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n° 05002Fiche technique13098 caractères13098
Temps de lecture estimé : 8 mn
12/10/02
Résumé:  Passion dans la neige. Un homme et une femme se découvrent
Critères:  fh sport amour volupté cunnilingu pénétratio
Auteur : Fan      Envoi mini-message
Val d'Isère


L’air froid me pique les yeux. J’ai oublié mes lunettes, ce qui n’est guère malin lorsque l’on skie à près de 2500 mètres par une claire matinée de janvier. Je m’étais rendu compte de mon étourderie dans la cabine du téléphérique de Bellevarde, trop tard pour faire demi-tour.

Sans être un skieur d’élite, j’évolue avec aisance pour autant que la piste ne soit pas trop technique. Confucius a dit : « il est préférable d’avoir l’air d’un Dieu sur une bleue que d’un con sur une noire. » En conséquence, j’évite soigneusement de me trouver dans ce deuxième cas et la verte de Bellevarde me convient parfaitement.


Ce matin, je suis investi d’une mission. Au-delà de la vallée perdue, un ami possède un vieux mazeau, restauré par ses soins avant que le P.O.S ne rende aux marmottes ou aux milliardaires, cet endroit magique. Et quand je dis milliardaires, je suis mauvaise langue, car personne n’a jamais pu y poser la moindre pierre. Le mazeau de mon copain est à cet égard absolument unique. Petit, mais confortable, il s’intègre parfaitement dans le décor, au point qu’il est difficile à apercevoir.


Au fond de la combe, je distingue une silhouette qui me paraît féminine dans la mesure où les combinaisons de ski modernes laissent quelque chance à leur contenu de ressembler à autre chose qu’un bonhomme Michelin. Avec la modestie et la simplicité qui me caractérisent dans ces occasions, je modifie ma trajectoire de manière à passer suffisamment près de cette créature pour qu’elle apprécie à sa juste valeur, la grâce aérienne de ma godille.


La manœuvre réussit, et la demoiselle, car il s’agit effectivement d’une représentante du beau sexe, reçoit un grand nuage de poudreuse. Je n’ai le temps d’apprécier ni son physique, ni les effets de ma goujaterie et m’éloigne rapidement, très content de moi.

A cet endroit, la piste se resserre un peu et pendant quelques centaines de mètres, emprunte le tracé de la célèbre descente olympique. Une godille freinage me permet d’aborder le petit mur à une vitesse « sécurisante » et je lâche les cares sur le faux plat suivant de manière à conserver un peu de vitesse car je vais devoir quitter la piste pour skier pendant quatre à cinq cent mètres dans la profonde. Ce n’est pas difficile, la pente est très faible. Il est même nécessaire de pousser sur les bâtons.


Sachant où le chercher, je commence à discerner le chalet. Il a énormément neigé cette année, et seul le mur sud est visible sous l’important manteau neigeux. Je stoppe à quelques mètres de la porte en bois, à moitié recouverte et déchausse mes skis en prenant garde à ne pas m’ensevelir. J’enfonce jusqu’aux genoux avant de pouvoir prendre appui sur une assise plus ferme, et me mets en quête de la clé qui est cachée, en principe, dans une fente à droite de la serrure. Elle y est, et après avoir sommairement dégagé le passage, j’entre dans la seule et unique pièce du mazeau. Coté ouest, le volet a été mal fermé, et la neige accumulée contre la fenêtre laisse passer une étrange clarté blanchâtre.

Je dois en principe vérifier que tout est en ordre. Ce n’est pas le cas et la fermeture de ce volet va sans doute me demander pas mal de temps car il y a plus de trois mètres de neige à cet endroit. Dans cette optique, je me dis qu’un bon feu sera le bienvenu pendant les pauses et après avoir retiré mes chaussures et ma combinaison, je craque une allumette sous le fagot de bûchettes déjà préparé. Rapidement, une épaisse fumée blanche et acre envahit le mazeau.



Le saisissement me fait sursauter. Je suis en caleçon, l’air stupide, devant ma récente rencontre qui commence calmement à s’extraire de sa double peau.

Je saisis la serpillière qui est derrière la porte, avec l’idée d’éteindre le feu, mais à nouveau, la voix me fustige.



Les bras ballants, les yeux pleins de larmes, je regarde avec un air parfaitement idiot une ravissante créature qui laisse descendre sur ses jambes le produit de sa mue. Elle n’a pas vingt cinq ans, des cheveux noirs qui cachent difficilement deux extraordinaires yeux verts et une silhouette de rêve dans une petite combinaison lilas. En se penchant pour défaire les crochets de ses chaussures, elle m’offre une vue imprenable sur une culotte saumon bordée de bleu d’où la naissance de deux ravissantes petites fesses complète le camaïeux.



Elle est sublime, mais malgré cela, une pointe de colère, essentiellement due à la frustration de n’avoir pas le beau rôle me porte à me montrer désagréable.



Deux heures plus tard, la fenêtre était dégagée, le feu brûlait doucement et nous sirotions un verre de vin chaud en devisant comme si nous nous étions connus depuis toujours.



