ses mains se crispent sur ma tête. Samia hurle mon nom.
Avant que je ne soit trop exité pour réfléchir, je me penche sous le lit, tandis que sa main se saisit de mon sexe en ébulition. Ma main fouille dans son sac et en tire les capotes. Elle avait pris les plus résistantes, les plus épaisses. Je m’applique a la mettre, jusqu’au bout. Le présérvatif épousa parfaitement la forme de mon organe. Samia me chevauche, me renverse sur le lit. Mon gland vient frotter son sexe et elle gémit.
Alors elle me guide en elle, je m’enfonçe dans son vagin jusqu’au bout. Mes testicules butent sur son sexe.
Jamais je n’avais ressentit cela. Doucement, elle se met a bouger du bassin. Elle est brulante, elle me domine, décide de la profondeur de la pénétration. Plus l’attente est longue,plus le plaisir est immense, c’était le cas ici. Samia pose ses mains sur mon torse, je donne de petits coups de bassins, elle gémit, frémit, les yeux clos.
Le plaisir me fit geindre, comme un gosse. Cette sensation de chaleur, de chaleur, comme un volcan, j’étais si bien en elle..
J’espère qu’elle n’est pas déçue. Pour ma part, je viens de passer les deux plus beaux jours de ma vie, et c’est l’apothéose maintenant. L’orgasme me saisit. J’ai pourtant tout fait pour me retenir.
Le sperme jaillit au fond de la capote. Samia retombe sur moi, épuisée. Je dégage ses cheveux trempés de sueur, je l’embrasse.
Le temps de reprendre mon souffle, je savoure l’odeur presque féline de sa sueur.
Elle me regarde avec tendresse. Soit elle m’aime, soit elle me prend pour un fou. Ou un suicidaire obsedé. Je vais a la salle de bains, je jette la capote qui n’a pas craquée, je me lave les mains. Tu vois, ça s’est bien passer, fit mon esprit. Et au fond de moi, j’étais déçu. Quelque part, loin dans mon âme, j’avais souhaité qu’elle craque. Pour me punir. Je devais payer.
Je retournai au lit. Samia me prit dans ses bras. Me nichant dans le creu de son épaule, je fermai les yeux.
La chaleur de l’amour ne m’avait pas encore quitté.
Aucun sentiment de triomphe ne m’envahit. J’étais touché, profondément touché. La mauvaise nuit de la veille allourdit mon esprit. Je suis au lit avec une femme que j’aime. Nous sommes bien ensemble, du moins j’espère que c’est également ce qu’elle ressent, car moi je suis si heureux qu’un sourire niait se déssine sur mon visage.
Nous sommes dans les bras l’un de l’autre, et alors que le reveil indique 17h00, je m’endors.