Au passage, elle vint tout contre moi et je pus sentir son odeur suave, mêlée à celle de la sueur. Une brutale envie d’elle me prit brusquement, et sans réfléchir, j’enlaçai ses hanches qui étaient à ma hauteur. Je sentis la jeune femme tressaillir, puis s’abandonner.



Ensuite, avec une grâce et un naturel déconcertants, elle se débarrassa de son minuscule soutien-gorge et de son adorable culotte. Deux petits seins pointèrent orgueilleusement leur nez vers les cimes. Son ventre de sportive était d’un blanc nacré qui contrastait avec l’érotique toison noire, soigneusement épilée de son pubis.

Je continuai à détailler le charmant tableau de cette conquête inattendue, pendant que deux douces mains s’employaient à me débarrasser de mon caleçon. Une bouche d’une exquise douceur remplaça vite les mains qui prirent possession de mes fesses.

Etait-ce le cadre, le côté un peu surréaliste de la situation, la beauté et l’érotisme flamboyant qui émanaient de cette splendide jeune femme, mais en quelques secondes, je ne pus rien faire pour maîtriser un gigantesque mascaret de bonheur.

Gwen faillit s’étrangler, et toussant dans ses mains se précipita vers l’évier pour recracher mon émoi. Jamais auparavant, même lors de mes premières expériences, semblable mésaventure ne m’était arrivé et j’étais plus vexé que je ne le laissai paraître.



Et avec une grande gentillesse, la jeune femme s’accroupit de nouveau pour remédier au désordre de ma mise. La magie des lieux, et la douce chaleur du feu firent que nous ne partîmes pas immédiatement. Mon calme revenu, je pris Gwen dans mes bras, et le plus délicatement possible, la déposai sur le lit qui était avec la table et les deux chaises, les seuls meubles de la pièce. Les draps étaient froids et avaient une odeur de renfermé, mais le spectacle de cette jeune femme, dont la peau d’une blancheur extrême s’éclairait au gré des caprices de la cheminée, alanguie et consentante, me fit penser à une toile de Botticelli. Je m’allongeais auprès d’elle et embrassai doucement ses yeux qu’elle avait fermés comme pour en cacher l’éclat. Je mordillai ses pommettes et tendrement m’emparai de sa bouche comme on goutte un fruit mur. Sa langue avait un parfum d’anis et son souffle la douceur d’un printemps. Avec mille précautions j’explorai son cou fragile et m’arrêtai pour contempler avec émotion, le creux secret de ses aisselles mises en valeur par ses bras levés derrière sa tête. J’embrassai avidement leur frêle vallée, enivré par la merveilleuse odeur qui s’en dégageait. Est-ce à ce moment que je commençai à l’aimer ? Dix années plus tard, je me le demande encore.

Ses seins étaient fermes, presque durs. Leur bourgeon, épanoui et tendre invitait à la morsure, et je cédai à mon envie de les agacer. Gwen ne bougeait ni ne disait mot, mais par je ne sais quel sens inconnu, je sentis qu’elle participait à cet instant privilégié avec une intensité égale à la mienne.

Son ventre fendu verticalement par un ravissant sillon était une zone extraordinairement érotique, que ma bouche et ma langue parcoururent jusqu’à ne plus pouvoir continuer tant l’excitation me gagnait. Sa douce toison, ultime et sublime inconnue, fut pour mes lèvres, ma langue et l’ensemble de mes sens, une révélation inoubliable. Son sexe humide et chaud s’ouvrit sous mes baisers et se prêta à une exploration profonde et merveilleusement odorante.


A ce moment, et toujours silencieusement, Gwen se redressa, et avec une force et une autorité étonnantes, me coucha sur le dos et enjamba mon ventre. Ses doigts s’emparèrent de ma verge et avec une merveilleuse douceur, la conduisirent où elle ne pouvait qu’entrer. Puis, dressée comme une odalisque, le visage illuminé par les flammes du foyer, elle commença une lente et souple oscillation, assise sur ma virilité. Emporté par une sensation extraordinaire, je fermai les yeux et me laissai envahir par une sensation inconnue.



Les siens étaient grand-ouverts et me fixaient avec intensité.



Se soulevant légèrement, elle libéra mon pénis pour le saisir dans ses doigts, et le conduire sur une autre route. Avec une extrême lenteur elle se laissa aller dessus, me procurant une émotion que je n’avais encore jamais ressentie. Peu à peu j’envahis ses reins, percevant chaque nouvelle étape comme une découverte essentielle. Il arriva que je fus entièrement en elle, et vint le temps de l’immobilité. Ma douce compagne me regardait avec une intensité étrange. Deux larmes coulaient de ses yeux.


Je viens de te donner ce que je n’avais accordé à personne. Je n’ai jamais ressenti un tel bonheur. Je pense que je suis amoureuse de toi, sans même te connaître.


Nous avons maintenant deux enfants. J’aime Gwen profondément et nulle erreur n’est jamais venue ternir notre bonheur. Nous ne sommes jamais retournés à Val-d’Isère pour conserver à ce souvenir, son image intacte et irremplaçable.